samedi 16 juillet 2022

Big Olaf Creamery : C'est l'histoire d'une entreprise où tous les prélèvements de crème glacée analysés, sauf un, sont positifs pour Listeria monocytogenes

Voici maintenant qu’on apprend que «Tous les prélèvements de crème glacée analysés, sauf un, dans le cadre d'une investigation sur l'épidémie à Listeria, sont positifs», source article de Coral Beach paru le 15 juillet 2022 dans Food Safety News. Le plus curieux est que l’entreprise s’entête dans se dénégations comme vous lirez cela en fin d’article, incroyable ...

Des responsables en Floride disent que 16 des 17 prélèvements de crème glacée provenant d'une usine de production ont été analysés positifs pour Listeria monocytogenes, ce qui a entraîné une ordonnance formelle d'arrêt des ventes de la part de l'État.

L'installation produit de la crème glacée pour Big Olaf Creamery, qui a été liée à une épidémie d'infections à Listeria qui a rendu 23 personnes malades et une personne est décédée. Une femme enceinte infectée a également fait une fausse couche.

Plus tôt cette semaine, le Florida Department of Agriculture and Consumer Services (FDACS) avait émis une ordonnance de fermeture officielle de l'usine de fabrication après que 9 des 100 prélèvements de l'installation et de ses équipements aient été analysés positifs pour Listeria monocytogenes. Les tests positifs à l'installation comprenaient un test d'un tuyau de transfert du prémélange à une machine de crème glacée.

Les résultats positifs des tests des prélèvements de crème glacée ont été publiés dans la soirée du 15 juillet. Des documents du département de l'agriculture de l’État de Floride montrent que les prélèvements ont été réalisés le 9 juillet. Les prélèvements pour les tests d'équipement de l'usine ont été prélevés le 7 juillet.

Veuillez trouver ici [dropbox.com] les résultats pour les sous-prélèvements de produits qui représentent les 16 saveurs positives. Le seul échantillon environnemental exceptionnel [dropbox.com] noté précédemment négatif est également revenu positif, portant le total des prélèvements environnementaux positifs à 10. Cliquez ici [dropbox.com] pour ces résultats.

Un avocat en sécurité des aliments de Seattle qui représente la famille de la femme décédée après avoir mangé la glace a déclaré qu'il était choqué que 16 des 17 prélèvements de produits soient positifs pour le pathogène mortel.

«Ce que cela montre, c'est que cette usine de fabrication avait un grave problème de Listeria, ce qui montre un problème de nettoyage-désinfection», a dit l'avocat Bill Marler. «Je suis en fait choqué qu'il n'y ait pas plus de personnes malades. Cela pourrait être dû au fait que davantage de personnes n'ont pas été testées.»

«La plus grande surprise est que l'installation et les magasins sont restés ouverts pendant au moins une semaine après avoir appris qu'il y avait un problème. Pourquoi l'entreprise n'a-t-elle pas fermé ? Pourquoi l'État ne les a-t-il pas fermés ?

Le Florida Department of Health a dit à Food Safety News plus tôt cette semaine il enquêtait sur l'épidémie à Listeria depuis plus d'un an.

Le Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis a signalé que la première personne confirmée comme étant un patient atteint par l’épidémie est tombée malade le 24 janvier 2021. Le patient le plus récemment confirmé est tombé malade le 12 juin 2022. Vingt-deux des 23 victimes ont dû être hospitalisé. Ils sont âgés de 1 à 92 ans et vivent dans 10 États différents. Douze victimes vivent en Floride et neuf ont déclaré avoir voyagé en Floride avant de tomber malade.

«Le nombre réel de personnes malades lors d'une épidémie est probablement plus élevé que le nombre signalé, et l'épidémie peut ne pas se limiter aux États où les cas de maladie sont connus. De plus, les maladies récentes peuvent ne pas encore être rapportées car il faut généralement 3 à 4 semaines pour déterminer si une personne malade fait partie d'une épidémie», selon le CDC.

Cela peut prendre jusqu'à 70 jours pour que les symptômes d'une infection à Listeria se développent après une exposition au pathogène.

