jeudi 18 février 2021

Les décès dus aux allergies alimentaires sont rares et en baisse au Royaume-Uni, selon une étude

«Les décès dus aux allergies alimentaires sont rares et en baisse au Royaume-Uni, selon une étude», source communiqué de l'Imperial College London.

Les décès dus à des réactions allergiques graves («anaphylaxie») dues aux aliments ont diminué au cours des 20 dernières années, selon une analyse des données du NHS du Royaume-Uni.

Et ceci en dépit d'une augmentation des admissions à l'hôpital pour anaphylaxie d'origine alimentaire au cours de la même période.

L’analyse, menée par des scientifiques de l’Imperial College London et publiée dans le BMJ a également révélé que le lait de vache est la cause la plus fréquente de réactions allergiques mortelles provoquées par les aliments chez les enfants d’âge scolaire.

On pense quil y a 'environ deux millions de personnes qui vivent avec une allergie alimentaire au Royaume-Uni. Les symptômes d'une réaction allergique comprennent une sensation de démangeaison dans la bouche, les oreilles et la gorge, une éruption cutanée avec démangeaisons et un gonflement du visage. Dans l'anaphylaxie, qui peut parfois être mortelle, une personne peut développer des difficultés respiratoires, des difficultés à avaler ou à parler. Cependant, les décès par anaphylaxie sont rares. On estime qu'il y a moins de 10 décès dus à la nourriture par an au Royaume-Uni.

Le Dr Paul Turner, auteur principal de l’étude du National Lung and Heart Institute de l’Imperial, a dit «Cette étude soulève deux points importants. Le premier est que malgré l'augmentation des admissions à l'hôpital, le nombre de décès dus à l'anaphylaxie d'origine alimentaire a diminué. Cependant, le deuxième point, plus inquiétant, est que le lait de vache est désormais la cause la plus fréquente de réactions allergiques mortelles chez les enfants. Il y a maintenant beaucoup de sensibilisation aux allergies aux arachides et aux fruits à coque, mais beaucoup de personnes pensent que l'allergie au lait est légère, peut-être parce que la plupart des enfants ne s'y intéressent pas. Cependant, pour ceux qui ne le font pas, cela reste un gros problème car le lait est si courant dans notre alimentation et les personnes ne réalisent pas à quel point cela peut être dangereux.»

L'étude, financée par la Food Standards Agency et le Medical Research Council, a analysé les admissions à l'hôpital au Royaume-Uni pour une anaphylaxie d'origine alimentaire entre 1998 et 2018, et comment elles se comparent aux événements d'anaphylaxie mortels.

Sushma Acharya, responsable de la politique et de la stratégie pour l’hypersensibilité alimentaire à la Food Standard Agency a dit: «Ces résultats importants nous aident à comprendre les tendances des réactions allergiques sévères induites par les aliments, comme qui est le plus à risque et quels aliments sont responsables. Cette recherche fait partie d'une étude plus large que nous avons commandée pour soutenir notre ambition de faire du Royaume-Uni le meilleur endroit au monde pour être un consommateur hypersensible aux aliments. Nous voulons améliorer la qualité de vie des personnes souffrant d'hypersensibilité alimentaire et les aider à faire des choix alimentaires sûrs et éclairés.»

«Nous notons que les jeunes adultes sont les plus à risque de réactions allergiques graves et mortelles aux aliments. Notre promotion à venir pour encourager les jeunes à demander des informations sur les allergènes lors de la commande d'aliments est un exemple de la façon dont ces précieuses données seront utilisées pour informer nos campagnes et l'élaboration de notre politique.»

Les admissions à l'hôpital ont triplé

L'équipe de l'Impérial étudie actuellement pourquoi certaines personnes peuvent être plus sensibles aux réactions allergiques graves et si des facteurs tels que la génétique peuvent jouer un rôle.

Au cours de la période d'étude de 1998 à 2018, les admissions à l'hôpital pour anaphylaxie d'origine alimentaire ont augmenté de 5,7% par an ou de trois fois (de 1,23 à 4,04 admissions pour 100 000 habitants par an).

Dans le même temps, le taux de létalité (nombre de décès par rapport aux admissions à l'hôpital) pour anaphylaxie alimentaire a diminué de plus de moitié, passant de 0,7% en 1998 à 0,3% en 2018. Cela peut être dû à une meilleure connaissance des allergies alimentaires et comment reconnaître et traiter rapidement les réactions allergiques graves.

Les décès dus à l'anaphylaxie d'origine alimentaire sont rares. L'étude a également évalué les décès par anaphylaxie d'origine alimentaire, enregistrés depuis 1992, lorsque les données sont devenues disponibles pour la première fois. Il y avait eu 187 décès depuis 1992, dont la cause était probablement une anaphylaxie d'origine alimentaire. Au moins 86 (46%) d'entre eux étaient dus aux arachides ou aux fruits à coque telles que les amandes, les noix de cajou et les noix.

