Voici ci-dessous le détail des 86 rappels de la première semaine de février 2022 qui semble bien partie pour faire de février un nouveau mois record de rappels:
«L'hygiène, avant la microbiologie, n'est hygiénique que dans ses intentions. C'est la science des apparences qui repose entre des mains d'aveugles : est sain ce qui est beau, bon, et ne sent pas mauvais.» Pierre Darmon, L'homme et les microbes, Fayard, 1999.
lundi 7 février 2022
Première semaine de février 2022 et déjà 82 rappels de produits alimentaires ...
dimanche 6 février 2022
France: Evaluation de la confiance dans la science croisée avec le niveau PISA
«L'affaiblissement de la confiance dans les scientifiques en France», source vox eu.org.
La confiance dans les scientifiques est également fortement liée à la gestion collective de la pandémie. A parti de 12 pays, Algan et al. (2021) montrent que la confiance dans les scientifiques est fortement corrélée au soutien des mesures restrictives et au comportement conforme. Elle est également liée aux décisions concernant la vaccination. La confiance envers les scientifiques a évolué pendant la pandémie, et la baisse de confiance envers les scientifiques observée en France s'est traduite par un soutien beaucoup plus faible aux mesures restrictives, comme observé lors des différentes vagues de l'enquête. Un facteur susceptible d'expliquer l'affaiblissement de la confiance dans les scientifiques est le niveau d'éducation, notamment en sciences. En effet, les pays où les tests du Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA) en sciences sont les plus bas ont connu une baisse de confiance dans les scientifiques pendant la pandémie, en particulier l'Italie, les États-Unis et, dans une mesure plus large, la France.
— François Cazals (@FCazals) February 5, 2022
samedi 5 février 2022
Un document apporte des réponses à la surveillance des STEC dans la filière de fabrication de fromages au lait cru
Ce document recommande les actions de surveillance à mettre en place au niveau des différents maillons de la chaîne alimentaire, de l’élevage laitier au consommateur de fromages au lait cru ; il apporte une aide méthodologique que chacun des acteurs peut s’approprier, il n’est ni un vademecum d’inspection, ni un document d’audit. Les mesures de maîtrise à mettre en place relèvent de la responsabilité de chaque opérateur.
Ce document s’adresse aux producteurs de lait, producteurs fermiers, vétérinaires, techniciens, intervenant en élevage, groupements/associations de producteurs, entreprises de collecte et/ou fabrication, entreprises de distribution, instances/organismes en santé humaine, autorités sanitaires.
Les recommandations formulées tiennent compte des réalités du terrain et des moyens disponibles pour détecter et caractériser les STEC hautement pathogènes (STEC HP) en routine ; de nouvelles méthodes analytiques plus performantes sont également mises en perspectives. Un seul document est proposé pour les trois f ilières de production - bovine, ovine et caprine - qu’elles soient fermières ou industrielles, et lorsque des différences existent entre les filières animales, ou entre les types de productions, elles sont mentionnées.
Ce document recommande les actions de surveillance à mettre en place au niveau des différents maillons de la chaîne alimentaire, de l’élevage laitier au consommateur de fromages au lait cru ; il apporte une aide méthodologique que chacun des acteurs peut s’approprier, il n’est ni un vademecum d’inspection, ni un document d’audit. Les mesures de maîtrise à mettre en place relèvent de la responsabilité de chaque opérateur.
La surveillance intervient que ce soit en routine ou renforcée au niveau de la collecte du lait de la transformation et de la distribution.
Au niveau de la santé humaine, la surveillance des infections à STEC est basée sur le SHU chez l’enfant de moins de 15 ans depuis 1996 et sur la détection d’évènements inhabituels. Mais comme le rapporte un article du blog, il n’y a pas eu d'effet COVID-19 sur le nombre de cas de syndrome hémolytique et urémique post-diarrhéique chez l’enfant de moins de 15 ans en France en 2020.
En annexe, est présenté une liste d’actions pour améliorer la surveillance des STEC hautement pathogènes. A la lecture, il me semble que des actions de formation gratuite seraient à réaliser afin de renforcer chez les opérateurs eux-mêmes les options de maîtrise nécessaires à cette amélioration. C'est indispensble !
