dimanche 22 octobre 2023

Restaurants : Après le «fait maison» sur le menu, voici le «non fait maison» ...

«Les personnes ou entreprises qui transforment ou distribuent des produits alimentaires dans le cadre d'une activité de restauration commerciale, de restauration collective ou de vente à emporter de plats préparés, permanente ou occasionnelle, principale ou accessoire, précisent sur leurs cartes ou sur tout autre support qu'un plat proposé est «fait maison». Article L122-19 du Code de la consommation. Source Loi n°2018-938 du 30 octobre 2018 pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous. Article 27.

Il y avait déjà le «fait maison», mais une ministre entend lancer autre chose, mais quoi ?

Restauration : qu'est-ce que la mention «fait maison» ?

Le «fait maison» est une mention dont peuvent se servir les restaurateurs afin de valoriser leur offre commerciale auprès de leur clientèle. Elle permet de signaler les plats cuisinés ou transformés sur place à partir de produits frais ou bruts ou de produits traditionnels de cuisine (huile, beurre, pain...). Elle a pour but de distinguer les plats de fabrication artisanale des plats ou ingrédients industriels, prêts à l'emploi, achetés en grande surface ou auprès d'un grossiste, réchauffés ou assemblés. Source ministère de l’économie de juin 2023.

Commentaire

Nans-sous-Sainte-Anne (Doubs) : 28 personnes d’une même famille victimes d’une intoxication alimentaire

C'est bien connu en France, il n'y a que des suspicions d'intoxication alimentaire, voici un nouvel exemple, le point d'interrogation étant de rigueur, «Nans-sous-Sainte-Anne : 28 personnes d’une même famille victimes d’une intoxication alimentaire ?», source L’Est Républicain du 22 octobre 2023.

Le week-end pour 28 des quarante personnes d’une même famille venues fêter un évènement dans un gîte à Nans-sous-Sainte-Anne a viré au cauchemar ce dimanche matin. Ils présentaient des symptômes laissant à penser qu’ils ont été victimes d’une intoxication alimentaire.

Intoxication alimentaire, virus, ou gastro-entérite ? Les prélèvements et analyses effectuées ce dimanche matin par l’Agence régionale de santé sur les 28 personnes devraient lever le voile sur ce cauchemar qu’a vécu cette famille qui passait le week-end au gîte Les Repaires à Nans-sous-Sainte-Anne. Christophe, le propriétaire des lieux est confus : «Nous n’avons aucune certitude que cela a été provoqué par notre repas. Car, les personnes avant de s’installer chez nous samedi soir, avaient déjeuné dans un restaurant du secteur».

La morbiflette

Ces samedi 21 et dimanche 22 septembre auraient dû être un moment mémorable pour les convives qui avaient décidé de se réunir dans le Doubs à l’occasion d’une grande fête et autour d’une spécialité locale : la morbiflette, comprenez un gratin de pommes de terre agrémenté de lardons et recouvert de morbier. Après les agapes, tous ont rejoint leurs chambres.

Et au milieu de la nuit, certains d’entre eux ont commencé par se sentir mal. 28 personnes au total ont été prises de violents maux de ventre et pour 11 d’entre elles cela a commencé à s’aggraver. Avec de fortes nausées, des vomissements, des diarrhées. Il a alors fallu faire appel aux secours et au petit matin, un important dispositif a été déployé afin de venir en aide aux victimes.

Dix-neuf sapeurs-pompiers venus d’Amancey, Levier, Ornans, Pontarlier et Pouilley-les-Vignes ont été réquisitionnés ainsi que sept ambulances, et deux médecins. Les malades ont été pris en charge sur place et aucun n’a nécessité un transfert vers l’hôpital. Ils ont été soignés, conseillés et un traitement médicamenteux leur a été délivré.

Dans l’après-midi, leur état s’était amélioré.

Restaurant du gîte fermé par mesure de précaution

Mais au gîte de Nans-sous-Sainte-Anne, c’est la consternation. «J’attends les retours des analyses et mon restaurant a été fermé jusqu’à nouvel ordre», affirme Christophe, le gérant. «Je comprends certes cette mesure, elle a été prise par précaution. Mais avant de venir chez nous, ces personnes avaient fréquenté d’autres établissements».