Le Florida agriculture department rapporte que les saveurs suivantes de la crème glacée Big Olaf ont été testées positives pour Listeria monocytogenes : cheesecake aux myrtilles, noix de pécan au beurre, cordial à la cerise, chocolat, pépites de chocolat, noix de coco, joie d'amande et noix de coco, pâte à cookies, biscuits et crème, Kahlua Krunch, pépites de menthe, pistache, praliné plantation, superman, vanille et framboise au chocolat blanc.

La société a lancé un rappel de tous ses produits. Le 3 juillet, les propriétaires de Big Olaf ont publié cette déclaration sur la page Facebook de l'entreprise :

«Pour l'instant, ce ne sont que des spéculations car il s'agit d'une investigation en cours, notre marque n'a pas été confirmée comme étant liée à ces cas, je ne sais pas pourquoi seul Big Olaf est mentionné et ciblé. Le rapport initial que nous avons reçu du Florida Department of Health le vendredi 1er juillet indiquait qu'il y avait 23 cas signalés, le premier signalé datant de janvier 2022. 6 des 23 patients ont mentionné avoir consommé de la glace Big Olaf, mais rien n'a été prouvé. Nous avons coopéré avec le Florida Department of Health, le FDACS et la FDA dès que nous avons été informés de la situation. Nous avons été transparents et avons répondu à toutes leurs questions et leur avons fourni toutes les informations qui nous étaient demandées, car la santé et le bien-être du public sont notre première priorité.»

Selon le CDC, toute personne qui a mangé de la crème glacée Big Olaf et qui est tombée malade doit immédiatement consulter un médecin.

L'investigation sur l'épidémie et la situation à l'usine de fabrication est en cours et comprend les agences d'État ainsi que la Food and Drug Administration des États-Unis.

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La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

vendredi 15 juillet 2022

Le glyphosate n'est pas cancérogène pour les agences européennes chargées de l’évaluation des risques

Les agences européennes chargées de l’évaluation du glyphosate réfutent les accusations de partialité, source Euractiv.

Complément
On lira avec intérêt, «L’empoisonnement du puits» sur le site de l’Afis Éditorial de Science et pseudo-sciences n°341 (Juillet 2022)

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C'est l'histoire de lasagnes rappelés au sein de l'UE, vous la connaissez ?

Il était une fois les mésaventures de lasagnes au sein de l’UE ...

Premier épisode, le 13 juillet 2022, RappelConso informe du rappel de lasagne collezione N.189
Motif du rappel
- Erreur de conditionnement conduisant à la présence d'un allergène (ŒUF) non déclaré dans la liste d'ingrédients (signalé en tant que trace seulement).
- Risques encourus par le consommateur : Substances allergisantes non déclarées
- Description complémentaire du risque : Le risque concerne uniquement les personnes allergiques aux oeufs.
- Conduite à tenir par le consommateur : Ne plus consommer
- Rapporter le produit au point de vente. Détruire le produit

Pour éviter le gaspillage alimentaire, on aurait pu mentionner de le donner aux personnes non allergiques aux œufs …

Deuxième épisode, le 15 juillet 2022, l’AFSCA de Belgique informe du rappel de lasagne collezione N.189
Problématique
L’allergène «oeuf» n’est pas mentionné et les informations présentes sur l’emballage ne sont pas indiquées en Néerlandais.
Le texte ci-après vaut son pesant de cacahuètes
En accord avec l’AFSCA, Barilla Belgium retire deux lots de Lasagne Collezione n189 de la vente et les rappelle auprès des consommateurs. En raison d’une erreur en production, les informations présentes sur l’emballage ne sont pas indiquées en Néerlandais.
La liste des ingrédients n’indique pas la présence l’allergène d’œufs dans la recette, même si la présence de traces d'œufs est signalée.
Conclusion
Le produit ‘Lasagne Collezione n189’ de chez Barilla a-t-il été victime d’un excès de zèle ? Si oui, il semble être partager au sein de l’UE …

Si non, comment faire pour les consommateurs non-allergiques aux œufs, dont on nous dit que la consommation de ce produit ne présente pas de risque pour la santé. Comment donc consommer un produit rappelé ? Cela reste une question intéressante, n’est-ce pas ?

Complément
Que dit le communiqué de Barilla en France à propos de ce rappel ?

Barilla procède au rappel de 2 lots du produit Lasagne Collezione n.189, en raison de la présence d’œuf dans la recette, ingrédient non mentionné dans la liste d’ingrédients, et de l’absence des mentions légales dans certaines langues. :

A la suite d’une erreur humaine en production, un emballage ne correspondant pas à la recette a été utilisé en production.

