samedi 24 juin 2023

L'actualité de Brucella en France

«Brucellose en France : 40 nouveaux cas déclarés en 2022 », source Santé publique France.

Santé publique France publie le bilan épidémiologique des cas de brucellose signalés sur l’année 2022 en France. Le nombre de cas de brucellose est revenu au niveau de 2019, en lien avec la reprise des voyages vers les pays considérés comme endémiques.

En France, cette maladie est désormais rare et a considérablement diminué depuis les années 1960, en lien avec l’amélioration de la situation de la maladie chez les ruminants. Actuellement, environ 80% des cas diagnostiqués sur le territoire français sont le résultat d'une infection contractée lors d'un voyage dans un pays où la maladie animale n’est pas maîtrisée. Ces infections surviennent principalement chez des personnes ayant consommé des produits laitiers contaminés ou ayant été en contact direct avec un animal infecté. Des règles d’hygiène et de sécurité permettent de prévenir la maladie.

Chiffres clés de la brucellose en France en 2022

Entre le 1er janvier et le 31 décembre 2022, 40 nouveaux cas de brucellose ont été déclarés en 2022 dans 12 régions françaises dont 10 (25%) en Ile-de-France et 8 (20%) en Auvergne-Rhône-Alpes. 

Trente-quatre souches appartenaient à l’espèce Brucella melitensis, une à l’espèce B. abortus et une n’avait pas été caractérisée. Trente-huit (95%) cas sur 40 étaient liés à des infections « importées » : voyage en Algérie (n=24), Turquie (n=4), Tunisie et Djibouti (n=2 chacun), et Arménie, Chine et Liban (n=1 chacun).

En 2022, troisième année depuis le début de la pandémie de COVID-19, le nombre de cas de brucellose a retrouvé le niveau de 2019 (n=42), en lien avec la reprise des voyages vers des pays considérés comme endémiques.

Selon l’Anses, «De nouvelles connaissances sur des bactéries Brucella émergentes».

De nombreuses découvertes ont été faites ces dernières années sur les bactéries du genre Brucella : de nouvelles espèces ont été découvertes, tandis que d’autres, déjà connues, ont été détectées chez des animaux que l’on ne savait pas porteurs de ces bactéries, ou encore apparaissent en Europe de l’Ouest, comme Brucella canis. Ces bactéries pourraient-elles se transmettre à l’être humain ? Quelles espèces animales sont concernées ? Comment distinguer ces bactéries les unes des autres ?

Depuis une quinzaine d’années, de nouvelles espèces de Brucella ont été découvertes, portées par des animaux aussi divers que des grenouilles, des renards ou des mammifères marins. Le projet IDEMBRU, coordonné par l’Anses et rassemblant 9 partenaires de 8 pays européens (Allemagne, Bulgarie, Espagne, Italie, Royaume-Uni, Pays-Bas, Portugal et France) visait à mieux connaître ces nouvelles bactéries. 

Prédire le risque de transmission à l’être humain

Pour les espèces de Brucella nouvellement découvertes, l’une des questions majeures est de savoir si elles présentent un risque pour l’être humain. « Nous avons développé une méthode d’infection cellulaire in vitro qui donne des indications sur leur pouvoir pathogène pour l’être humain. Jusqu’à présent, peu d’indicateurs de pathogénicité existaient pour ces bactéries, on se basait principalement sur l’identification des bactéries en cause dans les foyers d’infection. », décrit Vitomir Djokic, scientifique au sein de l’unité Zoonoses bactériennes, qui a participé au projet.

Mise à jour du 5 juillet 2023.
Deux chiens et Brucella
L'Anses tweete «Êtes-vous préoccupé par la brucellose canine en Europe ? Lire la publication dans la revue Pathogens sur les investigations moléculaires de deux premiers cas d'infections à Brucella suis Biovar 2 chez des chiens français.» Traduction par mes soins -aa.

Voyage au pays de la suspicion d'intoxication alimentaire

Selon DNA du 22 juin 2023, «Suspicion d’intoxication alimentaire après un repas d’entreprise chez BDR Thermea».
Ce jeudi 22 juin, à 15 h 30, les pompiers ont été alertés pour une suspicion d’intoxication alimentaire sur une vingtaine de personnes sur le site de l’entreprise BDR Thermea à Mertzwiller. L’entreprise avait organisé, aux alentours de 13 h, un repas convivial pour ses salariés avec la présence de six foodtrucks.
Selon les informations du commandant des opérations de secours des pompiers, environ 900 personnes ont pris part au rendez-vous et une vingtaine de personnels ont été pris en charge sur place par un médecin sapeur-pompier et des infirmiers. Ils présentaient des symptômes légers, comme des nausées ou des maux de tête, selon les gendarmes de la compagnie de Haguenau également sur place.
Une personne a été transportée à l’hôpital pour des examens. Les autres salariés ont pu regagner leur domicile avec les consignes nécessaires en cas d’apparition de symptômes.
Au total 28 sapeurs-pompiers et 15 engins ont été engagés, venus des casernes de Val de Moder, Haguenau, Soufflenheim, Bischwiller, Brumath, Ingwiller et Saverne. Une équipe du SAMU a également été dépêchée. À 18 h, les secours étaient toujours sur place. Une enquête interne doit déterminer la cause de ces symptômes.