Commentaire

Concenant le morbier, le journal évoque aussi une contamination en février 2020 qui a eu lieu sur ce fromage.
Mais il faut savoir qu’il y a eu récemment une contamination de morbier distribué dans différents pays d’Europe. Le blog avait rapporté cela le 17 octobre ici. Une notification au RASFF de l’UE le 13 octobre 2023 par les Pays-Bas rapportait la présence de Escherichia coli producteurs de shigatoxines dans du morbier de France. Un rappel a eu lieu aux Pays-Bas. Cela étant, le fromage, selon la notification, n’a pas été distribué en France …

NB : L’image représente une photo d’illustration d’une morbiflette.

Inactivation de Listeria monocytogenes par exposition à la lumière bleue à différentes longueurs d'onde et sur différents matériaux

«Un pathogène qui ravage les usines de transformation des aliments éradiqué par la lumière bleue*», source article de l’Américan Society for Microbiology (ASM).

L’article orginal, «Inactivation of dried cells and biofilms of Listeria monocytogenes by exposure to blue light at different wavelengths and the influence of surface materials», a été publié dans la revue de l’ASM, Applied and Environmental Microbiology. L’article est disponible en intégralité.

La lumière bleue tue à la fois les cellules séchées et les biofilms du pathogène Listeria monocytogenes, un contaminant fréquent dans les installations de transformation des aliments. La disparition de L. monocytogenes s'est produite plus rapidement lorsque les cellules ou les biofilms ont été placés sur du polystyrène, un plastique transparent largement utilisée.

«Ces résultats contribuent à faire progresser notre compréhension du potentiel de la lumière bleue pour traiter les surfaces inertes contaminées par L. monocytogenes», a dit l'auteur correspondant Francisco Diez-Gonzalez, professeur et directeur du Center for Food Safety, Université de Géorgie. Bien que les biofilms d’agents pathogènes soient généralement très résistants à la destruction, les résultats s

Dans l'étude, les chercheurs ont déposé des suspensions liquides de mélanges de 5 souches de L. monocytogenes sur de petites plaques rectangulaires stériles constituées de 6 matériaux différents, dont du polystyrène, de l'acier inoxydable et du silicone, qui ont ensuite été laissées sécher. Les chercheurs ont également utilisé des plaques similaires pour développer des biofilms, qu’ils ont également laissé sécher.

Ensuite, ils ont projeté une lumière bleue sur les biofilms et sur les suspensions de cellules séchées sur les plaques pour déterminer les combinaisons de doses et de longueurs d'onde les plus efficaces, ainsi que les surfaces les plus efficaces sur lesquelles extirper les agents pathogènes.

«L'application de la lumière bleue pour maîtriser la contamination microbienne a le potentiel d'offrir une technologie supplémentaire qui pourrait compléter les méthodes existantes de désinfection des surfaces en contact avec les aliments», a dit Diez-Gonzalez, soulignant que la lumière bleue a été utilisée pour la désinfection dans les hôpitaux. Par rapport à la lumière U.V., la lumière bleue présente un risque réduit pour l'utilisateur, a-t-il dit.

Fereidoun Forghani, post-doc dans le laboratoire de Diez-Gonzalez, a lancé l'étude lorsque, à la recherche de nouvelles idées, il a découvert l'utilisation de la lumière bleue comme intervention antimicrobienne potentielle pour désinfecter les surfaces. Forghani a construit des prototypes à lumière bleue et a produit les premiers résultats préliminaires traitant de cultures pures de Listeria.

La portée de ce travail n'incluait pas l'évaluation d'une application réelle dans une installation de transformation. Cette étude a utilisé un ensemble de lampes disponibles dans le commerce conçues pour produire des émissions d'intensité relativement faible ne dépassant pas 200 mW/cm2 à des fins expérimentales. Le temps d’exposition n’était pas une recommandation pour le temps qu’il faudrait si la technologie était déployée.

