dimanche 24 juillet 2022

Le dioxyde de titane sera interdit dans l’UE le 7 août 2022. Appréciez l’attitude pragmatique de l’Irlande, c’est un exemple à suivre ...

Le dioxyde de titane sera donc interdit dans l’UE au 7 août 2022.

Sauf en France, où comme chacun le sait, un communiqué du 17 avril 2019 de la DGCCRF indiquait, le dioxyde de titane: l’additif E171 sera interdit dans les denrées alimentaires à partir du 1er janvier 2020 !
On a tellement fait vite qu’il y a eu 9 rappels en 2021 et 9 en 2022, selon RappelConso.

Tous les pays de l’UE vont donc l’interdire, sauf un irréductible pays européen, le Royaume-Uni !

Nous allons donc voir comme l’indique ce doment de la Food Safety Authorithy of Ireland (FSAI), que les règles de l’UE ne sont pas appliquées aussi drastiquement qu’en France, et que même, il existe une tolérance pour les produits durant leur DDM, même après la date fatidique du 7 août 2022. Chez nous, depuis le film avec Fernandel, La loi, c’est la loi, la sécurité des aliments est souvent appliquée avec une tolérance zéro, le plus souvent pour rien, voir RappelConso, c'est l'histoire d'un rappel idéologique.

Voici donc «Le dioxyde de titane ne sera plus autorisé en tant qu'additif alimentaire dans l'UE à partir du 7 août 2022», source FSAI du 15 juillet 2022.

Le dioxyde de titane (E171) est un additif utilisé dans les aliments comme colorant. La fonction des colorants alimentaires est de rendre les aliments plus attrayants visuellement, de colorer des aliments qui seraient autrement incolores ou de restaurer l'apparence d'origine des aliments. Le dioxyde de titane est utilisé pour donner de la blancheur et de l'opacité aux aliments.

En termes d'exposition alimentaire, le dioxyde de titane est souvent utilisé dans diverses catégories d'aliments, notamment les produits de boulangerie, les soupes, les bouillons, les sauces, les salades, les pâtes à tartiner salées et les noix transformées. Il est également utilisé en confiserie, chewing-gum, compléments alimentaires et glaçage de gâteaux.

En mai 2021, l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a publié un avis indiquant que le dioxyde de titane ne peut plus être considéré comme sûr lorsqu'il est utilisé comme additif alimentaire.

Sur la base de cet avis, la Commission européenne et les États membres ont convenu de supprimer toutes les utilisations du dioxyde de titane en tant qu'additif alimentaire. En janvier 2022, un règlement retirant l'autorisation d'utiliser le dioxyde de titane en tant qu'additif alimentaire dans les produits alimentaires a été adopté, à savoir le règlement (UE) 2022/63 de la Commission.

Ce règlement est entré en vigueur le 7 février 2022. Cependant, le règlement prévoyait une période transitoire de six mois pour donner aux entreprises du secteur alimentaire le temps d'éliminer progressivement l'utilisation de cet additif alimentaire et de reformuler leurs produits en utilisant des alternatives appropriées. Cette période prendra fin le 7 août 2022.

Les denrées alimentaires contenant du dioxyde de titane qui sont légalement mises sur le marché de l'UE avant le 7 août 2022 peuvent rester sur le marché jusqu'à ce que leur date de durabilité minimale ou leur date limite de consommation soit dépassée. Les aliments produits ou mis sur le marché après le 7 août 2022 ne peuvent pas contenir de dioxyde de titane. L'interdiction d'utiliser du dioxyde de titane est effective dans chaque État membre de l'UE et en Irlande du Nord. Certains pays tiers, comme le Royaume-Uni (hors Irlande du Nord), continuent d'autoriser l'utilisation du dioxyde de titane.

Toutes les entreprises alimentaires utilisant actuellement du dioxyde de titane comme additif alimentaire ont la responsabilité légale de se conformer aux exigences du règlement (UE) 2022/63, interdisant l'utilisation du dioxyde de titane. La FSAI encourage les entreprises alimentaires à trouver des alternatives appropriées au dioxyde de titane et à commencer le processus de reformulation dès maintenant pour assurer la conformité avant l'entrée en vigueur de l'interdiction le 7 août 2022.

