mardi 1 mars 2022

Février 2022 avec 436 rappels de produits alimentaires est dans la continuité de janvier. Tout va donc bien ?

Extrait d'une affiche sur
le stand de l'Anses au SIA
.

Quelle fin de mois de février, des rappels à foison, on ne sait plus littéralment où donner de la tête. Les trois précédentes semaines avaient été d’un très bon niveau, mais là, je ne dirais pas qu’on touche le fond, mais cela commence à dépasser l’entendement. Jugez plutôt …

En ce mois de février, il y aussi un contexte lié à sécurité des aliments avec des «Investigations en cours de cas de syndrome hémolytique et urémique (SHU) pédiatriques» ont lieu selon un communiqué du 25 février 2022 de Santé publique de France (communiqué ayant été publié le 28 février -aa).

Les investigations s’articulent autour de deux volets :
- un volet épidémiologique, consistant à enquêter auprès des parents sur les expositions à risque de leurs enfants pour ce type d’infection, en particulier les aliments consommés, et le cas échéant, à tracer l’origine de ces aliments ;
- un volet microbiologique visant à identifier la souche bactérienne ayant infecté chaque enfant, et à déterminer si ces souches présentent des caractéristiques similaires entre elles.
A ce stade, l’investigation épidémiologique n’exclut aucune piste.
Plusieurs sources de contamination sont donc actuellement investiguées par les autorités sanitaires pour chacun des cas :
- l’ingestion d’aliments contaminés consommés crus ou peu cuits ;
- la contamination par les mains souillées portées à la bouche, après avoir touché des animaux porteurs de la bactérie ou leur environnement contaminé ;
- le contact avec une personne malade qui excrète la bactérie dans ses selles.

Les lecteurs du blog ont suivi l’étendue des rappels depuis quelque temps avec notamment la présence de Escherichia coli producteurs de shigatoxines.

Après un «partenariat pour mieux lutter contre les bactéries dans les ateliers de transformation des aliments», l’Anses nous informe de la création de Metabiot, une unité de recherche dédiée par l’Anses et le Cnam afin d’améliorer la sécurité des aliments à l’aide de l’intelligence artificielle. A suivre, mais je ne sais pas si cela sera une aide pour les entreprises alimentaires ...

En attendant, sur les rappels proprement dit, 452 rappels en janvier 2022 et en février 2022, cela se décompose en 86 rappels pour la première semaine, 88 rappels la seconde semaine et 41 rappels pour la troisième semaine. La dernière semaine de février qui va du 21 au 28 s’est surpassée et nous a donné le résultat suivant, 221 rappels.

Le total de février est presque identique à celui de janvier avec 436 rappels !

Voici les temps forts des rappels de cette dernière période de février 2022, avec des détails dans les coulisses des rappels.

21 février 2022
Sept rappels le 21 février selon RappelConso, mais en fait, cela ne fait que 5 rappels car deux des rappels ont été publiés le 18 février 2022 par des distributeurs, Auchan pour des bouchées jambon fumé ail et fines herbes 100 g (Listeria monocytogenes) et Lidl, pour de la compote (patuline).
- Listeria monocytogenes: 5
- oxyde d’éthylène: 1
- corps étrangers: 1
Coulisses des rappels
- Le rappel de bouchées jambon fumé ail et fines herbes pour cause de présence de Listeria monocytogenes a enfin eu lieu pour RappelConso. Pour mémoire, ce rappel a été signalé par Auchan le 18 février. Voir l’article du blog sur les rappels de la troisième semaine de février 2022. Le rappel de dessert de fruits pomme abricot pour cause de présence de patuline supérieure à la limite autorisée par la règlementation européenne a enfin fait l’objet d’un rappel par RappelConso.
- Oubli par RappelConso: rappel le 21 février 2022 d’effeuillade de bacon fumé 500 g suite à la mise en évidence de la présence de Listeria monocytogenes chez Auchan.
- Listeria est à l’origine de quatre rappels sur 7, deux fromages et deux produits de charcuterie.