Un point curieux à propos des analyses microbioloques, il est est noté «le recours de méthodes de références ou alternatives validées, par un laboratoire réalisant des essais de comparaison inter-laboratoires.» Pourtant, il existe des laboratoires accrédités Cofrac, mais ceux-là ne sont pas cités, et c’est normal, parce que le ministère de l’Agriculture ne travaille et ne reconnaît que des laboratoires agréés et reconnus avec des méthodes officielles en alimentation, jusun archaïsme de plus, qu’à quand ?
Il y a donc du travail à faire rien qu’au niveau des fromages, et désormais ce document d’aide méthodologique disponible, il va falloir se retrousser les manches ... mais ce n’est pas la seule action qui arrive.
Depuis le début de l’année 2022, plusieurs mesures sont annoncées (voir l'article du blog, ici), ainsi est-il de la note de service de la DGAL du 10 janvier 2022 qui traite du Plan de surveillance de la contamination des fromages au lait cru par Listeria monocytogenes, par Salmonella spp. et par E. coli STEC au stade de la production – 2022. On aura le résulat en février 2023.
Ce plan de surveillance est destiné, d'une part, à estimer la contamination par Listeria monocytogenes, par Salmonella spp. et par Escherichia coli producteurs de shigatoxines (STEC) des fromages au lait cru identifiés comme les plus à risque (fromages au lait cru hors pâtes pressées cuites) produits en France, et, d'autre part, à recueillir des données relatives aux fromages issus de la filière fermière.
1000 échantillons (500 échantillons de 5 unités (n=5) pour la recherche et le dénombrement de Listeria monocytogenes et Salmonella, et 500 échantillons d'une unité (n=1) pour la recherche de STEC) seront prélevés en toute fin de production ou en cours d'affinage ; ces prélèvements seront répartis proportionnellement aux volumes de production dans les 13 régions métropolitaines.
Autre action, un communiqué de l’Anses du 14 janvier 2022, la mise en place d'un partenariat pour mieux lutter contre les bactéries dans les ateliers de transformation des aliments, Salmonella et Listeria dans les ateliers de transformation des aliments.
Les STEC ont-ils été oubliés ou le document d’aide méthodologique sur les STEC suffira-t’il ?
Australie: Diminution de la salmonellose liée aux actions contre la COVID-19
Une baisse de la salmonellose à travers l'Australie en 2020 a été liée à des actions de lutte contre la COVID-19, selon une étude.
Les chercheurs ont comparé les taux de Salmonella en 2020 aux années précédentes et ont examiné l'impact des mesures contre la COVID-19. Les résultats ont été publiés dans la revue Communicable Diseases Intelligence, Salmonellosis in Australia in 2020: possible impacts of COVID-19 related public health measures.
Pour maîtriser le coronavirus, les mesures de santé publique australiennes comprenaient la fermeture des frontières, la distanciation physique et des conseils d'hygiène.
Le taux annuel de notification de salmonellose était inférieur de 27% en 2020 par rapport à la moyenne des cinq années précédentes. La baisse a varié dans toute l'Australie. Les États et territoires ayant des mesures contre la COVID-19 plus strictes et fréquentes ou plus longues ont généralement enregistré des réductions plus importantes. Cependant, la Tasmanie a enregistré une réduction de 50% supérieure à celle du Territoire du Nord, malgré des restrictions similaires.
Les taux moyens annuels dans le Territoire du Nord sont trois fois supérieurs à ceux des données nationales. La persistance de taux élevés dans cet État pourrait indiquer l'importance des facteurs démographiques et environnementaux, ont déclaré les chercheurs.
Un pic de notifications en février 2020 était dû à une importante épidémie dans plusieurs États. Cela a causé le taux mensuel le plus élevé depuis 1991. L'éclosion à Salmonella Typhimurium a fait l'objet d'une enquête entre janvier et mai.
La moyenne sur cinq ans des notifications annuelles de salmonellose de 2015 à 2019 en Australie était de 16 375 alors qu'en 2020, il y avait 12 033 cas.
Le taux mensuel le plus bas pour 2015 à 2020 était dans le Territoire de la capitale australienne en juillet et octobre 2020.
