vendredi 27 octobre 2023

Le Pâtissier mondial de l’année 2023 est une pâtissière française. Cocorico !

C’est historique. Pour la première fois, l’Union internationale des Boulangers et Pâtissiers (UIBC) a choisi de décerner le titre de Pâtissier mondial de l’année 2023 à une femme. Et, qui plus est, une Française. La cheffe pâtissière née à La Rochelle, Nina Métayer, a en effet reçu ce prix mercredi 25 octobre à Munich, lors de la soirée de clôture du salon professionnel de l’industrie internationale de la boulangerie et de la confiserie. 

Etats-Unis : Dispute à propos de la présence de métaux lourds dans du cacao et du chocolat

«Classique confrontation entre l’association de consommateurs américains, Consumer Reports, et les industriels du chocolat, à vous de voir …

Consumer Reports avait déjà publié le 15 décembre 2022, «Du plomb et du cadmium pourraient être présents dans votre chocolat noir. Consumer Reports a découvert des métaux lourds dangereux dans le chocolat de Hershey's, Theo, Trader Joe's et d'autres marques populaires. Voici ceux qui en ont le plus, et certains qui sont sûrs.»

«Les chocolatiers disent avoir sous contrôle le problème des métaux lourds», source article de Dan Flynn paru le 27 octobre 2023 dans Food Safety News.

La National Confectioners Association (NCA) a répondu à l'étude de Consumer Reports publiée plus tôt cette semaine sur les niveaux de plomb et de cadmium dans le chocolat et le cacao.

«Le chocolat et le cacao peuvent être consommés sans danger et peuvent être appréciés comme des friandises comme ils le sont depuis des siècles», déclare la NCA. «La sécurité des aliments et la qualité des produits restent nos plus grandes priorités, et nous restons déterminés à être transparents et socialement responsables.»

La NCA cite son récent litige en Californie et la déclaration de la Food and Drug Administration (FDA) à CR comme preuve que le chocolat est acceptable.

«Les conclusions de l'article de Consumer Reports ne tiennent pas compte des niveaux précédemment fixés par la Cour supérieure de l'État de Californie, comté de San Francisco, Californie en 2018. L'industrie du chocolat et du cacao a obtenu un jugement par consentement le 14 février 2018, qui reste en vigueur», selon la NCA.

«Le jugement a établi des niveaux de concentration pour le plomb et le cadmium qui remplacent les niveaux de dose maximale admissibles du Bureau d'évaluation des risques pour la santé environnementale pour les produits à base de cacao et de chocolat.»

La Food and Drug Administration a dit à Consumer Reports que «bien que la présence de cadmium et de plomb dans le chocolat ait fait l'objet d'une attention médiatique considérable, des experts du monde entier ont découvert que le chocolat noir peut être contaminé par du plomb et du cadmium, deux métaux lourds liés à des problèmes de santé graves, le chocolat est une source mineure d’exposition à ces contaminants à l’échelle internationale.

Cette semaine, Consumer Reports a publié des résultats de tests répétés montrant que le chocolat noir pourrait être contaminé par du plomb et du cadmium, deux métaux lourds liés à de graves problèmes de santé.

Campylobacterioses : Où en est-on en Suisse ?

En Suisse, la majorité des infections intestinales sont dues à la bactérie Campylobacter. Elles sont souvent provoquées par la consommation de viande de volaille pas assez cuite. Une hygiène insuffisante en cuisine peut aussi provoquer une infection par contamination croisée. 

Quelles mesures ont déjà été mises en place pour réduire le nombre d’infections, et avec quels résultats ? Tour d’horizon dans un document de l’OSAV (Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires) de 15 pages. Il s’agit d’un point de la situation.