Selon Tendances Ouest du 22 juin 2023, «Coutances. Suspicion d'intoxication alimentaire au collège Jean-Paul II».

Les secours sont intervenus ce mercredi 21 juin en soirée au collège Jean-Paul II, pour une suspicion d'intoxication chez des élèves internes.
Les secours sont intervenus à l'internat du collège Jean-Paul II de Coutances, ce mercredi 21 juin, un peu après 22 h 30 pour une suspicion d'intoxication alimentaire. Des élèves internes présentaient des signes de malaise dont l'origine n'est pas déterminée. 17 adolescents de 12 à 16 ans ont été vus par un médecin et un infirmier des sapeurs-pompiers ainsi que deux adultes. Cinq d'entre eux ont été dirigés vers les centres hospitaliers de Saint-Lô et d'Avranches.
23 sapeurs-pompiers ont été engagés sur cette intervention.

Selon France 3 Normandie du 22 juin 2023, «Suspicion d'intoxication dans un collège à Coutances : cinq adolescents hospitalisés».

Près d'une vingtaine d'adolescents et d'adultes de l'internat du collège Jean-Paul II à Coutances ont été pris en charge par les secours dans la soirée du mercredi 21 juin 2023 en raison d'une suspicion d'intoxication. Cinq jeunes ont été transportés vers un centre hospitalier.
Les secours sont intervenus aux alentours de 22h30 mercredi 21 juin à l'internat du collège Jean-Paul II de Coutances pour des enfants présentant des signes de malaise. 
Vingt-trois sapeurs-pompiers, trois ambulances, un médecin, un infirmier et une équipe médicale du SAMU ont été mobilisés sur place pour cette suspicion d'intoxication a-t-on appris auprès du Service départemental d'incendie et de secours de la Manche. 
Au total, 19 personnes ont été auscultées par les secours : 17 enfants de 12 à 16 ans et deux adultes. 
Cinq adolescents ont été transportés par précaution vers les centres hospitaliers de Saint-Lô et Avranches. 
Intoxication au gaz ou intoxication alimentaire ? L'origine des malaises n'a pas encore été déterminée. 

Commentaire

Comme déjà dit, suspicion or not suspicion, la France a des particularités connues que d'elle ...

Mise à jour du 29 juin 2023

Coutances. Intoxication au collège : «Nous sommes sans réelle explication à ce qui s'est passé», source Tendance Ouest du 28 juin 2023.
La direction du collège Jean-Paul II de Coutances revient, sept jours après, sur la suspicion d'intoxication dont ont été victimes des élèves mercredi 21 juin, dans la soirée.

«Les investigations menées, notamment l'analyse des questionnaires alimentaires de l'ensemble des personnes ayant participé au repas du 21 juin au soir, ne permettent pas de valider l'hypothèse d'une Toxi-infection alimentaire collective (TIAC).» Les hypothèses d'intoxication au monoxyde de carbone ou alimentaire collective sont également écartées. «Nous sommes donc aujourd'hui sans réelle explication à ce qui s'est passé», conclut la direction.

Un forum se concentre sur les contrôles à l'importation au Royaume-Uni


«Un forum se concentre sur les contrôles à l'importation au Royaume-Uni», source Food Safety News du 24 juin 2023.

Les membres des secteurs de la logistique et de la santé portuaire ont discuté des contrôles des importations alimentaires lors du premier d'une série de forums de parties prenantes.

Plus de 20 importateurs et agents ont rejoint l'une des plus grandes autorités sanitaires portuaires de Grande-Bretagne en mai pour avoir un aperçu des contrôles effectués sur les marchandises entrant au Royaume-Uni.

La Suffolk Coastal Port Health Authority (SCPHA) a organisé son premier Port Health Stakeholder Forum à East Suffolk House, Melton, alors que la Grande-Bretagne se prépare à de nouveaux contrôles sur les marchandises de l'UE.

La SCPHA, qui fait partie du East Suffolk Council, inspecte les denrées alimentaires, les aliments pour animaux et les produits d'origine animale importés dans les ports de Felixstowe, Harwich et Ipswich pour leur entrée au Royaume-Uni.

Dale Weeding, responsable des relations commerciales chez SCPHA, qui a dirigé l'événement, a souhaité la bienvenue au premier forum trimestriel.