22 février 2022
- oxyde d’éthylène: 9
- Listeria monocytogenes: 3
- colorant non autorisé: 1
- migration de contaminants: 1
Coulisses des rappels
- Rappel le 15 février de tranches pour toasts saumon fumé,4 tranches, 80g pour cause de présence de Listeria monocytogenes, puis de nouveau un rappel de toasts saumon fumé, 4 tranches, 80g le 22 février 2022, pour la même raison. Il y a eu une notification au RASFF de l’UE par la France le 15 février 2022 qui renvoie au rappel du 15 février par RappelConso, la question sera de savoir s’il y aura une nouvelle notification, puisqu’il y a eu nouveau rappel ...
- Nouveau rappel de filets de harengs fumés le 22 février 2022 pour cause de présence de Listeria monocytogenes. L’entreprise qui a rappelé ce produit est la même qui a déjà rappelé des produits les 3 et 7 décembre 2021.
- Neuf rappels en raison de la présence d’oxyde d’éthylène, un remake de ‘quand c’est fini, ça recommence’.
- Oubli par Rappel conso du rappel chez Auchan le 22 février 2022 de bouillon de bœuf déshydraté de marque Pouce en raison d’un défaut d'emballage pouvant entraîner la migration de contaminants, au-delà des seuils de sécurité acceptables. Il y avait eu un premier rappel le 15 février 2022 sur Rappel conso, mais ce rappel du 22 février est bel et bien un nouveau rappel.
- Notification au RASFF de l’UE par la Belgique le 22 février 2022 de la présence de Listeria monocytogenes dans du fromage de chèvre de France. La notification rapporte que le fromage est présumé ne plus être sur le marché. Cela étant, les analyses microbiologiques ont montré respectivement 30 000 ufc/g, 30 000 ufc/g et 2 500 ufc/g. Selon ce média belge, il s’agirait du fromage ‘Le Sapin blanc’, qui a été rappelé en France le 17 février 2022.
23 février 2022
- oxyde d’éthylène: 28
- Salmonella: 2
- Listeria monocytogenes: 1
- colorant non autorisé (aliment pour animaux): 1
- colorant en teneur trop élevé: 1
Coulisses des rappels
- Retour des rappels de masse liés à l’oxyde d’éthylène.
- RappelConso informe du rappel de bouillon de bœuf déshydraté, déjà signalé le 22 février 2022.
- Notification au RASFF de l'UE par la France le 23 février 2022 de la présence de norovirus dans des huîtres de France. Il était temps, cinq jours après la notification au RASFF de l’Italie. Voir l’article du blog.
- Notification au RASFF de l’UE par le Luxembourg le 23 février 2022 de la présence de chlorpyriphos dans des bananes bio commerce équitable; rappel au Luxembourg, distribution en France mais pas encore de rappel (?).
- Oubli par RappelConso du rappel par Auchan et Carrefour le 23 février 2022 de Fizzy Sweet pomme d’amour en raison de la présence d’un colorant en teneur supérieure à la limite maximale alimentaire.

24 février 2022
- Listeria monocytogenes: 26
- oxyde d’éthylène: 25
- allergènes: 2
Coulisses des rappels
- 26 rappels liés la présence de Listeria monocytogenes, c’est assez exceptionnel à signaler, voir l’article du blog.
- Encore de très nombreux rappels liés à l’oxyde d’éthylène.
- Rappel par l’AFSCA de Belgique le 24 février 2022 du fromage de chèvre «Le Sapin Blanc», en raison de la présence de Listeria monocytogenes. Ce rappel fait suite à une notification au RASFF de l’UE le 22 février 2022 par la Belgique. Pour mémoire, le rappel de ce fromage a été réalisé en France le 17 février 2022. Y a-t-il vraiment une coopération entre les États membres dans l’UE ?

25 février 2022
- oxyde d’éthylène: 111
- Listeria monocytogenes: 6
- résidu de pesticide: 1
Coulisses des rappels
- RappelConso informe enfin le 25 février 2022 du rappel par Auchan et Carrefour le 23 février 2022 de Fizzy Sweet pomme d’amour en raison de la présence d’un colorant en teneur supérieure à la limite maximale arial;">mentaire. Rappel pris en compte le 23 février.
- Six fromages au rappel pour cause de présence de Listeria monocytogenes.
- Les rappels liés à la présence d’oxyde d’éthylène terminent à un niveau inquiétant !
- Notification au RASFF de l’UE par l’Espagne le 25 février de la présence d’allergènes dans des glaces de France. Les deux rappels, 1 et 2, ont eu lieu en France le 24 février 2022.
- Notification au RASFF de l'UE par les Pays-Bas le 25 février de la présence de 3,4-methylènedioxyméthamphétamine (MDMA) dans du champagne de France. Il s'agirait de bouteilles de champagne de 3 L, selon le rappel aux Pays-Bas. Voir l’article du blog à ce sujet.

