mercredi 12 janvier 2022

L'agence suédoise de sécurité des aliments constate une baisse des notifications de maladies d'origine alimentaire, peut-être à cause de la pandémie

«L'agence suédoise de sécuirté des aliments constate une baisse des notifications de maladies d'origine alimentaire, peut-être à cause de la pandémie», source article de Joe Whitworth paru le 12 janvier 2022 dans Food Safety News.

Les produits de boulangerie étaient liés au plus grand nombre de maladies en 2020, selon une analyse des intoxications alimentaires signalée à l'Agence suédoise de l'alimentation (Livsmedelsverket).

Les catégories d'aliments à l'origine des maladies comprenaient les produits de boulangerie avec 210 cas, le poulet avec 155 personnes malades et les aliments de la mer avec 164 cas. Les produits de boulangerie tels que les gâteaux ont été une source d'infection dans des épidémies à norovirus et E. coli producteurs de shigatoxines (STEC) avec respectivement 200 et 10 cas,.

Campylobacter chez le poulet a été à l'origine de 155 cas. Lorsque la source d'infection était des aliments provenant de la mer, norovirus dans les huîtres a causé 124 cas de maladies, suivi de Vibrio parahaemolyticus dans les algues avec 50 cas de malades et de l'histamine provenant de poissons avec 34 cas.

Un nouveau formulaire en ligne d'enregistrement des incidents a été lancé en janvier 2020 pour améliorer la qualité des données. Les autorités de contrôle municipales, les conseils administratifs des comtés et l'Agence suédoise de santé publique (Folkhälsomyndigheten) mènent des enquêtes épidémiologiques sur les épidémies d'origine alimentaire et envoient les résultats à l'Agence suédoise de l'alimentation.

Causes des épidémies et déclin du nombre de cas de maladie
Il y a eu 173 rapports de foyers de cas d’intoxication alimentaire suspectée ou confirmée avec 1 314 cas de maladie. Dans 160 rapports, deux personnes ou plus ont été infectées par la même source.

Comparé aux 314 épidémies avec 2 835 cas en 2019, le nombre de notifications et de maladies a presque diminué de moitié en 2020. Cette réduction pourrait être due aux restrictions et recommandations introduites pendant la pandémie de la COVID-19. Par exemple, il y avait moins de personnes fréquentant les restaurants, une meilleure hygiène des mains chez les manipulateurs d'aliments et les événements publics où des aliments auraient pu être servis ont été annulés.

Pour la plupart des rapports, la cause était inconnue, mais pour 44% des cas signalés, un certain type de virus a été cité. Cela est dû à 23 foyers épidémiques avec 571 cas de maladies. Norovirus a causé 22 foyers épidémiques avec 513 cas, Campylobacter était à l'origine de quatre foyers épidémiques avec 158 cas et Vibrio parahaemolyticus a été associé à un foyer épidémique avec 50 patients.

L'histamine a causé 10 foyers, tandis que STEC, Salmonella, Cryptosporidium et Listeria monocytogenes ont été responsables de quelques incidents.

Les notifications d'intoxication alimentaire étaient les plus élevées entre janvier et mars en 2020, avec 63 notifications et 634 cas de maladie. Cela est dû à plusieurs épidémies liées aux huîtres et au fait que moins d'événements se sont produits pendant le reste de l'année en raison des mesures liées à la pandémie, selon le rapport.

Un précédent rapport sur les maladies infectieuses chez les animaux et les humains a révélé une baisse globale des infections d'origine alimentaire en Suède en 2020.

Facteurs de contamination
Pour près des deux tiers des cas signalés à l'Agence suédoise de l'alimentation, la source était des aliments contaminés au début de la chaîne de production, comme des installations industrielles, à partir de là, les aliments étaient largement distribués dans l'industrie ou la production primaire. Pour réduire le nombre d'intoxication alimentaire, il est important de disposer de bons systèmes de sécurité des aliments dans la production primaire et dans ces installations, ont déclaré des responsables.

Le facteur contributif le plus souvent mentionné était un stockage incorrect en ce qui concerne le temps et la température. Cela peut faire référence à une température inappropriée lors du maintien de l’aliment au chaud, ou à une température insuffisante dans un entrepôt frigorifique. Le second problème le plus courant était un ingrédient contaminé.

La communication d'informations sur le pays d'origine des aliments contaminés est facultative. Des exemples de foyers localisés dans des pays hors d'Europe comprennent neuf foyers liés au thon, un à norovirus provenant de framboises congelées et un à Vibrio parahaemolyticus provenant d'algues. Un certain nombre de foyers à norovirus étaient liés à des huîtres de France et certains foyers ont été attribués à des produits suédois.