«Nous voulons montrer que la SCPHA est un facilitateur du commerce car elle respecte la législation visant à protéger la santé publique et animale, ainsi qu'à effectuer des contrôles sur les produits biologiques et la pêche illégale, non déclarée et non réglementée, tout en soutenant pleinement les importateurs qui respectent les normes sanitaires du Royaume-Uni».

Contrôles à venir

Le panel du SCPHA, comprenant la responsable des opérations Hannah Panting, le responsable technique Simon Rowell, le spécialiste technique Andrew Robinson et le chef d'équipe Dan Longson, ont répondu aux questions sur les contrôles qui doivent être introduits par le ministère de l'Environnement, de l'Alimentation et des Affaires rurales (Defra) sur les importations de l'UE à partir d'octobre. 2023.

Comme indiqué dans le projet de Border Target Operating Model (BTOM), les importations de l'UE entreront dans de nouvelles catégories de risque qui détermineront le niveau de contrôles requis de la part des autorités sanitaires portuaires.

La fréquence des contrôles sera basée sur le risque lié au produit et au pays d'origine. Cela sera mis en œuvre entre la fin octobre de cette année et le 31 octobre 2024. Les certificats phytosanitaires seront numérisés à partir de 2023 avec une adoption en fonction de l'état de préparation des partenaires commerciaux.

Panting a dit : «Le projet de BTOM comprend une projection de 1 à 30% des contrôles physiques requis pour les produits de l'UE, en fonction de leurs niveaux de risque associés. Notre objectif est de comprendre quels produits relèvent des différentes catégories de risque proposées.»

Rowell a ajouté: «Bien que l'UE ait des normes similaires à celles du Royaume-Uni, nous devons toujours être conscients des menaces potentielles pour la biosécurité. Maintenant que la période de consultation avec Defra est terminée, nous attendrons la publication du BTOM final.»

Le panel a également discuté de la manière dont la SCPHA commencera à contrôler les produits d'origine animale importés au port international de Harwich en juin, élargissant son mandat actuel d'examen des produits d'origine non animale et d'interception du porc illégal retrouvé par la Border Force.

Les volumes d'échanges à Harwich seront surveillés au cours des prochains mois pour s'assurer que les ressources allouées correspondent à la demande.

Le SCPHA accueillera le prochain Forum des parties prenantes de Port Health le 20 juillet. Les organisations sont invitées à s'inscrire pour y assister gratuitement via Eventbrite.

Accords commerciaux à l'honneur

Entre-temps, une enquête parlementaire a été lancée pour examiner l'impact que la politique commerciale post-Brexit du gouvernement a eu - et aura - sur les producteurs alimentaires, les consommateurs et les entreprises.

Suite à sa sortie de l'Union européenne, le Royaume-Uni a signé des accords de libre-échange (ALE) avec l'Australie et la Nouvelle-Zélande. Le Royaume-Uni a également rejoint le Partenariat transpacifique global et progressiste. Des négociations sont en cours pour des ALE avec le Canada, l'Inde et le Conseil de coopération du Golfe.

L'enquête examinera des domaines tels que les impacts positifs et négatifs des accords conclus jusqu'à présent et les opportunités et les risques des futurs accords ainsi que la sécurité des aliments, les normes et le bien-être des animaux.

Le comité de l'environnement, de l'alimentation et des affaires rurales (EFRA) accepte les soumissions écrites jusqu'au 28 juillet.

Royaume-Uni : Une investigation journalistique révèle des problèmes avec la viande de volaille provenant de Pologne

Ne cherchez pas, vous ne trouverez pas d’exemple en France avec cet article. «Une investigation journalistique révèle des problèmes avec la viande provenant de Pologne», source Food Safety News du 23 juin 2023.

Trois distributeurs britanniques achètent de la viande de poulets en Pologne qui ont reçu un groupe d'antibiotiques utilisés pour traiter les infections humaines à Salmonella.

Elle a révélé que SuperDrob s'approvisionnait en poulet auprès d’élevages qui utilisent des antibiotiques de la classe des fluoroquinolones, qui sont également utilisés pour traiter les infections humaines à Salmonella. La société a confirmé aux enquêteurs que les antibiotiques avaient été utilisés mais a nié la surconsommation et a déclaré que cela était également interdit pour ses fournisseurs.

Des prélèvements de déchets collectés dans un certain nombre d'élevages de volailles polonais qui ont fourni SuperDrob ont été testés et des E. coli résistants aux fluoroquinolones ont été trouvés.

SuperDrob était lié à une épidémie à Salmonella au Royaume-Uni et en Europe en 2020. La vétérinaire en chef du Royaume-Uni, Christine Middlemiss, a appelé à l'action dans une lettre à son homologue polonaise en décembre 2020. En avril 2021, des responsables polonais et britanniques se sont rencontrés virtuellement pour discuter la sécurité sanitaire de la viande de volaille.