Les temps d'exposition ont été choisis pour pouvoir délivrer des doses d'émission plus importantes. Une utilisation potentielle d’une lumière bleue nécessiterait probablement des lampes industrielles capables d'émettre plus de 2 000 mW/cm2, ce qui réduirait considérablement le temps d'exposition.

Conclusion

Cette étude apporte des preuves considérables de la capacité de la lumière bleue à exercer une activité antimicrobienne, avec et sans l'ajout d'un agent photosensibilisant exogène, contre le pathogène humain critique L. monocytogenes. Alors que quelques études antérieures ont abordé certains aspects de cet effet, principalement dans les systèmes aqueux, ces travaux ont examiné la sensibilité à la longueur d'onde de L. monocytogenes sur les surfaces. Cela semble particulièrement important pour l’applicabilité rationnelle et fondée sur des preuves de la lumière bleue pour maîtriser L. monocytogenes dans les environnements de transformation des aliments.

Japon : E. coli atypique, responsable de maladies diarrhéiques, dans du lait lié à une importante épidémie d'origine alimentaire

«E. coli dans du lait à l'origine d'une importante intoxication alimentaire au Japon», source article de Food Safety News du 22 octobre 2023 complété par mes soins -aa.

Des chercheurs ont donné un aperçu d'une vaste épidémie au Japon liée à du lait servi dans les écoles.

L’étude, «Atypical diarrhoeagenic Escherichia coli in milk related to a large foodborne outbreak» est parue dans Epidemiology & Infection. L’article est disponible en intégralité.

L’épidémie à E. coli en juin 2021 a impliqué plus de 1 800 cas dans 25 écoles, mais aucun décès n’a été enregistré.

Les antigènes O de la plupart des isolats de E. coli étaient non typables (OUT pour O-untypable). Bien que les principales toxines et agents pathogènes d'origine alimentaire n'aient pas été détectés, une souche spécifique de E. coli, de sérotype OUT (OgGp9): H18, a été isolée dans des prélèvements de lait liés à l'épidémie et retrouvés chez des patients. Les souches provenant de prélèvements de lait et de selles de patients ont été identifiées comme étant le clone exact.

Les briques de lait faisaient partie des repas scolaires en juin 2021 dans la ville de Toyama, Japon ; le lait pasteurisé a été produit par l’usine laitière T produit dans l’usine de Toyama.

Lien vers le lait

Les symptômes comprenaient des douleurs abdominales, de la diarrhée, des vomissements et de la fièvre. Ils concordaient avec ceux d’une infection diarrhéique à E. coli. Le génotype O des souches OUT a été typé OgGp9 composé des génotypes O, O17, O44, O73 et O106. Les souches ont été testées pour les sérums anti-O17, O44, O73 et O106, mais aucune réaction positive pour l'agglutination n'a été observée, ont indiqué les scientifiques.

La souche était étroitement apparentée à certaines souches de E. coli entéroagrégatives (EAEC), mais ne possédait pas de facteurs de virulence typiques des EAEC.

E. coli OUT (OgGp9):H18 a été isolé chez 61 des 64 patients. E. coli O18 et O68 ont été isolés chez les trois autres personnes malades.

Les responsables de la santé publique ont déterminé que les briques de lait produites par l'usine laitière T et servies dans les repas scolaires pendant deux jours en juin étaient à l'origine de l'épidémie. E. coli a été principalement isolé dans des briques de lait présentes pour les repas scolaires les jours à l'origine de l'épidémie, mais pas dans ceux qui devaient être servis les autres jours. Voir les détails dans l’article -aa.

Dix-neuf prélèvements de lait analysés positifs qui étaient positifs pour E. coli OUT (OgGp9): H18 ont été évalués quantitativement pour le niveau de contamination.

Cause pricipale inconnue dans l’usine

L'usine laitière T produisait 6 000 à 7 000 briques de 200 ml, 10 à 20 briques de 500 ml et 20 briques par jour de 1 600 à 1 800 kg de lait cru. Celui-ci a été pasteurisé à 128°C pendant deux secondes. Le site a produit 6 851 briques de 200 mL le 11 juin et 7 840 le 14 juin.