Soixante-six décès ont été signalés chez des enfants, dont 14% étaient causés par les arachides, 9% par les noix et dans 12% des cas, e fruit à coque n'a pu être identifié. Cependant, la cause unique la plus fréquente d’anaphylaxie mortelle était le lait de vache, responsable de 26% des cas. En outre, la tendance est à une plus grande proportion de réactions causées par le lait depuis 1992.

L’équipe de recherche ajoute que le lait de vache est assez riche en protéines, ce qui signifie qu’une petite quantité de lait de vache peut entraîner une exposition importante.

Il y avait également une multiplication par quatre des prescriptions d'auto-injecteurs d'adrénaline (tels que les dispositifs Epipen et Jext) couramment utilisés pour traiter l'anaphylaxie au cours de la même période. Cependant, l'équipe de recherche ne sait pas quel effet cela a eu sur le nombre de décès dus à des réactions graves.

Mise à jour du 21 février 2021. On lira sur le blog de la Food Standards Agency, Anaphylaxie alimentaire au Royaume-Uni - ce que nous avons appris en analysant les données nationales.

Mangez-vous microbiote friendly ?

Quoi de plus naturel que de surfer sur la vague microbiote ou microbiomme intestinal ...

Voici une curioisté en matière de microbiote intestinal, s'agit-il de probiotiques, de prébiotiques ou encore d'aliments riches en fibres ou d'aliments fermentés, voir d'aliments ou de plats ayant des allégations nutritionnelles et de santé, à vous de voir …

Selon ce site,

Nahibu, société rennaise experte en analyse du microbiote intestinal, lance le mouvement «Microbiote-Friendly» qui met en avant la qualité des plats proposés par les restaurants rennais. «À Rennes on a cette véritable envie de consommer local, frais et responsable. De plus en plus de restaurateurs prennent l’initiative de proposer des plats équilibrés, complets et bons pour le microbiote ! Nous souhaitions donc valoriser leurs actions», explique Pierre Cressard, Fondateur et Président de la société Nahibu.

Pour décerner la mention «Microbiote-Friendly» aux différents restaurateurs, Nahibu étudie la composition des plats proposés à la carte des établissements. Cette mention vise à mettre en avant l’élaboration de plats équilibrés, riches en fibres, sans sucre simples et pauvres en graisses saturées/animales.

Les restaurateurs intéressés pour répondre à cet appel à candidatures qui souhaiteraient mettre en valeur leurs initiatives, peuvent rejoindre le mouvement en contactant l’entreprise.

La question que l'on peut peut-être se poser, outre le fait d'avoir un logo de plus sur sa deventure, qu'est-ce que cela fait de consommer ces plats et combien de fois par semaine faut-il manger dans ces restaurants 'mcirobiote friendly' ?

Merci à Bruno Longhi de m'avoir signalé cette information.

De moins en moins de premières doses de vaccin administrées en France, données au 16 février 2021

Selon ce site, qui liste les doses de vaccin COVID-19 administrées en France, voici le nombre total de doses de vaccination administrées. Ceci est compté comme une dose unique au 16 février 2021 unique. Un seul constat, ça stagne ...

 

Même constat avec CovidTracker au 16 février 2021, les premières doses administrées sont en bleu clair, le constat est identique, on vaccine de moins en moins ...

Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Mise à jour du 20 février 2020. Pas d'évoultion notable, on constate même une baisse plus importante des premières doses administrées au 18 février 2021 pa rapport à la semaine précédente.

Mise à jour du 3 mars 2021. On écoutera sans modération cette vidéo ci-dessous,

Royaume-Uni: Une enquête sur les risques alimentaires montre une faible connaissance de Campylobacter

«Une enquête sur les risques alimentaires montre une faible connaissance de Campylobacter», source article de Joe Whitworth paru le 18 février 2021 dans Food Safety News.

Il y a une faible connaissance de Campylobacter et de son impact bien qu'il soit la principale cause d'intoxication alimentaire au Royaume-Uni, selon un projet sur la façon dont le public perçoit les risques liés aux aliments.

Les résultats proviennent d'une enquête de Kantar Public et d'une analyse de la Food Standards Agency (FSA). L'étude était en ligne et comptait 1194 participants en mars 2017, mais les résultats n'ont été publiés que ce mois-ci.

L’objectif était d’améliorer la compréhension par la FSA des perceptions des consommateurs sur le risque alimentaire. Cela pourrait aider à développer le ciblage, la messages et l'efficacité de la communication avec le public, ont dit les chercheurs.

La perception du risque par les consommateurs sur 17 sujets identifiés par la FSA et Food Standards Scotland (FSS), y compris E. coli O157, les allergènes alimentaires, les produits chimiques dans les aliments, Campylobacter, norovirus, les pesticides et la radioactivité dans les aliments ont été mesurés.

Constatations sur les risques alimentaires

L'enquête a demandé aux personnes de noter chaque risque alimentaire en fonction de six critères: les connaissances, la préoccupation, le contrôle et la source, ainsi que la durée et la gravité de l'impact sur la santé.

