«L'hygiène, avant la microbiologie, n'est hygiénique que dans ses intentions. C'est la science des apparences qui repose entre des mains d'aveugles : est sain ce qui est beau, bon, et ne sent pas mauvais.»
Pierre Darmon, L'homme et les microbes, Fayard, 1999.
L’Anses
nous livre sa traditionnelle information du 4 janvier 2020 sur la
«Cuisson au barbecue : comment prévenir les risques pour la santé
?», pas même une petite mise à jour depuis
quatre ans,
étonnant,
non ?
Vous
la lirez à tranquillement, mais ce qui m’a intéressé, c’est la
nouvelle version de «BBQ
food safety»
ou Barbecue et sécurité des aliments par la Food Standards Agency.
Place donc à la nouveauté et jugez plutôt ...
Dans
le document britannique, les micro-organismes dangereux sont cités
explicitement.
Préparation
de votre barbecue
Avant
d'allumer le gril, démarrez votre barbecue en toute sécurité en
préparant vos aliments de manière hygiénique. Vous voudrez
peut-être aussi inspecter et nettoyer votre barbecue.
Lavez-vous
les mains et nettoyez vos ustensiles et vos surfaces
Un
nettoyage
efficace enlève les bactéries sur les mains, l'équipement et les
surfaces. Cela aide à empêcher les bactéries dangereuses de se
propager sur les aliments.
Aider
à minimiser le risque de propagation des germes en :
- se
lavant soigneusement les mains avec du savon et de l'eau chaude avant
et après avoir cuisiné et mangé ; ceci est particulièrement
important si vous avez manipulé de la viande crue ou un allume-feu.
-
conserver les aliments couverts et réfrigérés jusqu'à ce que vous
soyez prêt à les cuire sur le barbecue
-
garder propres les ustensiles et les plats de service lors de la
préparation des aliments ; assurez-vous de ne pas mélanger les
ustensiles utilisés pour préparer les plats crus et les aliments
prêts à consommer. Par exemple, utiliser différentes planches à
découper pour la viande crue et les légumes ou les fruits, ou laver
la même planche entre différentes utilisations.
- ne
lavez jamais le poulet cru ou toute autre viande ; laver la
viande crue risque d'éclabousser des germes sur vos mains, vos
ustensiles et vos plans de travail.
Nettoyer
la grille
Si
votre barbecue est resté dans le jardin pendant un certain temps,
inspectez-le et nettoyez-le. Même si vous avez récemment utilisé
votre équipement, il est recommandé de nettoyer et de sécher la
grille au préalable.
Cuire
et éviter la contamination croisée lors d'un barbecue
Le
risque de viande insuffisamment cuite et de contamination
croisée (ou de transfert de contamination) peut
augmenter lors d'un barbecue.
Décongélation
de la viande
La
viande congelée a tendance à ne pas bien cuire sur un barbecue.
Planifiez à l'avance et décongelez les aliments pendant la nuit au
réfrigérateur, en vous assurant que les jus ne coulent pas sur
d'autres aliments. Utilisez un plat avec un rebord et placez-le dans
le bas du réfrigérateur.
Si
cela n'est pas possible ou s'il n'a pas complètement décongelé à
temps, utilisez un micro-ondes sur le réglage de décongélation
juste avant la cuisson. Une fois les aliments décongelés,
faites-les cuire et consommez-les dans les 24 heures.
Vérifier
les dates limites de consommation
La
date
limite de consommation figure sur les emballages
alimentaires pour une raison. Manger des aliments dont la DLC est
dépassée peut vous rendre malade. Les DDM (parfois indiquées comme
BBE ou best before end) concernent la qualité. Les aliments pourront
être consommés en toute sécurité après la date de péremption,
mais peuvent ne pas être à leur meilleur niveau de qualité.
Éviter
la contamination croisée
La
contamination croisée (ou transfert de contamination) est plus
susceptible de se produire lorsque des aliments crus touchent ou
coulent sur des aliments prêts à consommer, des ustensiles ou des
surfaces.
Prévenir
la contamination croisée en :
- en
entreposant la viande crue séparément des aliments prêts à
consommer.
- en
utilisant différents ustensiles, assiettes et planches à découper
pour les aliments crus et cuits
se laver les mains après avoir
touché de la viande crue et avant de manipuler des aliments prêts à
manger.