De mars à décembre 2020, les taux mensuels pour toutes les juridictions étaient inférieurs à la moyenne sur cinq ans, sauf en juin et septembre pour l'Australie-Occidentale et en décembre pour la Tasmanie.
Les taux en Australie-Méridionale, à Victoria et en Nouvelle-Galles du Sud en 2020 ont montré des niveaux bas prolongés. Victoria a connu la plus forte baisse et le plus long plateau coïncidant avec deux confinements liés à la COVID-19. Un nombre réduit de repas au restaurant et de rassemblements sociaux où de la nourriture était produite pour de nombreuses personnes a probablement contribué à une réduction du risque de salmonellose, ont déclaré des chercheurs.
Des baisses plus faibles pour l'Australie-Occidentale, le Queensland et le Territoire du Nord ont reflété des mesures de santé publique moins strictes. Cela pourrait également suggérer le rôle d'une origine non alimentaire de Salmonella avec des changements de distanciation sociale ayant moins d'impact, selon l’étude.
Lorsque ces mesures ont été assouplies en juin, les taux de notification n'ont pas diminué aussi fortement que la baisse saisonnière sur cinq ans.
Les changements dans les priorités des analyses de laboratoire ont probablement contribué à la baisse des cas de salmonellose notifiés, mais il est peu probable qu'ils aient entièrement expliqué la diminution, ont déclaré les chercheurs.
Les scientifiques ont déclaré que les rapports réduits liés à la présence de Salmonella confirment l'importance des facteurs comportementaux dans la prévention de l'infection.
«L'application à grande échelle d'importantes mesures de santé publique pendant la COVID-19 semble avoir eu un impact sur la réduction des maladies infectieuses, notamment la salmonellose. Il est recommandé que les conseils de santé publique continuent de promouvoir l'hygiène des mains, car cette simple intervention a démontré qu'elle réduisait la transmission de Salmonella», ont-ils dit.
vendredi 4 février 2022
A propos de la désintensification des productions des agriculteurs ?
Comme toujours, Olivier Masbou dans son blog-notes voit juste, et voici à quelle sauce vont être mangé les agriculteurs, l’idée du parti présidentiel LREM étant de «désintensifier» l’agriculture.
La ministre de la transition écologique, Barbara Pompili, et le député européen (LREM), Pascal Canfin (président de la commission Environnement du Parlement européen) planchent sur le programme écolo de LREM (et du futur candidat). Dans Le Monde (27 janvier), ils expliquent vouloir mettre en place «une écologie du contrat». Ainsi, en agriculture, «il s’agit, par exemple, de mettre en place un contrat de transition agricole, sur trois ou cinq ans, dans lequel les agriculteurs s’engagent à désintensifier leurs productions. En échange, l’Etat s’engage à renégocier leurs dettes auprès des banques et à leur apporter une aide financière», explique Pascal Canfin. Bon. Alors, il va falloir, production agricole par production agricole donner une définition, des critères, de ‘désintensification’. Et les agriculteurs qui sont déjà en système extensif (l’élevage de montagne par exemple), ils n’ont rien ?
Dans un article du 20 janvier paru dans l’Opinion (réservé aux abonnés), Jean-Paul Pelras écrivait «Lettre à Barbara Pompili qui incite à surveiller les paysans».
«Sachant que nous venons de perdre plus de 100 000 paysans en vingt ans, continuez à serrer la bride autour des pratiques agricoles françaises, et vous pourrez bientôt mettre vos contrôleurs au chômage car il ne restera plus un seul agriculteur à contrôler»
Les agriculteurs sont cernés. D’une part, avec le dispositif Phytosignal animé par les agences régionales de santé en Nouvelle-Aquitaine, dans les Pays de la Loire ou en Bretagne, qui permet, comme son nom l’indique, aux riverains de signaler l’épandage de produits phytosanitaires à proximité de leurs domiciles. Et, d’autre part, avec le lancement de sites Internet mis à disposition des préfectures pour renseigner sur les zones traitées. Deux dispositifs complémentaires qui, se rajoutent à ceux déjà existants et qui auront, a minima, le don d’exacerber les tensions dans nos campagnes si l’on considère le degré d’hystérie collective suscité par ce sujet.