Les répondants estimaient qu'ils connaissaient mieux les allergènes alimentaires et l'intolérance alimentaire, mais ils ne ressentaient qu'un niveau d'inquiétude modeste. Salmonella a obtenu un score élevé à la fois en termes de connaissances et de préoccupations.

La connaissance de Campylobacter était relativement faible, bien qu’elle soit responsable de la plupart des cas d’intoxication alimentaire au Royaume-Uni.

L'acrylamide avait le score de préoccupation le plus faible. E. coli, norovirus, les pesticides et les produits chimiques dans les aliments avaient un haut niveau de préoccupation parmi les participants.

Les risques avec un niveau élevé de contrôle sont E. coli, Campylobacter, les intoxications alimentaires génériques et les allergènes. L'acrylamide, qui se produit dans les aliments chauffés pendant de longues périodes, a obtenu un score de source et de préoccupation relativement faible, tandis que norovirus et Listeria ont obtenu des scores élevés.

Un tiers des répondants ont déclaré que les effets de l'intoxication alimentaire générique sont des défis à court terme. Un consommateur sur cinq a dit que E. coli était un risque qui, selon lui, aurait un impact à long terme de plus d'un mois. Un quart a estimé que l'acrylamide n'avait aucun impact et un sur cinq l'a dit à propos des allergènes alimentaires. Près de la moitié ne comprenait pas quel était l'impact de Campylobacter.

Environ la moitié d'entre eux pensaient que l'intoxication alimentaire générique, Campylobacter, E. coli et norovirus posaient un risque d'inconfort ou de légers désagréments lorsqu'on leur demandait d'évaluer le niveau de préjudice causé par chaque sujet.

Groupe de discussion de consommateurs sur le risque

Un projet d'accompagnement, également réalisé par Kantar Public, a étudié comment les consommateurs déterminent les risques alimentaires, pour voir comment les risques sont compris, classés et traités. Cela a été fait dans six groupes de discussion à travers le Royaume-Uni en 2017 avec 41 personnes. Un inconvénient de cette méthode est la variation entre le comportement déclaré des participants et la manière dont ils agissent dans la vie réelle, selon le rapport

Les groupes ont exploré les connaissances, les préoccupations et le niveau relatif d'acceptabilité de huit risques alimentaires: E. coli O157, Campylobacter, les allergènes alimentaires, la maladie cœliaque, les pesticides, les acrylamides, la variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob et la radioactivité. La manière dont les personnes ont répondu aux informations détaillées sur Campylobacter, les allergènes alimentaires et l'acrylamide a également été examinée.

Les participants avaient une grande confiance dans leurs propres connaissances et pratiques en matière de sécurité des aliments, basées sur le bon sens et l'instinct, malgré une certaine incertitude concernant le lavage du poulet et la conservation et le réchauffage des aliments.

Les risques les plus connus étaient les allergènes alimentaires, les pesticides et E. coli et la radioactivité. Campylobacter avait tendance à être moins familier. Les participants avaient des connaissances mitigées sur la maladie cœliaque, la variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob et l'acrylamide.

Facteurs impliqués dans la tolérance au risque

Des inquiétudes avaient tendance à être plus fortes pour E. coli et les allergènes et plus faibles pour la radioactivité et l'acrylamide.Les participants qui ont associé Campylobacter à une intoxication alimentaire et au poulet étaient inquiets. La maladie cœliaque, la variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob et les pesticides étaient des risques moyennement préoccupants.

Les risques jugés les moins acceptables étaient E. coli et Campylobacter - pour ceux qui en étaient conscients - parce que l'intoxication alimentaire connexe était perçue comme soudaine et grave. Pendant ce temps, les acrylamides et la radioactivité, dont les conséquences étaient inconnues et/ou «non prouvées», étaient plus acceptables pour les participants.

Le niveau de préoccupation des participants et leur volonté de tolérer les risques étaient motivés par la gravité de l’impact/des conséquences, la familiarité avec le risque, la connaissance du risque, l'expérience passée, le niveau perçu de contrôle sur celui-ci, si le risque est considéré comme actuel ou ancien et l'immédiateté des effets.

La plupart des participants étaient prudents avec les viandes, en particulier le poulet, et lors de la cuisson ou de la préparation des aliments pour les autres, mais ils ont pris plus de risques avec les légumes, les fruits et les produits laitiers et n'ont pas toujours suivi les dates limites de consommation.

Les personnes ont dit avoir adopté une attitude plus détendue à l'égard de la réduction des risques lorsqu'ils étaient sous pression financière. Ils ont souvent admis que le fait de donner la priorité au plaisir de manger par rapport aux pratiques alimentaires sûres et que la confiance dans la réglementation alimentaire et dans le respect des directives par les entreprises a conduit certaines personnes à ignorer certains risques.