Problème de Salmonella en Pologne

Une série d'épidémies à Salmonella en 2020 et 2021 causées par du poulet pané de Pologne aurait pu toucher jusqu'à 5 000 personnes au Royaume-Uni et cela a coûté environ 7,7 millions de livres sterling (8,95 millions d’euros), selon des responsables gouvernementaux.

Entre mai 2018 et décembre 2020, près de 100 patients ont été signalés au Danemark, en Finlande, en France, en Allemagne, en Irlande, aux Pays-Bas, en Pologne et en Suède.

Un total de 190 notifications au RASFF de l’UE pour la présence de Salmonella ont mentionné des produits de viande de volaille en provenance de Pologne, sur la base des chiffres du rapport 2022 du réseau d'alerte et de coopération (ACN pour Alert and Cooperation Network).

Des inquiétudes concernant la sécurité des produits de poulet crus, panés et surgelés ont conduit la Food Standards Agency (FSA) et la UK Health Security Agency (UKHSA) à examiner la prévalence de Salmonella, E. coli et la résistance aux antimicrobiens (RAM) dans des produits tels que les nuggets, dippers et goujons, disponibles pour la vente au détail au Royaume-Uni.

Au total, 310 échantillons ont été testés entre avril et juillet 2021, et Salmonella a été détecté cinq fois. Une autre étude en 2020 a retrouvé Salmonella dans 40 des 456 échantillons de produits de poulet en vente au détail.

Les données des recherches ultérieures suggèrent une baisse des taux de contamination entre 2020 et 2021. Les supermarchés concernés ont changé de fournisseurs, ce qui a expliqué au moins en partie l'amélioration des résultats, car la contamination n'était liée qu'à quelques producteurs.

Une troisième étude, publiée dans Journal of Applied Microbiology, a collecté des produits de poulet entre avril et juillet 2021 auprès de distributeurs au Royaume-Uni et les a testés pour Salmonella, E. coli générique, E. coli producteur de bêta-lactamases à spectre étendu, résistant à la colistine et résistant aux carbapénèmes -

Salmonella a été détecté dans cinq des 310 échantillons. Trois étaient Salmonella Infantis et deux Salmonella Java. Un isolat de S. Infantis était multirésistant, tandis que les autres étaient résistants à au moins une classe d'antibiotiques. Des E. coli génériques ont été détectés dans 113 échantillons, avec une multirésistance démontrée dans 20% d'entre eux. Un E. coli résistant à la colistine a été isolé d'un échantillon ; celui-ci avait le gène mcr-1.

Réaction à l'investigation

La FAIRR Initiative (FAIRR), un réseau collaboratif d'investisseurs qui sensibilise aux risques et opportunités environnementaux, sociaux et de gouvernance dans le secteur alimentaire mondial, a dit que les conclusions de l'enquête et ses propres travaux suggèrent que les directives et la réglementation actuelles ne vont pas assez loin pour garantir la sécurité des aliments.

Jo Raven, directrice de la recherche thématique et des engagements à FAIRR, a déclaré que la résistance aux antimicrobiens pose à la fois un risque pour la santé publique et un risque financier pour les investisseurs dans les producteurs et les distributeurs de viande.

«Comme l'a montré l'indice des producteurs de protéines de FAIRR, ce risque continue d'augmenter malgré le nombre croissant d'entreprises certifiées par la Global Food Safety Initiative (GFSI)», a-t-elle dit.

«Avec environ 70% de l'utilisation d'antibiotiques dans les chaînes d'approvisionnement de l'agriculture animale, il est clair que des réglementations plus strictes et une application plus stricte seront nécessaires pour garantir la sécurité alimentaire et l'utilisation responsable des antibiotiques dans la chaîne d'approvisionnement en protéines. Alors que le Royaume-Uni révise sa réglementation sur la médecine vétérinaire après le Brexit, le gouvernement a une réelle opportunité d'accroître son ambition et d'aider à éviter que ce résultat tragique ne se reproduise.»

Kath Dalmeny de chez Sustain, a déit : «Gaspiller nos antibiotiques restants pour couvrir les mauvaises conditions dans les élevages de poulets est profondément irresponsable. Il est incroyablement troublant d'apprendre que la viande d'animaux dosés avec des antibiotiques critiques est achetée pour les supermarchés britanniques ; cela pourrait conduire à des bactéries potentiellement mortelles développant une résistance aux antibiotiques. L'utilisation d'antibiotiques critiques pour l'homme dans l'élevage doit cesser et l'utilisation d'autres antibiotiques agricoles fortement réduite. Ils ne doivent être utilisés que sur des animaux malades individuels, et non sur des médicaments préventifs ou de masse.»

Cóilín Nunan, de l'Alliance to Save Our Antibiotics, a dit que les antibiotiques d'importance critique hautement prioritaires, comme les fluoroquinolones et la colistine, sont surutilisés dans l'agriculture polonaise.