Vous trouverez une analyse par André Heitz sur son blog de la «Lettre à Barbara Pompili qui incite à surveiller les paysans», une tribune de M. Jean-Paul Pelras dans l'Opinion, c’est à lire sans modérationita, avec en exergue cette citation de Michel Rocard ...
Toujours préférer l'hypothèse de la connerie à celle du complot.La connerie est courante. Le complot exige un esprit rare.
M. Jean-Paul Pelras s'insurge devant de nouvelles mesures de «flicage» des agriculteurs de nature à exacerber les tensions dans les campagnes.C'est, comme d'habitude, élégant et bien tourné, et percutant, mais dans ce cas précis, difficile à comprendre en l'absence de détails sur les événements qui ont suscité son courroux. Mais cela reste juste quant au fond.
Dans Sud-Radio, Jean-Paul Pelras a expliqué sa lettre dans une vidéo qui commence d’emblée avec son intervention à 1min52s.
La France est encore aujourd’hui la première puissance agricole de l’Union européenne, mais sa balance commerciale connaît une érosion depuis 2015 et elle perd en compétitivité sur de nombreux secteurs. Comment cette industrie fer de lance de l’économie française à l’orée du 3e millénaire s’est-elle dégradée ? Quels ont été les moments clefs de cette descente ? Des chiffres annoncent-ils une catastrophe à ce propos ?
Mon programme pour l'élection présidentielle
Refusez tous ceux qui vous vendront des lendemains qui chantent et qui ne sont que des idéologues, en particuler tous ceux qui croient que l'Europe ,et non la France, sera la réponse ...
Quel programme pour l’élection présidentielle ?
C'est bien entendu très sélectif, c'est vu au travers d'un prisme et de mes marottes, je ne suis pas candidat, j’en suis uniquement au stade ou j’émets des suggestions, que vous pouvez lire sans être obligés de les accepter ...
Site internet unique dédié à la sécurité des aliments comprenant la publication et la communication obligatoire de façon très régulière et transparente des contrôles, des inspections, des alertes alimentaires, des intoxications alimentaires, de la surveillance des maladies infectieuses d’origine alimentaire, des fermetures de commerces et de restaurants, bref de tout ce qui peut permettre au consommateur d’avoir confiance dans le système mis en place par nos autorités.
Augmenter le nombre d’inspections et de contrôles en hygiène et sécurité des aliments à une à deux par an toutes les entreprises alimentaires, la restauration commerciale et collective, selon le niveau de risque. Rendre homogène toutes les inspections issues du ministère de l’Agriculture, de la DGCCRF et des villes. Revenir aux effectifs de 2012.
Augmentation très sensible des amendes en cas de non-conformité grave et de récidive afin de dissuader les contrevenants.
Rendre obligatoire sur la porte de l’entreprise le macaron de la note en hygiène, selon le dispositif Alim’confiance, qui ne comprendra plus que trois catégories, satisfaisant, à améliorer et à corriger de manière urgente. L’objectif est d’aller clairement vers la note ‘satisfaisant’. Rendre public le résumé en une page de l’inspection sur Alim’confiance.
Rendre gratuite les formations pour les professionnels des métiers de bouche et des commerces alimentaires.
Lancer un grand programme de connaissances et de recherche sur les principaux pathogènes alimentaires. Faire de la microbiologie une composante essentielle de la connaissance du vivant et redonner les moyens d’une véritable politique scientifique en France. Investir dans la microbiologie est rentable !
Rendre réel, sous peine d’amendes, l’affichage des rappels des produits alimentaires dans les rayons concernés des supermarchés. Citer les supermarchés ne jouant pas le jeu.
Aumenter le personnel du ministère de la santé chargé de la sécurité des aliments afin de faciliter les investigations en cas d’intoxication alimentaire et obligation de communiquer rapidemment et régulièrement des résultats.
Mettre l’agriculture au centre de notre souveraineté alimentaire.
Mettre la science au centre des enjeux de l’agriculture: (ré)autorisation du glyphosate, autorisation des OGMs et permettre l’édition du génome dans l’agriculture.
Maintien et développement du parc nucléaire en France. Réouverture de Fessenheim.