Impact du changement climatique
Pendant ce temps, une nouvelle analyse de l'Agence de santé publique de Suède montre comment la santé dans le pays pourrait être affectée par le changement climatique.

L'analyse des risques et de la vulnérabilité décrit 17 risques différents sur la base de la probabilité estimée entre 2021 et 2050, différentes conséquences sur la santé et la vulnérabilité et la capacité actuelles.

Les plus grands risques pour la santé, en termes de gravité et de probabilité, sont les vagues de chaleur et les maladies transmises par les tiques. Selon le rapport, il existe une forte probabilité que le changement climatique entraîne une dégradation de la qualité de l'eau potable et une augmentation des infections d'origine hydrique et alimentaire.

Le changement climatique peut augmenter le risque d'infection d'origine alimentaire en raison d'un risque plus élevé d'utilisation d'eau d'irrigation contaminée sur les fruits et légumes en Suède et également via des aliments importés.

Pendant les mois chauds d'été, les agents infectieux ont des conditions de croissance plus favorables et des maladies sont souvent signalées en raison d'une mauvaise manipulation des aliments par temps chaud. Par exemple, de plus en plus de personnes organisent des pique-niques et des barbecues, mais les conseils sur la manipulation des aliments, la conservation au froid et l'hygiène ne sont pas toujours suivis. Cela signifie que les étés attendus plus longs et plus chauds pourraient entraîner la maladie d'un plus grand nombre de personnes.

L'agence suédoise de sécurité des aliments a également récemment examiné comment le changement climatique pourrait affecter la sécurité microbiologique des aliments à l'avenir, constatant que la prévalence de la plupart des dangers augmenterait probablement.

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mardi 11 janvier 2022

Nettoyage à haute pression et l'élection présidentielle

Selon Wikipédia, Un nettoyeur haute-pression (ou Kärcher) est un appareil de nettoyage propulsant de l'eau à haute pression. 

Dans une installation simulant un nettoyage à eau sous haute pression de surfaces telles qu'on en trouve dans l'industrie alimentaire, on a démontré que le nettoyage sous haute pression peut aérosoliser et propager une bactérie qui était présente sous forme d'un biofilm (cas très fréquent dans l'industrie agroalimentaire). 

Selon ce site, … la haute pression est généralement inefficace et produit des projections pouvant être dangereuses.
Des études ont en effet montré que l’eau sous haute pression pouvait provoquer une contamination jusqu’à 4m de haut et 7m de distance de la zone de nettoyage. Cela peut potentiellement affecter les surfaces d’équipements dans les grands espaces ouverts.
J'aurais pû étayer plus avant mes propos, mais chers lecteurs, à cause ou grâce à la revue PROCESS Alimentaire, je ne peux pas, car tout comme vous, je n'ai plus accès aux 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le site de la revue. Triste histoire de sous ... merci de m'aider en leur faisant part de cette anomalie ! 

Je poursuis donc mon acticle en vous proposant une actualité de la haute pression avec le communiqué de presse de la société Kärcher du 11 janvier 2022. En effet, une candidate à l'élection présidentielle entend, semble-t'il, ressortir le kärcher de la cave ...
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L''Anses répond aux questions qu'on lui pose. Quid des questions en sécurité sanitaire des aliments qu'on ne lui pose pas ?

Un communiqué de l’Anses du 11 janvier 2021
rapporte que dans le cadre de l’
Évaluation des risques sanitaires : l’Anses renouvelle dix de ses collectifs d’experts.
L’expertise collective à l’Anses consiste à :
. faire s’exprimer et débattre des experts de différentes disciplines autour d'un questionnement de sécurité sanitaire ;
. tenir compte de l'ensemble des données scientifiques disponibles ;
. entendre tous les points de vue que les experts expriment de façon collective (diversité des approches) et contradictoire (mise en débat des éléments de preuve en tenant compte des incertitudes) ;
. formuler des conclusions et recommandations, à partir desquelles l’Anses établit un avis.

On découvre aussi que l’Anses répond aux questions posées à l’Agence mais aussi soyons complet, l’Anses peut aussi parfois s’auto-saisir, mais selon M. Eric Vial, directeur de l’évaluation des risques,

«Les enjeux de sécurité sanitaire d’aujourd’hui et de demain sont nombreux. L’Anses se doit d’apporter un éclairage scientifique sur les risques sanitaires, en les mettant en perspective les uns par rapport aux autres, pour orienter les décisions de politiques publiques, mais aussi chaque citoyen dans sa perception et ses comportements quotidiens. Les experts de l’Anses se mobilisent pour fournir des évaluations fiables et de qualité, afin de répondre avec justesse aux questions qui sont posées à l’Agence.» 