Comment les entreprises alimentaires peuvent-elles se conformer à ce règlement ?
Familiarisez-vous avec le règlement et ses exigences
Évaluez votre entreprise :
- Fabriquez-vous, stockez-vous ou vendez-vous des produits alimentaires contenant actuellement du dioxyde de titane ?
- Importez-vous des produits alimentaires contenant du dioxyde de titane ?
- Exportez-vous des produits alimentaires contenant du dioxyde de titane ? Si oui, familiarisez-vous avec le Règlement et les règles du pays vers lequel vous exportez

Évaluez votre chaîne d'approvisionnement :
- D'où vous procurez-vous ces produits alimentaires ?
- Vos fournisseurs sont-ils au courant de cette interdiction ? Cherchent-ils des alternatives pour se conformer aux exigences législatives ?
- Le fabricant reformulera-t-il le produit alimentaire ou avez-vous besoin de vous procurer un produit alimentaire alternatif ?

Pour plus d'informations sur le dioxyde de titane et l'avis de l'EFSA, veuillez consulter nos FAQs.

Commentaire
La simple lecture du texte de la FSAI montre un attitude intelligente et non bornée envers les entreprises alimentaires. La pédagogie est la règle, Bef, tout ce qui semble inconnu chez nous.
A noter qu’en Irlande, autre pays de l’UE, on aurait éviter 18 rappels de produits alimentaires, mais je crois qu’en France, on s’en fout, la loi, c’est la loi ...

Mise à jour du 7 août 2022. En Allemagne, selon le BVL
Jusqu'au 7 août 2022, les denrées alimentaires produites selon les règles en vigueur avant le 7 février 2022 peuvent encore être mises sur le marché. Passé ce délai, ils peuvent rester sur le marché jusqu'à leur date limite de vente ou de consommation.

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

Hydrocarbures d'huiles minérales, une mise à jour

«Hydrocarbures d'huiles minérales», source communiqué sur les nouvelles positions des autorités compétentes du Luxembourg du 21 juillet 2022.

Vu le potentiel carcinogène des hydrocarbures aromatiques d'huiles minérales (MOAH), la Division de la sécurité alimentaire recommande de limiter autant que possible l'exposition à ces composés.

Ensemble avec les États membres et la Commission européenne, des limites maximales des concentrations de MOAH dans les denrées alimentaires ont été fixées pour retirer et, si nécessaire, de rappeler ces denrées alimentaires du marché.

Plus d'explications concernant les hydrocarbures d'huiles minérales (MOH) et en particulier les MOAH ainsi que les nouvelles recommandations sont reprises ici et dans la fiche technique mise à jour.

Afin d'assurer une approche uniforme de l'application de la législation dans l'ensemble de l'UE, les États membres ont convenu de retirer et, si nécessaire, de rappeler du marché toutes les denrées alimentaires lorsque la somme des concentrations de MOAH dans les denrées alimentaires est égale ou supérieure aux limites maximales de quantification suivantes:
Ces limites seront appliquées aux produits "tels qu'ils sont vendus" et elles s'appliqueront quelle que soit la source du MOAH.

Pour information
Les hydrocarbures d’huiles minérales ou MOH comprennent un groupe diversifié de mélanges d’hydrocarbures contenant des milliers de composés chimiques de différentes structures et tailles, dérivés principalement du pétrole brut, mais qui sont également produits par synthèse à partir du charbon, du gaz naturel et de la biomasse.

Les MOH sont des chaînes d’hydrocarbures contenant de 10 à 50 atomes de carbones. Au niveau des contaminations alimentaires on retrouve deux grandes classes importantes :
- Les MOSH (Hydrocarbures saturés d’huiles minérales) reprenant une fraction d'hydrocarbures saturés subdivisée en paraffines ou alcanes et les naphtènes.
- Les MOAH (hydrocarbures aromatiques d’huiles minérales) reprenant la fraction des hydrocarbures non saturés. Cette fraction contient les aromatiques ou composés aromatiques polycycliques (PAC) qui possèdent un ou plusieurs cycles de benzène alkylés.

La présence d'huile minérale dans les denrées alimentaires résulte de 4 causes principales :
1. L’utilisation volontaire d'huile minérale comme additif ou comme auxiliaire technologique,
2. Comme résidu provenant du transfert à partir de matériaux et objets destinés à entrer en contact avec les denrées alimentaires (FCM),
3. Comme contaminant provenant de l'environnement ou des lubrifiants utilisés dans les équipements, et
4. La qualité de la matière première, et plus précisément des huiles et graisses utilisées dans le processus de fabrication.