La campylobactériose est une maladie infectieuse causée par des bactéries du genre Campylobacter. En Suisse, entre 7000 et 8000 cas sont déclarés chaque année à l’Office fédéral de la santé publique (OFSP). Les personnes touchées considèrent cette infection comme une maladie sérieuse. Environ 15% des patients sont hospitalisés. En Suisse, cette maladie entraîne des coûts directs de la santé avoisinant 25 à 39 millions de francs chaque année. Bien que les antibiotiques soient utilisés seulement pour traiter les cas graves, le taux de résistance très élevé à un antibiotique considéré comme le médicament de choix est préoccupant. Chez l’être humain, les infections à Campylobacter sont principalement d’origine alimentaire. Plusieurs études cas-témoins indiquent que la viande de volaille, en particulier le poulet, serait la principale source d’infection. En Suisse, le secteur avicole examine les carcasses de volailles et la viande de volaille dans le cadre de l’autocontrôle, comme prescrit par la législation. Environ 1300 échantillons sont ainsi prélevés et analysés chaque année. Entre 2016 et 2020, le taux d’échantillons positifs à Campylobacter a toujours dépassé les 20%. La résistance aux antibiotiques des Campylobacter isolés chez des poulets de chair et dans de la viande de volaille a augmenté pendant des années, et la fréquence de la résistance de Campylobacter jejuni aux antibiotiques à base de fluoroquinolones a atteint un plateau à un niveau élevé. La Suisse a pris des mesures stratégiques, opérationnelles, réglementaires et de communication à différents niveaux afin de réduire le nombre de cas de campylobactériose chez l’être humain. Les mesures mises en place jusqu’à présent ne permettent pas encore de réduire l’incidence de la campylobactériose aux niveaux prévus par le plan de contrôle national pluriannuel (PCNP).

Situation en Europe

En France, en Islande et en Irlande, l’incidence est faible par rapport aux autres pays européens et à la Suisse.

Même en tenant compte des différences entre les pays en ce qui concerne la consommation de viande de poulet, il apparaît que l’incidence reste faible en France et élevée en Autriche, en Allemagne et en Suisse.

Toutefois, l’EFSA/ECDC estime que la tendance générale des cas de campylobactériose sur la période 2016-2020 pour l’ensemble de l’UE n’a pas connu de changement significatif d’un point de vue statistique.

Conclusion

L’état des lieux montre que le nombre de cas de campylobactériose se maintient à un niveau élevé depuis des années. Les mesures mises en place jusqu’à présent n’ont pas encore permis d’atteindre les objectifs fixés d’une incidence maximale de 61,6 cas pour 100 000 habitants. Pour ce faire, des efforts supplémentaires sont nécessaires tout au long de la chaîne agroalimentaire, de la production primaire aux consommateurs.

A propos du fonctionnement des rappels en France, mieux vaut-il être Luxembourgeois que Français ?

A propos du fonctionnement des rappels en France, mieux vaut-il être Luxembourgeois que Français ? La peuve par l’exemple ...

Rappel au Luxembourg le 24 octobre 2023 de lait UHT écrémé de la marque Silhouette et de lait 1%MG de la marque VIVA en raison de la présence d'un défaut organoleptique pouvant altérer le goût et/ou l’odeur du produit.

Comme c’est l’usage, il n’y a pas eu de notification au RASFF de l’UE ...

Premier rappel en France le 25 octobre 2023,

- lait UHT 1/2 écremé bleu blanc cœur de marque U : bouteille 1L et pack 6x1L.
- Défaut de fabrication, défaut d'étanchéité (ex: micro fuites, thermoscellage défectueux) ou anomalies de conditionnement.
- Ces produits ont été fabriqués et/ou conservés dans des conditions ne permettant pas d'apporter de garanties sanitaires satisfaisantes. Ces produits sont donc susceptibles de présenter un danger pour la santé des consommateurs.
- Voir la liste des lots concernés.

Second rappel en France le 27 octobre 2023,

- lait UHT des marques Viva, Grandlait, Silhouette, Candia Maxi pack bouteille 1L ou 1,5L ; dans le détail, cela donne, Candia malin maxi pack Bouteille 1L, pack X8 Grandlait demi écrémé Bouteille 1,5 L X4, 1L x6, 1L X8, pack x10 Grandlait pleine saveur (Entier) Bouteille 1L, pack x6 Silhouette écrémé Bouteille 1L, pack x6 Viva Bouteille 1Lx6 et X8.
Il est rapporté l’explication suivante :
- Mise à jour du rappel conso du 23/10 : ajout de la pièce jointe permettant de communiquer les numéros de lots associés Suite à une remontée de nos consommateurs et consommatrices portant sur un défaut organoleptique (goût et/ou odeur).
- Voir le détail dans l’avis de rappel précité.
- Problème : il n’y a pas eu de rappel par RappelConso le 23 octobre 2023 ou bien il a été bien caché, donc pas de mise à jour !