Des chercheurs demandent plus d'études sur les maladies d'origine alimentaire au niveau des pays

«Des chercheurs demandent plus d'études sur les maladies d'origine alimentaire au niveau des pays», source Food Safety News.

Selon des chercheurs, des études nationales sur les maladies d'origine alimentaire sont nécessaires pour aider un pays à définir ses priorités en matière de sécurité des aliments.

Une équipe internationale a dit que des estimations nationales précises sont essentielles pour classer les maladies et les dangers dans un pays, ainsi que les aliments contribuant le plus et les interventions nécessaires pour une prévention efficace. Ce n'est que lorsque les pays savent ce qui rend les personnes malades qu'ils sont en mesure de cibler des mesures et d'allouer des ressources dans les domaines où les risques pour la sécurité sanitaire des aliments sont les plus élevés.

Le paysage actuel de la charge de la maladie reste dispersé et les chercheurs ont du mal à traduire leurs résultats en données utiles pour les décideurs politiqueset régelemntaires. Avant le COVID, de nombreux pays manquaient d'engagement politique, de ressources techniques et financières et de données pour estimer la charge des maladies d'origine alimentaire, et des scientifiques dans la revue Current Opinion in Food Science prévoyaient que ces barrières augmenteraient en raison de la pandémie.

Les études sur a charge des maladies d'origine alimentaire constituent la base de décisions éclairées en matière de gestion des risques. La charge peut être exprimée à l'aide d'indicateurs tels que l'incidence, la mortalité, les coûts sociétaux, les mesures sommaires de la santé de la population et les années de vie ajustées en fonction de l'incapacité (DALY).

Avantages de ces études

La promotion d'études nationales sur la charge des maladies d'origine alimentaire repose sur des facteurs tels que l'utilité de ces estimations pour le classement des risques, l'établissement des priorités et l'allocation des ressources pour la sécurité sanitaire des aliments; l'harmonisation des méthodologies pour comparer les estimations entre les cas de maladie, les pays et les régions et les nouvelles technologies pour réduire les coûts et faciliter la collecte de données, en particulier dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire.

En 2015, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié les premières estimations de la charge de morbidité mondiale et régionale due à 31 dangers d'origine alimentaire en 2010. Ces dernières sont en cours de mise à jour avec de nouveaux chiffres attendus d'ici 2025. L'OMS travaille également sur une stratégie actualisée de la sécurité des aliments avec une publication en 2022.

Des études nationales pilotes ont été réalisées en Albanie, au Japon, en Thaïlande et en Ouganda. En Albanie, les travaux ont contribué à la réorganisation du système national de sécurité sanitaire des aliments.

Les Pays-Bas et le Danemark sont deux pays à l'avant-garde de la charge dans l'estimation des maladies d'origine alimentaire. Quelques autres pays ont mis en place de telles études, publiant soit des chiffres de routine, soit des rapports ad hoc avec des estimations pour des pathogènes spécifiques et des années.

Manque de données en Afrique

Le principal défi pour estimer la charge des maladies d'origine alimentaire en Afrique est le manque de données, en particulier sur l'incidence dans la population. Cette disponibilité limitée est due à des facteurs tels que le manque de capacité à générer, compiler et analyser des données, l'engagement politique limité pour renforcer les systèmes de surveillance, la compréhension limitée des avantages des études sur la charge de la morbidité et la concentration sur certaines maladies prioritaires à déclaration obligatoire.

Un projet a été lancé en 2019 en Éthiopie, au Mozambique, au Nigéria et en Tanzanie pour estimer la charge des maladies d'origine alimentaire et renforcer les systèmes de surveillance en Afrique. Les résultats amélioreront la précision des estimations dans les contextes africains. Le travail consiste à analyser des échantillons d'eaux usées humaines à l'aide d'un séquençage de nouvelle génération avec des lectures courtes.

L'OMS aide les pays à estimer la charge des maladies d'origine alimentaire grâce à une assistance technique et à élaborer des directives pour évaluer la charge causée par les agents microbiologiques au niveau national.

Les chercheurs ont dit que le terrain pour promouvoir le fardeau national des études sur les maladies d'origine alimentaire était en cours de préparation.

Pour prendre conscience de l'utilité de telles études pour orienter les interventions de sécurité sanitaire des aliments dans le sens de la mise en œuvre effective des études, il faudra impliquer les organisations internationales, les autorités locales et la communauté scientifique, ont-ils ajouté.

mercredi 17 février 2021

Paris : 200 queues de rats analysées pour mieux comprendre leur prolifération, encore une dépense inutile la Ville de Paris

Pierre Falgayrac sur son blog Hyform a publié un article le 28 janvier 2021, Paris : 200 queues de rats analysées pour mieux comprendre leur prolifération, à un article publié par Le Parisien du 25 janvier 2021 sur une étude qui doit «mieux connaître l’animal, sa résistance, ses déplacements…».

Pour cela, 200 queues de rats morts ont été collectées par les services de la Ville de Paris.