Le blog entend formuler un certain nombre de questions à l’Anses, qui pourra peut-être y répondre,

Pourquoi avoir été et être toujours aussi silencieux sur l’incident oxyde d’éthylène depuis septembre 2020 ?
Est-il logique, normal d’avoir autant de rappels de produits alimentaires en France ? Peut-on m'éclairer sur la situation ?
Comment peut faire le consommateur face à une telle situation ?
Comment définir une politique sanitaire sachant que les contrôles en sécurité des aliments diminuent ou stagnent ? Doit-on être inquiet ?
Comment définir une politique de sécurité sanitaire des aliments sachant qu’il y a encore de trop nombreux foyers de TIAC en France ? Quid des effectifs du minsitère de la santé à ce niveau ?
Pourquoi le ministère de la santé a-t’il été exclu du dispositif RappelConso ?
De trop nombreux produits alimentaires en 2021 ont été rappelés en raison de la présence de Listeria monocytogenes, que compte faire l’Anses ? 

Je pourrais continuer ainsi pendant longtemps, mais je rêve de transparence, de communication, et d'information afin d'améliorer la perception et le comportement du consommateur Lambda au quotidien ...

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Une épidémie mortelle à E. coli O157 rend 13 personnes malades au Danemark

STEC O157

«Une épidémie mortelle à E. coli O157 rend 13 personnes malades au Danemark», source article de Joe Whitworth paru le 11 janvier 2022 dans Food Safety News.

Des autorités danoises enquêtent sur une épidémie mortelle à E. coli producteurs de shigatoxines (STEC) O157 qui a touché plus d'une douzaine de personnes.

L'épidémie a commencé en décembre 2021 et comprend 13 patients présentant une source commune d'infection possible, a déclaré le Statens Serum Institut (SSI). Neuf personnes ont été hospitalisées et un patient âgé est décédé.

Depuis début décembre, 13 patients ont été détectés et des échantillons de neuf de ces malades sont étroitement liés après une analyse par séquençage du génome entier au Statens Serum Institut. Cela signifie qu'ils ont probablement été infectés par une source commune.

Les hôpitaux signalent les cas de SHU
Parmi les malades figurent trois enfants qui ont développé un syndrome hémolytique et urémique (SHU), une complication potentiellement mortelle de l'infection à STEC.

Quatre hommes et neuf femmes âgés de 2 à 90 ans avec un âge médian de 41 ans sont malades. Ils vivent dans toutes les régions du pays, à l'exception de la région du Nordjylland. Les personnes malades n'ont pas voyagé ou assisté à des événements communs dans la période qui a précédé leur maladie.

La première infection confirmée a été enregistrée le 3 décembre 2021 et le dernier cas possible a été signalé le 4 janvier 2022.

«Il s'agit d'une grave épidémie car ce type de E. coli producteurs de shigatoxines peut, dans certains cas, provoquer une insuffisance rénale aiguë. Nous sommes particulièrement attentifs car trois enfants atteints d'insuffisance rénale aiguë ont été signalés ici en décembre. Les patients souffrant de diarrhée sévère, en particulier de diarrhée sanglante, doivent consulter un médecin pour obtenir un diagnostic correct», a déclaré Luise Müller, épidémiologiste au SSI.

«Comme nous ne connaissons pas encore la source de cette épidémie, le meilleur conseil que nous puissions donner est de ne pas oublier de bien faire cuire la viande hachée et de bien rincer les fruits et légumes avant de les consommer. Il est également important de séparer la viande crue des aliments prêts à consommer, comme la salade, qui ne sont pas traités thermiquement avant d'être consommés.

Enquête en cours
Des responsables du SSI, de l'Administration vétérinaire et alimentaire danoise (Fødevarestyrelsen) et du DTU Food Institute tentent de trouver la source des infections.

Des entretiens sont en cours avec les patients ou leurs proches pour obtenir des informations sur les aliments consommés, le contact avec les animaux et d'autres expositions possibles.

Des responsables danois ont informé le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) et d'autres pays via le réseau EpiPulse pour voir si des infections connexes avaient été signalées ailleurs.

Une autre épidémie à E. coli au Danemark, qui a touché plus de 60 personnes, était auparavant liée à des oignons de printemps en provenance d'Égypte via un fournisseur néerlandais. De fin novembre à mi-décembre 2021, 68 cas d’infections ont été enregistrées et 20 personnes ont dû être hospitalisées.

E. coli entéro-invasif (EIEC) a été isolé chez plus de 20 patients et les autres étaient positifs par PCR pour un gène spécifique de l'espèce Shigella et EIEC. La source probable d'infection était les oignons de printemps utilisés dans les salades prêtes à consommer vendues dans différentes chaînes de vente au détail.

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Les échecs du 100% bio, l'exemple du Sikkim

Après vous avoir proposé, Le Sri Lanka renonce à une agriculture 100% biologique et Les aventures du bio au sein de l'UE et au Sri Lanka, voici ce qui arrive à ce petit Etat de l’Inde, le Sikkim ...