«Le gouvernement britannique, la FSA et les supermarchés devraient tous assumer la responsabilité de s'assurer que les aliments produits avec une telle mauvaise utilisation d'antibiotiques vitaux n'atteignent pas le consommateur britannique»

Sécurité des aliments en France, quand le consommateur ne commet pas de faute

Une discussion lors du CPS Symposium aux Etats-Unis, rapportée par Food Safety News, s'est focalisée sur comment améliorer la sécurité des aliments dans le futur.

A la fin de la discussion, Bill Marler, l'avocat bien connu aux Etats Unis sur la sécurité des aliments, a laissé au public un message sincère. «Il y a des personnes qui, sans faute de leur part, ont souffert», a-t-il déclaré. «S'il y a une chose que je peux rapporter pour l'avenir, c’est qu’il y a des personnes qui, sans faute de leur part, ont été malades.

J’avais déjà évoqué cette discussion en rapportant des propos sur la transparence et la communication sur la sécurité des aliments, comme éléments-clés d ela sécurité des aliments. J’avais rapporté l’exemple des cas groupés à Salmonnella Bali dont nous ne savons rien en France, et pourtant la France est le pays le plus touché. C'est ainsi, secret défense !

Autre exemple avec cette communication de la Préfecture de Haute-Corse du 16 juin, mise à jour le 19 juin) qui nous informe qu’il y a acuellement «plusieurs patients présentant des symptômes de listériose.» On n’en saura pas plus, secret défense !

On ne saura pas non plus s’il existe un lien avec ces fromages, des rappels ont été déjà initiés précédemment :

- Le 2 juin 2023, rappels de pâte molle de chèvre 250gpâte molle de chèvre 350g et tomme Marmanu 700g pour suspicion de Listeria monocytogenes.
- Le 19 mai 2023, rappels de pâte molle de brebis 350g et de pâte molle de brebis 350g pour contamination par Listeria monocytogenes.

La sécurité des aliments au sein de l’UE est un ménage à trois, autorités sanitaires, entreprises alimentaires et consommateurs.

Mais parfois, pour ne pas dire souvent, le consommateur de ces fromages ne commet pas de faute en matière d’hygiène et de sécuirté des aliments, mais quand même, il se retrouve concerné par une malaladie infectieuse d’origine alimentaire …

Et pourtant le minsitère de l’Agriculture nous indique : que «le consommateur est responsable du respect des bonnes pratiques d’hygiène, respect des consignes de cuisson, respect des DLC, etc. Mais là, il n’y a pas de faute du consommateur ...

Mais qui sont les responsables, les deux autres acteurs du ménage à trois ?

Je serais curieux de connaître ce qui a été investigué dans cette fromagerie par nos autorités après le rappel du 19 mai, par exemple, secret défense !

Autre exemple, le rappel massif de poulet prêt à cuire. Les rappels (25 à ce jour) ont débuté le 16 juin et se sont terminés le 22 juin. La quasi totalité des produits ont été commercialisés jusqu’au 6 juin. Que peut faire le consommateurs quand il apprend 10 jours après au minimum qu’il y a une contamination par Listeria monocytogenes.

Là encore, le consommateur ne fait de faute en matière d’hygiène et de sécuirté des aliments puisque le produit est contaminé avant de le manipuler ...


Norvège : Investigation sur une épidémie à E. coli (EHEC), 6 personnes malades

«Norvège : Investigation sur une épidémie à E. coli (EHEC), 6 personnes malades», source Outbreak News Today.

L'Institut norvégien de santé publique (FHI) a découvert une épidémie nationale de la bactérie gastro-intestinale EHEC. L'infection a été détectée chez 6 personnes, vivant dans différentes parties du pays.

Le FHI a lancé une investigation sur l'épidémie en collaboration avec les médecins-chefs municipaux concernés, l'Autorité norvégienne de sécurité alimentaire et l'Institut vétérinaire.

Deux des six personnes sont tombées malades en octobre et novembre 2022, tandis que les quatre autres personnes sont tombées malades en février, mars et mai de cette année. Aucun d'entre eux n'a développé de maladie grave. Ils ont entre 14 et 49 ans, et cinq d'entre eux sont des hommes.

Deux des personnes vivent à Rogaland, les autres à Viken, Trøndelag, Vestland et Oslo.

La bactérie EHEC O157:H7 avec le même profil génétique a été détectée chez les six personnes infectées.

On ignore actuellement quelle est la source de l'infection, mais il est courant que les bactéries gastro-intestinales soient infectées par les aliments.

vendredi 23 juin 2023

Epidémie à Salmonella Bali dans plusieurs pays liée semble-t-il à de la viande. La France est le pays le plus touché. Transparence, information et communication, où êtes-vous ?

