Avec l'arrêt des désherbants on assiste à une explosion des goudronnages des cours de maison. Bravo les écolo! On remplace le glyphosate par du goudron et on imperméabilise! Bilan écologique tout faux!! pic.twitter.com/zq86h4861k
— Emmanuel Ferrand 🇫🇷🇪🇺🇺🇦 (@E_Ferrand_03) August 4, 2023
«L'hygiène, avant la microbiologie, n'est hygiénique que dans ses intentions. C'est la science des apparences qui repose entre des mains d'aveugles : est sain ce qui est beau, bon, et ne sent pas mauvais.» Pierre Darmon, L'homme et les microbes, Fayard, 1999.
dimanche 6 août 2023
France : Quand le goudron remplace le glyphosate
La mondialisation existe pour les aliments : Des poires d'Argentine conditionnées en Thaïlande ...
Une explication visuelle et convaincante de la nécessité d'avoir une taxe carbone aux frontières de l'Europe.
— Gilles Babinet (@babgi) August 5, 2023
(Le pays de consommation n'est pas ici l'Europe mais le principe reste le même) pic.twitter.com/foDaFNbihX
Si vous ne voyez pas bien, voici le concept, des poires produites en Argentine vers la Thaïlande, où elles sont conditionnées et vendues aux Etats-Unis ...
Après Poisoned, que faire de ma baguette magique pour la sécurité des aliments ? par Bill Marler
Il y a plus de deux mois, alors que je regardais la première du documentaire «Poisoned» au Festival du film de Tribeca à New York, j'ai repensé au peu de choses que j'ai faites au cours des 30 dernières années en matière de sécurité des aliments, pathogènes et certainement, la nutrition humaine. Maintenant que «Poisoned» est disponible sur la plateforme Netflix, il est devenu le documentaire le plus regardé au monde, du moins ces derniers jours.
Les vrais problèmes pour moi sont de savoir comment engager l'industrie alimentaire, les décideurs politiques, les universitaires et surtout les consommateurs, à se concentrer sur la réduction des nombres de pathogènes qui nous tuent rapidement et les produits qui nous tuent au fil du temps.
Je vais me concentrer sur les pathogènes comme je le fais depuis plus de 30 ans. Je laisserai le soin à certaines personnes très intelligentes qui s'inquiètent à juste titre des millions d'entre nous qui tombent malades et meurent à cause d'une alimentation inadéquate, en particulier les millions de cas de maladie et de décès dus aux maladies cardiaques, au diabète et à l'obésité causés par les aliments ultra-transformés, sel, sucre et matières grasses.
Il y a tant à faire et la liste est longue. Alors, que ferais-je avec une baguette magique de la sécurité des aliments le premier jour ?
Vacciner. La première chose que je ferais serait d'exiger que tous les salariés de la restauration commerciale soient vaccinés contre le virus de l'hépatite A. Peut-être pour certains, ce n'est peut-être pas le problème de sécurité des aliments le plus urgent, mais c'est au premier plan de mes préoccupations. Au cours des derniers mois, j'ai terminé un litige autour d'une épidémie d'hépatite A impliquant un salarié de la restauration malade qui a infecté près de 50 personnes, en hospitalisant la plupart, en tuant quatre et en provoquant deux greffes de foie. Avec regret, j'ai forcé une chaîne de restaurants familiale à déposer le bilan. Tout cela aurait pu être évité par un vaccin sûr qui existe depuis des décennies. Il est temps que l'industrie de la restauration et le CDC se bougent.
Enquêter. Investissez dans la surveillance de la santé publique des pathogènes humains, comme Listeria, E. coli, Salmonella, etc. Une sale vérité est que la plupart des maladies confirmées par la culture ne sont jamais attribuables à une source d’aliments, de sorte que les consommateurs ne savent jamais ce qui les a rendus malades ou tués. Non pas parce que la source n'était pas un aliment, mais parce que nous n'investissons pas les ressources adéquates dans les épidémiologistes qui enquêtent sur les maladies et suivent ces maladies jusqu'à la cause. Le suivi des maladies jusqu'à la cause élimine les produits contaminés du marché et nous aide tous à comprendre quels produits et quels producteurs éviter. Nous devons continuer à investir dans la science du séquençage du génome entier, afin de savoir avec certitude quels pathogènes causent quelles maladies. L'épidémiologie des maladies d'origine alimentaire nous aide à comprendre la cause première d'une éclosion et à prévenir la suivante.
Reléguer. Permettre aux responsables de la santé publique d'accéder, en particulier lors d'une investigation sur une éclosion, à toutes les zones autour des exploitations agricoles qui cultivent des fruits et des légumes. Il est grand temps de permettre aux enquêteurs d'accéder aux exploitations bovines, laitières, avicoles ou porcines voisines qui déversent des milliards de pathogènes mortels dans l'environnement, via l'air ou l'eau. Nous devons considérer nos zones de cultures comme un système intégré et que tous les secteurs responsables doivent jouer un rôle. L'accès permet aux enquêteurs de comprendre la cause probable d'une épidémie et, encore une fois, ce qui peut être fait pour prévenir la suivante.