Mise à jour du 14 janvier 2022. C'est très clair, le 100% bio, ça ne marche pas ! 

Mise à jour du 27 janvier 2022. A lire sans modération ...

Mise à jour du 22 mai 2022.

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Une horloge de segmentation modélise la différenciation cellulaire dans un biofilm bactérien

«Des bactéries simples retrouvées pour s'organiser dans des modèles élaborés», source communiqué University of California San Diego.

Mécanisme génétique découvert qui permet aux communautés de cellules bactériennes de s'organiser en segments étonnamment sophistiqués, révélant une similitude avec la façon dont les plantes et les animaux se développent.

Une représentation artistique des cellules dans le processus d'horloge et de front d'onde, un modèle de développement sophistiqué mécanisme associé aux organismes multicellulaires. On pensait que les communautés d'organismes unicellulaires étaient dépourvues de motifs aussi sophistiqués. Crédit : Nicholas Wilson.

Au cours des dernières années, les recherches du laboratoire du biologiste Gürol Süel de l'Université de Californie à San Diego ont découvert une série de caractéristiques remarquables présentées par des groupes de bactéries qui vivent ensemble dans des communautés connues sous le nom de biofilms.

Les biofilms sont répandus dans le monde vivant, habitant les tuyaux d'égout, les plans de travail de cuisine et même à la surface de nos dents. Une étude de recherche précédente a démontré que ces biofilms utilisent des systèmes sophistiqués pour communiquer les uns avec les autres, tandis qu'une autre a prouvé que les biofilms ont une solide capacité de mémoire.

Le laboratoire de Süel, ainsi que des chercheurs de l'Université de Stanford et de l'Universitat Pompeu Fabra en Espagne, ont maintenant trouvé une caractéristique des biofilms qui révèlent ces communautés comme beaucoup plus avancées qu'on ne le croyait auparavant. L'étudiant diplômé en sciences biologiques, Kwang-Tao Chou, l'ancienne étudiante diplômée en sciences biologiques, Daisy Lee, Süel et leurs collègues ont découvert que les cellules du biofilm sont organisées selon des modèles élaborés, une caractéristique qui n'était auparavant associée qu'à des organismes de niveau supérieur tels que les plantes et les animaux. Les résultats, qui décrivent l'aboutissement de huit années de recherche, sont publiés le 6 janvier dans la revue Cell.

«Nous constatons que les biofilms sont beaucoup plus sophistiqués que nous ne le pensions», a déclaré Süel, professeur à l'UC San Diego dans la section de biologie moléculaire de la Division des sciences biologiques, avec des affiliations au San Diego Center for Systems Biology, BioCircuits Institute and Center pour l'Innovation du Microbiome. «D'un point de vue biologique, nos résultats suggèrent que le concept de structuration cellulaire au cours du développement est bien plus ancien qu'on ne le pensait auparavant. Apparemment, la capacité des cellules à se segmenter dans l'espace et le temps n'a pas seulement émergé avec les plantes et les vertébrés, mais peut remonter à plus d'un milliard d'années.

Les communautés de biofilms sont constituées de cellules de différents types. Les scientifiques n'avaient pas pensé auparavant que ces cellules disparates pouvaient être organisées en modèles complexes régulés. Pour la nouvelle étude, les scientifiques ont développé des expériences et un modèle mathématique qui ont révélé la base génétique d'un mécanisme «horloge et front d'onde», auparavant uniquement observé chez des organismes hautement évolués allant des plantes aux mouches des fruits en passant par les humains. Au fur et à mesure que le biofilm se développe et consomme des nutriments, une «vague» d'épuisement des nutriments se déplace à travers les cellules de la communauté bactérienne et gèle une horloge moléculaire à l'intérieur de chaque cellule à un moment et à une position spécifiques, créant un motif composite complexe de segments répétés de types cellulaires distincts.

La percée pour les chercheurs a été la capacité d'identifier le circuit génétique qui sous-tend la capacité du biofilm à générer les anneaux concentriques de modèles d'expression génique à l'échelle de la communauté du biofilm. Les chercheurs ont ensuite pu modéliser des prédictions montrant que les biofilms pouvaient générer intrinsèquement de nombreux segments.

«Notre découverte démontre que les biofilms bactériens utilisent un mécanisme de structuration du développement que l'on croyait jusqu'à présent exclusif aux vertébrés et aux systèmes végétaux», notent les auteurs dans l'article de Cell.