Refuser le ‘New Green deal’ de la Commission européenne.
Le CDC met fin à l'investigation sur des oignons importés contaminés par Salmonella après 1 040 cas
Les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis ont déclaré le 2 février 2022 qu'une épidémie à Salmonella Oranienburg liée à des oignons importés du Mexique était terminée, avec 148 cas supplémentaires ajoutés au total depuis sa dernière mise à jour le 16 novembre 2021.
Dans l'ensemble, le CDC a signalé 1 040 cas dans 39 États, ainsi que Porto Rico et le district de Colombie. Parmi les personnes disposant d'informations disponibles, 260 ont été hospitalisées et aucun décès n'a été signalé. La dernière apparition de la maladie remonte au 1er janvier 2022.
Lors d'entretiens avec 407 personnes malades, 72% ont déclaré avoir consommé ou peut-être consommé des oignons crus ou des plats avec des oignons crus avant le début de leurs symptômes.
Les enquêtes de traçabilité ont révélé que les maladies étaient liées à des oignons rouges, blancs et violets entiers distribués par ProSource Produce. La Food and Drug Administration (FDA) a également déterminé que Keeler Family Farms était un fournisseur d'oignons pour les restaurants où les personnes malades mangeaient. Les oignons frais entiers provenaient de l'État de Chihuahua au Mexique.
Comme le montre cette notice de la BNF, le blog Albert Amgar a été indexé sur le site de la revue PROCESS Alimentaire. 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue sont aujourd’hui inacessibles. Disons le franchement, la revue ne veut pas payer 500 euros pour remettre le site à flots, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles.
Le glyphosate, peurs, cancers, à propos d'un candidat à l"élection présidentielle
Le glyphosate rend-il malade les candidats à l'élection présidentielle ? En voici un magnifique exemple mensonger à souhait et qui attise les peurs ? Mon Dieu, que j'ai peur ...
Il semble que le volet agricole de la campagne de @JLMelenchon se réduise à une obsession : le #glyphosate. Cette obsession reposant elle même sur le mensonge "90 % des Français sont contaminés au #glyphosate" https://t.co/dkQsFlotHy
— GRW (@AEGRW) February 4, 2022
Et la suite pour ceux qui sont verts de peur ...
"On devient plus con avec la peur", dixit l’eurodéputée @EELV @MicheleRivasi
— GRW (@AEGRW) February 2, 2022
Peur du nucléaire
Peur des pesticides
Peur des OGM
Peur des ondes
Peur des vaccins
Peur des produits chimiques
Etc. pic.twitter.com/hiAx0jiJoG
En mars 2015, le Centre international de recherche contre le cancer (CIRC) a classé le glyphosate substances comme «cancérogènes probables pour l'homme».Afin d'évaluer les risques sanitaires associés aux résidus de pesticides dans les aliments, la JMPR de mai 2016 a tenu compte de la classification du glyphosate réalisée par le CIRC, et a également examiné les résultats d'un grand nombre d'études sur la génotoxicité. La réunion a permis d'aboutir aux conclusions suivantes: le glyphosate, un herbicide systémique à large spectre, est peu susceptible de présenter un risque cancérogène pour les personnes exposées à cette substance dans l'alimentation.
Autre petite notion à connaître, selon CIRC, «Dans les expériences impliquant des animaux, il a aussi été conclu à des indications limitées de la cancérogénicité de l'eau très chaude.»
Le virus de l’hépatite E résiste aux désinfectants courants pour les mains, selon une étude
«Le virus de l’hépatite E résiste aux désinfectants courants pour les mains, selon une étude», source Food Safety News.
Selon une étude, de nombreux désinfectants courants pour les mains n'inactivent pas le virus de l'hépatite E (VHE).
Des chercheurs ont découvert que le VHE avait une forte stabilité contre les alcools et les désinfectants pour les mains à base d'alcool, mais ont identifié une substance qui fonctionnait.
Le VHE peut être trouvé chez les porcs et infecter les humains qui mangent du porc insuffisamment cuit ou des produits à base de viande crue. C'est également une cause majeure d'épidémies d'origine hydrique dans les pays à revenu faible et intermédiaire.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a des recommandations pour les désinfectants qui peuvent être facilement préparés et sont disponibles dans les zones rurales. Cependant, les scientifiques ont découvert que ces formulations n'étaient pas capables de perturber l'infectivité virale du VHE.
