vendredi 17 juin 2022

Un feuilleton pendant huit jours de 20 rappels pour un banal fond de tartelette pas assez cuit. Salmonella inside !

La farine provient de blé séché, moulu et non traité thermiquement (car il dégrade le gluten). Au fur et à mesure que Salmonella se dessèche, elle devient plus résistante et survit pendant des mois (ou plus).

Lorsque l’on fait des gâteaux, d’autres ingrédients entrent en ligne de compte et dans ces conditions, il faut rappeler qu’il ne faut pas manger de la pâte à gâteau crue (selon un site Nestlé aux Etats-Unis) ou de la pâte de farine crue.
C'est d'ailleurs ce qu'indiquait une BD du 26 janvier 1993, qui mettait en scène Calvin et Hobbes ...
La mère de Calvin indiquait qu'il ne fallait pas manger de la pâte à biscuits crue en raison du risque lié à Salmonella (dans l’exemple Buitoni Nestlé, il vous suffit de remplacer Salmonella par E. coli pathogènes…).

Le 18 mars 2022, la DGCCRF informe d’un avis de rappel préventif de lots de pizzas surgelées Fraîch’Up de la marque Buitoni.
Un seul avis de rappel. Cela étant, les rappels ou alertes peuvent plus nombreux pour une même cause comme nous allons le voir, et dans ces conditions, cela devient un feuilleton pour le consommateur lambda ...
Notre administration nous dit que les objectifs d’une alerte sont:
- faire cesser l’exposition du produit au consommateur (retirer le produit des rayons des magasins concernés);
- éviter la contamination d’autres produits (au sein de l’entreprise concernée);
- informer le consommateur qui a déjà acheté le produit.

Belles paroles, pas toujours suivies d’effets et ce feuilleton aura duré huit jours ...

- Le 8 juin 2022 commence le feuilleton des avis de rappels par RappelConso qui commence avec des tartelettes individuelle aux fruits, car «le fournisseur Hafner procède au rappel de fonds de tartelettes suite à la mise en évidence de la présence de salmonelles. Ces fonds de tartelettes sont utilisés pour la préparation de nos tartelettes aux fruits individuelles.»

En clair, cuisson insuffisante de ces fonds de tartelettes pour détruire les salmonelles présentes dans la farine, c’est du déjà vu, non ?

- Le mauvais feuilleton se poursuit le 9 juin 2022 avec des finger cacahuètes, des tartelettes fraise, myrtille, framboise, fruit ou choco-caramel, des tartelettes individuelles citron meringuee et caramel passion, des tartelettes framboise, des tartelettes fraise x 2 / tartelettes framboise x 2 / tartelettes aux fruits x 2, des tartelettes individuelles aux fraises-aux framboises-aux fruits, des tartelettes finger 125x45 bord droit sucrées beurre et des tartelettes poire chocolat et tartelettes citron meringuées.

- Le 10 juin, de nouveau des tartelettes, des tartelettes citron meringué et tartelette framboise, des tartelettes citron, des tartelettes aux fraises, tartelettes banoffee, tartelettes aux fruits et délice fraise x2.

- Le 13 juin 2022, après un week-end estival, les rappels continuent, tartelettes finger et tartelettes fruits trad.

- Le 14 juin 2022, nouvelle série de rappels avec finger aux fraises x2 et finger aux framboises x2.

- Le 15 juin 2022, rappel de tartelettes finger aux fruits ou aux fraises.

- Le 16 juin 2022, les rappels se poursuivent avec des tartelettes fraise rectangulaires, des tartelettes format rectangulaire et des tartelettes finger fraise / tartelettes finger Framboise Pains & Délices.

Apparemment, la série de 20 rappels s’est arrêtée le 17 juin, mais peut-être reprendra-t-elle après le week-end, qui sait ?

Mise à jour du 18 juin 2022. Pan sur le bec du blog.,RappelConso signale un 21e rappel dès ce samedi 18 juin, et non pas après le week-end comme annoncé par erreur. Il s'agit de fonds de tartelettes, avec cette annonce peu évidente, 'Contamination à la salmonellose'. Confondre la cause, Salmonella et la conséquence, la salmonellose, il fallait le faire, RappelConso l'a fait
 ...