Les résultats de l'étude offrent des implications pour une multitude de domaines de recherche. Parce que les biofilms sont omniprésents dans nos vies, ils présentent un intérêt dans des applications allant de la médecine à l'industrie alimentaire et même à l'armée. Les biofilms en tant que systèmes capables de tester comment des systèmes cellulaires simples peuvent s'organiser en modèles complexes pourraient être utiles en biologie du développement pour étudier des aspects spécifiques du mécanisme d'horloge et de forme d'onde qui fonctionne chez les vertébrés, par exemple.

«Nous pouvons voir que les communautés bactériennes ne sont pas seulement des amas de cellules", a déclaré Süel, qui envisage des collaborations de recherche offrant des bactéries comme nouveaux paradigmes pour étudier les modèles de développement. «Avoir un système bactérien nous permet de fournir des réponses difficiles à obtenir dans les systèmes vertébrés et végétaux, car les bactéries offrent des systèmes plus accessibles expérimentalement qui pourraient fournir de nouvelles informations pour le domaine du développement.»

Des chercheurs de l'UC San Diego ont découvert que Bacillus subtilis, une bactérie présente dans le sol, crée des anneaux concentriques qui rappellent les «rayures» de développement créées par une horloge de segmentation. Les chercheurs ont découvert que les biofilms bactériens utilisent un processus d'horloge et de front d'onde pour la structuration cellulaire similaire à celui des plantes et des animaux. Crédit: Kwang-Tao Chou.

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lundi 10 janvier 2022

De nouvelles bactéries dans les eaux britanniques alors que les températures augmentent. Vibrio inside !

Huîtres indigènes à Chichester Harbour.
Crédit Dr Luke Helmer

«De nouvelles bactéries dans les eaux britanniques alors que les températures augmentent», source communiqué de l’Universite d’Exeter.

La hausse des températures provoque une «diversité croissante» de bactéries Vibrio dans la mer autour du Royaume-Uni, selon une nouvelles étude.

L'étude, dirigée par l'Université d'Exeter, a trouvé deux espèces de Vibrio - Vibrio rotiferianus et Vibrio jasicida - qui n'avaient jamais été enregistrées dans les eaux britanniques auparavant.

Ces espèces peuvent nuire aux créatures marines telles que les coquillages, mais la gamme croissante d'espèces Vibrio soulève également des inquiétudes pour la santé humaine.

Certaines bactéries Vibrio peuvent provoquer une gastro-entérite lorsqu'elles sont consommées dans des coquillages crus ou insuffisamment cuits, et la bactérie peut également provoquer des infections cutanées.

Les chercheurs disent que la propagation des espèces Vibrio a entraîné une «augmentation mondiale» des vibrioses chez les humains et les animaux aquatiques.

«Les espèces Vibrio peuvent souvent être trouvées dans les eaux britanniques en été, lorsque les températures leur sont plus favorables», a déclaré le Dr Sariqa Wagley, de l'Université d'Exeter.

«Avec l'augmentation des températures de surface de la mer en raison du changement climatique, l'activité Vibrio dans les eaux est plus courante et la diversité des espèces Vibrio augmente désormais.»

L'étude a utilisé les données du Met Office pour identifier les endroits où les températures estivales à la surface de la mer étaient favorables aux bactéries Vibrio (sur la base du nombre moyen de jours par an plus chauds que 18°C).

Les chercheurs ont ensuite analysé des échantillons de coquillages provenant de quatre sites utilisés par l'industrie conchylicole C,hichester Harbour, Osea Island, Whitstable Bay et Lyme Bay.

«Nous avons trouvé Vibrio parahaemolyticus, la principale cause de gastro-entérite d'origine marine dans le monde, à Chichester Harbour», a déclaré le Dr Wagley.

«Vibrio alginolyticus, qui peut également provoquer des maladies chez l'homme, a été identifié sur trois des sites où la température de la surface de la mer était supérieure à 18°C (Chichester Harbour, Osea Island et Whitstable Bay).»

«Il est important de noter qu'une cuisson complète tue les bactéries Vibrio dangereuses dans les produits de la mer.»

Cependant, l'abondance et la diversité croissantes de la bactérie Vibrio créent des risques pour la santé non seulement pour les personnes qui mangent des produits de la mer, mais aussi pour ceux qui utilisent la mer à des fins récréatives - en raison de l'ingestion d'eau de mer infectée ou de la pénétration de bactéries dans des plaies ou des coupures exposées.

«Les bactéries Vibrio constituent également une menace pour diverses espèces marines, y compris les coquillages eux-mêmes. Les maladies coûtent à l'industrie aquacole mondiale 6 milliards de livres sterling par an, et ce fardeau de la maladie peut être dévastateur.»

Nous n'avons pas encore vu de mortalité massive de coquillages due à la bactérie Vibrio ici au Royaume-Uni, mais cela s'est produit ailleurs, y compris en France et en Australie.»

style="font-variant: normal; letter-spacing: normal; line-height: 100%; text-align: justify;"> Le Dr Wagley a ajouté: «Nos résultats soutiennent l'hypothèse selon laquelle les maladies associées à Vibrio sont en augmentation et sont influencées par l'augmentation de la température de surface de la mer.»