28 février 2022
- oxyde d’éthylène: 5
- Listeria monocytogenes: 5
- Salmonella: 1
Coulisses des rappels
Il y avait déjà eu un rappel le 17 février pour un fromage, le sapic blanc et voici le 28 février, cinq autres fromages de la même entreprise, des bûchettes, pour cause de présence de Listeria monocytogenes.

Listeria monocytogenes en tête des rappels ?
Pas vraiment ! Le rouleau compresseur oxyde d’éthylène est encore très présent avec 327 rappels de produits alimentaires, mais il faut tout de même noter 58 rappels liés à la présence de Listeria monocytogenes au cours de ce mois de février 2022 et 13 rappels liés à Salmonella, ce triste trio reste largement en tête des causes de rappels, bien triste trio !

Hit-parade du mois de février des enseignes selon le nombre de rappels de produits alimentaires, source RappelConso
Aldi: 2
Auchan: 11
Casino: 24
Carrefour: 41
Cora: 31
E.Leclerc: 46
Franprix: 9
Intermarché: 102
Lidl: 3
Monoprix*: 8
Netto: 42
*Le site Monoprix continue d’indiquer contre toute évidence dans la rubrique ‘rappel marchandise’, «Aucun produit n’est rappelé actuellement.»

Feuilleton des rappels liés à la présence d’oxyde d’éthylène en France
Cela dure depuis le 9 septembre 2020, mais le décompte en France n’a débuté que le 20 octobre 2020. Ainsi, selon la DGCCRF, il y a eu au 25 février 2022, 16 760 rappels (références et lots) versus 16 573 rappels au 18 février 2022 et versus 16 566 rappels au 11 février 2022.

Notifications au RASFF de l'UE liées aux produits contaminés par l’oxyde d’éthylène
Pour mémoire, le 9 septembre 2020: 1 notification (notification initiale)
- janvier 2022 : 24 notifications
- février 2022: 23 notifications

Notifications des produits alimentaires au RASFF de l'UE
Les notifications au RASFF de l’UE étaient déjà élevées en 2021, voici que l’augmentation se poursuit en 2022 avec les deux premiers mois de l’année:
- 334 notifications en janvier 2022 versus 326 en janvier 2021
- 352 notifications en février 2022 versus 319 notifications en février 2021
A noter qu’il y a eu en février 43 notifications pour le pesticide chlorpyrifos interdit dans l’UE.

RASFF de l’UE et la France
En février 2022, 26 notifications pour les produits d’origine France (versus 24 en janvier) dont 10 pour cause d’oxyde d’éthylène. 19 notifications sur 26 sont faites par d’autres Etats membres. Au niveau de la distribution des produits alimentaires, la France a été concernée par 43 notifications (versus 50 en janvier).

Curiosité
Depuis le 17 juillet 2021, il n’y a pas eu d’Alerte Alimentation (site du ministère de l’Agriculture) en France. De même, sur la page Les alertes sanitaires du ministère de la Santé, il n’y a pas eu d’information depuis 2019. Étrange pays …

Aux lecteurs du blog
Pour une triste question d’argent, 500 euros, la revue PROCESS Alimentaire prive les lecteurs de 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles, étant donné le nombre important de lecteurs. Le départ du blog de la revue a été uniquement motivé par un manque de réactivité dans la maintenance du blog.

Un revêtement enveloppant qui repousse les micro-organismes, le RepelWrap

«Maintenant, voici un revêtement enveloppant !», source EurekAlert!

Il a été démontré que le revêtement enveloppant (wrap) répulsif des inventeurs de ‘Université McMaster élimine tous les virus et bactéries et désormais cela se dirige vers la commercialisation.

De nouvelles études menées par des inventeurs d'un revêtement enveloppant prometteur contre les pathogènes ont confirmé qu'il élimine non seulement les bactéries, comme cela a déjà été prouvé, mais également les virus, ce qui renforce son utilité potentielle pour interrompre la transmission des infections.

Le nouvel revêtement enveloppant, conçu pour protéger contre la contamination des surfaces à contact élevé telles que les poignées de porte et les rampes, évolue maintenant vers une production à grande échelle via FendX Technologies, Inc., qui a autorisé l'année dernière la technologie développée par les inventeurs Leyla Soleymani et Tohid Didar, tous deux de la faculté d’ingéniérie de McMaster.

«Il s'agit d'une ligne de défense contre des pathogènes émergents, y compris les menaces futures que nous n'avons pas encore vues», a dit Soleymani.