Barilla invite les consommateurs allergiques aux œufs à ne pas consommer le produit et à le détruire. Le produit peut être retourné en point de vente pour obtenir un remboursement.

C'est sans commentaire ! 

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Fonctionnement ou dysfonctionnement du système d’alerte sanitaire en France ?

Selon le ministère de l’Agriculture, à propos du fonctionnement du système d’alerte sanitaire,
Une alerte alimentaire correspond à deux types de situation : la mise en évidence d’une anomalie sur un produit, c’est-à-dire une non-conformité (germes, contaminants chimiques, anomalie visuelle, odeur anormale...) et l’apparition de malades.
Les objectifs d’une alerte :
- faire cesser l’exposition du produit au consommateur (retirer le produit des rayons des magasins concernés) ;
- éviter la contamination d’autres produits (au sein de l’entreprise concernée) ;
- informer le consommateur qui a déjà acheté le produit.

Le premier objectif est bien connu, hélas, des consommateurs, étant donné le nombre très élevé de rappels (autour de 1 681 avis de rappels depuis le début de l’année 2022, excuez du peu ...). C’est l’avis de rappel tel qu’il est actuellement présent sur RappelConso et éventuellement en magasin …

«faire cesser l’exposition du produit au consommateur» est essentiel, mais pour cela, il faut être proactif.
Par exemple, ce rappel de chorizo commerialisé en France du 13 juin au 5 juillet a fait l’objet d’un rappel par l’application RappelConso le 13 juillet pour cause de présence de Listeria monocytogenes (2 600 UFC/g). Une notification au RASFF de l’UE a été faite le 13 juillet par la France.

L’avis de rappel ne peut donc pas «faire cesser l’exposition du produit au consommateur».

«éviter la contamination d’autres produits (au sein de l’entreprise concernée)», ça le consommateur n’en sait rien et n’en saura probablement jamais rien, sauf si des cas de maladie se produisent.

Reste le troisième objectif, «informer le consommateur qui a déjà acheté le produit». Pensez-vous qu’une simple affichette dans un magasin ou un simple avis de rappel parmi d’autres dans une application va «informer le consommateur qui a déjà acheté le produit» afin de «faire cesser l’exposition du produit au consommateur» …

Je ne crois pas que cela soit le cas, cela aurait mériter une information speciale, qui sans doute serait noyé parmi d’autres informations, d’autant que la DDM du produit se situe entre 11/09/2022 et le 13/10/2022. On se satisfera donc de la mention, «Ne plus consommer, Rapporter le produit au point de vente.»

Il serait utile de savoir combien de sachets de chorizo seront rapportés, mais l’information doit être, comme l’on dit dans les romans d’espionnage, ‘classified’.

Je n’ai pas de réponse toute faite, mais je constate ici un nouveau dysfonctionnement déjà signalé dans Petits tracas de la sécurité des aliments en France.

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En France, la forêt de la Teste de Buch brûle, qui doit-on féliciter ?

Complément 
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Investigation épidémiologique et microbiologique sur une forte augmentation de cas de vibriose eu Europe du Nord en 2018

Vibrio vulfinicus

«Investigation épidémiologique et microbiologique sur une forte augmentation de cas de vibriose eu Europe du Nord en 2018», source EuroSurveillance.

Contexte
Des cas de vibriose dans des pays de l'Europe du Nord et les pays riverains de la mer Baltique ont augmenté lors des vagues de chaleur de 2014 et 2018.

Objectif
Nous décrivons l'épidémiologie de la vibriose et la diversité génétique d’isolats de Vibrio spp. en Norvège, Suède, Danemark, Finlande, Pologne et Estonie en 2018, une année avec un été exceptionnellement chaud.

Méthodes
Dans une étude rétrospective, nous avons analysé la démographie, la répartition géographique, la saisonnalité, les espèces en cause et la gravité des cas de vibriose non liés aux voyages en 2018. Les sources de données comprenaient des systèmes de surveillance, des bases de données nationales de notification des laboratoires et/ou des investigations nationales auprès des laboratoires de microbiologie de santé publique. De plus, nous avons effectué le séquençage du génome entier et le typage des séquences multilocus des isolats disponibles de 2014 à 2018 pour cartographier leur diversité génétique.