Mise à jour du 20 juin 2022. 22e rappel de tartelettes pistache framboise par RappelConso, une chose est désormais sûre, le feuilleton continue.

Aux lecteurs du blog
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Autorisation conditionnelle de trois mois pour l'usine Ferrero d'Arlon, selon l'AFSCA de Belgique

Un communiqué de Ferrero du 17 juin 2022 informe que
l'usine Ferrero d'Arlon autorisee a redemarrer la production.
L'autorité de sécurité alimentaire (AFSCA) a donné l'autorisation de redémarrer les lignes de production de l'usine Ferrero d'Arlon.

L'usine Ferrero d'Arlon a reçu l'autorisation conditionnelle de redémarrer ses lignes de production à partir d'aujourd'hui. Cette réouverture fait suite à un nettoyage approfondi et à des contrôles de sécurité alimentaire menés en étroite collaboration avec l'autorité belge de sécurité alimentaire (AFSCA). Dès aujourd'hui, l'usine entame le processus de réouverture qui aboutira au redémarrage des lignes de production dans quelques semaines.

A l’arrêt depuis début avril, après la détection de salmonelles dans l'usine d'Arlon, Ferrero a pris des mesures concrètes pour qu'une telle situation ne se reproduise pas.

Plus de 1 000 employés de Ferrero et des spécialistes indépendants ont travaillé en permanence dans l'usine. Plus de 1 800 tests de qualité ont été effectués, 10 000 pièces ont été démontées et nettoyées, et des investissements importants ont été réalisés. Cela inclut le remplacement d'équipement ainsi que l'installation de 300 mètres de nouveaux tuyaux. Nous avons également mis à jour les protocoles de sécurité des produits, les formations et l'échantillonnage dans l'usine.

Ce travail a été réalisé en toute transparence et en étroite collaboration avec l'AFSCA qui a confirmé que toutes les normes de sécurité alimentaire requises ont été respectées. Cet épisode nous permettra de revoir notre approche dans la gestion de ce type d'incident et, surtout, nous donnera l'occasion de renforcer notre coopération avec les autorités alimentaires.

Nous tenons à remercier notre personnel pour son engagement constant tout au long de ce processus.

«Nous sommes très heureux d'avoir reçu le feu vert de l'autorité belge de sécurité alimentaire. Nous tenons à remercier l'AFSCA pour ses conseils et son soutien inestimables», a déclaré Lapo Civiletti, Directeur Général du Groupe Ferrero. « Nous sommes vraiment désolés de ce qui s'est passé et nous tenons à nous excuser une fois de plus auprès de toutes les personnes touchées. Nous n'avons jamais connu une telle situation au cours de nos 75 ans d'histoire. Nous avons tiré les leçons de cet événement malheureux et nous mettrons tout en œuvre pour que cela ne se reproduise pas.»

Commentaire
Il devait y avoir bien des problèmes de contamination pour avoir changé et modifié tout ce qui a été énuméré par Ferrero. Ce ne sont pas 1 800 tests de qualité qui ont été réalisés mais 1 800 tests microbiologiques. Mettre tout en œuvre que cela ne reproduise pas est plus facile à dire qu’à faire, nous verrons cela sur la durée, car l’autorisation est conditionnelle pour une durée de trois mois ...

De son côté, l’AFSCA rapporte dans un communiqué du 17 juin 2022, «L’AFSCA a décidé de remettre une autorisation conditionnelle à Ferrero».

Fin mars - début avril, des consommateurs sont tombés malades après avoir consommé des produits au chocolat de la marque Kinder. Suite à des enquêtes épidémiologiques et l'analyse d'échantillons, un lien a été établi avec l'usine Ferrero d'Arlon.

L’AFSCA avait alors immédiatement entamé une enquête approfondie chez Ferrero à Arlon et décidait le 8 avril de retirer l’autorisation de cette usine et de procéder au rappel de l’entièreté des produits de la gamme Kinder issus de ce site de production.

Au mois de mai, Ferrero introduisait après de l’AFSCA une demande d’autorisation pour pouvoir produire à nouveau.

L’AFSCA a décidé de remettre à Ferrero une autorisation conditionnelle pour leur usine de production d’Arlon.