Aucune différence significative n'a été observée parmi les populations bactériennes viables dans les briques de lait du 14 au 16 juin. Les résultats ont indiqué qu'une contamination aurait pu se produire après les étapes de pasteurisation.

La contamination du lait s'est produite le 14 juin et s'est poursuivie pendant les deux jours suivants. Le manque de nettoyage des chaînes de fabrication ou des travaux sanitaires pourrait être une des causes de cette contamination continue, estiment les scientifiques.

L’origine de la souche épidémique et les facteurs de contamination des briques de lait et de contamination continue n’ont pas été clarifiés.

Après l'épidémie d'origine alimentaire, l'usine de lait T a été inspectée pour identifier les points critiques, conduisant à une contamination par E. coli OUT (OgGp9):H18, et des mesures pour prévenir une telle récidive ont été recommandées par le gouvernement de la ville de Toyama et le ministère du Travail, de la Santé, et du Bien-Être. Bien que l'origine de E. coli OUT (OgGp9):H18 et les facteurs de contamination des briques de lait et de contamination continue n'aient pas été clarifiés, une inspection a révélé que la contamination croisée du lait pasteurisé avec le lait cru due à une manipulation non sanitaire, un nettoyage insuffisant des réservoirs de lait cru et des équipements de conditionnement en brique, une défaillance de la maîtrise de la température du lait pasteurisé et des défauts structurels des réservoirs tampons pour le lait pasteurisé constituaient un risque potentiel. facteurs de contamination bactérienne. Cela fait beaucoup ...

L'Association japonaise de l'industrie laitière a fourni des conseils techniques à l'usine laitière T pour améliorer son processus de fabrication.

NB : La photo est issue de ce blog qui cite le nom de l'entreprise laitière.

samedi 21 octobre 2023

Seine-Saint-Denis : Fermeture administrative d’un restaurant après un contrôle mettant en évidence un manque d’hygiène manifeste

Ont été constatés notamment :
- la présence de nuisibles (cafards) et de déjections de rongeurs
- l’absence de nettoyage des locaux et des équipements
- l'absence de traçabilité des denrées alimentaires 

Réactions d’internautes

- Le manque d'hygiène est partout malheureusement. Récemment 1 commerce Italien et un Français ont fermé. La saleté n'a pas de frontières et on peut être surpris de découvrir de beaux établissements sans hygiène. Bravo aux autorités de traquer pour notre santé.
- Vous avez bien fait il faut contrôler tout les restaurants boulangerie indou marocain algérien, Ils ne connaissent pas les règle d’hygiène surtout à Bobigny.
- Mais!? le préfet de la Seine-saint-denis est en ligue avec le préfet Val-d'Oise ! La compétition de la chasse aux restaurants pas en règle d'hygiène est une masterclass LDC!  
 - fabuleux travail. Soutien inconditionnel au préfet du 93 !… en France, le pays a la lourde réputation gastronomique, c’est inconcevable de tolérer ce niveau d’insalubrité…! mauvaise hygiene au resto, c’est pas francais !!!…. à bon entendeur  

Commentaire
Je ne sais s'il y a une compétition, mais ces deux département, Val d'Oise et Seine-Saint-Denis, sont les seuls à diffuser très régulièrement les interventions des agents chargé de faire respecter les règles de la sécurité sanitaire. Cela signifie-t-il qu'ailleurs, il ne se passe rien ? Certainement pas, mais pas au même niveau, loin s'en faut !