Les marinades sont un moyen populaire d'aromatiser les aliments lors
d'un barbecue. Ne réutilisez pas une sauce ou une marinade, qui a
déjà été mise sur de la viande crue, avec des aliments cuits ou
prêts à consommer. Veillez à ne pas faire couler le jus de viande
et du poisson des aliments crus sur les aliments prêts à consommer.
Cuisson
au charbon de bois
Si
vous utilisez du charbon de bois (plutôt qu'un barbecue au gaz),
assurez-vous que les charbons soient suffisamment chauds avant de
commencer à cuire. Ils doivent être rouge vif avec une surface
grise et poudreuse.
Cuire
d'abord la viande au four
Envisagez
d'abord de faire cuire le poulet et le porc au four, puis de leur
donner une finition finale sur votre barbecue. Vos amis et votre
famille expérimenteront toujours ce goût de barbecue grillé, et
vous saurez que vous avez cuit la viande bien à cœur. Si vous
attendez beaucoup de monde, cela peut également accélérer le temps
de service.
Faire
d'abord cuire de la viande au four peut également vous aider à
éviter d'autres problèmes, comme le fait que les charbons du
barbecue ne soient pas assez chauds ou qu'il y ait trop d’aliments
sur la grille du barbecue.
- la
viande rouge telle que les steaks peut être servie rosée, saignante
ou saignante et pourra être consommée en toute sécurité tant que
la surface a été correctement saisie
-
les autres viandes, comme le poulet et le porc, ainsi que les
produits de viande hachée tels que les hamburgers,
les brochettes et les saucisses, ne doivent pas être servis roses ou
saignants car des bactéries peuvent se trouver dans la viande.
Retournez
régulièrement votre viande sur le gril et déplacez-la pour vous
assurer qu'elle est cuite uniformément sur tous les côtés. Essayez
de garder la viande crue à l'écart de la viande cuite sur la grille
du barbecue- et envisagez de dédier une section du barbecue à la
viande cuite.
Rappelez-vous
que carbonisé à l'extérieur ne signifie pas toujours cuit à
l'intérieur.
Avant
de servir du poulet, du porc, des saucisses et des burgers que vous
avez cuits au barbecue, vérifiez toujours que :
- la
viande est cuiye uniformément
- il
n'y a pas de viande rosée visible lorsque vous coupez dans la partie
la plus épaisse
-
les jus de viande doivent être clairs.
Évitez
les burgers rosés et les saucisses pas assez cuites
À
la maison, vous devez servir des hamburgers bien cuits. Cela
signifie ne
pas servir de burgers saignants ou rosés. En effet,
cela signifie ne pas servir de hamburgers saignats ou rosés. En
effet, lorsque la viande est hachée pour produire des hamburgers,
toutes les bactéries dangereuses de la surface de la viande crue se
propagent dans tout le hamburger.
À
moins que le hamburger ne soit bien cuit, ces bactéries peuvent
rester vivantes à l'intérieur. Ceci s'applique également à tous
les aliments à base de viande hachée, tels que les saucisses et les
brochettes. La qualité de la viande que vous achetez n'affecte pas
le risque potentiel de bactéries dangereuses.
Ce n'est pas la première
fois que je vous livre quelques informations sur l'énergie nucléaire
en France, mais ici, si vous allez jusqu'au bout, vous apprendrez
comment l'Allemagne agit en sous-main, pays dont on
nous dit que c'est une nation amie et alliée. Comme il est dit en
fin de propos, il
faut s'occuper parfois de ses amis avant de s'occuper de ses
adversaires ...
Le rapport détaillé de l’Ecole de Guerre Économique est en att. A lire! https://t.co/u8xlA8qfGK
Carrefour
signale 4 juillet 2023 le rappel de brandade de morue à la Nîmoise 200g.
La
société COUDENE procède à un retrait de la vente et à un rappel
des produits suivants, suite à la mise en évidence d’un morceau
de verre dans de la Brandade de morue à la Nîmoise 200g. Ces
produits ont été vendus au rayon libre-service.
L’ensemble
des produits a été retiré de la commercialisation. Certains de ces
produits ont cependant été commercialisés avant la mesure de
retrait.
Il
est donc recommandé aux personnes qui détiendraient ces produits
appartenant au numéro de lot finissant par /23153/142 à DLC :
27/05/2024, décrit ci-dessus, de ne pas les consommer et de les
détruire, ou de demander le remboursement auprès du point de vente.