Cette autorisation conditionnelle sera accordée pour une période de 3 mois. Durant cette période, les matières premières, ainsi que chaque lot de denrées alimentaires produites seront analysés. Ce n’est que si ces analyses donnent un résultat conforme que les produits pourront être mis sur le marché.

Cette décision survient à l’issue de plusieurs semaines d’analyses approfondies durant lesquelles l’AFSCA a procédé à plusieurs contrôles sur place tant au niveau des procédures internes mises en place par Ferrero que de l’infrastructure de l’usine.

L’AFSCA est d’avis que, dans l’état actuel des choses, Ferrero offre les garanties nécessaires de conformité aux règles et exigences en matière de sécurité alimentaire.

Néanmoins, l’AFSCA a opté pour une autorisation conditionnelle car l’Agence estime qu’il est indispensable de pouvoir vérifier l’application concrète de toutes les procédures internes une fois que l’usine aura repris ses activités de production.

En cas de résultats d’inspections favorables à l’issue de cette période de 3 mois, une autorisation définitive pourra être délivrée.

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jeudi 16 juin 2022

Les cybermenaces et le paysage actuel mettent le food defense à l'ordre du jour

«Les cybermenaces et le paysage actuel mettent le food defense à l'ordre du jour», source article de Joe Whitworth paru le 16 juin 2022 dans Food Safety News.

Les cyberattaques et les rançongiciels font partie des nouvelles menaces majeures pour les entreprises alimentaires, selon les intervenants lors d'une table ronde sur la fraude alimentaire et food defense.

Tim Lang, Jennifer van de Ligt et Jon Woody ont parlé de food defense et des nombreuses définitions lors d'un récent webinaire Health Talks organisé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Lang, professeur de politique alimentaire au Centre for Food Policy de la City University de Londres, a dit que le terme «food defense» était utilisé de manière trop étroite.

«Les défis du système alimentaire ne concernent pas seulement la sécurité des aliments, ils incluent le changement climatique et les défis sociétaux et politiques. Pensez à l'Ukraine. Les risques pour le food defense ne sont pas seulement médicaux ou microbiologiques», a-t-il dit.

Cyber-perturbation potentielle
Lang a dit que la food defense se situe dans un ensemble de thèmes, notamment la démocratie alimentaire, le contrôle alimentaire, l'autosuffisance alimentaire, la résilience alimentaire, les risques alimentaires, la capacité alimentaire et la souveraineté alimentaire. Différentes perspectives se disputent l'espace politique, telles que la santé publique, l'armée, le droit, le développement durable, le comportement et le social.

«Maintenant, nous avons la cybersécurité; pourquoi est-ce important pour les aliments ? Parce que la logistique moderne est une question de juste à temps et de satellites. Perturber cela est une façon de perturber l'approvisionnement alimentaire d'une nation. Tous ces arguments permettent de dire que le food defense doit avoir un élément social. Parallèlement à cette approche de la sécurité des aliments et de l'évaluation des risques dans le commerce alimentaire, nous devons adopter une approche plus douce et plus populationnelle pour renforcer la résilience alimentaire dans les systèmes.»

Il y a eu quatre décennies d'investissements dans la logistique juste à temps, a dit Lang.
«Cette cybermenace est due aux investissements que nous avons réalisés dans une logistique informatique et des satellites ultra-efficaces. Nous savons que les maladies traversent les frontières depuis des lustres, mais ce qui est nouveau, c'est un système de distribution alimentaire plus compliqué et l'infrastructure n'a pas suivi. La réponse est une meilleure coopération internationale. Les problèmes de cybersécurité sont une nouvelle voie de perturbation potentielle où la falsification délibérée et l'obtention d'argent pour payer pour mettre fin à la fraude sont liées. Le potentiel d'utilisation des aliments comme arme est en avance sur nos approches réglementaires.»

Lang a dit qu'il y avait un certain nombre de raisons pour lesquelles une refonte était désormais nécessaire .

«Les systèmes alimentaires ont changé, il y a eu une révolution. C'est inégal, c'est loin devant dans le monde riche où la population surconsomme et un peu moins d'un milliard de personnes ont faim. Il existe d'énormes problèmes de sécurité des aliments dans le monde en développement. L'économie politique est en plein bouleversement et la volatilité des prix est constante», a-t-il dit.