Résultats
En 2018, nous avons identifié 445 cas de vibriose non liés aux voyages dans les pays de l'étude, bien plus que la moyenne de 126 cas entre 2014 et 2017 (fourchette : 87-272). Le principal mode de transmission signalé était l'exposition à l'eau de mer. Nous avons observé une disparité géographique spécifique à l'espèce des cas de vibriose dans la région nordique-baltique. Une vibriose grave a été associée à des infections causées par Vibrio vulnificus (OR ajusté: 17,2; 95% IC: 3,3-90,5) ou Vibrio parahaemolyticus (OR ajusté: 2,1; 95% IC: 1,0-4,5), âge ≥ 65 ans (65-79 ans: OR ajusté: 3,9; 95% IC: 1,7-8,7; ≥ 80 ans: OR ajusté: 15.5; 95% IC: 4,4-54,3) ou après avoir contracté une infection pendant l’été. Bien que l'analyse phylogénétique ait révélé une diversité entre les isolats de Vibrio spp., deux clusters à V. vulnificus ont été identifiés.

Conclusion
La surveillance sentinelle partagée de la vibriose pendant l'été peut être utile pour surveiller ce problème de santé publique émergent.

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En Afrique, les maladies transmises par les animaux à l'homme ont bondi de 63 % au cours de la dernière décennie

«L’Afrique face à une recrudescence des zoonoses», rapporte Le Figaro (article réservé aux abonnés et lecteurs).

«En Afrique, les maladies transmises par les animaux à l'homme ont bondi de 63 % au cours de la dernière décennie», source OMS Afrique.

L'Afrique est confrontée à un risque croissant d'épidémies causées par des agents pathogènes zoonotiques, tels que le virus de la variole du singe, qui est apparu chez les animaux avant de changer d'espèce et d'infecter les humains. Selon une analyse de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), le nombre des épidémies zoonotiques a augmenté de 63 % dans la Région au cours de la décennie 2012-2022 par rapport à 2001-2011.

L'analyse révèle qu'entre 2001 et 2022, 1843 événements de santé publique avérés ont été enregistrés dans la Région africaine de l'OMS. 30% de ces événements étaient des épidémies de zoonoses. Si ces chiffres ont augmenté au cours des deux dernières décennies, un pic particulier a été enregistré en 2019 et en 2020, lorsque les agents pathogènes zoonotiques ont représenté environ 50% des événements de santé publique. La maladie à virus Ebola et d'autres fièvres hémorragiques virales constituent près de 70% de ces épidémies, notamment la dengue, le charbon, la peste, la variole du singe, et une série d'autres maladies constituant les 30% restants.

Les dernières données sur la variole du singe révèlent une augmentation significative des cas depuis avril 2022, par rapport à la même période de 2021. Cette augmentation est principalement observée en République démocratique du Congo et au Nigéria, et pourrait être en partie attribuée au renforcement de la surveillance de la variole du singe et des capacités d'analyse en laboratoire dans ces pays, bien que des enquêtes détaillées soient en cours. Toutefois, cette tendance à la hausse reste inférieure à celle de 2020, année où la Région a signalé ses plus hauts cas mensuels de variole du singe. Dans l'ensemble, les cas de variole du singe sont en hausse depuis 2017, sauf en 2021 où une chute soudaine a été observée. Du 1er janvier au 8 juillet 2022, 2087 cas cumulés de variole du singe ont été recensés, dont seulement 203 confirmés. Le taux de létalité global pour les 203 cas confirmés est de 2,4%. Sur les 175 cas confirmés pour lesquels il existe des données spécifiques, 53 % étaient des hommes et l'âge moyen était de 17 ans.

L'augmentation des cas de zoonoses peut être due à plusieurs raisons. L'Afrique a la population qui croît le plus rapidement au monde et il y a une demande croissante d'aliments dérivés des animaux, notamment la viande, la volaille, les œufs et le lait. La croissance démographique entraîne également une urbanisation croissante et un empiètement sur les habitats de la faune sauvage. Les liaisons routières, ferroviaires, maritimes et aériennes s'améliorent également à travers l'Afrique, ce qui accroît le risque de propagation des épidémies de zoonoses des zones reculées peu peuplées aux grandes zones urbaines. Comme nous l'avons vu avec les épidémies d'Ebola en Afrique de l'Ouest, il peut y avoir un nombre considérable de décès et de cas, lorsque les maladies zoonotiques arrivent dans les villes.