Il n'est fait mention des dates de début et de fin de commercialisation.
Pour
l’instant, RappelConso
est aux abonnés absents ...
Complément
RappelConso n'est plus aux abonnés absents mais est moins rapide que Carrefour ... mais l'avis de RappelConso signale que le produit a été commercialisé du 10 juin au 3 juillet.
«Pas le temps de se
détendre : les nouvelles règles concernant Listeria vont-elles provoquer le chaos ?», source
Food
manufacture du 3 juillet 2023 . Article pro tégé
par copyright, mais
que vous pouverz lire gracieusement.
Denise
Rion, responsable technique chez BFFF (British Frozen Foods
Federation), discute des directives britanniques concernant Listeria
et les aliments surgelés et réfrigérés, et fait part de ses
inquiétudes concernant les modifications proposées à la
réglementation européenne sur Listeria.
Madame
R ion
discute du
fait que les
entreprises seraient
dans l’obligation de réaliser des
challenge tests (ou
tests de croissance) sur
les produits afin de définir leur durée de conservation et
cela semble beaucoup gêner la BFFF.
Les
pays de l'Union européenne et des régions associées ont enregistré
des cas record de légionellose en 2021, probablement en raison de
multiples facteurs, a déclaré le Centre européen de prévention et
de contrôle des maladies (ECDC) dans son dernier rapport
sur le sujet.
L'Italie,
la France, l'Espagne et l'Allemagne comptaient 75% des cas, et les
hommes de 65 ans et plus étaient le groupe le plus durement touché.
L'ECDC a également signalé une augmentation de 38% des cas de
maladie de Legonnaire liés aux voyages pour 2021 par rapport à
l'année précédente, ce qui, selon lui, reflète probablement la
levée des restrictions de voyage liées à la COVID-19.
Les
responsables ont déclaré que la raison de l'augmentation du nombre
de cas n'était pas claire. Ils ont ajouté que les facteurs
contributifs peuvent inclure des changements dans les tests et la
surveillance nationale, une population vieillissante et des problèmes
liés à la conception, à l'infrastructure et à l'entretien des
systèmes d'eau des bâtiments. «Les changements climatiques et
météorologiques en Europe et dans le monde peuvent également avoir
un impact à la fois sur l'écologie de Legionella dans
l'environnement et sur l'exposition aux aérosols d'eau contenant la
bactérie», a écrit l'ECDC.
Les
symptômes de l'infection à Legionella
peuvent inclure des douleurs musculaires, des maux de tête, de la
fatigue, une perte d'appétit, de la confusion et de la diarrhée, et
ils surviennent généralement 2 à 10 jours après
l'exposition. Les systèmes de tuyauterie
peuvent hébergerdes
bactéries, comme dans les tours de refroidissement, les spas à
remous, les bains à remous, les humidificateurs, les réservoirs
d'eau chaude et les condenseurs des grands systèmes de
climatisation.
Une
interdiction totale des produits phytosanitaires chimiques
signifierait la fin de la culture des pommes de terre et des légumes
de plein champ dans ces régions. Pour le blé, le colza et d'autres
fruits du marché, les agriculteurs situés sur de bons sites
devraient s'attendre à une perte de revenu de 50 pour cent,
selon une expertise de l'Université des Sciences Appliquées de
Soest.
Une
interdiction totale des produits phytosanitaires chimiques dans les
zones protégées met en danger l'agriculture allemande. Les
agriculteurs subiront des pertes de revenus massives. C'est ce que
montre une expertise.
Les
consommateurs devront bientôt renoncer aux pommes de terre, aux
asperges et aux oignons d'Allemagne si la Commission Européenne fait
passer sa proposition d'interdiction totale des produits
phytosanitaires chimiques dans les zones protégées. C'est ce que
révèle une expertise du professeur Friedrich Kerkhof de
la Fachhochschule Soest, présentée le 9 mai 2023 aux
députés du Parlement Européen à Strasbourg. L'étude a été
réalisée à la demande de l'Union Allemande des Agriculteurs (DBV
– Deutscher Bauernverband).
M. Kerkhof
en conclut que les agriculteurs exploitant de bonnes terres arables
situées dans des zones protégées perdent environ la moitié de
leurs revenus. Sur les sites moins fertiles, les grandes cultures ne
seraient plus rentables à moyen terme. Ce sont surtout les pommes de
terre et le colza qui devraient être abandonnés, mais aussi les
légumes comme les asperges et les oignons.