«Cette technologie ferme la porte au transfert de surface des pathogènes», a dit Didar. «Tout va dans la bonne direction alors que cette invention continue d'évoluer et va se diriger vers la commercialisation.»

Soleymani, Didar et leurs collègues de McMaster ont publié trois nouveaux articles sur RepelWrap, dont deux récents, depuis que leur recherche de preuve de concept a été rendue publique pour la première fois en décembre 2019, à la veille de la pandémie de la COVID-19.

Le premier des nouveaux articles, publié le mois dernier dans la revue ACS Applied Materials & Interfaces, montre que l'emballage a le même effet en utilisant une nouvelle formulation qui élimine l'utilisation de fluor, un produit chimique associé à des préoccupations sanitaires et environnementales.

Le deuxième article, publié récemment dans la revue de nanotechnologie Small, démontre une nouvelle méthode de fabrication qui transforme le revêtement enveloppant en films transparents très flexibles qui repoussent les pathogènes et préviennent les caillots sanguins pour être utilisé dans des cathéters et des tuyaux médicaux. L'équipe a déposé des brevets pour ces nouvelles technologies.

Le troisième article, publié dans la revue ACS Applied Materials & Interfaces, montre que la surface du est efficace pour repousser non seulement les bactéries, comme l'a démontré la recherche de preuve de concept (qui permet d'évaluer la faisabilité d'un projet), mais aussi les virus, ce qui augmente considérablement son utilité.

La dernière étude utilisant un modèle du monde réel développé par le laboratoire d'Ali Ashkar à la Michael G. DeGroote School of Medicine de McMaster, montre comment le revêtement élimine un virus de l'herpès et un coronavirus étroitement lié au SRAS-COV2 dans sa structure, ce qui signifie qu'il est très probable pour repousser le COVID lui-même.

Le produit fonctionne à l'aide d'une conception de surface autonettoyante «réglée» au microscope pour éliminer tout ce qui entre en contact avec lui, jusqu'à l'échelle des virus et des bactéries. La conception a été inspirée par la surface de la feuille de lotus qui évacue l'eau.

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Articles les plus lus par les lecteurs du blog en février 2022

Je vous présente les 10 articles les plus lus au mois de février 2022 par les lecteurs du blog.

Pas de suspence pour les trois premiers articles mis en avant, les autres sont dans un mouchoir de poche. Encore merci à vous lecteurs ...

  1. Des protéines de lait sans vache, derrière l'innovation, le pognon ! 
  2. Une réunion sur l'oxyde d'éthylène met en lumière des divergences au sein des Etats membres de l'UE, alors que les rappels se poursuivent 
  3. Une dizaine d’intoxications aux Pays-Bas et en Allemagne liés à la la présence d'ecstasy dans certaines bouteilles de champagne «Moët & Chandon Imperial Ice 3l» vendues en ligne 
  4. Troisième semaine de février 2022: Un jour sans fin pour les rappels de produits alimentaires en France ? 
  5. Plastiques recyclés dans les emballages alimentaires: Lettre ouverte à la Commission européenne à propos des produits chimiques dangereux et la sécurité alimentaire 
  6. Choses lues sur la sécurité des aliments, selon le Seismo Info de février 2022 
  7. Un rapport révèle que les règles d'analyses des aliments diffèrent d'un pays à l'autre
  8. L'Empire du bien a encore frappé. Les routes pourraient être bientôt dégivrées au sel bio
  9. L'Australie sollicite les commentaires du public sur des plans visant à réduire les maladies d'origine alimentaire
  10. Le virus de l’hépatite E résiste aux désinfectants courants pour les mains, selon une étude
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lundi 28 février 2022

Bref retour du Salon International de l’Agriculture

Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Aujourd'hui, c''était le jour du Salon International de l’Agriculture et voici un bref retour.

C’était le salon des retrouvailles après deux ans d’absence et quelle convivialité, quelle ambiance, tous les contacts étaient très sympathiques et chaleureux, merci à tous les exposants, les éleveurs et les agriculteurs.

Neige
Le plus avec ce salon des retrouvailles, aujourd'hui, c’était bas les masques !

Ce lundi 28 février il y avait beaucoup de monde et j’ai même été interpellé par d'anciens stagiaires que j’avais eu en formation et qui m'avaient reconnu, quelle mémoire !

Bref, comme tout un chacun, j’ai admiré Neige, une vache d’Abondance de 4ans, l'icône du SIA.