«Les infections d’origine animale qui se transmettent à l'homme existent depuis des siècles, mais le risque d'infections et de décès massifs était relativement limité en Afrique. Les mauvaises infrastructures de transport constituaient une barrière naturelle», a déclaré la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l'OMS pour l'Afrique. «Cependant, avec l'amélioration des transports en Afrique, la menace de voir des agents pathogènes zoonotiques se déplacer vers les grands centres urbains s'est accrue. Nous devons agir maintenant pour endiguer les zoonoses avant qu'elles ne puissent provoquer des infections généralisées et empêcher l'Afrique de devenir l’épicentre des maladies infectieuses émergentes.»

Il est complexe de contenir la propagation des zoonoses en Afrique, et l'OMS recommande une approche unique de la santé qui nécessite la collaboration de divers secteurs, disciplines et communautés. Ceci implique un large éventail d'experts, notamment ceux qui travaillent dans le domaine de la santé humaine, animale et environnementale. Les épidémiologistes et les autres experts de la santé publique devraient partager les informations relatives à la surveillance systématique des maladies et aux activités d'intervention, aussi bien pour la santé animale que pour la santé humaine.

Il est également nécessaire d'intensifier la recherche afin d'identifier les facteurs environnementaux, socio-économiques et culturels qui favorisent l'émergence et la transmission des maladies à tendance épidémique, et de mieux comprendre les facteurs qui influent sur l'impact et la propagation des épidémies, notamment l'état immunitaire, la nutrition, la résistance génétique et antimicrobienne.

«Nous avons besoin de tout le monde pour prévenir et contrôler les zoonoses comme Ebola, la variole du singe et même d'autres coronavirus», a indiqué la Dre Moeti. «Les maladies zoonotiques sont causées par des phénomènes de contagion des animaux aux humains. Ce n'est qu'en abattant les murs entre les disciplines que nous pourrons aborder tous les aspects de la riposte.»

Commentaire
Bien entendu, il nous faut aider l'Afrique, mais peut-être que si «la croissance de la population, qui croît le plus rapidement au monde», diminuait, cela serait un plus pour l’Afrique, mais il semble que l’on ne veuille pas voir le problème de la surpopulation

Plus de la moitié de l'augmentation prévue de la population mondiale d’ici 2050 sera concentrée dans huit pays: la République démocratique du Congo, l'Égypte, l'Éthiopie, l'Inde, le Nigéria, le Pakistan, les Philippines et la République-Unie de Tanzanie. Les pays d'Afrique sub-saharienne devraient contribuer à plus de la moitié de l'augmentation prévue jusqu'en 2050.  

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L’épidémie à Salmonella liée à des volailles de basse-cour grimpe désormais à 572 cas dans 48 États des États-Unis

«L’épidémie à Salmonella liée à des volailles de basse-cour grimpe désormais à 572 cas dans 48 États des États-Unis», source CIDRAP News.

Dans une mise à jour sur l’épidémie dans plusieurs États des États-Unis à Salmonella liée à des volailles de basse-cour, le Centers for Disease Control and Prevention (CDC) a signalé le 13 juillet 353 cas supplémentaires, dont 1 nouveau décès et 10 États supplémentaires touchés. Les développements portent le total global à 572 cas, dont 2 mortels, dans 48 États.

Dans sa mise à jour du 9 juin, le CDC a déclaré que quatre souches étaient impliquées dans les épidémies : Enteritidis, Hadar, Infantis et Typhimurium. Dans la mise à jour du 13 juillet, il a identifié une cinquième souche, Mbandaka.

La dernière apparition de la maladie est le 22 juin, et parmi les cas avec des informations connues, 92 ont été hospitalisés. Les deux décès ont été signalés au Tennessee et au Wyoming.

L'âge des patients varie de moins de 1 an à 102 ans et 23 % sont des enfants de moins de 5 ans. Des entretiens avec des patients malades ont révélé des liens avec le contact avec des volailles de basse-cour, la consommation d'œufs de volaille de basse-cour ou la consommation de viande de volaille de basse-cour.