L'approche large de santé publique de food defense doit être développée et étoffée à nouveau, une bonne alimentation sûre ne peut pas être laissée aux entreprises, il s'agit des consommateurs, de la société civile, de la culture, etc., cette approche plus large de food defense offre un espace pour injecter les aspects sociaux du stress des systèmes alimentaires émergents et cela ne peut pas seulement être fait au niveau des Nations Unies, cela doit être fait au niveau mondial, régional, international, au niveau de la ville et au niveau local.

La protection du public a tendance à considérer les problèmes de sécurité des aliments et de fraude comme isolés et non à grande échelle, a dit Lang.

«Il y a toujours une tension entre dire qu'il s'agit d'un individu en particulier ou d'une entreprise mal gérée ou d'une mauvaise formation. Parfois, il y a des moments où vous devez regarder l'ensemble du système et je pense que nous sommes à l'un de ces moments où nous devons beaucoup repenser.»

L'adversaire intelligent
Van de Ligt, directrice du Food Protection and Defense Institute, a dit que la réglementation de food defense est beaucoup plus récente que la sécurité des aliments et n'est pas toujours reconnue à l'échelle mondiale.

«Les aliment sont une cible attrayante : tout le monde mange dans le monde, elle peut être utilisée comme une arme très facilement et il est vraiment difficile de détecter et de suivre où la falsification s'est produite. Nous parlons également d'un adversaire intelligent, c'est une personne qui comprend le système, ils comprennent comment trouver les vulnérabilités et ils auront accès et échapperont à la détection. La plupart ne veulent pas se faire prendre. Ils veulent faire ça pendant longtemps pour gagner de l'argent, mais parfois ils font des erreurs», a-t-elle dit.

«Le message à retenir lorsque je parle à l'industrie est la vulnérabilité et c'est quelque chose que l'industrie alimentaire a la capacité de contrôler. Il peut s'agir d'un employé mécontent ou d'un sous-traitant en colère contre une entreprise, ils peuvent causer des dommages considérables à la santé publique, donc se concentrer étroitement sur la motivation du terrorisme ne rend pas justice au concept plus large de food defense.

Trois choses sont nécessaires pour un incident de food defense, a dit van de Ligt: la motivation, la capacité et les vulnérabilités.

«Nous avons des activités de contamination, de sabotage et de terrorisme à motivation économique. La contamination à motivation économique est répandue depuis très longtemps, l'un des incidents marquants étant l'ajout de mélamine aux produits laitiers en Chine. La contamination intentionnelle se produit lorsqu'il y a une incitation ou une opportunité», a-t-elle dit.

«Si vous pensez à l’environnement actuel, l'économie difficile est là. Il y a des pénuries, des lacunes dans la chaîne d'approvisionnement et la guerre en Ukraine, nous avons donc un environnement mondial propice aux incidents de fraude alimentaire. Nous constatons davantage de pénuries de main-d'œuvre et de problèmes de transport, ce qui crée des tensions du point de vue de food defense, ce qui crée un environnement propice à une criminalité alimentaire supplémentaire.

«Le problème que nous avons est que différents pays utilisent des termes différents. Au Royaume-Uni, c'est le crime alimentaire (food crime), aux États-Unis, nous utilisons la fraude alimentaire (food fraud) ou la contamination à motivation économique, certains pays préfèrent l'intégrité ou l'authenticité des aliments, ou la falsification.

Réglementation et approche de la FDA
Woody, de la Food and Drug Administration des États-Unis, a dit qu'il y a une faible probabilité qu'un contaminant biologique ou chimique soit introduit dans l'approvisionnement alimentaire avec l'intention de nuire aux gens, mais les implications potentielles à grande échelle pour la santé publique pourraient être importantes.

La règle de la FDA Intentional Adulteration (contamination intentionnelle) de 2016 s'applique aux importateurs et aux producteurs alimentaires nationaux.

«Nous avions l'intention de commencer les inspections en 2020, mais la pandémie a élargi le calendrier. Nous avons commencé les inspections des installations et continuerons à former nos personnels sur la façon d'évaluer ces plans de food defense», a dit Woody.