«Nous devons surveiller cette situation de près, pour protéger la santé humaine, la biodiversité marine et l'industrie des produits de la mer.»

Le Dr Joanne Preston, de l'Université de Portsmouth, a déclaré : «Il est important de surveiller l'impact de l'augmentation de la température de surface de la mer sur les pathogènes potentiels des coquillages, non seulement pour la santé et la sécurité humaines, mais aussi pour comprendre la résilience de nos espèces et habitats côtiers. au changement climatique.»

Le Dr Luke Helmer, de la Blue Marine Foundation et de l'Université de Portsmouth, a ajouté: «Les impacts du changement climatique sur l'environnement marin sont susceptibles d'être généralisés.»

«Comprendre comment ces changements affecteront les espèces d'importance écologique et commerciale et les personnes qui en dépendent sera crucial pour aller de l'avant, afin de les réduire.»

L'étude, financée par le Biotechnology and Biological Sciences Research Council (BBSRC), a été soutenue par les Conseils de Chichester et Havant et la Sussex Inshore Fisheries and Conservation Authority.

L'article, publié dans la revue Water Research, s'intitule: «The increased prevalence of Vibrio species and the first reporting of Vibrio jasicida and Vibrio rotiferianus at UK shellfish sites» (La prévalence accrue des espèces Vibrio et le premier signalement de Vibrio jasicida et Vibrio rotiferianus sur les sites de coquillages du Royaume-Uni).

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Un tiers des consommateurs britanniques sont prêts à essayer de la viande cultivée en laboratoire et un quart essaierait des insectes

«Un tiers des consommateurs britanniques sont prêts à essayer de la viande cultivée en laboratoire et un quart essaierait des insectes», source Food Standards Agency (FSA).

Une nouvelle étude de la FSA révèle que le fait de savoir que ces protéines alternatives soient sûres est le principal facteur pour encourager les consommateurs à les essayer.

Une enquête sur les perceptions du public à l'égard des protéines alternatives émergentes (soleil vert -aa) a révélé qu'un tiers des consommateurs britanniques essaieraient de la viande cultivée et un quart essaierait des insectes comestibles. Il a également révélé qu'un plus grand nombre, 6 sur 10 d'entre nous, sont prêts à essayer des produits à base de plantes dont beaucoup sont déjà sur le marché.

Les recherches de la Food Standards Agency soulignent également à quel point la sécurité des aliments est importante pour les consommateurs, car elle est le principal facteur pour encourager les personnes à essayer de la viande cultivée en laboratoire ou des insectes comestibles. L'assurance de la sécurité des aliments est déjà la principale raison pour laquelle les personnes sont prêtes à consommer des protéines végétales.

Le sondage intervient alors que la FSA réitère son engagement à soutenir l'innovation alimentaire, en particulier là où il existe des avantages potentiels pour la santé alimentaire, pour protéger l'environnement ou pour stimuler l'économie britannique, mais toujours avec les intérêts des consommateurs et la sécurité des aliments comme priorité absolue.

Les sources alternatives ou nouvelles de protéines pour la consommation humaine sont un aliment émergent et sont principalement associées aux protéines végétales, aux insectes et aux micro-organismes.

Les faits saillants du rapport comprennent:
La sensibilisation aux protéines alternatives est élevée parmi les consommateurs, avec 90% des répondants déclarant avoir entendu parler des protéines végétales, 80% avaient entendu parler des insectes comestibles et 78% avaient entendu parler de la viande cultivée en laboratoire.

Plus des trois quarts (77%) des répondants percevaient les protéines végétales comme étant sans danger pour la consommation, contre la moitié (50%) pour les insectes comestibles et 3 sur 10 (30%) pour la viande cultivée en laboratoire.

Six répondants sur 10 étaient prêts à essayer des protéines végétales dans leur alimentation, les raisons les plus courantes étaient parce qu'ils pensaient qu'il était sécuritaire de les consommer (44%) et pour des raisons de santé (39%) ou d'environnement ou de durabilité (36%). Le plus grand obstacle à l'essai des protéines végétales était la préférence pour les viandes traditionnelles (36%).

Environ un tiers (34%) étaient prêts à essayer de la viande cultivée en laboratoire et un peu plus d'un quart (26%) étaient prêts à essayer des insectes comestibles. L'environnement et la durabilité étaient les raisons les plus courantes d'essayer la viande cultivée en laboratoire (40%) et les insectes comestibles (31%).