Les
producteurs de légumes ne pourront plus répondre aux exigences de
qualité
«Si
on renonce à la protection phytosanitaire chimique, la culture de
certaines espèces de légumes sera abandonnée ou ne sera rentable
que si le niveau des prix est très élevé», a déclaré le
professeur Kerkhof. Comme les critères de qualité exigés par le
commerce ne peuvent pas être remplis sans produits phytosanitaires,
les agriculteurs risquent rapidement de perdre totalement leur
récolte.
Au
lieu de cultiver des légumes de plein champ et des laitues iceberg,
ils devraient cultiver des betteraves sucrières [ma note : ce
ne serait pas la culture de substitution la plus facile... et il faut
une sucrerie dans les environs] ou du blé d'hiver. Cela
signifierait une perte de revenu de 6.900 euros/ha pour une
exploitation typique avec des légumes.
Le
plus grand groupe politique du Parlement Européen critique
«l'interdiction de fait d'exercer» pour les agriculteurs.
Dans
le cadre de sa stratégie «de la ferme à la table», la Commission
Européenne a proposé, comme on le sait, de réduire de 50 pour
cent l'utilisation de produits phytosanitaires chimiques dans l'UE
d'ici 2030. Un objectif de réduction plus élevé, de 55 pour
cent, devrait même s'appliquer à l'Allemagne. Une interdiction
totale de la protection phytosanitaire chimique est prévue dans les
zones protégées.
Le
plus grand groupe politique du Parlement Européen, le Parti
Populaire Européen (PPE), a rejeté en bloc la proposition de
règlement la semaine dernière. La Commission doit retirer le projet
SUR, exige le PPE. L'interdiction des produits phytosanitaires
dans les zones sensibles équivaut de fait à une interdiction
professionnelle pour de nombreux agriculteurs.
«La cartographie du microbiote de cuisines dans cinq pays européens
révèle un ensemble de bactéries principales dans les pays, les
surfaces de cuisine et les ustensiles de nettoyage», source
article
disponible en intégralité dans Applied and Environmental Microbiology, «Mapping the Kitchen Microbiota in Five European Countries Reveals a
Set of Core Bacteria across Countries, Kitchen Surfaces, and Cleaning
Utensils».
Qu'est-ce qui se mijote dans le microbiome de la cuisine ?
Moen et al. ont identifié un petit sous-ensemble de taxons
bactériens partagés entre les ustensiles de nettoyage (éponges et
torchons) et les surfaces des cuisines résidentielles à travers
l'Europe. L'évolution du microbiote est plus corrélée au type
d'ustensile de nettoyage qu'aux pratiques spécifiques et aux
différences alimentaires de chaque pays.
Résumé
La cuisine résidentielle est souvent fortement colonisée par des
microbes provenant de différentes sources, y compris les aliments et
le contact humain. Bien que quelques études aient rapporté la
composition bactérienne dans les ustensiles de nettoyage et les
prélèvements de surface, la connaissance de la diversité
bactérienne est limitée dans les différents types de prélèvements
des ménages et des pays. Dans le cadre d'une vaste étude
européenne, nous avons identifié le microbiote de 302 prélèvements
d'ustensiles de nettoyage (éponges et torchons), de surfaces de
cuisine (éviers, planches à découper, plans de travail, poignées
de robinet et un prélèvement regroupant les autres poignées) dans
74 ménages à travers 5 pays (France, Hongrie, Norvège,
Portugal et Roumanie).
Au
total, 31 phylums bactériens ont été identifiés, Proteobacteria,
Firmicutes, Bacteroidotaet Actinobacteria
étant les plus abondants. Malgré de grandes variations dans les
ménages en ce qui concerne les règles en cuisine, les pratiques de
cuisine, les systèmes de nettoyage et le régime alimentaire et des
différences considérables dans la diversité bactérienne entre les
échantillons, huit genres et/ou familles bactériennes couramment
associés à des sources environnementales ont été identifiés dans
la plupart des prélèvements et définis comme un microbiote central
: Acinetobacter, Pseudomonas, Enhydrobacter,
Enterobacteriaceae, Psychrobacter, Chryseobacterium,
Bacillus et Staphylococcus. Ces genres et/ou les
familles figuraient également parmi les bactéries présentant
l'abondance relative la plus élevée dans tous les échantillons, en
plus de Yersiniaceae, Kocuria, Pantoea et
Streptococcus. Les taxons associés aux pathogènes
potentiels et aux indicateurs fécaux étaient peu abondants mais
largement répartis dans les ménages. La composition microbienne des
prélèvements de surface a indiqué que la composition microbienne
des surfaces de la cuisine est plus caractéristique pour le pays
particulier que le type d'objet, tandis que le microbiote des
ustensiles de nettoyage était similaire dans tous les pays mais
différait selon les types (éponge ou torchon).