«L’expérience consiste à réaliser une cartographie de la résistance du rat parisien aux anticoagulants, censés les éliminer. On cherche à savoir si les rongeurs offrent le même degré de résistance à la molécule, d’un arrondissement à l’autre. (…) Ce qui pourrait donner des explications sur la façon dont circulent les populations.»

Les chercheurs souhaitent répondre à ces questions : «Y a-t-il plusieurs populations ? La Seine est-elle une barrière ? Y a-t-il un rat de la rive droite et un rat de la rive gauche ? Combien sont-ils ? Que mangent-ils ?Où est le rat dans la capitale ? Y a-t-il plusieurs populations ? La Seine est-elle une barrière ? Y a-t-il un rat de la rive droite et un rat de la rive gauche ? Combien sont-ils ? Que mangent-ils ? Et sont-ils porteurs de maladies comme la covid ?

Décidément, la ville de Paris aime dépenser des sous pour pas grand-chose…

D’abord, la collecte de queues de rats est dépassée depuis qu’il est possible de faire des analyses à partir de leurs crottes, beaucoup plus faciles à collecter. C’est ce que fait notre partenaire Izinovation. C’est à se demander comment les spécialistes du rat qui sont aux manettes ignorent la chose…

Ensuite, cela fait bien 50 ans que l’on sait tout de la biologie et de l’éthologie du surmulot.

Depuis la nuit des temps, les rats se comportent toujours de la même manière. En résumé :

  • Ce qui les attire se sont les odeurs de nourriture, ce qui les fixe c’est de pouvoir y accéder et de nidifier à proximité ;
  • Ils passent 50 à 75%% de leur temps dans leurs terriers, dont ils ne sortent que pour manger, boire et ronger des matériaux, pour user leurs incisives hypsodontes ;
  • Ils stabilisent leur population en fonction des ressources trophiques et des possibilités de nidification disponibles ; ils ne peuvent donc pas proliférer ;
  • Ils se déplacent le moins possible, par crainte instinctive de la prédation (de 5 à 25 mètres le plus souvent) ;
  • Ils migrent si les ressources vitales diminuent.
  • Nous faisons donc les paris que :
  • Rien ne ressemblera plus à un rat de la rive droite que son cousin de la rive gauche ;
  • Que la Seine est bien une barrière mais on s’en fiche vu ce qui est au-dessus ;
  • On réalisera une nouvelle fois qu’ils sont omnivores à tendance carnivore, et s’adaptent aux situations ;
  • Que tous auront des traces d’anticoagulants dans leur organisme et que certains seront résistants ;
  • Que les chercheurs ne sauront toujours pas combien ils sont (puisqu’ils ignorent mes bouquins) ;
  • Et qu’ils ne seront pas, ou exceptionnellement, porteur de la covid.

Et qu’on ne nous ressorte pas qu’il faut inventer de nouvelles molécules pour remplacer les anticoagulants. Ils ont très efficaces quand ils sont appliqués correctement (norme EN 166-36) C’est parce qu’ils sont utilisés n’importe comment par des professionnels incompétents, qu’il y a des phénomènes de résistance.

La cerise sur le gâteau est ce qui suit :

«Parallèlement, un autre important projet scientifique, baptisé « Armagedon », a été lancé conjointement entre la Ville, le Museum et l’Inrae. Il devrait durer deux ans et demi et a aussi pour but de réfléchir à une « cohabitation saine entre le rat et l’homme».

Mais on sait depuis les romains comment faire ! Pourquoi appelaient-ils «commensaux» les rats et souris, si ce n’est qu’ils savaient les maîtriser ?

Je renvoie mes lecteurs à un précédent article de ce blog sur ce sujet justement, Comment vivre en harmonie avec les rats ?

Comme quoi, il n’y aurait pas besoin de deux ans d’études onéreuses pour arriver aux mêmes conclusions.

Mais la puisque la Ville de Paris aime dépenser des sous pour pas grand-chose…

Évaluation des avocats comme source possible d'infections à Listeria monocytogenes aux États-Unis

Voici un article paru dans Journal of Food Protection sur «Évaluation des avocats comme source possible d'infections à Listeria monocytogenes, États-Unis, 2016-2019».

Résumé

Les épidémies d'infections à Listeria monocytogenes (L. monocytogenes) ont été historiquement associées à des charcuteries contaminées, mais des épidémies récentes ont été liées à des produits. À ce jour, les avocats n'ont pas été identifiés comme la source d'aucune épidémie d'infections à L. monocytogenes aux États-Unis, mais desprélèvements d'avocats ont donné des souches qui étaient génétiquement étroitement liées aux isolats cliniques de L. monocytogenes.

Pour déterminer si les avocats ont été une source de listériose, nous avons effectué un examen rétrospectif des données épidémiologiques pour les isolats cliniques qui étaient génétiquement liés à des isolats d'avocats.