J’ai échangé ave des Mayennais (j’ai passé 21 ans en Mayenne et cela ne s’oublie pas) et j’ai vu leur nouveau produit et ça ne s’invente pas, il s’agit de la Mayennette, une baguette 100% mayennaise et m’a-t’on dit, 100% naturelle …

Le SIA ne plaît pas à tout le monde, ainsi en est-il de M Mélenchon (La France Insoumise), qui comme les années précédentes, ne visitera pas le salon. Sa dernière visite remonterait à 2014. Il n’a peut-être plus trop les pieds sur terre, me semble-t-il ?

Autre anecdote qui n’a pas valeur de sondage pour la présidentielle, j’ai apercu un gros attroupement d’une centaine de personnes et des dizaines de micros et caméras, ils’agissait la visite de Mme Pécresse. Plus loin au pavillon 4, tout près du stand de l’Anses, j’ai aperçu Mme Hidalgo. Pas de caméra, pas de micro et une toute petite dizaine de personnes l’accompagnait. Bien triste pour elle, mais cela ne réflète-t'il pas ce qu’en disent les sondages auxquels personne ne croit, nous étions quelques uns à le penser ... 

Merci aux organisateurs pour cette journée.

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«Notre agriculture n'est pas celle des coquelicots. Elle est celle qui remplie nos buffets et nos frigos»

Extrait de la tribune parue dans Le Point du 27 février 2022.

Monsieur le Président,

au regard du contexte, avec les secteurs de l'industrie, de l'énergie et de l'armement, celui de l'agriculture française doit être considéré, à nouveau, comme prioritaire. Les événements sanitaires et désormais le conflit ukrainien révèlent, comme jamais depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, tous les enjeux humanitaires, économiques et géostratégiques que représente notre capacité à maintenir, coûte que coûte, notre autonomie alimentaire.

Notre agriculture doit, à ce titre, pouvoir compter sur un soutien sans faille de la part de votre gouvernement et de l'Union européenne que vous présidez actuellement. Une Europe qui doit se ressaisir et abandonner tout gadget inutile susceptible d'affaiblir à la fois notre compétitivité et notre productivité. Je pense bien évidemment au programme Farm to Fork qui prône, à très court terme, une réduction des intrants et une augmentation imposée des cultures bio. Les notions de pouvoir d'achat et d'agronomie échappent, à ce propos, complètement à la rationalité des technocrates bruxellois. Le suivisme environnementaliste ne doit plus dicter ses caprices aux acteurs économiques mais, à partir de maintenant, s'adapter, s'il en est encore capable, aux impératifs géopolitiques.

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dimanche 27 février 2022

Intoxication par la ciguatera, vue par l'OMS

«Intoxication par la ciguatera», source OMS du 25 février 2022.

Le résumé de l'OMS sur la sécurité des aliments explique pourquoi et comment l'intoxication par la ciguatera se produit, comment il peut être détecté et ce que les autorités et les consommateurs peuvent faire pour minimiser le risque de manger du poisson contaminé.

L'intoxication par la ciguatera est une conséquence de la consommation de produits de la mer contaminés.

L'intoxication par la ciguatera affecte les personnes après avoir consommé certains produits de la mer, principalement du poisson, qui contient le poison, les ciguatoxines. Le poison est produit par des algues microscopiques appelées dinoflagellés qui sont retrouvées dans les eaux côtières peu profondes à la surface des algues et d'autres plantes marines telles que les coraux.

Les poissons herbivores qui consomment les plantes consomment les dinoflagellés. Ces poissons peuvent alors à leur tour être consommée par les poissons carnivores. De cette façon, les toxines remontent la chaîne alimentaire, devenant de plus en plus concentrées chaque fois qu'un gros poisson mange un petit poisson. D'autres animaux marins tels que les oursins et les escargots peuvent également être contaminés par les toxines, mais sont moins importants que les poissons en termes d’intoxication par la ciguatera.

Les connaissances sur la charge mondiale de morbidité sont plutôt limitées. L'intoxication par la ciguatera est connu pour être sous-déclarée car les médecins ignorent souvent l'obligation de la déclarer, mais aussi parce que l'intoxication par la ciguatera est très souvent mal diagnostiqué. Cependant, on estime que 50 000 à 500 000 personnes sont touchées chaque année.

Dans les régions où poussent d es dinoflagellés venimeux, comme les îles du Pacifique, on estime que jusqu'à 10% de la population locale est touchée chaque année.