Dans un article récent de Food Safety News sur comment améliorer la sécurité des aliments dans le futur, un des intervenant à un colloque, Bill Marler, l’avocat bien connu en sécurité des aliments aux Etats-Unis, a appelé à une transparence et une collaboration accrues entre les organismes de réglementation et les parties prenantes de l'industrie, soulignant l'importance du partage des informations pour prévenir de futures épidémies.

Il va donc être question ci-après de transparence, d’informations et de communication sur des cas groupés de maladies d’origine alimentaire ici et là, mais surtout en France, jugez plutôt …

«Un type rare de Salmonella à l'origine d'une épidémie dans plusieurs pays », source article de Joe Whitworth paru le 23 juin 2023 dans Food Safety News.

Près de 70 personnes sont tombées malades l'année dernière dans le cadre d'une épidémie de Salmonella impliquant 11 pays, dont les États-Unis.

La France compte le plus de patients dans une épidémie à Salmonella Ball, mais deux personnes américaines, âgées de 44 et 62 ans, ont été malades en août 2022. Elles ont toutes deux déclaré avoir voyagé en France.

Salmonella Ball est très rare en Europe. Entre 2007 et 2021, seuls 52 cas ont été signalés dans 14 pays, avec une moyenne de trois par an.

Les informations ont été partagées dans un résumé de notification conjointe (JNS pour Joint Notification Summary). Celles-ci ne sont pas rendues publiques mais Food Safety News en a vu une copie. Il est préparé par l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) et les pays concernés.

Un porte-parole de l'ECDC a déclaré cette semaine que l'agence n'avait reçu aucune mise à jour sur le nombre de personnes ou de pays touchés depuis la production du JNS.

La France est la plus durement touchée en lien avec de la viande

En septembre 2022, la France a signalé des cas groupés à Salmonella Ball. En novembre, 38 cas d’infection confirmés dont 24 femmes et 14 hommes avaient été enregistrées entre juillet et octobre 2022. L'âge médian des patients était de 26 ans.

Les malades venaient de 10 régions de France. Trois ont été hospitalisés mais aucun décès n'a été signalé. Sur les 20 patients interrogés, 13 ont déclaré avoir voyagé en France avant l'apparition des symptômes, mais aucune destination commune n'a été identifiée. La viande hachée bovine, les hamburgers et la consommation au restaurant ou dans les établissements de restauration rapide pendant l'été ont été fréquemment mentionnés.

En novembre 2022, 69 patients, dont 54 confirmés et 15 possibles, avaient été signalés dans neuf pays de l'UE, au Royaume-Uni et aux États-Unis.

Le premier patient a été en France avec une date d'isolement mi-juillet 2022 et le dernier patient en Finlande, mi-octobre 2022. Les personnes malades sont âgées de 1 à 87 ans et 43 hommes et 26 femmes sont tombés malades.

Certains patients ont dit avoir voyagé une semaine avant l'apparition des symptômes, avec des destinations comprenant principalement Ibiza en Espagne et en France.

Cas confirmés et probables

Le Danemark a trois cas confirmés, la Norvège en a deux tandis que les Pays-Bas et la République tchèque en ont chacun un. L'Allemagne compte un patient confirmé et deux probables.

Les pays signalant des cas probables sont la Grèce avec huit, la Belgique avec quatre et la Finlande avec un. L'épidémie en Grèce, mi-octobre 2022, concernait un jardin d'enfants. Au total, 22 enfants de moins de 3 ans et le personnel sont tombés malades.

Quatre cas en Angleterre, un en Ecosse et un au Pays de Galles sont tombés malades entre août et octobre 2022. Ils sont âgés de 1 à 44 ans. Un cas a été découvert au Royaume-Uni en 2021.

L'analyse de l'épidémie et des cas signalés indique une consommation fréquente de produits de viande bovine ou de porc, ainsi que des hamburgers, ce qui suggère que la viande est la principale source d'infection. La détection de Salmonella Ball dans des volailles en 2019 indique une possible propagation dans la chaîne de production.

L'EFSA et l'ECDC ont déclaré que de nouveaux cas et épidémies sont susceptibles de se produire dans plusieurs pays jusqu'à ce que les sources d'infection soient identifiées et que des mesures de contrôle soient mises en œuvre. Les agences ont ajouté que des efforts supplémentaires sont nécessaires de la part des autorités de santé publique et de sécurité des aliments pour enquêter sur les épidémies à Salmonella Ball et pour identifier les sources spécifiques de l'infection.

jeudi 22 juin 2023

Angleterre : Un propriétaire d’un établissement de plats à emporter interdit à vie d’exercer dans une entreprise alimentaire

«Un propriétaire d’un établissement de plats à emporter d’Oldham interdit à vie d’exercer dans une entreprise alimentaire», source The Oldham Times. Oldham fait partie de ce qu’on appelle le Grand Manchester.