À l'aide d'une base de données nationale, nous avons identifié des cas groupés (clusters) contenant des isolats cliniques et au moins un avocat. Nous avons ensuite sélectionné des cas groupés en fonction des dates d'isolement, de la taille des cas groupés et de la composition et des données disponibles sur l'historique des aliments.

Pour chaque cluster, nous avons évalué si (1) la consommation d'avocat était plus élevée chez les cas-patients du cluster que chez ceux souffrant de maladies sporadiques, et (2) si les seuls isolats alimentaires du cluster provenaient d'avocats.

Si les deux conditions étaient remplies, le lien était considéré comme «probable», si une condition était remplie, le lien était considéré comme «possible» et si aucune condition n'était remplie, la preuve était «limitée».

Cinq des quinze groupes répondaient aux critères d'évaluation. Parmi ceux-ci, deux ont été classés comme ayant des preuves «limitées» d'un lien avec les avocats, deux comme «possible» et un comme «probable».

Pour le cluster considéré comme «probable», la consommation d'avocat était significativement plus élevée chez les cas-patients du cluster par rapport aux maladies sporadiques (Odds ratio: 8,5, Intervalle de confiance à 95% 1,5-86,5). Nous avons identifié trois groupes qui étaient probablement ou possiblement liés aux avocats, suggérant que les avocats pourraient être une source de listériose aux États-Unis.

Des messages sur la manipulation sans danger pourraient être justifiés pour les groupes à risque élevé, mais des recherches supplémentaires sont d'abord nécessaires pour mieux caractériser l'écologie des pathogènes sur les avocats et la probabilité d'internalisation de L. monocytogenes.

Le BfR met à jour sa foire aux questions sur le rôle éventuel du nouveau coronavirus dans la transmission via les aliments et les objets

Le BfR vient de mettre à jour sa foire aux questions (FAQ) : «Le nouveau type de coronavirus peut-il être transmis par les aliments et les objets ?», source mise à jour de la FAQ du BfR du 15 février 2021. Très intéressant, il y a aussi des ajouts concernant les aliments surgelés contaminés.

Après l'éclosion du trouble des voies respiratoires COVID-19 causé par une infection par le nouveau type de coronavirus (SARS-CoV-2), et l'épidémie subséquente dans diverses régions de Chine, le virus est désormais dans le monde. Des consommateurs déconcertés ont demandé à l'Institut fédéral allemand d'évaluation des risques (BfR) si le virus pouvait également être transmis à l'homme via des aliments et des produits importés, tels que des jouets pour enfants, des téléphones portables, des objets tels que des poignées de porte, des outils, etc. comme vaisselle et couverts. Dans ce contexte, le BfR a résumé les questions et réponses les plus importantes sur le sujet.

J'ai sélectioné quelques questions ...

Les consommateurs peuvent se protéger contre la transmission du virus par les surfaces et les aliments en respectant les règles générales d'hygiène. Cela comprend, entre autres:

  • Se laver régulièrement les mains et garder les mains éloignées du visage
  • Se laver soigneusement les mains après un contact avec les aliments et leur emballage 
  • Bien laver et cuire les aliments
Voir ce lien du BfR, ici.

Pouvez-vous être infecté par des coronavirus via des aliments ou des objets?

Il n'y a actuellement aucun cas qui a montré que des humains étaient infectés par le nouveau type de coronavirus via la consommation d'aliments contaminés. Il n'y a pas non plus actuellement de preuve fiable de transmission du virus par contact avec des objets contaminés ou des surfaces contaminées, ce qui aurait conduit à des infections humaines ultérieures. Cependant, la transmission par des gouttelettes infectieuses via des surfaces contaminées par des virus ne peut pas être exclue.

Les marchandises importées de régions où la maladie s'est propagée peuvent-elles être des sources d'infection chez l'homme?

En raison des méthodes de transmission enregistrées jusqu'à présent et de la stabilité environnementale relativement faible des coronavirus, il est peu probable que des produits importés tels que des cosmétiques ou des biens de consommation et des jouets, des outils, des ordinateurs, des vêtements ou des chaussures puissent être des sources d'infection par le nouveau type du coronavirus selon l'état actuel des connaissances. Les aliments réfrigérés ou surgelés importés produits dans des conditions insalubres dans les régions touchées par le SARS-CoV-2 pourraient contenir le virus. Cependant, la transmission du SARS-CoV-2 par voie alimentaire n'a pas encore été déterminée. Les règles générales d'hygiène pour la préparation des aliments doivent généralement être respectées.

Voir le lien du BfR, ici.

Les dockers, les tsalariés des entreprises de transport qui manipulent des conteneurs ou ceux qui s'occupent de la transformation ultérieure des produits semi-finis importés , composants ou autres produits préfabriqués, peuvent-ils être infectés par le nouveau type de pathogène?

En raison de la faible stabilité environnementale des coronavirus, une transmission du pathogène via cette méthode semble peu probable dans la plupart des cas. L'Institut fédéral allemand de la sécurité et de la santé au travail et le Comité des agents biologiques sont chargés d'évaluer les risques potentiels concernant les agents infectieux sur le lieu de travail.