On a demandé aux personnes interrogées qui n'étaient pas disposées à essayer l'une des protéines alternatives testées si quelque chose pouvait les encourager à l'essayer:

Deux sur cinq (42%) ont déclaré que rien ne pouvait les encourager à essayer de la viande cultivée en laboratoire, mais plus d'un quart (27%) pourraient être persuadés s'ils savaient qu'elle était sans danger et 23% s'ils pouvaient avoir confiance qu'elle était correctement réglementée.

La majorité (67%) ont déclaré que rien ne pouvait leur faire essayer les insectes comestibles. Un sur huit (13%) pourrait être persuadé s'il savait que sa consommation était sans danger et 11% s'il avait l'air appétissant.

La FSA cherchera à réunir les principaux acteurs de l'industrie plus tard cette année pour examiner comment les entreprises peuvent être soutenues pour entrer sur ce marché et les guider à travers le cadre réglementaire et le processus d'analyse des risques existants de la FSA pour l'introduction de nouveaux produits alimentaires.

Le professeur Robin May, conseiller scientifique en chef de la FSA, a déclaré:
«Notre priorité est de protéger les intérêts des consommateurs en garantissant que les aliments soient sûrs et ce qu'ils disent être grâce à un processus scientifique solide. Nous reconnaissons le potentiel des protéines alternatives pour améliorer la santé alimentaire et dans le cadre d'un système alimentaire durable.

«Cette importante enquête souligne que, bien que de nombreux consommateurs envisagent d'essayer des protéines alternatives, ils ne le feront à juste titre que s'ils sont convaincus que ces produits sont sûrs et correctement réglementés.»

«Par conséquent, nous travaillerons en étroite collaboration avec les entreprises et les organismes commerciaux pour nous assurer qu'ils utilisent efficacement le cadre réglementaire existant de la FSA afin que les consommateurs puissent bénéficier de produits alimentaires innovants tout en ayant pleinement confiance en leur sécurité.»

Le rapport complet est disponible sur les pages de recherche de la FSA.

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La FSA étudie les différentes attitudes du public en matière de sécurité des aliments

Le blog vous avait déjà entretenu sur ce sondage de la Food Standards Agency, Food and You, en mars 2021, en avril 2021, puis en juillet 2021. Voici donc un nouvel article où la FSA étudie les différentes attitudes du public en matière de sécurité des aliments, source Food Safety News. Peu de chance que ce type d’étude soit réalisée en France, mais faisons un vœu, la période nous permet cela …  

La Food Standards Agency (FSA) au Royaume-Uni a publié une étude sur la façon dont les attitudes et les comportements en matière de sécurité des aliments varient selon les différents publics.

Les données du sondage Food and You ont été utilisées pour créer sept groupes basés sur les attitudes des personnes à l'égard des aliments et leurs comportements signalés en matière d'hygiène et de sécurité des aliments.

La FSA a dit qu'il était important de découvrir en quoi les approches relatives à la sécurité des aliments diffèrent pour comprendre qui est le plus susceptible de prendre des risques et dans quel contexte. Cela contribue à des communications efficaces et à façonner des règles de sécurité des aliments.

Les ‘ravitailleurs’ ont un faible niveau de confiance dans la FSA et sont les moins susceptibles de suivre les pratiques de sécurité des aliments en matière de propreté, de cuisson, de refroidissement et de prévention de la contamination croisée.

Les personnes de ce groupe ont la plus faible connaissance du Food Hygiene Rating Scheme ou FHRS (système de notation des entreprises alimentaires au Royaume-Uni) à 67%, contre une moyenne de 87%, et sont les moins susceptibles d'utiliser ces scores ou notes. Ils sont les moins susceptibles de connaître les températures de réfrigération recommandées et de vérifier les dates limites de consommation avant de cuire ou de préparer des aliments.

Soixante pour cent des personnes de cette tranche sont célibataires, séparées ou divorcées, 41% n'ont aucun diplôme et 21% ont plus de 75 ans.

Comportement au restaurant et à la maison
Les personnes du segment ‘grab and go’ (prendre et emporter) sont susceptibles d'avoir une bonne connaissance du FHRS, mais une proportion inférieure à la moyenne déclare que les scores ou notes sont importants. Ils sont aussi généralement moins sensibilisés à l'hygiène lorsqu'ils achètent des aliments à consommer à l'extérieur.

Ils comprennent les dates limites de consommation, mais une proportion inférieure à la moyenne suit les directives concernant le refroidissement et la propreté. Il y a plus d'hommes dans ce groupe et 39% ont entre 16 et 34 ans.

Les ‘humbles cuisiniers à la maison’ ont des niveaux de propreté élevés et sont plus susceptibles de suivre les recommandations concernant le lavage des mains et les aliments à consommer crus, y compris les fruits et légumes.