On lira aussi «La ciguatera et les ciguatoxines » par Vincent Auvigne, article paru le 01/04/2021 dans la plate-forme de surveillance de la chaîne alimentaire.

Mise à jour du 11 mars 2022. On lira ce document de l'AnsesLa ciguatera : surveiller les intoxications pour identifier les espèces de poissons contaminés.

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Pourquoi il faut aller au Salon International de l'Agriculture !

Il faut aller au Salon Internation de Agriculture (SIA), non pas pour faire des tribunes de décoissance dans des médias complaisants, mais pour simplement soutenir nos agriiculteurs, le reste n'est que médiocrité ...

Et d'ailleurs, je serai lundi 28 février au SIA ...

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Quatre pays signalent de nouveaux cas de poliomyélite alors que huit vaccinateurs afghans ont été tués

«Quatre pays signalent de nouveaux cas de poliomyélite alors que 8 vaccinateurs afghans ont été tués», source CIDRAP News.

Quatre pays ont confirmé de nouveaux cas de poliomyélite, la République démocratique du Congo (RDC), le Nigéria et le Yémen signalant un poliovirus circulant de type 2 dérivé d'un vaccin (PVDVc2) et Madagascar notant un poliovirus circulant dérivé d'un vaccin de type 1 (PVDVc1), selon le une mise à jour hier de l'Initiative mondiale pour l'éradication de la poliomyélite (IMEP).

Les cas surviennent alors que les responsables des Nations Unies (ONU) et de l'OMS dénoncent le meurtre de huit agents de vaccination contre la poliomyélite en Afghanistan.

La RDC a signalé 2 cas de PVDVc2 dans la province de Maniema, dont 1 le premier de 2022 et l'autre de 2021. Le nombre de cas en 2021 s'élève désormais à 26. Le Nigeria a confirmé 3 cas de PVDVc2, 2 dans l'État de Borno et 1 à Kano, qui est le premier de 2022. Le nombre de cas au Nigeria en 2021 a atteint 415. Le Yémen a signalé 3 nouveaux cas de PVDVc2, 1 chacun dans les gouvernorats d'Abyan, d'Ad Dali et d'Al Hudaydah. Le Yémen a enregistré 13 cas de PVDVc2 et 3 cas de PVDVc1 en 2021.

Les autorités malgaches ont confirmé 1 cas de PVDVc1 chacune dans les régions de Diana et de Sofia, 1 étant le premier de 2022 et l'autre de 2021, portant le nombre de cas en 2021 à 12.

Le meurtre des huit agents de vaccination contre la poliomyélite s'est produit hier lors de quatre incidents distincts dans le nord de l'Afghanistan, selon un communiqué de presse de l'ONU. Il s'agit des premières attaques de ce type depuis la reprise des campagnes de vaccination à l'échelle nationale en novembre 2021 et après la mort de neuf agents de vaccination contre la polio dans le pays l'année dernière.

Un membre d'une équipe de transit de vaccination a été tué dans le district de Taloqan, dans la province de Takhar, tandis que quatre membres d'équipes de porte à porte ont été assassinés lors de deux incidents distincts dans la ville de Kunduz. Et deux vaccinateurs et un mobilisateur social ont été tués dans le district d'Emamsaheb de la province de Kunduz.

À la suite des tueries, l'ONU a immédiatement suspendu la campagne nationale de vaccination contre la poliomyélite, qui a commencé le 21 février, dans les provinces de Takhar et de Kunduz.

«L'OMS condamne toutes les attaques contre les agents de santé dans les termes les plus forts et appelle les autorités talibanes à identifier et traduire immédiatement les auteurs en justice», a déclaré Ahmed Al-Mandhari, directeur régional de l'OMS pour la Méditerranée orientale, dans un communiqué de l'OMS.

«Le programme contre la poliomyélite soutenu par l'OMS, l'UNICEF et d'autres partenaires a fait des progrès considérables dans le contrôle de la transmission du poliovirus sauvage en Afghanistan… En 2021, l'Afghanistan a signalé 4 cas de poliovirus sauvage, et un seul cas a été signalé à ce jour en 2022.»

La campagne de vaccination avait prévu de cibler près de 10 millions d'enfants d'âge préscolaire à travers le pays. Quatre campagnes supplémentaires sont prévues pour 2022.

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Traitement révolutionnaire des eaux usées industrielles agroalimentaires

«Traitement révolutionnaire des eaux usées industrielles agroalimentaires», source Cordis.