Voir le lien du BfR, ici.

Comment pouvons-nous nous protéger d'être infectés par le virus via les aliments et les produits (y compris les cosmétiques)? 

Bien qu'il soit peu probable que le virus soit transmis via des aliments contaminés ou des produits importés, les règles générales d'hygiène quotidienne, telles que le lavage régulier des mains, et les règles d'hygiène pour la préparation des aliments (voir ce lien du BfR) doivent être observés lors de leur manipulation. Les coronavirus ne peuvent pas se multiplier dans les aliments car ils ont besoin d'un animal vivant ou d'un hôte humain pour le faire. Comme les virus sont sensibles à la chaleur, le risque d'infection peut également être réduit davantage en chauffant les aliments. Les produits cosmétiques, tels que les rouges à lèvres ou le maquillage, ne doivent pas être partagés ou utilisés par plusieurs personnes et les crèmes des pots ouverts ne doivent être retirées qu'avec les mains soigneusement lavées ou une spatule propre.

A noter dans ce contexte de la pandémie de COVID-19, l'Anses va lancer un projet pour comprendre et modéliser la transmission du virus SARS-CoV-2 dans les ateliers de transformation de la viande.

Des cas groupés de Covid-19 ont été identifiés chez les personnes travaillant au sein des ateliers de transformation des aliments, en France et dans le monde. Un projet coordonné par l’Anses et financé par l’Agence nationale de la recherche vient de débuter pour mieux comprendre comment le virus circule dans les ateliers de préparation de la viande et proposer des mesures de prévention adaptées.

Pays-Bas : Des experts examinent les raisons des différents résultats sur Salmonella chez les volailles

 «Des experts examinent les raisons des différents résultats sur Salmonella», source article de Joe Whitworth paru le 17 février 2021 dans Food Safety News.

Des scientifiques de l’université de Wageningen se sont penchés sur les raisons pour lesquelles il existe des écarts dans les résultats sur Salmonella entre les analyses des éleveurs de volailles et des autorités.

Des experts ont analysé les facteurs associés à la différence entre les analyses positives de la surveillance initiale de routine de Salmonella par les éleveurs de volailles et les résultats négatifs de nouvelles analyses réalisées par l'Autorité néerlandaise de sécurité des produits alimentaires et de consommation (NVWA). Les nouveales analyses sont fondées sur des soupçons de résultats faussement positifs de la surveillance de routine.

Les travaux, commandés par le ministère de l'Agriculture, de la Nature et de la Qualité des aliments (LNV), ont donné un aperçu des résultats de la surveillance de Salmonella des troupeaux reproducteurs adultes néerlandais.

Des chercheurs ont dit qu'il y avait de bonnes raisons de rendre à nouveau possible dans l'UE les résultats positifs initiaux de la surveillance de routine sur Salmonella. Cela ne concernerait que 10 à 15 cas par an aux Pays-Bas. Le pays a dû changer d'approche début 2020 en raison de la pression de la Commission européenne pour des reanalyser uniquement s'il existe un «doute raisonnable» après un premier résultat.

Facteurs affectant les résultats

L'équipe a reçu des données sur tous les échantillons de surveillance de Salmonella de l'association avicole néerlandaise AVINED pour 2015 à 2019 et les résultats des nouvelles analyses par la NVWA, qui a collecté de nouveaux échantillons en élévage en utilisant la même méthode que les éleveurs de volailles, à savoir des écouvillons de surchaussures (boot swabs en anglais).

Des échantillons ont été prélevés par la NVWA en moyenne un jour après avoir reçu un rapport sur le résultat positif du test de surveillance de routine et en moyenne quatre à six jours après l'échantillonnage de surveillance de routine effectué par l'éleveur.

Les Pays-Bas comptaient 300 à 400 troupeaux reproducteurs adultes entre 2015 et 2019. Au total, 44 échantillons positifs de surveillance de routine provenant de 25 exploitations différentes ont été retestés par la NVWA et 21 ont été testés négatifs et ont été jugés faux positifs. Les échantillons de surveillance de routine ultérieurs se sont révélés pour la plupart négatifs, indiquant l'absence de Salmonella dans les troupeaux.

Au cours de la période d'étude, 18 laboratoires différents effectuaient des tests de recherche de Salmonella pour le secteur de la volaille et neuf laboratoires rapportaient des échantillons positifs initiaux. Les laboratoires où plus de deux échantillons faux positifs, après confirmation NVWA, ont été détectés étaient les sites effectuant le plus de tests. Environ 70 pour cent de tous les échantillons de surveillance ont été testés par eux.