Les personnes ont acheté les volailles dans 130 points de vente différents dans 36 États. Les responsables de la santé du Dakota du Nord, du Tennessee et du Wisconsin ont identifié des souches épidémiques dans des prélèvements de volailles et d'environnements avicoles dans les magasins et au domicile des personnes.

Le séquençage complet du génome de 583 prélèvements provenant de personnes malades, d'animaux et de l'environnement pour identifier le risque de résistance aux antibiotiques a révélé que 35% étaient résistants à 13 antibiotiques clés. Bien que la plupart des personnes atteintes d'infections à Salmonella se rétablissent sans antibiotiques, le CDC a déclaré que certaines maladies seraient difficiles à traiter avec les médicaments recommandés et nécessiteraient un choix d'antibiotique différent.

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Choses lues sur la sécurité des aliments, selon le Seismo Info de juillet 2022

Seismo Info, le célèbre couteau suisse de la sécurité des aliments de l'OSAV vous propose le Seismo de juillet 2022 (07/2022). Certains de ces sujets ont été traités par le blog, voici seulement une petite sélection des éléments diffusés par Seismo.

Toxi-infections inhabituelles
Clenbutérol: Des centaines de personnes dans une ville du Mexique sont tombées malades et les soupçons se portent sur une viande contaminée au clenbutérol. Les autorités ont indiqué que jusqu’à 500 personnes étaient concernées sans qu’aucun décès n’ait été signalé. Food Safety News, 1 page. (17.06.2022).

Salmonella Senftenberg: Aux États-Unis, un lien a été établi entre une épidémie de Salmonella Senftenberg et du beurre de cacahuète. CDC, 1 page. (26.05.2022).

Salmonella Newport: Un lien a été établi entre une épidémie de Salmonella Newport survenue en 2019 en Suède et une écrevisse en saumure d’aneth importée cuite et congelée. Eurosurveillance, 8 pages. (02.06.2022).

Hépatite A: La FDA, avec les CDC, l’Agence de la santé publique du Canada et l’Agence canadienne d’inspection des aliments, ainsi que des partenaires au niveau des États et au niveau local cherchent à faire la lumière sur une épidémie d’infections à l’hépatite A touchant plusieurs États aux États-Unis et au Canada qui pourraient être liée à des fraises biologiques fraiches. FDA, 1 page. (28.05.2022).

Sécurité alimentaire
Salmonelles: Les salmonelles non typhiques demeurent mondialement un lourd fardeau sanitaire. Au Vietnam, où le porc représente 70% de la viande consommée, le niveau de contamination aux salmonelles est élevé. Les salmonelles non typhiques porcines ont développé une forte résistance aux antimicrobiens, le développement d’une résistance à la colistine étant particulièrement préoccupant. Front. Vet.Sc., 15 pages. (29.03.2022).

Pesticides: L’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires suisse (OSAV) a publié le rapport 2021 de son programme de monitorage des résidus de produits phytosanitaires. Sur les 414 échantillons analysés, seulement un (0,2%) dépassait la limite maximale de résidus (LMR). OSAV, 20 pages. (17.06.2022). Les contaminations de fruits frais par les pesticides les plus dangereux ont très fortement augmenté en Europe au cours de la dernière décennie selon une étude menée pendant neuf ans sur des données gouvernementales. The Guardian, 2 pages. (24.5.2022). Publication originale: PAN (Europe).

Mycotoxines: Une étude s’est intéressée à l’apparition de l’ochratoxine A (OTA) et de la stérigmatocystine (STC) dans des produits fromagers râpés obtenus à partir de fromages à pâte dure de type Grana. Les données collectées ont fait état d’une contamination répandue et non négligeable à la fois à l’OTA et à la STC, qui ont respectivement été retrouvées dans 48,6% et 94,4% des échantillons. Affidia, 1 page. (30.05.2022). Publication originale: Toxins.

Gluconacetobacter liquefaciens: Une société prend l’initiative de rappeler elle-même un lot d’une solution orale de laxatif salin au citrate de magnésium au niveau des consommateurs. Des tests ont permis d’identifier la bactérie Gluconacetobacter liquefaciens dans le lot incriminé. FDA, 1 page. (22.06.2022).