Complément du 28 octobre 2023
Je découvre que le site des rappel du distributeur Auchan que le rappel de lait UHT est daté du 20 octobre 2023, et non pas du 27 octobre 2023 comme le rapporte RappelConso. De mieux en mieux ...

La sécurité des aliments au quotidien en Inde. Pas simple ...

Nous avons commandé un hamburger chez KFC et voici ce que nous avons eu !!! Regardez ces photos... Ce que KFC va nous servir !! Ne commandez jamais rien chez KFC ! Nous avons commandé dans Vaishali Nagar à Jaipur. aucune prise de conscience, personne ne prend ses responsabilités.

Le point de vente de Zomato (sorte de Just Eat ou Deliveroo en Inde) qui a accepté la commande a demandé au client de lui adresser ses coordonnées à propos de cet incident.


Le client a répondu :
C'est une question de qualité et d'hygiène des aliments.. vous ne devriez pas accepter ce genre de point de vente sur votre application, c'est un comportement dégoûtant de KFC et de Zomato.

Norvège : Origine inconnue dans une épidémie à Salmonella

«Norvège : Origine inconnue dans une épidémie à Salmonella», source article de Food Safety News du 27 octobre 2023.

Sept personnes sont tombées malades en Norvège dans le cadre d'une épidémie de Salmonella.

L'Institut norvégien de santé publique (FHI) a déclaré que la source de l'infection à Salmonella Napoli était inconnue.

Les personnes sont tombés malades de fin août à fin septembre de cette année. Les patients sont âgés de 6 à 66 ans, quatre sont des femmes et trois des hommes.

Deux personnes malades vivent à Vestfold og Telemark, tandis que Viken, Oslo, Rogaland, Agder et Innlandet ont chacun un cas.

A la recherche du véhicule d’infection

Les bactéries détectées chez les personnes malades sont génétiquement similaires, ce qui indique une source d'infection commune. Les malades ou leurs proches sont interrogés pour déterminer l’origine de l’épidémie. Les patients vivent dans plusieurs régions, on soupçonne donc un produit alimentaire largement distribué.

L'épidémie fait l'objet d'une enquête de la part de FHI, des médecins-chefs municipaux, de l'Autorité norvégienne de sécurité des aliments (Mattilsynet) et de l'Institut vétérinaire.

Si une source courante d'infection provenant d'aliments, d'animaux ou de l'environnement apparaît, l'Autorité norvégienne de sécurité des aliments effectuera un travail de traçabilité tout au long de la chaîne d'approvisionnement.

Salmonella Napoli est un type rare de Salmonella en Europe. En Norvège, il a déjà été détecté, mais uniquement sous forme de cas sporadiques. Au total, 712 cas de salmonellose ont été signalés en Norvège en 2022, et Salmonella a provoqué cinq épidémies.

Les autorités norvégiennes enquêtent également sur une grave épidémie à E. coli liée aux hamburgers et aux produits de viande hachée.

Le FHI a signalé que E. coli O26:H11 avait été détecté chez 20 personnes. Onze des personnes infectées sont des enfants de moins de 13 ans et sept ont développé le syndrome hémolytique et urémique (SHU). Le SHU est une complication grave associée aux infections à E. coli qui provoque une insuffisance rénale. Les patients sont tombés malades de juillet à septembre et étaient âgés de 1 à 55 ans.

Foyer épidémique à Salmonella Enteritidis dans plusieurs pays lié à de la viande de poulet et des produits à base de viande de poulet (kebab)

«Foyer épidémique dans plusieurs pays à Salmonella Enteritidis dans de la viande de poulet et des produits à base de viande de poulet», source EFSA du 26 octobre 2023.

Entre janvier et octobre 2023, 14 pays de l'UE et de l’EEE, le Royaume-Uni et les États-Unis ont signalé 335 cas liés à ce foyer épidémique.