Sur la base de ces causes, il est évident que les sources de la présence d'huile minérale dans les denrées alimentaires peuvent être diverses et que la contamination peut intervenir à différentes étapes de la chaîne agro-alimentaire.

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samedi 23 juillet 2022

Des petites tortues de compagnie impliquées dans une épidémie à Salmonella dans plusieurs États des États-Unis

Il est illégal de vendre des tortues ayant une carapace de moins de 10 cm (4 inches) en raison du rique de contracter une salmonellose et de rendre des enfants malades. Source CDC.

«Des petites tortues de compagnie impliquées dans une épidémie à Salmonella dans plusieurs États des États-Unis», source CIDRAP News.

Le Centers for Disease Control and Prevention (CDC) ont informé le 21 juillet que des responsables de la santé de plusieurs États enquêtaient sur une épidémie à Salmonella Stanley liée à de petites tortues de compagnie.

Jusqu'à présent, 15 cas ont été signalés dans 11 États. Cinq personnes ont été hospitalisées, mais aucun décès n'a été signalé. Les personnes malades ont entre moins de 1 an et 59 ans, avec une moyenne de 7 ans. Les apparitions de la maladie vont du 3 janvier au 24 juin.

Des entretiens avec 9 patients ont révélé que 8 ont déclaré avoir touché des tortues. Sur 7 personnes interrogées sur la taille des tortues, 6 ont signalé un contact avec une tortue de compagnie avec une carapace de moins de 10 cm. Six avaient acheté les tortues auprès de distributeurs en ligne, dont 3 sur myturtlestore.com.

Des analyses sur deux échantillons de tortues provenant de la maison d'une personne malade dans le Tennessee ont révélé qu'ils étaient étroitement liés à la souche retrouvée chez des personnes malades. Le séquençage du génome entier sur des échantillons d'humains, de tortues et de leur environnement n'a pas prédit de résistance aux antibiotiques, mais l'échantillon d'un patient a montré une résistance à la tétracycline.

Le CDC a déclaré que la loi fédérale interdit la vente et la distribution de tortues avec des carapaces de moins de 10 cm de long, mais elles peuvent parfois être trouvées en ligne ou dans d'autres points de vente. Il a déclaré que les tortues de compagnie ne sont pas recommandées pour les jeunes enfants et ceux dont le système immunitaire est affaibli, en raison du risque de maladie.

Plusieurs épidémies à Salmonella ont été liées à de petites tortues de compagnie dans le passé, la plus récente en 2021, lorsque des épidémies ont rendu malades 87 personnes, dont 1 décès, dans 20 États et le district de Columbia.

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Incidents stables en sécurité des aliments au second trimestre 2022, selon INFOSAN

«Résumé trimestriel INFOSAN, 2022 #2Avril - Juin 2022», source INFOSAN du 20 juillet 2022.

Incidents liés à la sécurité des aliments
Le secrétariat d'INFOSAN a été impliqué dans 46 incidents de sécurité des aliments concernant 106 États membres (EM) et territoires de l'OMS au cours de ce deuxième trimestre de l'année. Il y a eu 22 incidents impliquant un danger biologique [Listeria monocytogenes (8), Salmonella spp. (7), Norovirus (3), Hépatite A (1), moisissures (1), et deux incidents en cours d'identification du danger biologique] ; 17 impliquant un allergène et/ou un ingrédient non déclaré [lait (6), crustacés (2), arachides (2), amandes (1), œuf (1), gluten (1), noisettes (1), moutarde (1), sésame ( 1) et soja (1)] ; cinq impliquant un danger chimique [aflatoxines (1), chlorpyriphos (1), histamine (1), alcaloïdes (1), analogue du thio-sildénafil (1)] et deux impliquant un danger physique [métal (1), plastique (1)] .

Les catégories d'aliments les plus fréquemment impliquées dans les 46 incidents survenus au cours du deuxième trimestre de 2022 étaient des collations, des desserts et d’autres aliments (11), le poisson et autres produits de la mer (7), des aliments composés (5), des herbes, des épices et des condiments (5), fruits à coques et oléagineux (4), fruits et produits à base de fruits (3), légumes et produits à base de légumes (3), viande et produits de viande (2), céréales et produits de céréales (1), œuf (1), additifs alimentaires (1) , lait et produits laitiers (1), boissons non alcoolisées (1) et un inconnu.