Importance
La
connaissance des caractéristiques, des différences et des
similitudes de la composition bactérienne dans les cuisines
résidentielles est limitée. Ici, nous rapportons le microbiote des
ustensiles de nettoyage (éponges et torchons) et cinq prélèvements
de surface différents dans 74 ménages de cinq pays européens. En
plus d'accroître les connaissances sur le microbiote des cuisines
dans de nombreuses zones géographiques, cette étude a identifié un
microbiote central dans les cuisines résidentielles européennes
malgré de grandes variations dans les pratiques de cuisine et la
conception et les règles de cuisine entre les pays et les ménages.
Les auteurs notent,
Cette
étude montre qu'il existe un petit nombre de taxons bactériens qui
composent un microbiote de cuisine malgré des variations
considérables dans les normes de cuisine, les pratiques de cuisine,
les systèmes de nettoyage, les ménages et les différences
alimentaires. En plus de trouver un microbiote de base à travers les
pays et les types de prélèvements, nous montrons également que le
microbiote des prélèvements de surface de cuisine, en moyenne,
était plus similaire dans un pays que dans un type de prélèvements
de surface à travers les pays. Pour les ustensiles de nettoyage,
nous avons observé que le microbiote était plus étroitement lié
au type d'ustensile de nettoyage, éponge ou torchon, qu'au pays
d'origine.
En conclusion, cette étude a contribué à approfondir notre
compréhension de la communauté microbienne de la cuisine. Des
études de suivi sont nécessaires pour corréler ces résultats avec
les comportements en matière de sécurité des aliments et l'impact
potentiel sur la santé humaine.
Un schéma résumé montrant la configuration de base de la chambre
de réaction LAMP et du capteur comprenant un film nanopore contenant
des produits LAMP immobilisés (Texas A&M AgriLife Illustration).
«Une
nouvelle puce avec un capteur fait progresser le diagnostic rapide et
rentable des maladies», source AgriLife
Today.
Une
puce avec un capteur intégré détecte l'agent pathogène de la
maladie du mildiou, ainsi que de nombreuses autres.
Des
scientifiques et collaborateurs de Texas A&M AgriLife Research de
l'Iowa State University ont mis au point une puce avec un capteur
capable de détecter de nombreux agents pathogènes avec une
sensibilité 10 fois supérieure aux méthodes actuellement
disponibles.
La
puce élimine également le besoin de réactifs colorants chimiques
généralement utilisés dans le processus de diagnostic. La nouvelle
technologie est prometteuse pour des capacités rapides de diagnostic
et peu coûteuses au point de service des plantes, des aliments, des
animaux et des humains, y compris la détection des pathogènes
d'origine alimentaire, de la grippe aviaire et de la COVID-19.
Les résultats du nouveau capteur sont disponibles en 30 minutes
environ.
Dans
leur étude, publiée dans ASC
Sensors, les scientifiques ont utilisé le nouveau
capteur pour détecter Phytophthora infestans. L'agent
pathogène qui provoque le mildiou dévastateur à l'échelle
mondiale, une menace particulière pour les cultures de pommes de
terre et de tomates.
L’étude
a été codirigée par Jinping Zhao, chercheur en postdoc à AgriLife
Research à Dallas, et Subin Mao, candidat en génie électrique et
informatique à l'Iowa State University. Les auteurs correspondants
étaient les collaborateurs Junqi Song, professeur et responsable de
la recherche sur l'immunité des plantes chez AgriLife Research à
Dallas, et Long Que, professeur de génie électrique à l'Iowa State
University. Des subventions de démarrage de chaque université ont
financé la recherche.