Cependant, ils sont moins susceptibles de suivre les conseils concernant la cuisson, le refroidissement et la prévention de la contamination croisée. Ils sont plus susceptibles de laver le poulet et la viande crus, ce qui, selon les responsables de la santé publique, augmente le danger. Ils ont des niveaux de connaissance du FHRS inférieurs à la moyenne et une confiance moyenne dans la FSA.

Il s'agit du groupe le plus diversifié sur le plan ethnique avec la proportion la plus élevée de personnes appartenant à des religions non chrétiennes.

Les ‘accros confiants à la cuisine’ sont les plus susceptibles de suivre les pratiques conseillées. Ils ont une bonne connaissance de la sécurité des aliments, des pratiques de stockage et du lavage des mains et comprennent l'importance d'éviter la contamination croisée. Ils sont les plus susceptibles de connaître la température correcte du réfrigérateur et de la vérifier au moins une fois par mois.

Les personnes de ce groupe sont les plus susceptibles d'utiliser différentes planches à découper pour les aliments crus et cuits et de décongeler généralement la viande et le poisson au réfrigérateur.

Ils ont une bonne connaissance du FHRS et sont susceptibles d'utiliser les notes d'hygiène lorsqu'ils choisissent un endroit pour manger au restaurant. Ils ont également une grande confiance dans la FSA. Près des trois quarts des personnes de ce groupe sont mariées ou vivent avec quelqu'un et 61% sont des femmes.

Trois autres catégories
Les ‘gourmands fréquents’ ont des niveaux élevés de connaissance du FHRS et sont plus susceptibles que la moyenne d'utiliser des scores ou des notes d'hygiène lorsqu'ils mangent au restaurant. Lorsqu'ils cuisinent à la maison, ils ont une compréhension de l'hygiène supérieure à la moyenne et une bonne connaissance de la contamination croisée.

Les personnes de ce groupe sont légèrement plus jeunes que la moyenne, avec une proportion plus élevée de 16 à 34 ans et la majorité sont d'origine blanche.

Les ‘dîneurs décadents’ ont la plus haute connaissance du FHRS et un haut niveau de confiance dans la FSA. Ils sont plus susceptibles de ne pas réchauffer les aliments plus d'une fois, mais ont des niveaux de lavage des mains inférieurs à la moyenne avant de préparer les aliments.

Plus de la moitié n'utilisent pas de planches à découper différentes pour les aliments crus et cuits, mais les deux tiers savent que les planches à découper doivent être lavées pour éviter la contamination croisée. Ces personnes ont les revenus les plus élevés et le niveau de qualification le plus élevé de tous les groupes.

Les ‘cuisiniers conventionnels’ sont moins susceptibles de vérifier les dates de péremption, de manger des hamburgers roses ou de connaître la température recommandée du réfrigérateur. Cependant, ils ont des niveaux de lavage des mains supérieurs à la moyenne, sont plus susceptibles de s'assurer que les aliments sont bien cuits et de laver les fruits et les légumes.

Ils ont une faible connaissance du FHRS et sont moins susceptibles de dire que les scores ou notes sont importants au moment de choisir où manger au restaurant. C'est le public le plus âgé avec un quart âgé de 65 à 74 ans.

Communication sur la sécurité des aliments
Une autre étude a examiné les facteurs comportementaux et les attitudes à l'égard de la communication des messages sur la sécurité des aliments et la manière dont ceux-ci peuvent varier selon les publics.

Cette étude a révélé que les attitudes et les expériences individuelles concernant les aliments variaient et qu'il y avait des différences dans la mesure où les risques liés à la préparation, la manipulation et le stockage étaient pris en compte.

La clarté et la crédibilité des messages étaient importantes. Fournir des justifications claires pour des comportements alimentaires sûrs, des conseils pratiques et faciles et faire référence à des informations scientifiques peuvent tous aider à impliquer les personnes.

Les personnes étaient plus préoccupées par la sécurité des aliments s'ils avaient déjà vécu une intoxication alimentaire personnellement ou par des amis et la famille. Les communications qui cherchaient une réponse émotionnelle pour motiver le changement ont rencontré des réponses mitigées.

Les résultats suggèrent des différences culturelles dans les pratiques de sécurité des aliments. Les participants issus de minorités ethniques ont reconnu des comportements qu'ils ont décrits comme différents de ceux généralement recommandés, tels que laver le poulet et réchauffer le riz. De telles actions sont présentes depuis des générations sans que l'on perçoive de conséquences néfastes, donc les remettre en question pourrait avoir un impact sur la crédibilité des messages sur la sécurité des aliments.

Aux lecteurs du blog
Grâce à la revue PROCESS Alimentaire, vous n'avez plus accès aux 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur amgar.blog.processalimentaire.com/. Triste histoire de sous ... merci de leur faire part de cette anomalie !