Au cours du deuxième trimestre, le nombre d'incidents s'est maintenu à un niveau élevé, atteignant 46, soit un de moins qu'au dernier trimestre (47). En raison de l'engagement actif des membres et partenaires d'INFOSAN, 52% par les membres d'INFOSAN (points de contact d'urgence et points focaux), 33% de ces incidents ont été signalés au secrétariat par le biais du système d'alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF) de la Commission européenne. et 15% par divers canaux de l'OMS.

Portée géographique
Les 46 incidents ont impliqué 106 États et territoires membres de l'OMS de toutes les Régions de l'OMS. Les États membres touchés se répartissaient comme suit : 49 États membres sur 53 de la Région européenne, 18 sur 47 en Afrique, 13 sur 27 dans le Pacifique occidental, 11 sur 35 dans les Amériques, 11 sur 21 dans Méditerranée orientale, et enfin 3 sur 11 en Asie du Sud-Est.
Épidémie dans plusieurs pays à Salmonella Typhimurium monophasique liée à des produits à base de chocolat
Au 18 mai 2022, 369 cas du cluster à Salmonella Typhimurium étaient liés à l'épidémie dans 14 États membres de l'OMS de la Région européenne de l'OMS et deux États membres de la Région OMS des Amériques. L'évaluation des risques et les conseils de l'OMS pour cette épidémie sont disponibles dans un article d'actualité dédié aux épidémies sur le site Internet de l'OMS. De plus amples informations sur les enquêtes épidémiologiques et microbiologiques peuvent être trouvées dans une première mise à jour de l'évaluation conjointe rapide par l’ECDC-EFSA de l'épidémie, publiée en mai 2022.

Tout au long de ce trimestre, le secrétariat d'INFOSAN a continué de suivre cette épidémie dans plusieurs pays à Salmonella Typhimurium monophasique liée à la consommation de produits chocolatés distribués à l'échelle internationale. Le secrétariat d'INFOSAN a maintenu des contacts étroits avec les États membres concernés afin de faciliter les échanges de communication et de fournir des informations pertinentes pour étayer les enquêtes.

Les États membres de l'OMS impliqués dans cette urgence en matière de sécurité des aliments ont fourni au secrétariat d'INFOSAN diverses mises à jour concernant leurs enquêtes et mis en œuvre des mesures de gestion des risques après avoir été informés de l'alerte mondiale INFOSAN publiée en mars 2022. Ces mises à jour comprenaient, par exemple, des inspections locales à l'entreprise de chocolat impliqués, des détails sur les rappels des produits inclus dans l'alerte, et sur la surveillance pour identifier les cas liés à la consommation des produits impliqués. Certains États membres ont également notifié la redistribution des produits concernés et ont partagé avec le secrétariat d'INFOSAN les informations nécessaires pour notifier d'autres États membres destinataires.

Le secrétariat d'INFOSAN continue de compiler les mises à jour et les résultats des différents États membres dans le résumé des incidents sur le site Internet de la communauté INFOSAN, qui a été régulièrement mis à jour au fur et à mesure que les informations sont devenues disponibles. Des espaces dédiés ont également été créés au sein du site Web de la communauté INFOSAN où les membres du réseau ont pu partager directement les résultats de leurs enquêtes et d'autres mises à jour. Des expériences et des solutions nationales dans la gestion de cet incident à prendre en compte lors de la gestion de futures urgences internationales en matière de sécurité sanitaire des aliments ont également été partagées au sein de ces espaces.

Les États membres ont reconnu l'importance de disposer de réseaux tels qu'INFOSAN pour faciliter l'échange d'informations entre les États membres lors d'urgences en matière de sécurité sanitaire des aliments. Une telle communication a permis la mise en œuvre rapide de mesures de gestion des risques lors de cette épidémie. Le secrétariat d'INFOSAN continue de suivre cet incident et tiendra les États membres informés si de nouvelles informations deviennent disponibles.

Épidémie à Salmonella aux États-Unis d'Amérique liée au beurre de cacahuète, distribuée à l'échelle internationale.
Par le biais du point de contact d'urgence (ECP) d'INFOSAN aux États-Unis d'Amérique (USA), le secrétariat d'INFOSAN a été informé d'une épidémie à Salmonella (n = 16) liée à des produits à base de beurre d'arachide et d'un rappel volontaire ultérieur émis par le compagnie.