Œufs: Une étude menée par une équipe internationale de chercheurs a découvert que dans environ 90% des zones étudiées les niveaux de dioxines et de polychlorobiphényles (PCB) cancérigènes dans les œufs de plein air dépassent les limites réglementaires de l’UE en matière alimentaire. EurekAlert, 2 pages. (16.06.2022). Publication originale: Emerg. Cont.

Allergènes: Une analyse récente fait état de niveaux considérables d’allergènes non indiqués sur les étiquettes alimentaires. L’étude identifie le lait, le gluten et les noix comme allergènes les plus souvent présents sans être indiqués sur les étiquettes des produits. Par ailleurs, 16,6% des échantillons contenaient au moins deux allergènes non indiqués. Une grande quantité d’allergènes non indiqués était notamment présente dans des produits étiquetés «sans allergènes». Affidia, 1 page. (30.05.2022). Publication originale: Nutrients. Selon les autorités néerlandaises, de nombreuses entreprises des secteurs du commerce de détail, de l’artisanat et de la restauration n’informent pas les clients de manière appropriée quant aux allergènes pouvant se trouver dans les aliments. Food Safety News, 2 pages. (20.06.2022).

Anisakis: Une publication traite de la sécurité sanitaire des fruits de mer et des zoonoses d’origine alimentaire provenant des poissons. Elle examine le risque d’Anisakis parmi la population portugaise et les perceptions du risque lié à la consommation de poisson chez les consommateurs. EFSA Journal, 10 pages. (25.05.2022).

Eau: Une publication présente une étude mondiale sur l’apparition de contaminants organiques, inorganiques et microbiens dans l’eau potable en bouteille. Env. Sci. Pol. Res. Int., 1 page (résumé), (07.06.2022).

Pignons: Des types de pignons non comestibles peuvent être introduits accidentellement ou frauduleusement sur le marché et causer des troubles du goût persistants. VigilAnses, 2 pages. (05.2022).

Escherichia coli: Un producteur de barres de céréales américain rappelle 4 196 barres protéinées individuelles potentiellement contaminées à l’agent pathogène Escherichia coli. (16.06.2022). FDA, 1 page. (14.06.2022).

Sous la loupe
Vibrio parahaemolyticus: En 2020, un nouveau sérotype de Vibrio parahaemolyticus O10:K4 est apparu et a été à l’origine de nombreuses épidémies et de cas sporadiques en Chine. L’analyse phylogénétique indique que ces souches sont de nouveaux variants du clone pandémique ST3. Le nouveau sérotype pourrait devenir dominant, justifiant de vastes enquêtes et une surveillance renforcée. EID, 2 pages. (06.2022).

Hépatite E: Une nouvelle publication décrit la répartition des sous-types du virus de l’hépatite E de génotype 3 (VHE 3) en Espagne entre 2009 et 2019. Les auteurs concluent que la surveillance des sous-types et sous-groupes ainsi que la caractérisation épidémiologique complète des cas cliniques pourraient offrir un outil utile pour tracer les aliments dans ces cas, identifier les sources de transmission et contribuer à la mise en place de mesures de contrôle aux niveaux national et européen. Eurosurveillance, 5 pages. (25.05.2022).

Antibiorésistance: Les bactéries à l’origine de la fièvre typhoïdique deviennent de plus en plus résistantes à certains des principaux antibiotiques. La plus vaste analyse du génome de Salmonella enterica sérovar Typhimurium (S. Typhi) révèle aussi que des souches résistantes, provenant presque toutes d’Asie du Sud, se sont propagées à d’autres pays environ 200 fois depuis 1990. EurekAlert, 3 pages. (21.06.2022). Publication originale: Lancet Microbe.

Eau: Les filtres à sable lents biologiquement actifs du traitement des eaux lacustres serait très efficaces pour éliminer les nanoplastiques de l’eau brute. Cela a été démontré en laboratoire ainsi que durant une vaste procédure réaliste d’essai et modélisation. eawag, 3 pages. (31.05.2022). Publication originale: J. Haz. Mat.

Pesticides: Un biocapteur basé sur la fluorescence pourrait simplifier le suivi de la quantité de pesticides dans l’eau et les boissons. EFSA Journal, 9 pages. (25.05.2022). Des chercheurs suédois ont développé un petit capteur pour détecter les pesticides sur les fruits en une poignée de minutes seulement. Cette technologie utilise des nanoparticules à base d’argent appliquées par projection thermique pour augmenter le signal des produits chimiques. EurekAlert, 2 pages. (07.06.2022). Publication originale: Adv. Sc.