Si j'osais une comparaison, il existe bel et bien une disparité des actions de nos autorités en France. C'est un peu comme les déclarations (pourtant obligatoires) des toxi-infections alientares collectives.
Dans le dernier bilan des données relatives aux toxi-infections alimentaires collectivesdéclarées en France en 2021, Santé publique France rapporte, «Comme lors des années précédentes, les incidences régionales sont très différentes d’une région à l’autre et ne reflètent pas uniquement le risque de TIAC mais aussi l’exhaustivité de la déclaration et de la transmission des déclarations obligatoires.»
La sécurité des aliments n'est pas la même partout !

vendredi 20 octobre 2023

Hong Kong et COVID-19 : Le refus du vaccin semble lié à une méfiance envers les autorités sanitaires, selon une étude

«Le refus du vaccin semble lié à une méfiance envers les autorités sanitaires», source article de Stéphanie Soucheray paru le 19 octobre 2023 dans CIDRAP News.

Le refus des vaccins contre la COVID-19 est une caractéristique de la pandémie depuis que les vaccins ont été mis à disposition pour la première fois à la fin de l’hiver 2020 et au début de 2021.

Dans une nouvelle étude publiée dans JAMA Network Open, les auteurs examinent 28 000 entretiens sur la vaccination et l'hésitation à la vaccination menés à Hong Kong et à Singapour de février 2020 à janvier 2022 pour déterminer les causes du refus de se faire vacciner.

Jusqu’à la vague Omicron fin 2021 et début 2022, Hong Kong avait l’un des taux de prévalence du COVID-19 les plus bas au monde. Mais avec Omicron, le nombre de morts à Hong Kong a grimpé à 39,3 cas par million de personnes et par jour, soit le nombre de décès le plus élevé au monde.

Même si le nombre cumulé de décès dus au COVID-19 par habitant à Hong Kong reste inférieur à celui du Royaume-Uni et des États-Unis, il dépasse de loin celui des économies à revenu élevé de la région Asie-Pacifique.

«Bien que le nombre cumulé de décès dus au COVID-19 par habitant à Hong Kong reste inférieur à celui du Royaume-Uni et des États-Unis, il a largement dépassé celui des économies à revenu élevé de la région Asie-Pacifique», ont déclaré les auteurs. Cela était probablement lié à la faible couverture vaccinale : 82,4% des adultes de Hong Kong âgés de 80 ans et plus n'étaient pas vaccinés ou n'avaient reçu qu'une seule dose pendant la phase du variant Omicron BA.2 de la pandémie, contre seulement 9,0% des adultes de Singapour

Les auteurs de la présente étude ont utilisé 20 vagues de questionnaires et de données pour comprendre le refus du vaccin et ont comparé les résultats à ceux observés à Singapour, qui avait l'un des taux de vaccination les plus élevés d'Asie.
Les participants provenaient de la FAMILY Cohort, une étude de cohorte prospective basée sur la population de Hong Kong. Le groupe a été interrogé sur la vaccination au cours de la décennie précédant et pendant la pandémie. Au total, 28 007 entretiens ont été inclus.

65% étaient prêts à se faire vacciner contre la COVID au cours de la première année de la pandémie

En 2020, environ les deux tiers (65,3% ; intervalle de confiance [IC] à 95%, 61,7 % à 68,6 %) des adultes de Hong Kong ont déclaré qu'ils seraient prêts à se faire vacciner lorsqu'un vaccin serait disponible, ont découvert les auteurs. Mais la volonté de se faire vacciner est tombée à 55,0% lorsque les vaccins ont été achetés auprès de pays étrangers.

La volonté a encore chuté, à 43,6%, lorsque des effets secondaires indésirables ont été signalés au cours des premières semaines de vaccination à Hong Kong.

«Il a fallu plus d’un an pour que la confiance dans les vaccins se rétablisse. Une faible confiance dans le vaccin était associée au refus du vaccin», ont déclaré les auteurs.

Quatre facteurs, dont la méfiance à l'égard des autorités sanitaires, la faible confiance dans les vaccins, les idées fausses sur les vaccins et les opinions politiques, représentaient 82,2% (IC à 95%, 62,3% à 100,0%) du refus de vaccination chez les adultes âgés de 18 à 59 ans et 69,3% (IC à 95%, 47,2% à 91,4%) de refus de vaccination chez les adultes âgés de 60 ans et plus.