«Lors de l'élaboration de la règle d’Intentional Adulteration, la FDA a constaté que l'industrie était confrontée à de nombreux problèmes différents. Il est difficile de continuer à parler de falsification intentionnelle, alors qu'il n'y a heureusement pas eu de problème. Les entreprises doivent donner la priorité à leurs propres ressources limitées pour s'attaquer à ces problèmes importants et il y a parfois un sentiment de fatigue. Nous essayons de travailler cela et d'accomplir ce dont nous avons besoin et d'être conscients que les ressources de l'industrie sont très minces.»

La FDA continue de se concentrer sur le cyber et il existe une myriade de problèmes de ransomwares affectant les entreprises alimentaires, a dit Woody.

«Le cyber est quelque chose sur lequel nous nous concentrons de plus en plus au cours des dernières années. Il existe des problèmes de rançongiciels, mais nous examinons les liens entre la cybersécurité et la santé publique. Une partie de ce processus a consisté à nous éduquer et à tendre la main à d'autres personnes qui ont l'expertise nécessaire pour se mettre à jour.»

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Baisse des alertes pour le réseau mondial de sécurité des aliments au début de 2022

«Baisse des alertes pour le réseau mondial de sécurité des aliments au début de 2022», source Food Safety News.

Le nombre d'incidents de sécurité des aliments impliquant un réseau international a diminué au premier trimestre 2022.

Le Réseau international des autorités de sécurité des aliments (INFOSAN) a fait partie de 47 alertes de janvier à mars de cette année, contre 64 au dernier trimestre 2021.

Jusqu'à présent cette année, 25 alertes impliquaient un danger biologique, dont neuf à cause de Salmonella, sept alertes à cause de Listeria monocytogenes, cinq alertes liées à E. coli et une à Bacillus cereus, Cronobacter sakazakii et norovirus.

Onze incidents ont été causés par un allergène ou un ingrédient non déclaré comme le lait, les œufs, les noix, les amandes, les noisettes, les pistaches et le soja.

Huit impliquaient un danger physique comme du métal, du verre, des insectes, une souris et du plastique tandis que trois étaient en raison d'un danger chimique comme l'oxyde d'éthylène et le MDMA (également appelée ecstasy).

INFOSAN est géré par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

Près de la moitié des 47 incidents ont été signalés au secrétariat par les membres d'INFOSAN, un tiers par le biais du système d'alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF) de la Commission européenne et le reste par divers canaux internes de l'OMS.

Incidents majeurs début 2022
Les catégories d'aliments les plus fréquemment concernées étaient les collations, les desserts et autres aliments, les céréales et produits de céréales et les légumes et produits végétaux.

D'autres alertes concernaient les aliments composites, le lait et les produits laitiers, les fruits à coque et les graines oléagineuses, l'alcool, le poisson et autres fruits de mer, les œufs, les additifs alimentaires, les aliments pour nourrissons et enfants en bas âge, les produits de fruits, les jus de fruits et de légumes, les herbes, les épices et les condiments, les légumineuses et les produits de viande.

L'un des principaux incidents était des cas à Cronobacter sakazakii liés à des préparations en poudre pour nourrissons produites par Abbott Nutrition aux États-Unis. INFOSAN a été informé du problème le 17 février 2022, et plus tard ce mois-là, on a appris que des produits avaient été distribués dans 53 pays.

Une autre alerte majeure concernait Salmonella Typhimurium monophasique dans le chocolat produit par Ferrero en Belgique. L'OMS a été informée de l'épidémie le 27 mars, alors que la source n'avait pas été identifiée. Après que l'épidémie ait été attribuée à du chocolat Kinder contaminé, INFOSAN a été informé que la distribution comprenait 113 pays.

Fadi Naser Al-Natour, Jenny Bishop et Rachelle El Khoury ont fait une présentation lors d'une conférence sur la santé organisée par INFOSAN lors de la Journée mondiale de la sécurité sanitaire des aliments, le 7 juin, sur la réponse aux urgences en matière de sécurité des aliments.

Pour le deuxième trimestre 2022, INFOSAN organise des événements de renforcement des capacités, notamment une session de formation pour les nouveaux membres au Mexique, suivie d'ateliers nationaux pour les membres au Bénin, Guatemala et Sierra Leone.

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A propos des toxi-infections alimentaires collectives (TIAC) en France

Tentative de mise à jour des toxi-infection alimentaire collective (TIAC) en France, faute de com claire de nos autorités, mais où la com de nos autorités est-elle claire ? 