D'après lévaluation rapide du foyer épidémique menée par l'EFSA et l'ECDC, de la viande de poulet et des produits à base de viande de poulet (kebab) constituent la source probable de ce foyer épidémique qui touche plusieurs pays et qui est causé par trois types de Salmonella Enteritidis.

Des bactéries semblables à celles qui ont causé le foyer épidémique ont été détectées dans des échantillons de viande de poulet et de kebab de poulet. Alors que les données de traçabilité des aliments pointent vers des producteurs situés en Pologne (7 producteurs) et en Autriche (1 producteur), aucune preuve microbiologique d'une contamination dans leurs installations n'a été identifiée.

Les scientifiques s'attendent à ce que de nouveaux cas surviennent dans ce foyer qui touche plusieurs pays car la source n'a pas encore été identifiée. Les experts de l'EFSA et de l'ECDC recommandent de poursuivre les investigations afin d'identifier les endroits de la chaîne de production de viande de poulet où la contamination a pu se produire.

Source Three clusters of Salmonella Enteritidis ST11 infections linked to chicken meat and chicken meat products.

L’article de Joe Whitworth du 27 octobre 2023 dans Food Safety News rapporte,

De janvier à octobre 2023, 335 cas de Salmonella Enteritidis de type séquence (ST) 11 confirmés en laboratoire, appartenant à trois groupes, ont été signalés dans 14 pays de l'UE, au Royaume-Uni et aux États-Unis, touchant tous les groupes d'âge. Neuf cas dans trois pays ont été hospitalisés et une personne est décédée en Autriche.

Le dernier nombre de patients représente une augmentation par rapport aux 130 cas dans 11 pays révélés en août lorsqu'une analyse de l'ECDC s'est concentrée sur deux sous-groupes de Salmonella Enteritidis de type 11.

Le blog signalait dès le 2 avril 2023 que La viande de kebab contenant de la viande de poulet est-elle dans le collimateur de l'ECDC ?


Détails de l'épidémie
Le premier cluster compte 66 patients répartis dans neuf pays de l’UE et au Royaume-Uni. Les patients sont âgés de moins de 1 à 84 ans, les hommes étant plus touchés que les femmes. Le Royaume-Uni compte le plus de cas dans ce groupe, avec 21, suivi de la France avec 19. Une personne en Autriche est décédée, trois en Pologne et cinq en Allemagne ont été hospitalisées. Le dernier cas s’est produit au Royaume-Uni en octobre 2023.

Le cluster 2 compte 192 cas dans 12 pays de l’UE et au Royaume-Uni. Une femme était malade aux États-Unis et avait voyagé en Espagne en juin 2023, où l’infection s’est probablement produite. La tranche d’âge des patients dans l’UE allait de moins de 1 à 98 ans. Une personne en Italie a été hospitalisée. Le Royaume-Uni compte le plus grand nombre d'infections, avec 83, suivi de la France avec 60.

Le cluster 3 compte 77 patients dans huit pays de l’UE et au Royaume-Uni. Quatre cas en Pologne se sont produits avant 2023 et ont été détectés lors d'un projet de recherche. Dans ce groupe, l'âge variait de 2 à 83 ans et plus d'hommes étaient malades que de femmes. La France compte le plus de cas avec 33 tandis que le Royaume-Uni en compte 27.

Les pays concernés comprennent l'Autriche, la Belgique, le Danemark, la Finlande, l'Allemagne, l'Irlande, l'Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Norvège, la Pologne, la Slovénie et la Suède.

La plupart des cas interrogés ont signalé une consommation de viande de poulet, y compris des brochettes. Trois brochettes contaminées par Salmonella se partageaient plusieurs entreprises alimentaires polonaises.

L'analyse des cas groupés (clusters) des séquences a révélé la présence d'isolats humains en 2022 et 2023 pour le groupe 1, de 2012 à 2023 pour le groupe 2 et de 2014 à 2023 pour le groupe 3 dans plusieurs pays européens, indiquant une circulation prolongée et endémique des souches.

Les contrôles officiels ont également révélé la présence d'autres types de Salmonella, notamment Infantis, Kottbus, Virchow et Rauform.