La gestion des eaux usées constitue un défi majeur pour le secteur agroalimentaire en raison du traitement complexe qu’impose sa forte charge organique. Une technologie révolutionnaire, biologique et génératrice d’énergie permet de traiter ces eaux usées de manière efficace et rentable.

L’industrie agroalimentaire, composée principalement de PME, est le premier secteur manufacturier de l’UE en termes d’emploi et de valeur ajoutée. L’eau est un intrant essentiel pour ce type d’industrie: elle représente environ 1,8% de l’utilisation totale de l’eau en Europe. En moyenne, la consommation d’eau pour la fabrication de produits alimentaires et de boissons s’élève à 4,9 m³/habitant. Le traitement des eaux usées générées par l’utilisation intensive de l’eau dans ce secteur est un défi, car elles contiennent une forte charge de matières organiques. De plus, la rareté de l’eau et le coût élevé des traitements utilisés jusqu’à présent imposent de trouver des solutions alternatives efficaces exigeant moins d’investissements et un coût d’exploitation plus faible. C’est là qu’intervient ANAERGY, un projet financé par l’UE qui propose une technologie biologique innovante de traitement des eaux usées de l’industrie agroalimentaire. «L’hétérogénéité et le caractère saisonnier du secteur agroalimentaire engendrent une grande variété de flux d’eaux usées qui nécessitent des solutions plus efficaces et personnalisées afin de respecter les réglementations de plus en plus strictes en matière d’eaux usées», explique Laura Espada, responsable de la R&D en chimie chez Ingeobras. L’équipe du projet a créé une solution sur mesure, intégrant — pour la première fois — des étapes d’anaérobie, d’aérobie et de minéralisation avancée. «Nous fournissons aux petites et moyennes industries une technologie de pointe qui n’est actuellement disponible que pour les grandes usines et les gros investissements. Nous concevons des installations compactes entièrement automatisées, prêtes à l’emploi, qui garantissent un investissement moindre et des coûts d’exploitation beaucoup plus avantageux que les technologies traditionnelles du marché», explique Joaquín Murría Martín, directeur général d’Ingeobras et coordinateur du projet.

Rentabilité et responsabilité environnementale
La technologie ANAERGY est profitable tant pour l’utilisateur que pour l’environnement. De structure robuste et modulaire, le système permet d’économiser jusqu’à 50 % des coûts d’installation et de montage. De plus, il est extrêmement flexible, configurable et personnalisable pour répondre aux besoins de chaque utilisateur. Le temps de séjour est beaucoup plus court que pour les solutions traditionnelles, la taille du système est donc réduite et l’investissement plus faible. Sa petite taille garantit le maintien de la température et permet d’éviter les pertes de chaleur, au bénéfice des coûts opérationnels; ceux-ci restent au niveau le plus bas possible également grâce au taux élevé d’élimination des polluants d’ANAERGY. L’eau traitée peut être retournée dans l’environnement sans autre traitement.
Progrès et diffusion contre toute attente
Le projet ANAERGY a bénéficié d’un financement de l’UE pour la deuxième fois consécutive au cours de la période courant de 2019 à 2021. Au cours de ces 24 mois, l’équipe pluridisciplinaire du projet a amélioré le digesteur anaérobie, standardisé les modules d’intégration, fabriqué un banc d’essai, développé les protocoles d’un processus industriel cohérent et créé un département commercial. En raison de la pandémie de COVID-19, la stratégie commerciale a dû être totalement adaptée et les déplacements et transports ont été limités. En dépit de cela, ANAERGY a déjà atteint sa phase commerciale et a installé ses usines dans des industries du monde entier. D’une société de production de volaille en Espagne à une société minière en Équateur, une série d’entreprises ont adopté cette solution innovante pour la gestion de leurs eaux usées. «Nous allons poursuivre le développement de nos activités commerciales et l’optimisation de notre technologie», conclut Joaquín Murría Martin.

Aux lecteurs du blog
Pour une triste question d’argent, 500 euros, la revue PROCESS Alimentaire prive les lecteurs de 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles, étant donné le nombre important de lecteurs. Le départ du blog de la revue a été uniquement motivé par un manque de réactivité dans la maintenance du blog.

Un système d’inspection par rayons X de nouvelle génération contribue à la sécurité de nos aliments

«Un système d’inspection par rayons X de nouvelle génération contribue à la sécurité de nos aliments», source Cordis.