Avec la collaboration de l'ECP aux États-Unis, les membres du réseau ont été informés que les produits impliqués liés à l'épidémie étaient distribués à l'échelle internationale à un certain nombre d'États membres et de sites de l'OMS. Le secrétariat d'INFOSAN a contacté directement les ECPs des États membres destinataires pour s'assurer qu'ils étaient au courant de la distribution internationale des produits impliqués et demander des informations supplémentaires sur la réponse à cet incident, y compris l'identification de tout cas possible lié à la consommation des produits impliqués.

Les États membres destinataires ont notifié au secrétariat INFOSAN les mesures de gestion des risques mises en œuvre suite à la notification émise. Aucun cas de maladie lié à la consommation de produits en cause n'a été signalé dans d'autres États membres de l'OMS.

Suit dans ce compte-rendu d’INFOSAN, différentes actions de coopération internationale ...

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vendredi 22 juillet 2022

Il était encore une fois des rappels oubliés

Le 22 juillet 2022, cinq rappels : deux pour cause de présence de Salmonella, 2, deux pour cause de défaut d’étanchéité et un pour cause de présence de Listeria monocytogenes.

Est-ce tout ? Pas vraiment car il y a le petit oublié du jour ..

.Je ne sais pas comment RappelConso s’organise et je n’ai aucune envie de savoir comment, mais tout de même, voici des autorités qui annoncent sans aucun sens du ridicule que dorénavant, vous allez voir ce que vous allez voir, «rester informé de tous les rappels de produits dangereux, en un clic».

Oui mais, comme le blog l’a signalé, il y a des oublis et des retards ..

Ainsi depuis ce matin, les sites Internet dédiés aux rappels des distributeurs Auchan, Magasins U et Casino informent du rappel de «jambon sec bio tranché fin 90g» pour cause de présence de Listeria monocytogenes. Tout le monde semble le savoir sauf RappelConso.

DLC/DDM concernée : 08/11/22 et / ou numéro de lot : 210152375
L’ensemble du lot est retiré de la commercialisation. Certains de ces produits ont cependant été commercialisés avant la mesure de retrait.
Demain, samedi 23 juillet, nul ne doute que RappelConso informera les consommateurs de ce rappel, mais ce sera un peu tard ... 
Bonus
Une petite vérification, mais aussi petit flash back sur certains autres rappels oubliés totalement par RappelConso. Ainsi en est-il de ces rappels de viande hachée et de steak haché chez Aldi, rappels datés du 28 juin pour cause de présence de STEC,

Pour information, RappelConso n’a signalé que le rappel suivant le 16 juin 2022, viande hachée pur bœuf façon bouchère race limousine 600g, mais pas les autres rappels. Ce rappel a été signalé, à ma connaissance, que le 28 juin par Aldi

On doit donc mieux faire...

Mise à jour du 24 juillet 2022. Carrefour informe de  deux rappels de jambon datés du 22 juillet 2022, mais mis en ligne le 23 ou 24 juillet 2022 : jambon sec bio de marque Carrefour et de jambon bio Haut Pays pour cause de présence de Listeria monocytogenes.

A noter aussi qu'Intermarché informe du rappel du fromage 'Fleur d'ange' de la marque Pâturages pour cause de suspicion de la présence de Listeria monocytogenes. Le rappel est daté du 19 juillet mais il a été mis en ligne le 23 ou 24 juillet 2022.

Mise à jour du 25 juillet 2022. RappelConso informe du rappel (en retard) de Jambon sec qualité supérieure 7 mois d'affinage minimumarque Carrefour bio et Jambon bio Carrefour 4 tranches 80 g.

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Le nouveau règlement pesticides plane sur les agricultures française et européenne

Je relaie bien volontiers cet article, «Le nouveau règlement pesticides plane sur les agricultures française et européenne», source Alerte Environnement du 15 juillet 2022.

L’agriculture française n’est jamais à l’abri de nouveaux écueils savamment imaginés à Bruxelles. Sous couvert de rendre l’agriculture plus «verte», une directive relative à l’utilisation durable des pesticides (Sustainable Use of Pesticides) avait vu le jour fin 2009. L’objectif affiché était le recours à des solutions alternatives aux pesticides dits «chimiques». Mais sous l’influence des lobbys écologistes, un nouveau règlement a émergé avec pour ambition de réduire de 50% d’ici à 2030 l’emploi des produits phytos. Si aucun calendrier de mise en œuvre précis n’est encore arrêté, le nouveau texte a de quoi inquiéter.