Habituellement, le VHE se présente sans enveloppe et est très résistant aux influences chimiques. Cependant, les particules virales présentes dans le sang des patients sont entourées d'une enveloppe lipidique. Les scientifiques ont examiné les deux formes du virus dans leurs tests.
Ils ont utilisé un système de culture cellulaire du VEH récemment développé pour évaluer les désinfectants pour les mains couramment utilisés et leurs principaux composants (par exemple, les alcools) par rapport aux différentes formes de VEH.
Bien que certains désinfectants testés aient été certifiés pour inactiver les virus enveloppés et non enveloppés, ils n'étaient pas efficaces contre le VHE, selon l'étude publiée dans Journal of Hepatology.
L'hépatite E a quatre types différents. Les génotypes 1 et 2 n'ont été trouvés que chez l'homme tandis que les génotypes 3 et 4 circulent chez les animaux, y compris les porcs, les sangliers et les cerfs, sans provoquer de maladie, mais peuvent infecter les humains.
Sur les cinq désinfectants pour les mains commerciaux testés, un seul, qui contenait de l'acide phosphorique ainsi que de l'alcool, neutralisait suffisamment toutes les particules virales. L'éthanol a perturbé l'enveloppe du VHE mais il a laissé le virus infectieux intact.
Le Dr Patrick Behrendt a déclaré que l'équipe a montré que le VHE peut résister aux désinfectants pour les mains les plus courants.
«Les composants alcooliques dissolvent l'enveloppe lipidique, mais les virus nus qui en résultent sont toujours infectieux. Nous espérons que ces résultats seront pris en compte à l'avenir lorsque des mesures d'hygiène seront recommandées pour la manipulation de produits carnés contaminés et dans les situations d'épidémie de VHE.»
jeudi 3 février 2022
Etats-Unis: Un équipement identifié comme source de l'épidémie à Listeria liée à des salades de marque Dole
Photo d'illustration |
Pour CIDRAP News, «Un équipement de récolte identifié comme source de l'épidémie à Listeria liée à des salades de marque Dole».
Les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) ont annoncé le 1er février que la source avait été trouvée dans le cadre d’une épidémie à Listeria dans plusieurs États liée à la salade préemballée de marque Dole qui a rendu malade au moins 17 personnes depuis 2019, dont 2 sont décédées.
Dans une mise à jour sur l'épidémie, le CDC a déclaré que Dole avait prélevé des échantillons de ses installations et de son équipement et avait retrouvé Listeria monocytogenes sur l'équipement utilisé pour récolter la laitue iceberg. Les analyses génomiques menés par la Food and Drug Administration (FDA) ont déterminé que Listeria présent sur l'équipement correspondait à la souche épidémique.
Le CDC avait enquêté sur l'épidémie en 2019 et 2020, mais les scientifiques n'ont pas été en mesure de recueillir suffisamment de données pour identifier une source. Il a rouvert l'enquête en novembre 2021 lorsque quatre nouveaux cas de maladies ont été signalés depuis la fin août 2021, de nouvelles données suggérant que les salades conditionnées de chez Dole en étaient la source.
Au 1er février, 17 personnes infectées par la souche épidémique ont été signalées dans 13 États, soit une augmentation d’une personne depuis l'annonce initiale de l'épidémie par le CDC le 22 décembre. Treize patients ont été hospitalisés et le nombre de décès reste à deux.
Le 7 janvier, Dole a élargi son rappel pour inclure davantage de produits contenant de la laitue iceberg récoltée par l'équipement contaminé. Parmi les entretiens avec neuf patients malades, deux ont rapporté la marque Dole et un a rapporté Little Salad Bar, une marque vendue par Aldi. Le rappel élargi s'appliquait à toutes les salades emballées de marque Dole et des marques de salade conditionnées dans ses installations de Springfield, Ohio, et de Soledad, Californie.
Mise à jour du 7 février 2022. On lira cet article paru dans Food Safety News, Ice cream recalled because of positive test for Listeria from equipment.