Le résultat positif de la surveillance régulière de Salmonella pourrait être incorrect en raison de la contamination lors de l'échantillonnage par l'éleveur de volailles en raison de mesures d'hygiène insuffisantes; pendant le transport des écouvillons de bottes prélevés, contamination des échantillons dans le laboratoire, résultats faussement positifs en raison des caractéristiques et des performances des tests, contamination des poulaillers sans infection des poulets et vaccination. La contamination lors de l'échantillonnage a été le scénario le plus probable suivi par lors du transport et des échantillons en laboratoire.

Un nouveau test négatif dans le test de confirmation par NVWA peut être incorrect en raison d'un manque de sensibilité de l'échantillonnage par l'agence; le test de laboratoire n'est pas assez sensible ou il n'y a que quelques bactéries présentes; inactivation de Salmonella pendant le transport vers le laboratoire, excrétion intermittente de Salmonella; traitement des volailles avec des antibiotiques; et acidification de l'eau potable après un premier prélèvement positif. Un manque de sensibilité de l'échantillonnage et l'inactivation de Salmonella pendant le transport étaient les plus probables, mais ils étaient toujours classés comme très faibles dans une évaluation de probabilité.

Raisons de retester les premiers positifs

Les estimations ont montré qu'environ un élevage sur deux initialement jugée positif est effectivement infecté. Le diagnostic de confirmation améliorerait la spécificité du système et la confiance qu'un diagnostic positif indique une véritable infection, selon l'étude.

Seule une petite fraction des échantillons de surveillance de routine de Salmonella est positive lors du prélèvement initial. Les années précédentes, ils ont été retestés par la NVWA et 48% ont été testés négatifs.

Il est contraire à l'éthique et au bien-être d'abattre des troupeaux de volailles adultes sur la base d'un résultat de test positif de surveillance de routine, car dans seulement environ 50% des cas, cela reflète le véritable statut de Salmonella d'un troupeau, ont déclaré les experts.

Le protocole de l'industrie avicole aux éleveurs ur la façon de faire un échantillonnage de routine avec des écouvillons des bottes indique que le processus pourrait être enclin à introduire une contamination de l'extérieur du poulailler.

Les résultats des tests d'aptitude du laboratoire national de référence pour Salmonella montrent que les laboratoires accrédités signalent parfois des faux positifs. Il a été recommandé que les audits impliquant les tests de diagnostic de Salmonella effectués par les laboratoires soient inclus dans la réglementation.

DGCCRF : plan de contrôles des huiles d'olive, 49% d'analyses non conformes

La DGCCRF nous présente le 16 février 2021 une enquête, dont elle a le secret, sur le «plan de contrôles des huiles d'olive»

On va supposer que ce plan de contrôle a eu lieu en 2018, plus de deux ans déjà, car nous n'avons pas date de réalisation ...
Quel était l'objectif de ce plan de contrôle ?

Aujourd’hui, plus de trois millions et demi de tonnes d’huiles d’olive sont produites dans le monde. La récolte française a atteint 5 800 tonnes en 2018. Dans le cadre du plan de contrôle annuel instauré par l’Union européenne afin de vérifier la qualité et l’étiquetage des huiles d’olive commercialisées, la DGCCRF a enquêté et constaté de nombreux manquements.

Un défaut d’étiquetage est une anomalie très répandue

Cible : 227 établissements contrôlés et 126 prélèvements analysés
Résultats
  • Taux d’établissements en anomalie 40 %
  • 62 avertissements
  • 23 injonctions
  • 8 procès-verbaux pénaux
  • 1 arrêté préfectoral de destruction
  • Analyse des prélèvements :25,5% conformes, 25,5% à surveiller et 49% non conformes

Je crois que tout est dit en quelques chiffres … vous lirez le plan de contrôle dans le détail avec des anecdotes dignes de Marcel Pagnol …

Cela étant, il vous faut savoir que le secteur de l'huile d'olive ne s'améliore pas du tout, si l'on en juge par les précédents contrôles.

Plan de contrôle 2016 des huiles d'olive publié en septembre 2018,

Cible : 286 établissements et 139 prélèvements
Résultats
  • Taux de non-conformité des établissements : 41,6%
  • Taux de non-conformité des prélèvements : 48%
  • 71 avertissements
  • 39 injonctions
  • 17 procès-verbaux
  • 3 arrêtés préfectoraux de destruction

Plan de contrôle 2015 des huiles d’olive, publié en janvier 2017 : 301 établissements visités et 133 prélèvements,

41% des produits contrôlés ne sont pas conformes à la réglementation et 25 % des professionnels contrôlés ne respectaient pas la réglementation.

Le plan de contrôle des huiles d'olive publié en janvier 2015, sans doute le plan de contrôle a-t-il eu lieu en 2013 (?), sur 143 prélèvements, 148 établissements visités,

30 % des échantillons «conformes», 22,4 % «à surveiller» et 46% «non conformes»,

Quel peut être le constat ?

De moins en moins d'établissements visités et des analyses à la baisse, mais surtout le pourcentage d'échantillons non conformes ne s'améliore pas du tout … on peut continuer comme cela pendant longtemps, est-cela la perspective pour les consommateurs ?