Les obligations, sous la forme à la fois d’obligation sur le lieu de travail et de pass vaccinal à Hong Kong, une fois que la vague d'Omicron a commencé à provoquer une mortalité importante, ont été liés à de fortes augmentations de la vaccination.

L’obligation de vaccination sur le lieu de travail étaient associés à une augmentation de 62,2% (IC à 95%, 9,9% à 139,2%) des rendez-vous quotidiens pour la vaccination contre la COVID-19, et le pass vaccinal de Hong Kong était associé à une augmentation de 124,8% (IC à 95%, 65,9% à 204,6%) a augmenté les rendez-vous quotidiens pour la vaccination contre la COVID-19.

Vaste intoxication alimentaire à la CPAM du Morbihan : plus de 230 agents touchés

Il paraît que cette fois-ci c’est une vraie intoxication alimentaire et non pas une suspicion, mais restons prudent …
«Vaste intoxication alimentaire à la CPAM du Morbihan : plus de 230 agents touchés, source O.-F. du 19 octobre 2023.

À la Caisse primaire d’assurance maladie du Morbihan, un tiers du personnel manquait à l’appel, ce jeudi 19 octobre 2023. Certains agents étaient en arrêt maladie, d’autres se sont présentés au travail le matin, mais sont repartis dans l’après-midi, après l’apparition de symptômes de type gastrique.

Au total, à 14 h, la direction comptabilisait l’absence de 236 salariés (sur un total d’environ 700). Et ce chiffre était susceptible d’évoluer encore au fil de la journée.

Intoxication alimentaire ? Infection bactérienne ou virale ? En milieu d’après-midi, alors que des analyses étaient en cours, il n’y avait «aucune certitude sur la cause», indiquait alors Sonia Bourion, directrice adjointe de la CPAM du Morbihan qui suivait «heure par heure, l’évolution de la situation».

Le fait que les personnels touchés travaillent aussi bien à Vannes qu’à Lorient, Pontivy, Ploërmel ou Auray, laissait toutefois penser à une intoxication alimentaire, alors que la CPAM, organisait, mardi 17 octobre, au palais des congrès de Lorient, son assemblée générale.

Deux hospitalisations

Dans la soirée, la préfecture confirmait la thèse d’une «toxi-infection alimentaire collective». Sur les 570 agents présents à cette journée, 170 ont été rapidement malades, dont deux ont été hospitalisés. «Beaucoup de collègues ont eu des symptômes dans la nuit de mercredi à jeudi, confie un agent. Le repas, assuré par un traiteur, comprenait du poisson cru et de la pintade.»

Deux enquêtes ont été diligentées. La première, auprès des malades, est menée par l’Agence régionale de santé. La seconde est conduite par la direction départementale de la protection des populations. En menant une analyse pathogène sur les plats témoins du repas, elle devrait permettre de déterminer l’origine de cette intoxication alimentaire d’ampleur.

Angleterre : Un projet sur les phages bénéficie d'un financement accru

«Angleterre : Un projet sur les phages bénéficie d'un financement accru», source article publié dans Food safety News du 20 octobre 2023.

Les travaux menés en Angleterre pour développer des bactériophages destinés à lutter contre les maladies ont reçu un soutien financier.

La subvention de 800 000 £ (916 100 euros) du Biotechnology and Biological Sciences Research Council (BBSRC) contribuera à faire progresser la production de phages pour lutter contre les maladies dans le domaine vétérinaire et à les commercialiser.

Les bactériophages sont des virus qui infectent et tuent les bactéries. Ils sont naturellement présents dans l’environnement et pourraient constituer une alternative aux antibiotiques dans certaines situations.

La professeur Martha Clokie, directrice du Leicester Center of Phage Research, et la Dr Anisha Thanki, travailleront sur le projet de deux ans qui débutera au début de l'année prochaine avec le Dr Robert Atterbury, de l'École de médecine et de sciences vétérinaires de l'Université de Nottingham.

Plus tôt cette année, Thanki a développé un produit liquide de bactériophages pour prévenir la présence de Salmonella chez les poulets de chair. Ceci sera utilisé comme étude de cas pour faire progresser la manière dont les phages peuvent être produits en toute sécurité saniataire à plus grande échelle afin de respecter les directives britanniques.