«Cette
recherche fait progresser les technologies qui sont apparues comme
l'une de nos plus grandes opportunités pour améliorer
l'agriculture, la sécurité des aliments et la santé humaine »,
a dit Song. «Notre publication représente une étape vers la
réalisation de ces puissants outils contre les maladies.»
S'appuyer
sur les technologies existantes
Le
nouveau capteur améliore une technique connue sous le nom
d'amplification
isotherme médiée par les boucles, ou LAMP
(loop-mediated isothermal amplification), qui est largement utilisée
pour détecter les pathogènes en amplifiant leur ADN.
La
détection des produits LAMP amplifiés à partir de matrices, telles
que l'ADN de pathogènes, nécessite souvent que les produits soient
«marqués» à l'aide de colorants fluorescents, un processus
coûteux avec une faible sensibilité. Le nouveau capteur
diagnostique les pathogènes sans ces réactifs et avec une
sensibilité élevée. Il élimine également un long processus de
purification de l'ADN qui crée des défis pour l'utilisation au
point d’utilisation.
La
nouvelle puce consiste en un capteur nanopore à couche mince à
l'intérieur d'une chambre de réaction spéciale. Les amorces sont
spécialement conçues pour être immobilisées sur le nanofilm,
provoquant la liaison des produits LAMP amplifiés au capteur, qui
produit des signaux qui peuvent être mesurés directement et
facilement avec un spectromètre portable.
Et
après
La
puce LAMP offre une nouvelle plate-forme portable pour détecter les
pathogènes à l'aide de capteurs sans marquage avec une
ultrasensibilité. L'équipe de recherche va désormais travailler
pour améliorer encore la sensibilité à un niveau sous-attomolaire
(1 attomaire : 10-18 moles par litre) ou même
inférieur.
L'équipe
vise à compenser les défis actuels de détection et de distinction
des espèces et des souches de pathogènes présentant des
similitudes de séquence élevée. Ils travailleront également à
améliorer la spécificité des détections et à établir une
détection quantitative en intégrant l'intelligence artificielle et
les technologies d'édition de gènes CRISPR.
Leur
objectif est de parvenir à un produit viable pour une large adoption
dans les applications de santé végétale, animale et humaine au
point d’utilisation.
Des chercheurs ont trouvé un moyen d'utiliser des vaccins à ARNm
pour cibler les agents pathogènes bactériens, en développant
spécifiquement un vaccin à ARNm efficace à 100% pour protéger les
souris contre l'infection par la bactérie mortelle qui cause la
peste. Source tweet
de l’ASM.
Les
vaccins à ARN messager n'ont été déployés que dans le cadre de
maladies virales, à savoir la COVID-19. Cependant, des chercheurs
ont trouvé un moyen d'utiliser la technologie pour cibler les
pathogènes bactériens, en développant spécifiquement un vaccin à
ARNm efficace à 100% pour protéger les souris contre l'infection
par la bactérie mortelle qui cause la peste.
Référence
de l’étude
-
Kon E., et al. A single-dose F1-based mRNA-LNP vaccine provides
protectiong against lethal plague bacterium. Science
Advances. March 8, 2023.
Autres
références
-
Aizenman, N. Frozen cells reveal a clue for a vaccine to block the
deadly TB bug. NPR.
March 6, 2023.
-
Ghert-Zand R. Des Israéliens produisent le premier vaccin à ARNm au
monde contre les bactéries. The
Times of Israel. 14 mars 2023.
- Le
Comité mixte FAO/OMS d'experts des additifs alimentaires (JECFA) et
le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) évaluent
simultanément les risques associés à l'aspartame.
- Le
CIRC a évalué si l'aspartame pouvait poser un risque de cancer,
tandis que le JECFA évaluera les risques pour le public de
l'utilisation de l'aspartame dans les aliments. L'évaluation des
risques par le JECFA comprendra un examen de la dose journalière
admissible [1]
et de l'évaluation de l'exposition alimentaire pour l'aspartame.
-
Les médias rapportent que le CIRC a évalué l'aspartame comme
cancérogène possible avant la publication de son rapport officiel
qui sera mis à disposition avec l'évaluation du JECFA, le 14
juillet 2023.
-
L'aspartame a été évalué par de nombreux comités scientifiques
internationaux pendant de nombreuses années et s'est avéré sûr.