En effet, ce type de politique hors-sol a déjà été essayé en France avec le Plan Ecophyto né du Grenelle de l’Environnement de 2007. Une réduction de 50% de l’utilisation de produits phytosanitaires d’ici à 2018 avait là aussi été décrétée de manière arbitraire. Un vœu pieu et totalement éloigné de la réalité du terrain qui a obligé à un second plan en 2015 lequel ne pourra atteindre ses objectifs. La France connait déjà bien ces coups de dés technocratiques, lancés sans aucune concertation avec les organisations agricoles. Il n’en demeure pas moins que la perspective d’un effondrement des agricultures française et européenne menace d’autant plus que la chasse aux produits phytosanitaires n’est pas le seul gage donné par l’UE aux lobbys écologistes.

Green Deal européen, stratégies «De la ferme à la table» et «Biodiversité», règlement sur «l’utilisation durable des pesticides». Toutes ces politiques lancées par l’Union européenne ont pour objectif de «réduire l’empreinte environnementale du système alimentaire européen». La planète est touchée par le réchauffement climatique et la principale préoccupation de l’UE est de scruter ce qu’il se passe dans les champs plutôt que dans les grandes aires urbaines où se concentrent la grande majorité des problèmes. Le parti pris est évident et a des conséquences catastrophiques, car en pointant du doigt de faux problèmes, l’UE en crée de nouveaux.

Les pesticides ont mauvaise presse. Les campagnes des ONG ne faiblissent pas et chaque semaine apporte son lot de nouvelles alarmantes parfois étayées par des analyses au profil scientifique suspect. Bref, l’UE est montée dans le train anti-pesticides sans comprendre que ces derniers sont pour le moment indispensables à une agriculture productive et saine capable de nourrir l’ensemble de la population.

Alors que la problématique de la souveraineté alimentaire se rappelle douloureusement à nous depuis de longs mois, Bruxelles entend toujours réduire de 50% l’utilisation des pesticides. Pire, dans certaines zones (Natura 2000), ils seront tout simplement bannis à de rares exceptions près. Les zones Natura 2000 représentent, en France, 10% de la SAU (surface agricole utile). Ce sont ainsi des pans entiers de notre outil agricole qui vont être à la merci de maladies susceptibles d’emporter l’intégralité des récoltes.

Moins ou plus de pesticides et une obligation de faire de la place à une agriculture biologique incapable de nourrir l’ensemble des Européens et encore moins une partie de nos voisins… La menace plane et risque de s’abattre une fois que l’Ukraine et les difficultés d’approvisionnement ne feront plus que l’objet de brèves dans les médias. Pourtant la problématique de la souveraineté alimentaire demeurera au cours des prochains mois et même des prochaines années. Les associations écologistes sont ravies, car elles ne s’intéressent pas aux conséquences pourtant lourdes des politiques qu’elles encouragent. Baisse importante des productions, recours encore plus massif aux importations, hausse des denrées alimentaires et perte de pouvoir d’achat pour les Français et les Européens. La potion que veulent nous faire avaler les écologistes et Bruxelles est totalement imbuvable.

Cerise sur le gâteau, en prétendant lutter en faveur de l’environnement, la mise au ban de l’agriculture productive en Europe ne va faire que générer plus de pollution et d’utilisation de pesticides au sein de pays étrangers bien heureux de faire payer au prix fort des denrées jusque-là produites en Europe. Les cultures extra-européennes sont-elles autant contrôlées qu’au sein de l’UE ? A trop vouloir se rapprocher d’une perfection fantasmée, l’Europe s’apprête à condamner définitivement son agriculture, son indépendance alimentaire et la qualité des produits consommés. Un grand chelem de l’absurde typiquement européen !

Mise à jour du 23 juillet 2022. On lira sur le blog d'André Heitz, Politique agricole française : un virage à 180 degrés ?

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jeudi 21 juillet 2022

Le lobbying de la viande in vitro démasqué

Rien ne vaut une bonne viande ...
Le titre ci-dessus est emprunté à un article de La France Agricole. Voici «Viande in-vitro, encerclement cognitif du marché agroalimentaire», source Ecole de guerre economique (EGE). Extraits.