«Nous savons que le développement de bactériophages contribuera à contrer la résistance croissante aux antimicrobiens existants. Si un produit comme celui-ci était finalement commercialisé, il pourrait permettre à l’industrie agricole d’économiser des milliards de livres chaque année tout en empêchant Salmonella d’entrer dans notre chaîne alimentaire», a-t-elle déclaré.

«Cependant, nous disposons actuellement d’un produit efficace, mais aucun moyen connu de le commercialiser à plus grande échelle. Notre travail est si nouveau qu’il n’existe pas encore de protocoles, ni de réglementations permettant que cela se produise. Nous sommes très heureux que ce financement nous permette de traduire ce travail pour déterminer comment utiliser efficacement les phages à une échelle beaucoup plus grande et dans le cadre des directives réglementaires britanniques. Une fois que nous aurons fait cela, nous visons un plan réussi pour amener d’autres produits à base de phages efficaces sur le marché commercial.

Réglementation et travail jusqu'à présent

En Europe, il n’existe aucune réglementation sur l’utilisation des phages dans l’industrie alimentaire. Il est donc difficile de savoir s’ils seraient classés comme décontaminants, additifs ou auxiliaires technologiques. Certains pays de l’UE autorisent leur utilisation limitée en vertu des règles nationales. Certains produits à base de phages sont approuvés pour prévenir les agents pathogènes présents dans les aliments aux États-Unis, en Australie, en Nouvelle-Zélande et au Canada.

Il n’existe pas encore de processus d’autorisation standardisé pour l’utilisation des bactériophages au Royaume-Uni.

«Nous étudions les possibilités de réformer le processus d'approbation des produits réglementés tout en maintenant les normes de sécurité des denrées alimentaires et des aliments pour animaux. Dans le cadre de ce travail, nous envisageons de futures options de réforme qui conviendraient le mieux au marché britannique, notamment en réglementant les substances qui ne relèvent pas actuellement du cadre des produits réglementés, telles que les auxiliaires technologiques et les traitements de réduction des agents pathogènes. Nous nous efforcerons de maximiser les opportunités de réforme du droit européen retenu et de collaborer avec les parties prenantes lors de l’élaboration de notre approche», a dit un porte-parole de la Food Standards Agency (FSA).

Les chercheurs étudient les systèmes d’administration des phages à base d’aliments et d’eau.

Une étude a examiné si un cocktail de phages administré dans les aliments pouvait réduire la colonisation par Salmonella chez les poulets soumis à des épreuves expérimentales et déterminer la dose optimale.

Les résultats publiés dans la revue Emerging Microbes and Infections ont montré que l'administration de phages via l'alimentation réduisait efficacement Salmonella chez les poulets.

Atterbury a dit que le projet contribuerait à surmonter certains des principaux obstacles qui empêchent actuellement leur utilisation plus large dans des secteurs tels que l'agroalimentaire.

«La résistance aux antimicrobiens est l’un des principaux défis mondiaux de santé publique du 21e siècle. Les bactériophages sont très prometteurs dans le traitement des infections causées par des bactéries multirésistantes chez les animaux et chez l’homme.

Destruction de vin espagnol par des viticulteurs français : Il paraît que c'est à cause de la concurrence déloyale

Un autre point de vue ...

jeudi 19 octobre 2023

Incroyable, le budget 2024 prévoient des hausses de taxes pour nos agriculteurs

«Des agriculteurs taxés et abandonnés face aux enjeux climatiques et environnementaux», source Chambres d’Agriculture de France du 18 octobre 2023.

Alors qu’il vient d’être décidé de faire adopter le projet de loi de finances sans vote à l’Assemblée Nationale, les chambres d’agriculture s’indignent du risque de ne pas pouvoir bénéficier de moyens financiers suffisants pour accompagner des agriculteurs pour faire face aux enjeux climatiques et environnementaux faute d’une revalorisation de leurs ressources à hauteur de l’inflation.