Il est autorisé pour la consommation humaine dans de nombreux pays
après des évaluations de sécurité approfondies. Avant leur
autorisation au niveau de l'UE, tous les additifs doivent subir une
évaluation de sécurité rigoureuse, et ce n'était pas différent
pour l'aspartame qui est considéré comme sûr aux niveaux
d'utilisation actuellement autorisés.
- La
FSAI suivra de près les rapports du CIRC et du JECFA lors de leur
publication le 14 juillet 2023.
- La
priorité de la FSAI est de s'assurer que les aliments peuvent être
consommés sans danger. Elle travaillera en étroite collaboration
avec l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) et
d'autres États membres, si des mesures de management des risques de
suivi sont nécessaires concernant l'aspartame.
Qu'est-ce
que l'aspartame ?
-
L'aspartame (E 951) est un édulcorant artificiel intense et
hypocalorique autorisé en tant qu'additif alimentaire (édulcorant)
dans l'UE et dans de nombreux pays du monde. Il est environ 200 fois
plus sucré que le sucre et, par conséquent, il est souvent utilisé
comme substitut du sucre ou pour rehausser le goût des aliments
(exhausteur de goût).
Dans
quels aliments peut-on trouver l'aspartame ?
-
Dans l'Union européenne (UE), l'utilisation de l'aspartame est
autorisée dans les denrées alimentaires à faible teneur en énergie
ou sans sucre telles que les boissons aromatisées, les desserts, les
confiseries, les produits laitiers, les chewing-gums, les compléments
alimentaires, les produits à faible teneur énergétique et de
contrôle du poids ainsi que les produits de table. édulcorants
entre autres.
Évaluations
de l'aspartame
-
L'aspartame et ses produits de dégradation font l'objet
d'investigations approfondies depuis plus de 40 ans, notamment des
études expérimentales sur des animaux, des recherches cliniques,
des études d'ingestion et épidémiologiques et une surveillance
post-commercialisation.
-
L'aspartame a déjà été évalué par le Comité mixte de
l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture/OMS d'experts sur
les additifs alimentaires (JECFA) (la dernière fois en 1981), le
Comité scientifique de l'alimentation humaine (SCF) de l'UE (dernier
en 2002) et l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA)
(la dernière fois en 2013) entre autres. Le JECFA et le SCF avaient
établi une dose journalière acceptable (DJA) de 40 mg/kg de poids
corporel (pc)/jour pour l'aspartame.
-
Les précédentes évaluations de l'exposition irlandaise montrent
que l'exposition à l'aspartame des adultes et des enfants d'âge
préscolaire irlandais est bien inférieure à la DJA de 40 mg/kg
pc/jour.
Autorité européenne de sécurité des aliments
(EFSA)
- Dans son avis de 2013, l'Autorité européenne de sécurité des
aliments (EFSA) a conclu que l'aspartame (E 591) et ses produits de
dégradation (phénylalanine, méthanol et acide aspartique) sont
sans danger pour la consommation humaine aux niveaux d'exposition
actuels.
-
Pour mener à bien son évaluation des risques, l'EFSA avait
entrepris un examen rigoureux de toutes les recherches scientifiques
disponibles sur l'aspartame et ses produits de dégradation, y
compris des études animales et humaines, et l'avis représentait
l'une des évaluations des risques les plus complètes de l'aspartame
jamais entreprises.
-
L'EFSA a également conclu que la dose journalière acceptable (DJA)
actuelle de 40 mg/kg pc/jour est protectrice pour la population
générale.
-
L'EFSA réévalue actuellement la sécurité sanitaire de deux
additifs alimentaires apparentés, le sel d'aspartame-acésulfame (E
962) et le néotame (E 961)*.
-
Dans sa réévaluation du E 962, l'EFSA prendra en compte toutes les
nouvelles données sur l'aspartame depuis sa dernière évaluation en
2013.
-
L'EFSA mettra également à jour son évaluation de l'exposition
alimentaire à l'aspartame dans le cadre de sa réévaluation du sel
d'aspartame-acésulfame (E 962).
*Le
sel d'aspartame-acésulfame (E 962) est un mélange des deux
édulcorants aspartame (E 951) et acésulfame K (E 950), tandis que
le néotame (E 961) est une substance chimiquement apparentée
fabriquée à partir d'aspartame
[1]
La dose journalière admissible (DJA) est une estimation de la
quantité d'une substance dans les aliments ou l'eau potable qui peut
être consommée quotidiennement au cours d'une vie sans présenter
de risque appréciable pour la santé.