Suite à l’article du 7 mai 2022, Vaste intoxication alimentaire après le repas dans des cantines d'Argentan Intercom, voici la suite ...

«75 personnes ont été touchées par l'intoxication alimentaire dans des cantines d'Argentan Intercom», source le Journal de l’Orne du 15 juin 2022.
75 personnes, selon l'ARS, ont finalement été concernées par l'intoxication alimentaire survenue le 6 mai après un repas dans des écoles d'Argentan Intercom.
Le lundi 13 juin 2022, l’ARS Normandie, Agence régionale de santé, confirme « une toxi-infection alimentaire collective (TIAC)», survenue le vendredi 6 mai 2022 après le repas pris dans des cantines d’Argentan Intercom.
On se souvient que 26 enfants avaient été pris en charge par les urgences pédiatriques d’Argentan (Orne) et de Falaise (Calvados).
Au total, «cet épisode a concerné 75 personnes réparties dans huit écoles», poursuit l’ARS.
«La cuisine centrale dessert 13 écoles et 3 résidences autonomie (aucune personne âgée n’a été malade) et a préparé 1 200 repas ce jour-là».

Autre information, «26 adolescents victimes d'une probable intoxication alimentaire dans le sud du Gers», source France bleu du 15 juin 2022.

26 jeunes ont été pris de maux de ventre, de diarrhée et de maux de tête, ce mercredi matin à Montesquiou, près de Mirande, dans le sud du Gers. Ils étaient en séjour de cohésion dans le cadre du service national universel.
Cela a peut-être un lien avec lachaleur, une enquête est en cours à Montesquiou, au nord de Mirande, où 26 jeunes ont présen té des symptômes d'intoxication alimentaire ce mercredi matin. Des adolescents âgés entre 15 et 17 ans ont été pris de maux de ventre, de nausées, de maux de tête, de diarrhée, des symptômes de l'intoxication alimentaire

Sept jeunes hospitalisés sans symptômes sévères
Quand ils ont commencé à se plaindre, les jeunes ont été rassemblés à la maison du temps libre, la salle des fêtes de Montesquiou. 40 pompiers sont intervenus pour évacuer sept jeunes par ambulance et minibus vers les hôpitaux de Tarbes et de Auch pour effectuer un bilan de contrôle. Aucun jeune ne présente de symptômes sévères. Ces jeunes font partie d'un groupe de 117 adolescents en séjour de cohésion dans le cadre du Service national universel (SNU). 19 adolescents présentant des symptômes plus légers ont été pris en charge directement sur place par les sapeurs-pompiers.

Enfin, on notera à «Frontignan, un soupçon d'intoxication alimentaire au tournoi de rugby», source Midi Libre du 13 juin 2022.

Douze jeunes joueurs ont été pris de vomissements dimanche 12 juin en fin de journée à l'occasion du tournoi de rugby de Frontignan.
Une douzaine de jeunes rugbymen ayant participé au tournoi des géants de Frontignan, les 11 et 12 juin, ont été victimes de ce qui ressemble à une intoxication alimentaire dimanche en fin de journée. Les joueurs de deux équipes (une de la Drôme, l'autre de l'Auvergne) ont été pris de vomissements et ont été pris en charge par les pompiers de la caserne de Frontignan.

Cela étant dit, on est toujours sans nouvelle des 363 élèves et 20 professeurs d'une école située dans les Hauts-de-Seine victimes d’une intoxication alimentaire. L'enquête sanitaire est en cours et progresse (?).

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mercredi 15 juin 2022

Trois décès dans une éclosion à Listeria liés à du poisson fumé au Royaume-Uni

«Trois décès dans une éclosion à Listeria liés à du poisson fumé au Royaume-Uni», source Food Safety News.

Trois personnes sont décédées dans une éclosion à Listeria liée à du poisson fumé au Royaume-Uni.

L’UK Health Security Agency, Food Standards Agency (FSA), Public Health Scotland and Food Standards Scotland (FSS) investiguent sur une éclosion à Listeria monocytogenes qui a été rendue publique pour la première fois en avril.

Douze patients à travers le Royaume-Uni ont été identifiés, dont trois en Écosse, avec des dates d'apparition de la maladie entre octobre 2020 et mars 2022.