La présence de «corps étrangers» dans les aliments constitue un problème coûteux pour les fabricants de produits alimentaires et pour l’environnement. Les rappels de produits nuisent à l’image de marque et accroissent le gaspillage alimentaire.

La protection de la santé humaine dans l’industrie alimentaire est primordiale. Cependant, malgré les progrès de la technologie de transformation alimentaire et l’application de normes de sécurité rigoureuses dans le secteur, les technologies d’inspection conventionnelles ne détectent pas toujours à temps les éventuelles contaminations. Dès lors, il n’est pas rare de trouver des corps étrangers tels que des plastiques ou des insectes dans nos aliments. Pour remédier à ce problème, le projet XSpectra, financé par l’UE, propose une solution novatrice: un détecteur à rayons X appelé XSpectra®, du nom du projet, qui peut analyser la composition d’un produit directement sur la chaîne de production. «Pour faciliter et accélérer la commercialisation du produit, la technologie a été testée sur une ligne de production dans le cadre du projet», souligne Bruno Garavelli, coordinateur du projet, directeur général et cofondateur de la société de sécurité alimentaire Xnext.

Surmonter les limites actuelles
«XSpectra® est une technologie révolutionnaire capable de surmonter toutes les limites des systèmes d’inspection traditionnels grâce à un nouveau concept technologique», souligne Bruno Garavelli. Les détecteurs de métaux peuvent repérer certains types de contaminants métalliques, et les rayons X conventionnels ne sont capables de détecter que quelques types de contamination: métaux, roches, verres. XSpectra® peut non seulement mieux voir ces contaminants, mais il peut également détecter d’autres contaminants tels que les plastiques, les noyaux, les graines, les insectes, les morceaux de bois et les os non calcifiés. Ceci est possible grâce à la combinaison de technologies innovantes: la photonique, l’électronique nucléaire, l’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique. XSpectra® effectue une analyse spectroscopique multiénergie en temps réel jusqu’à 1 024 niveaux d’énergie, alors que les solutions d’inspection classiques s’arrêtent à 2. «En quelques millisecondes, notre détecteur peut scanner un produit et exécuter une analyse chimique et physique pour établir la conformité aux exigences de qualité et de sécurité», confirme Bruno Garavelli.

Vers une mise sur le marché
Le projet a permis à la jeune entreprise, Xnext, de pénétrer le marché et d’acquérir la crédibilité nécessaire pour démontrer que XSpectra® n’est pas uniquement une technologie prometteuse. «Il s’agit en réalité d’un produit industriel fiable et de belle apparence, auquel nous avons donné un sens de l’esthétique. Le projet a été fondamental à cet égard», souligne Bruno Garavelli. Il a pu confirmer combien la solution XSpectra® est indispensable pour tous les acteurs du secteur alimentaire qui souhaitent atteindre les normes les plus élevées en matière de sécurité et de qualité des aliments. «Nous avons conçu une machine entièrement opérationnelle, que nous avons lancée sur le marché en franchissant la phase du prototype. Nous opérons maintenant dans quatre secteurs alimentaires différents avec d’excellents résultats: viande transformée, fromage, biscuits et pâtes farcies», ajoute Bruno Garavelli. Leurs machines peuvent inspecter chaque mois jusqu’à 36 millions de minipaquets de fromage, 6 millions de paquets de biscuits ou 2 millions de raviolis. Fort de la réputation qu’il s’est forgée en Italie et en France, où 11 machines ont été installées, le projet a reçu des demandes pour XSpectra® d’Asie, du Canada et des États-Unis. Évoquant l’avenir, Bruno Garavelli confirme: «Nous allons continuer à travailler pour maintenir notre avantage concurrentiel, en améliorant à la fois le matériel et le logiciel de XSpectra® grâce à des activités de recherche et de développement.» Un détecteur à double résolution spatiale est actuellement à l’étude. Grâce à XSpectra®, les producteurs d’aliments disposent d’une technologie capable d’identifier de nombreux corps étrangers et d’améliorer l’efficacité de la chaîne en réduisant les fausses alertes et en fournissant un retour d’information en temps réel sur l’internet des objets. «Les consommateurs peuvent manger des aliments sûrs, et l’environnement bénéficiera également d’une diminution du gaspillage de nourriture et de ressources», conclut Bruno Garavelli.

Merci à Joe Whitwoth de m’avoir signalé l’information.

Aux lecteurs du blog
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