Cela fait près de deux décennies que le terme «disruption» ou déstabilisation d’un marché est régulièrement employé, avec comme exemples les plus connus Uber pour les taxis ou AirBnB dans le marché de l’hôtellerie. Il semblerait aujourd’hui qu’un autre marché, stable et peu élastique (inférieur à 1), serait en passe de se faire «uberiser», l’industrie de la viande. En 2013, le premier steak fabriqué in vitro a pu être dégusté à Londres. Une «viande» fabriquée à partir de cellules souches élevées dans des boîtes de Petri et arrosée de divers additifs pour améliorer sa texture. Aujourd’hui de nombreuses entreprises de la Silicon Valley comme Beyond Meat, Just Food, Memphis Meats, Mosa Meat ou Impossible Foods travaillent à fabriquer la «viande propre» ou «viande éthique» ; faisant référence à la pollution induite par la surindustrialisation de la filière. De même qu’en France avec Gourmey qui travaille sur du foie gras de synthèse. La filière attire aussi de grands investisseurs comme Bill Gates, Richard Branson (patron de Virgin), Jack Welch (ancien PDG de General Electric) ou Tyson Foods, la plus grande entreprise alimentaire américaine dont la réputation ne connote pas toujours avec l’écologie ou l’éthique. Malgré les difficultés techniques, le prix de la viande de synthèse restant très élevé, l’enjeu est énorme. La maitrise des brevets de fabrication et de production leurs ouvriraient un marché gigantesque, on estime que la consommation de viande mondiale devrait augmenter de 70% d’ici 2050. Néanmoins, avec une tendance de plus en plus prononcée à l’alimentation biologique, le véritable défi sera de convaincre les populations de consommer une viande provenant d’un laboratoire. C’est pourquoi de nombreux investissements sont dirigés vers des sociétés de lobbying et des associations de défense des animaux. Les uns pour «préparer» l’opinion public à cette technologie tandis que les autres influences les différentes instances publiques pour la mise en place de normes et l’autorisation de sa commercialisation. 

Réalité physique et enjeux commerciaux
Les avantages écologiques de ce nouveau mode de production ne sont, en réalité, pas assurés. Par tonne, le méthane est effectivement un gaz à effet de serre plus puissant que le CO2, note ainsi le professeur de physique Raymond Pierre Humbert. Mais il ne reste dans l'atmosphère que 12 ans, alors que le CO2 s'y accumule pendant des milliers d'années. Ainsi même si au départ cette production est plus écologique, en analysant sur le temps long et partant de l’hypothèse que la viande artificielle remplace la «production classique», la pollution de la viande in-vitro devient équivalente voir plus élevée.

En outre, les cellules nécessaires à la fabrication du sérum permettant la création de la viande in-vitro proviennent de fœtus d’animaux. Ce qui nécessite l’abattage de vaches gestantes pour y extraire leur fœtus et les précieuses cellules souches. Un procédé qui ne correspond pas vraiment à la production de «viandes éthiques» qui est censée respecter l’animal et son bien-être.

En réalité les enjeux sont plus commerciaux qu’éthiques, le marché de la viande est très important et peu élastique. C’est-à-dire que les produits sont considérés comme relevant d’une nécessité et qu’il y aura toujours des acheteurs malgré la fluctuation de prix. Même avec les divers associations et mouvements, il est peu probable qu’une forte chute de la consommation de viande survienne à moyen terme. En 2019, la production mondiale de viande était de 338,8 millions de tonnes (en équivalent poids carcasse). Rien qu’en Europe, les pays exportaient pour 2,5 milliards d’euros de viande et en importaient pour 1,5 milliards.

Outre les avantages commerciaux, c’est aussi un puissant levier de contrôle. Dans l’hypothèse d’un monde où la population consommerait seulement de la viande artificielle, le détenteur des brevets de fabrication contrôlerait le marché et la production mondial de l’alimentation non agricole.

Aujourd’hui la production de la viande in-vitro reste difficile, engendrant un prix élevé du produit. Cependant, les investissements importants de Bill Gates, de Kimbal Musk (frère du PDG de Tesla) ou de Google pourraient accélérer son développement. De surcroit, les stratégies d’influences semblent fonctionner, Singapour a autorisé sa vente et les États-Unis réfléchissent déjà à la structure qui s’occupera de la réglementation. Pour le moment, l’Europe semble avoir des réticences à la commercialisation de la viande artificielle sur son sol.

Complément.

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Nourrir les chiens avec de la viande crue est associée à une présence accrue de bactéries résistantes aux antibiotiques

«Nourrir les chiens avec de la viande crue est associée à une présence accrue de bactéries résistantes aux antibiotiques», source Université de Bristol.