Dix personnes malades ont plus de 65 ans et une personne est une femme enceinte. Trois des personnes touchées âgées de plus de 65 ans sont décédées.

Six personnes sont tombées malades depuis janvier 2022. La majorité des patients ont déclaré avoir consommé du poisson fumé.

La FSA et la FSS mènent des investigations sur la chaîne alimentaire et microbiologiques, y compris le séquençage du génome entier (WGS), mais la cause reste à confirmer.

Le 7 juin, Waitrose a rappelé 2 filets de truite arc-en-ciel britanniques fumés à chaud parce que Listeria monocytogenes avait été détectée dans le produit. Cependant, il n'existe actuellement aucune preuve reliant la présence de cette Listeria à l’éclosion.

La présence de Listeria est préoccupant dans les aliments réfrigérés prêts à consommer qui ne nécessitent pas de cuisson supplémentaire, comme le poisson fumé.

Les informations destinées aux femmes enceintes ont été mises à jour pour leur indiquer de bien cuire le poisson fumé avant de le manger. Le poisson fumé a également été répertorié comme un produit à haut risque qui doit être bien cuit avant d'être consommé par toute personne appartenant à un groupe à haut risque.

Tina Potter, responsable des incidents à la FSA, a déclaré que le public n'a pas besoin d'éviter les produits à base de poisson fumé, mais devrait s'assurer que les risques sont réduits autant que possible.

«Vous pouvez le faire en conservant le poisson fumé prêt à consommer réfrigéré à 5°C ou moins, en utilisant toujours des produits selon leur DLC, en suivant les instructions de stockage et d'utilisation sur l'étiquetage et en cuisinant. ou réchauffant du poisson fumé jusqu'à ce qu'il soit bien chaud à cœur», a-t-elle dit.

Complément
Sans aucun lien, signalons en France deux rappels les 13 juin et 14 juin 2022 de saumon de Norvège fumé pour cause de présence de Listeria monocytogenes.

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mardi 14 juin 2022

Scènes de la vie de la sécurité des aliments en France ...

Deux informations, toutes deux distinctes mais qui concernent la sécurité des aliments en France ...

«Marseillan convoqué après de multiples infractions à l'hygiène», source France 3 régions du 7 juin 2022.

Le gérant d'un restaurant de Marseillan, dans l'Hérault, devra s'expliquer après la découverte de plusieurs infractions à l'hygiène dans son établissement. Tout a commencé quand un client a découvert des vers dans son tacos.

Un restaurateur de Marseillan, dans l'Hérault, sera convoqué pour se justifier au sujet de l'hygiène dans son établissement. La Brigade nautique a relevé plusieurs infractions en visitant les cuisines.

Le contrôle est relaté, photos à l'appui, par les gendarmes de l'Hérault sur leur page Facebook. Les militaires expliquent comment ils sont intervenus dans un restaurant «qui vend des produits de la pêche» dans la station balnéaire.

Des vers dans son tacos
C'est un client du restaurant qui a trouvé des vers dans son tacos qui a donné l'alerte, racontent les gendarmes dans leur post. Se rendant sur les lieux, ils ont alors constaté plusieurs «infractions à l'hygiène : DLC dépassées, sol glissant dû à la présence d'huile, moules à même le sol mortes dans leur jus de fusion, produit non stockés selon les règles d'hygiène».
Le responsable du restaurant «sera convoqué pour audition», précisent encore les gendarmes.

Commentaire
Ici les contrôleurs sont des militaires, pourquoi pas ? Cela étant, que risque ce restaurateur, un rappel à la loi, un stage hygiène, rien de bien méchant, et surtout pas de fermeture ..'.

Autre région et un constat similaire ... voir pire !

«La Rochelle: entorses aux règles sanitaires et fraudes constatées au marché central», source Sud-Ouest du 13 juin 2022.

Les agents de la Direction départementale de la protection de population (DDPP) ont contrôlé onze bancs au marché de La Rochelle. Ils font tous l’objet de poursuites.

Début juin, les agents de la Direction départementale de la protection de la population (DDPP) de Charente-Maritime ont mené une mission sur le marché central de La Rochelle, en coopération avec la brigade de surveillance du littoral de la gendarmerie maritime. Onze bancs de boucherie, poissons, fruits et légumes ont été contrôlés. Tous se trouvaient en violation de certaines normes sanitaires ou en fraude. Ils ont fait l’objet de poursuites répressives, correctives ou préventives en fonction des pratiques.