Un propriétaire d’un étalissements de plats à emporter d'Oldham s'est vu interdire à vie de posséder une entreprise alimentaire après que des rats ont été retrouvés en train de sauter dans des bacs et des cafards vus courir sur les surfaces de son magasin de poulet frit.

Nzar Hassan, 47 ans, l'ancien propriétaire de Montana Fried Chicken Ltd sur Yorkshire Street, a comparu jeudi devant le tribunal de première instance de Tameside après avoir plaidé coupable à 14 infractions en matière de sécurité des aliments et d'hygiène et à une autre infraction pour tromper les clients en affichant de fausses informations.

Hassan, de Water Road, Crumpsall, Manchester, a été traduit en justice après que des inspecteurs de l'hygiène alimentaire aient découvert que ses plats à emporter avaient été envahis par des cafards et des rats lors d'une série d'inspections entre décembre 2021 et février 2022.

Samantha Cox, inspectrice de l'hygiène du conseil d'Oldham, a visité les lieux le 29 décembre 2021.

Dans une déclaration comme témoin qu'elle a lue au tribunal, Mme Cox a déclaré que lorsqu'elle est allée pour la première fois se laver les mains dans l’établissement de plats à emporter, le robinet d'eau chaude «ne faisait que couler au goutte à goutte», ce qui, selon elle, «n'était pas suffisant pour se laver les mains», en particulier étant donné que le personnel manipule beaucoup de poulet cru.

Elle a ajouté que les robinets étaient «sales» et qu'il n'y avait pas d'installations pour se sécher les mains.

En regardant autour des plats à emporter, Mme Cox a vu des excréments de souris près du réfrigérateur, sur le sol et sur des étagères près du chauffe-poulet.

Elle a également découvert des poubelles d'huiles usées sales, des poubelles extérieures débordant de déchets, des étagères de réfrigérateur recouvertes de carton, des débris alimentaires et du matériel sale et graisseux.

En entrant dans le cellier de l’établissement, Mme Cox a trouvé des excréments de rats et une accumulation de matériaux inutilisés et de déchets. Elle a ordonné au personnel des locaux d'effectuer un nettoyage en profondeur et d'appeler immédiatement la lutte antibisibles.

À la suite de la visite, Hassan a appelé le conseil de la ville pour dire qu'il souhaitait demander une inspection de reclassement et le 26 janvier 2022, une nouvelle visite inopinée a été effectuée.

Au cours de la visite, Mme Cox a noté que bien qu'une partie des déchets ait été retirée de la cave, il y avait encore des excréments de rats sur le sol.

Elle est retournée à l'étage pour remplir des papiers et a vu un cafard vivant courir sur l'une des surfaces des plats à emporter.

Mme Cox a déclaré au tribunal: «J'ai sorti un insecticide de mon sac et j'ai pulvérisé les murs de cette zone et les cafards ont couru de derrière la surface en acier inoxydable dans les interstices du plafond.

«Les cafards sont porteurs de maladies et n'aiment pas la lumière, c'est donc une indication d'une mauvaise infestation si on les voit à la lumière.»

En raison du risque imminent pour la santé publique, elle a ordonné la fermeture immédiate de l’établissement de plats à emporter.

Quelques jours plus tard, le 31 janvier, elle a revisité les lieux et n'a vu aucun signe de cafards, et des preuves que la lutte antiparasitaire avait visité et que le nettoyage avait été effectué, ont donc permis la réouverture de l’établissement de plats à emporter.

Le personnel a été informé que la note cinq étoiles dans la fenêtre devrait cependant être supprimée immédiatement.

Mme Cox est revenue à nouveau le 4 février et a remarqué que du personnel était rassemblé près d’un évier.

Alors qu'elle allait mettre sa blouse blanche, elle a vu un cafard vivant dans la même zone et une boîte de spray anti-insectes achetée en magasin.

Mme Cox a ensuite découvert des pièges à insectes dans la poubelle avec des cafards mourants dessus. Quelques instants plus tard, elle a vu trois rats sauter d'une poubelle ouverte près de la porte arrière.

Elle a ordonné à l'entreprise de fermer à nouveau pour un traitement supplémentaire contre les cafards et a laissé un avis de fermeture et un rapport manuscrit à l’établissement de plats à emporter.

Le sticker de la note cinq étoiles (avis très stisfaisant) était toujours dans la fenêtre bien que le personnel ait été invité à la retirer, a déclaré Mme Cox.

L’étalissement de plats à emporter sont désormais gérés par de nouveaux propriétaires et ont reçu une note d'hygiène alimentaire de quatre étoiles lors de sa dernière inspection le 23 février 2022.

En 2019 Hassan a été poursuivi après que des agents d'hygiène aient trouvé des excréments de souris et des cafards au Montana Fried Chicken.

Des débris alimentaires et de la graisse sur l'équipement ont également été retrouvés dans l’établissement.