Salmonelles: La volaille est responsable de plus d’un cas sur cinq d’infections aux salmonelles aux États-Unis, mais il se peut que les méthodes traditionnelles de test du poulet dans les commerces ne suffisent pas à détecter toutes les souches des bactéries. EurekAlert, 3 pages. (07.06.2022). Publication originale: AEM.

Inspection des viandes: La FSA du Royaume-Uni a publié le rapport du projet «21st Century Meat Inspector». Le projet a examiné la manière dont les nouvelles technologies d’inspection ainsi que celles déjà existantes pouvaient être associées à l’analyse de données avancée pour améliorer les pratiques d’inspection des viandes en se concentrant sur la volaille. Food Safety, 2 pages. (03.06.2022). Publication originale: FSA.

Aux lecteurs du blog
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jeudi 14 juillet 2022

Les contrôleurs contrôlés. Audit afin d'évaluer le système de contrôles officiels relatifs à la sécurité microbienne des aliments d'origine non animale en France

Rapport final d'un audit en France réalisé du 22 novembre 2021 au 3 décembre 2021 afin d'évaluer le système de contrôles officiels relatifs à la sécurité microbienne des aliments d'origine non animale, source Commission européenne.

Ce rapport décrit les résultats d'un audit en France réalisé du 22 novembre au 3 décembre 2021 par la Direction générale de la santé et de la sécurité alimentaire de la Commission européenne.

Les objectifs de l'audit étaient d'évaluer le système de contrôles officiels dans le domaine de l'hygiène alimentaire pour prévenir la contamination microbiologique dans la production de denrées alimentaires d'origine non animale, notamment au niveau de la production primaire, dans les produits transformés et/ou congelés, et dans les germes et graines destinées à la germination.

La pandémie de COVID-19 a empêché une vérification et une évaluation sur place du fonctionnement des contrôles officiels. Le résultat de l'audit est donc basé sur un examen de la documentation et des enregistrements pertinents pour l'étendue de l'audit, ainsi que sur des entretiens et des discussions avec des représentants des autorités compétentes à différents niveaux, par vidéoconférence.

Les autorités compétentes sont désignées pour les contrôles officiels d'hygiène alimentaire à tous les stades de la production de denrées alimentaires d'origine non animale. Un système est en place pour l'enregistrement des producteurs primaires et des transformateurs d'aliments d'origine non animale et pour l'enregistrement et l'agrément des établissements de production de germes.

Le système de contrôle officiel en place est en mesure d'identifier et de corriger les lacunes dans la mise en œuvre des exigences de sécurité des aliments. Les contrôles officiels sont appuyés par des échantillons officiels prélevés pour la plupart au niveau de la transformation et de la vente au détail. En ce qui concerne les échantillons officiels, la capacité et la capacité de laboratoire appropriées sont disponibles.

Néanmoins, au niveau de la production primaire, le système d'enregistrement ne fournit pas d'informations sur les producteurs primaires de semences à germer et, par conséquent, le risque inhérent ne peut pas être pris en compte lors de la détermination de la fréquence des contrôles, empêchant ainsi des contrôles officiels adéquats fondés sur les risques.

De plus, pour les petits établissements producteurs de graines germées, les autorités compétentes n'appliquent pas la législation de l'UE sur les graines germées concernant les tests préliminaires de tous les lots de graines. Par ailleurs, pour les petits établissements producteurs de graines germées, en ce qui concerne la réalisation des analyses préalables de tous ces lots de graines par ces mêmes petits producteurs, les autorités compétentes ne font pas respecter la législation communautaire sur les graines germées.

De plus, en ce qui concerne les usines de transformation, l'absence de procédures de contrôle efficaces amplifie les faiblesses observées dans la mise en œuvre du système telles qu'une connaissance limitée du personnel en matière de risques microbiologiques et le manque d'outils d'accompagnement pour la réalisation de tels contrôles.

Le rapport contient des recommandations à l'autorité centrale compétente pour remédier aux lacunes identifiées et améliorer le système de contrôles.

On trouvera la réponse des autorités compétentes aux recommandations du rapport ici.

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