Les fonctionnaires ont constaté des températures de conservation trop élevées, des défauts de vitrine de protection des marchandises, de traçabilité des produits exposés, d’étiquetage informatif, l’absence de lave-mains pour le personnel, de renouvellement du statut «bio» ou encore de tarage des balances de pesée.

Commentaire
Onze stands contrôlés onze sanctionnés ! 
Là aussi que risquent-ils ?
J’aime assez le terme 'entorses' pour qualifier les non-conformités graves relevées. Ah s’il y avait un peu plus de contrôles sanitaires en France, cela se saurait ...

Merci à Bruno Longhi qui m'a signalé ces nouvelles pas rassurantes ...

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a des aimables censeurs, les journalistes complices de la direction !

Beaucoup plus de miel cette année. Quand les abeilles ont de quoi se nourrir, fini les mortalités et il n’y a plus de problème avec les pesticides

Le blog vous avait annoncé qu’il y avait «Beaucoup plus de miel cette année malgré la présence des néonicotinoides sensés tuer les abeilles. Ben, ça alors !»

Cette fois-ci les pesticides n’y sont pour rien, il y a du miel parce que les abeilles ont à manger ..

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Des pizzas de la gamme Fraîch’Up de Buitoni Nestlé toujours vendus à Paris !

«Scandale des pizzas Buitoni contaminées : des produits de la gamme Fraîch’Up toujours vendus à Paris», source La Dépêche.fr.

Les pizzas de la gamme Fraich'Up de Buitoni ont fait l'objet d'un rappel de produits pour des suspicions de contamination à la bactérie E. coli. Malgré, cette interdiction de vente, certains supermarchés continuent de les mettre en rayon.

Le rappel des pizzas de la gamme Fraich'Up de Buitoni a eu lieu il y a trois mois. En cause : une contamination à la bactérie E. coli qui avait rendu gravement malades des dizaines d'enfants. Et malgré ce rappel, selon les informations de RMC, certains distributeurs continuent de vendre les pizzas Fraich'Up.

Nos confrères ont constaté dans les rayons d'un magasin Franprix, du groupe Casino, à Paris, une boîte de pizza Buitoni de la gamme Fraich'Up. Le produit, objet d'un rappel et potentiellement contaminé, a pu être acheté normalement pour 7,45 euros la pizza. Si le gérant du magasin est absent, RMC a pu avoir son témoignage. «Normalement, c'est interdit à la vente. Je n'ai pas assez de place en bas, c'est pour ça que j'ai laissé là. Mais j'ai désactivé le code-barre et je vais retirer le reste des rayons tout de suite», a-t-il justifié.

Franprix a par la suite annoncé à RMC que tous ses magasins allaient être «recontrôlés dans les 48 heures» et que «des sanctions seront prises» contre les gérants ne respectant pas les règles de retrait de produits.

Merci à Joe Whitworth de m’avoir signalé l’information.

Source de l’image.

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Il paraît qu'il y a une nouvelle directrice générale de l'alimentation ...

L’excellent blog notes d’Olivier Masbou nous signale dans ses nouvelles fraîches, «Maud Faipoux, nouvelle DGAL».

Conseillère agriculture du président de la République et du Premier ministre depuis janvier 2021, Maud Faipoux vient d’être nommée directrice générale de l’alimentation. Elle était auparavant «conseillère filières végétales, sortie de la dépendance aux produits phytosanitaires» du ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Julien Denormandie entre juillet 2020 et janvier 2021. Elle succède à Bruno Ferreira qui va prendre la direction de la Direction régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt, Auvergne-Rhône-Alpes.

Commentaire
Dont acte, espérons que cela ne sera pas aussi pire qu'avec son prédécesseur, et que la sécurité des aliments ne sera pas l’oubliée de la DGAL, du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation et du gouvernement, un sursaut s’impose; mais ne rêvons pas, le titre même des anciennes fonctions de la nouvelle DGAL, à savoir sur la «sortie de la dépendance aux produits phytosanitaires» en dit long sur sa démarche plus politique que scientifique ...

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