La société a été condamnée à une amende de 2 000 £ et condamnée à payer des frais de contribution de 400 £ plus une augmentation de 170 £ de compensation, soit un total global de 2 570 £.

Hassan a également été condamné à une amende de 416 £ et condamné à payer des frais de contribution de 400 £ plus une augmentation de compensation de 42 £, soit un total de 858 £.

Pour ses infractions les plus récentes, Hassan a été condamné à une amende de 2 769 £ et à une ordonnance d'interdiction lui interdit d'exploiter une entreprise alimentaire.

L'homme de 47 ans a également été condamné à payer les frais d'Oldham Council de 1 175 £ et une suramende compensatoire de 196 £. Sa société, Montana Fried Chicken Ltd, a quant à elle été condamnée à une amende de 25 000 £.

Après l'affaire, Cllr Chris Goodwin, membre du cabinet des quartiers du conseil d'Oldham, a déclaré: «Nous attendons de toutes les entreprises alimentaires qu'elles respectent les normes d'hygiène les plus élevées et la plupart le font, mais malheureusement, dans le cas de M. Hassan et de son entreprise, ils ont commis plusieurs infractions. relatives à la sécurité alimentaire, y compris l'affichage d'une mauvaise note d'hygiène, ce qui est totalement inacceptable.»

Malgré sa collaboration avec M. Hassan pour améliorer les règles de sécurité des aliments, M. Hassan a continuellement commis des infractions similaires au fil du temps, et nous nous félicitons de la décision du tribunal et espérons que cela servira d'avertissement aux autres.»

Vous pouvez voir les images de cet établissement de plats à remporter ici.

Merci à Joe Whitwoth d’avoir signalé cette information.

Val d'Oise, le département qui rend visible les actions en matière d'hygiène des aliments

 Contrôle sanitaire au marché de Garches ...
- 2 fermetures administratives des établissements «Au plaisir» et «la boucherie El Azzouzi»
- 300 kg de viande conservée en température ambiante saisis et détruits
- 1 procès verbal pour pratique commercial trompeuse
-v7 avertissements

Sur 13 établissements alimentaires contrôlés :
- 11 avertissements
- 40 produits cosmétiques dangereux détruits
- 1 consignation de produits industriels dangereux

Sur 26 établissements non alimentaires contrôlés :
- Fraudes, arnaques, conservation des produits, tromperie sur les prix…. L’État assure la sécurité du quotidien des consommateurs.
- Dans le Val d’Oise, le choix a été fait de rendre visible ces actions des services de l’Etat avec pour objectif d’alerter les consommateurs et de responsabiliser restaurateurs et vendeurs.
- Ce matin, intervention simultanée des agents de la direction départementale de la protection des populations, de la police nationale et municipale. 

Danemark : Une épidémie à Salmonella Muenchen en est désormais à 29 cas

«Une épidémie à Salmonella Muenchen séquence type 82 au Danemark», source SSI du 21 juin 2023.

En mars, avril et mai 2023, le Statens Serum Institut a enregistré 29 cas à Salmonella Muenchen. Le Statens Serum Institut, la Danish Veterinary and Food Administration et le Norwegian Food Institute DTU enquêtent sur l'épidémie.

En mars, avril et mai 2023, 29 personnes infectées par le même type de Salmonella ont été enregistrées au Statens Serum Institut. Parmi les malades figurent 12 hommes et 17 femmes. Les patients ont entre 10 et 95 ans (l'âge médian est de 73 ans). Les patients vivent dans tout le pays.

Dans un article du 29 avril 2023, Food Safety News rapportait qu’il y avait eu entre mars et avril 2023 16 cas à Salmonella Muenchen. Un décès a été aussi rapporté et sept personnes ont été hospitalisées. Voici donc que le nombre de cas est désormais de 29.

Enquête sur l'éclosion

L'épidémie est gérée par le Central Outbreak Group, qui se compose du SSI, de l'Administration vétérinaire et alimentaire danoise et du DTU Food Institute. Le SSI a réalisé le séquençage du génome entier d'isolats de patients et les entretiens avec des patients ou des proches en vue d'identifier une source possible d'infection.

Souche épidémique

La bactérie est du type Salmonella Muenchen. Lors du séquençage du génome entier des bactéries isolées des patients, il a été constaté qu'elles étaient très étroitement liées et appartenaient toutes à la séquence type 82.

Généralités sur l'infection à Salmonella

Salmonella se trouve chez les animaux et peut infecter les humains par le biais d'aliments contaminés par la bactérie. Salmonella est une cause fréquente et bien connue d'infections bactériennes intestinales au Danemark. Il existe plus de 2 500 types différents de Salmonella.

Période d'incubation

Le temps qui s'écoule entre l'infection et l'apparition des symptômes varie de 6 à 72 heures. Habituellement 12 à 36 heures avant l'apparition des symptômes.