Bien que la contamination ait pu se produire au niveau du restaurant dans un cas, pour d’autres produits, elle s’est probablement produite avant qu’ils ne quittent leurs sites de production ou de transformation ou au niveau de l’élevage de poulets de chair.

«Des enquêtes supplémentaires sont nécessaires pour identifier la cause profonde de la contamination et la source des infections, ce qui est crucial pour la mise en œuvre rapide de mesures de contrôle et de mesures correctives efficaces et ciblées. Comme les sources n’ont pas été identifiées, de nouveaux cas surviendront probablement dans cette épidémie prolongée dans plusieurs pays , ont déclaré l’ECDC et l’EFSA.

Irlande : Une étude révèle une augmentation des cas de SHU lié aux STEC

«Une étude révèle une augmentation des cas de SHU lié à E. coli en Irlande», source article des Joe Whitworth paru le 26 octobre 2023 dans Food Safety News.

Selon des chercheurs, le taux de complications graves après une infection à E. coli est resté globalement stable pendant plusieurs années, mais a augmenté en Irlande.

Le syndrome hémolytique et urémique (SHU) est une complication rare mais grave associée aux infections à E. coli qui provoque une insuffisance rénale.

Les chiffres précédents ne montraient aucun changement notable en Angleterre, au Pays de Galles ou en Irlande du Nord. En Irlande, cependant, on estime que l’incidence a triplé. Les raisons de cette situation sont inconnues mais coïncident avec une augmentation des infections à E. coli producteurs de shigatoxines (STEC).

Le SHU reste un problème de santé publique important quatre décennies après son apparition, sans aucune réduction de son incidence au fil du temps. Cependant, le nombre de décès a diminué, disent les scientifiques.

L'étude, publiée dans Epidemiology and Infection, fournit des estimations de l'incidence du SHU pédiatrique en Angleterre, au Pays de Galles, en Irlande du Nord et en République d'Irlande.

Détails des patients et E. coli

Entre octobre 2011 et 2014, 288 patients atteints de SHU ont été inclus dans l'étude, dont 256 ont été diagnostiqués comme étant un SHU typique. L'incidence était la plus élevée en Irlande.

La plupart des cas typiques de SHU concernaient des femmes âgées de 1 à 4 ans. En Irlande, l'incidence était la plus élevée chez les nourrissons de moins d'un an.

Les symptômes cliniques comprenaient de la diarrhée et une diarrhée sanglante, des douleurs abdominales et de la fièvre. Le délai médian entre l’apparition des symptômes diarrhéiques et l’admission à l’hôpital ou le diagnostic du SHU était de six jours.

64 cas ont été admis en unité de soins intensifs pédiatriques.

Les cliniciens ont signalé que 177 cas s’étaient apparemment complètement rétablis après avoir rempli un questionnaire. Les lésions rénales, l'hypertension et les troubles neurologiques étaient les complications les plus courantes à la sortie. Même si un seul décès a été enregistré, d’autres problèmes étaient relativement fréquents, avec 69% de cas de guérison complète.

Là où des STEC ont été isolés, 141 souches étaient E. coli O157 et 11 étaient E. coli O26.

Pour E. coli O157, 137 isolats ont été lysotypés ; le type le plus fréquent était PT21/28. Lorsque le type de shigatoxine était disponible, la principale était uniquement stx2, avec seulement huit souches stx1+2.

Sensibilité du système de surveillance

La British Pediatric Surveillance Unit (BPSU) s'occupe des maladies infantiles rares au Royaume-Uni et en Irlande. Deux études antérieures sur le SHU pédiatrique au Royaume-Uni et en Irlande ont été menées de 1985 à 1988 et de 1997 à 2001.

De 2011 à 2014, l’Angleterre a enregistré 228 cas, le Pays de Galles 10 et l’Irlande du Nord neuf. De 1997 à 2001, l’Angleterre a enregistré 287 cas, le Pays de Galles 17 et l’Irlande du Nord 16. Les cas ont augmenté en République d’Irlande de 30 à 41.

Une lacune dans la confirmation des STEC à culture positive via des échantillons fécaux restreint la capacité de l’UKHSA à détecter les épidémies, limite les possibilités de mise en œuvre de mesures de protection de la santé et réduit la capacité à déterminer le véritable fardeau des STEC et du SHU par différents sérogroupes, ont dit les scientifiques.