De nouvelles études ont révélé une association entre l'alimentation en viande crue des chiens de compagnie et la présence de bactéries résistantes aux antibiotiques d'importance critique.

Deux études menées par une équipe de l'Université de Bristol ont révélé que les chiens nourris avec de la viande crue étaient plus susceptibles d'excréter des bactéries Escherichia coli (E. coli) résistantes aux antibiotiques dans leurs selles. Des recherches antérieures ont montré qu'il existe un potentiel de partage de bactéries entre les chiens et leurs propriétaires humains par le biais d'interactions quotidiennes, ce qui a conduit les chercheurs à suggérer que l'aliment cru n'est pas le choix alimentaire le plus sûr et que, s'il est choisi, les propriétaires devraient prendre des précautions supplémentaires. lors de la manipulation de viande crue et faites particulièrement attention lors du nettoyage de leur chien.

L'étude publiée dans le Journal of Antimicrobial Chemotherapy a enquêté sur des chiens adultes et a trouvé des liens entre les chiens mangeant de la viande crue et excrétant des E. coli résistants. L’étude soutient une étude récente de l'équipe, publiée dans la revue One Health, qui a examiné des chiots de 16 semaines. Les deux études, qui ont utilisé des données provenant de différents chiens, démontrent que les chiens peuvent excréter des bactéries résistantes, quel que soit leur âge ou la durée de leur alimentation avec de la viande crue.

L'environnement dans lequel vit un chien a également joué un rôle dans le potentiel d'excrétion de bactéries résistantes. L'alimentation crue était un facteur de risque important pour les chiens vivant à la campagne, tandis que chez les chiens vivant en ville, les facteurs de risque étaient beaucoup plus compliqués, reflétant probablement la variété des modes de vie et des expositions chez les chiens de ville.

Les deux études ont recruté un total de 823 chiens et leurs propriétaires (223 chiots pour la première étude et 600 chiens adultes dans la seconde étude). Les propriétaires ont rempli des questionnaires sur leurs chiens, leur régime alimentaire et leur environnement, et ont fourni des échantillons de matières fécales de leurs chiens.

Les échantillons ont ensuite été analysés pour détecter la présence de E. coli résistants aux antibiotiques et des analyses des facteurs de risque ont été menées pour explorer les associations entre les facteurs liés au mode de vie, les environnements signalés dans l'enquête auprès des propriétaires et la détection de E. coli résistants.

Matthew Avison, professeur de bactériologie moléculaire à la School of Cellular and Molecular Medicine, qui a dirigé les aspects microbiologiques de ces études, a déclaré : «Les bactéries résistantes aux antibiotiques sont partout, mais certains antibiotiques sont considérés comme extrêmement importants pour une utilisation chez l'homme. Nous avons montré que les chiens nourris avec de la viande crue sont plus susceptibles d'être porteurs de bactéries résistantes à ces médicaments importants, ce qui ne signifie pas que l'animal ou son propriétaire tombera malade.»

«E. coli est une bactérie répandue qui se trouve dans les intestins de tous les humains et animaux, mais c'est une cause fréquente de nombreuses maladies, y compris l'infection des voies urinaires, et peut provoquer des maladies graves, y compris la septicémie, si elle se propage à d'autres parties du corps.»

«Nous devons faire tout ce que nous pouvons pour réduire la circulation de E. coli et d'autres bactéries d'importance critique résistantes aux antibiotiques. Nos études s'ajoutent aux preuves de plus en plus nombreuses que le fait de ne pas donner de viande crue aux chiens peut contribuer à cet objectif.»

«Nous savons que les humains et les animaux partagent des bactéries les uns avec les autres, donc ce que nous trouvons dans votre animal de compagnie peut également être en vous. Les propriétaires d'animaux doivent être encouragés à pratiquer une bonne hygiène et ne pas donner d'aliments crus à votre chien peut en faire partie», a ajouté Kristen Reyher, professeur d'épidémiologie vétérinaire et de santé des populations à la Bristol Veterinary School et co-auteur des deux articles. «Nous pouvons tous faire notre part pour réduire la résistance aux antibiotiques et ses terribles effets sur la santé humaine et animale.»

NB : Merci à Joe Whitworth de m’voir signalé l’information.

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Les aliments que nous consommons et l'eau que nous buvons contiennent-ils des microplastiques ?

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