Une comparaison des cas de la BPSU avec les données du système de surveillance national a indiqué que 166 cas supplémentaires de SHU ont été capturés dans le cadre de l'étude. Beaucoup étaient connus comme patients STEC mais n’étaient pas confirmés comme cas de SHU. Certains cas de SHU ont été signalés dans les systèmes de surveillance mais pas dans le cadre de l'étude du BPSU.

«Notre étude a mis en évidence les limites du système de surveillance actuel des STEC pour surveiller le fardeau clinique des STEC et capturer les cas de SHU. En raison de la morbidité élevée du SHU chez les enfants, la surveillance et le contrôle continus des STEC restent une priorité élevée de santé publique», ont dit les chercheurs.

Ils ont ajouté que des études supplémentaires sont nécessaires pour évaluer si certains antibiotiques peuvent réduire la gravité et la durée des symptômes chez les patients STEC.

Happy end après la fermeture adminsitrative manquements graves aux règles d’hygiène d’une boulangerie dans l’Aube

Ce n’est pas un conte de fées mais l’histoire montre qu’après une dérive importante des bonnes pratiques d’hygiène, qui a entraîné une fermeture administrative, tout peut redevenir possible ...

«La boulangerie de Courteranges, épinglée pour «manquements graves aux règles d’hygiène», a rouvert ses portes, source L’Est éclair du 26 octobre 2023.

La Pelle à tarte avait fermé ses portes durant plusieurs jours et les rumeurs évoquaient des raisons sanitaires. L’établissement était en effet sous le coup d’une fermeture administrative.

La boulangerie La Pelle à tarte, située rue du Capitaine-Côte à Courteranges (Aube), avait dû fermer ses portes durant plusieurs jours, de fin septembre à début octobre. «Fermeture exceptionnelle jusqu’au vendredi 6 octobre», pouvait-on alors lire sur la porte du commerce. Les clients se sont rapidement interrogés sur les raisons de cette subite fermeture et la rumeur de problèmes sanitaires s’est répandue.

Constat de manquements graves aux règles d’hygiène et d’entretien général

Selon nos informations, c’est un contrôle de la Direction départementale de l'emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations (DDETSPP), en date du 14 septembre, qui a conduit à une fermeture administrative. «L’arrêté préfectoral prononçant la fermeture de l’établissement fait suite au constat de manquements graves aux règles d’hygiène et d’entretien général des lieux», explique la préfecture de l’Aube. «Cette mesure de protection de la santé publique représente une incitation pour le boulanger à se mettre en conformité avec les normes sanitaires en vigueur.»

La boulangerie a d’ailleurs pu rouvrir ses portes le samedi 7 octobre dernier : «L'exploitant a pris conscience de la situation et a mis en œuvre les actions pertinentes pour permettre la réouverture de son établissement dans des délais rapides», assure la préfecture. Ces «actions pertinentes» ne nous ont cependant pas été détaillées.

Commentaire

Une dérive est possible, et en peu de temps, cela a été corrigé. L'objectif doit être désormais 'Très satisfaisant'. 
Cela étant, ni la presse, ni les consommateurs ne sont vraiment informés des actions conduisant à une fermeture administrative dans ce département, mais il existe une exception en France, la préfecture du Val d’Oise …

La préfecture de l’Aube a un compte Twitter avec des infos datant de 2022, c’est dire ...

jeudi 26 octobre 2023

RappelConso, le site de tous les rappels, sauf quelques oublis ici ou là

Le blog vous avait informé de ce rapel le 25 octobre 2023. Depuis toujours pas d'information du site RappelConso, un oubli sans doute ...
Carrefour a mis en ligne le 25 octobre 2023 le communiqué suivant daté du 25 octobre :

France Food procède au retrait de la vente et au rappel de fraises x250 g de Belgique, suite au dépassement de la limite réglementaire pour des pesticides.

Risques encourus : En cas d’ingestions régulières ou en grosse quantité : effets hépatotoxiques.

L’ensemble des produits a été retiré de la commercialisation. Certains de ces produits ont cependant été commercialisés avant la mesure de retrait.