Défendre. Faire de tous les pathogènes qui peuvent nous rendre malades ou nous tuer des contaminants. En 1994, Mike Taylor a fait de E. coli O157:H7 un adultérant, cela a sauvé d'innombrables vies et a sauvé l'industrie bovine de mes poursuites. Nous pouvons faire la même chose pour tous les producteurs alimentaires, en particulier le poulet, la dinde et le porc. N'oubliez pas que dans les années 1990, presque toutes les poursuites que j'ai intentées étaient des cas de E. coli liés à la viande bovine hachée. Aujourd'hui, c'est zéro. Pensez-y.
Éduquer. Donnez à chacun un thermomètre et offrez une meilleure éducation aux enseignants et aux élèves des collèges et lycées sur la sécurité des aliments et la politique de nutrition humaine, non pas de manière sèche et technique, mais en partageant l'histoire, la microbiologie, les histoires de patients et les études de cas. Nous devons enseigner comment et pourquoi nos aliments peuvent être dangereux et ce que les consommateurs peuvent faire à ce sujet.
Consolider. Enfin, faire du FSIS de l'USDA, de la FDA et des services de sécurité des aliments du CDC, de la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) et de l'EPA (Environmental Protection Agency) une seule agence fédérale pour superviser la sécurité des aliments et la nutrition humaine. Faire de la sécurité des aliments et de la nutrition humaine une agence à part entière contribuerait à accroître la responsabilité gouvernementale, à combler les lacunes réglementaires, à faciliter la collecte et le partage d'informations et à faciliter les changements critiques. J'aurais peut-être une suggestion à quelqu'un pour l'exécuter.
Avec le CDC estimant que 48 000 000 sont malades chaque année, 125 000 hospitalisés et 3 000 décèdent à cause des aliments, prévenir les maladies liées aux pathogènes d'origine alimentaire n'est pas une mince affaire. Et, si vous considérez les millions de personnes touchées par le manque d'une alimentation adéquate et sûre, nous avons beaucoup à faire. Cependant, cela peut être fait, et les six idées ci-dessus sont un petit début.
«Faire n'importe quoi vaut mieux que ne rien faire», avait l'habitude de dire mon père, sergent instructeur dans la marine. Il avait l'habitude d'exiger que mon frère et moi fassions nos lits tous les matins et que nous les fassions au carré. Pendant très longtemps, j'ai cru que c'était une punition. Mais ce n'était pas une punition, c'était un accomplissement sur lequel vous pouviez vous appuyer pour le reste de la journée. Faire de «petites» choses, comme les six choses ci-dessus, sont des réalisations. Les faire commence un processus qui continuera à rendre nos vies un peu plus sûres.
Bill Marler est un avocat confirmé en dommages corporels et un expert national des litiges liés aux maladies d'origine alimentaire. Il a commencé à représenter les victimes de maladies d'origine alimentaire en 1993, lorsqu'il a représenté Brianne Kiner, la survivante la plus gravement blessée de l'épidémie à E. coli O157:H7 chez Jack in the Box, qui a abouti à son règlement historique de 15,6 millions de dollars. Marler a fondé Food Safety News en 2009.
Complément
@PMOIndia @narendramodi #FoodSafety dear PM Modi ji please see this documentary @NetflixIndia #poisonedonnetflix -india has serious food adulteration issues-Ministry of Health & Family Welfare-FSSAI licence in India is a joke #fssai our nation is not healthy nor is our food #SOS pic.twitter.com/eOxTShset0
— NATIONALISM (@nation_a_lism) August 4, 2023
Paris 2024 : La Seine trop polluée, épreuves tests de natation annulées. Norovirus inside ?
Paris 2024 : la Seine trop polluée, les épreuves tests de natation annulées.
On est bien d’accord que les épreuves de natation des #JO2024 dans la Seine ça n’a strictement aucun intérêt sportif, c’est uniquement pour la gloire de la France et de Paris?.:) https://t.co/UwigEYlwX1
— François Momboisse (@fmomboisse) August 6, 2023
JO de Paris 2024 : la compétition de natation en eau libre dans la Seine entièrement annuléehttps://t.co/xNMePCKMGQ
— franceinfo (@franceinfo) August 6, 2023
Pourtant, il y en a une qui insiste ...
La Seine sera au cœur des Jeux de #Paris2024 avec la cérémonie d'ouverture, les épreuves de nage en eau libre ou le triathlon ! Quel bonheur d'y avoir découvert la torche olympique aux côtés d'@usainbolt 🤩
— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) July 25, 2023
En 2025, nous pourrons toutes et tous nous y baigner ! pic.twitter.com/K1AVD7gyxv
Dès 2025, on pourra se baigner dans la Seine grâce aux Jeux !
— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) July 9, 2023
Les 3 sites de baignade dans la Seine retenus : Bras Marie (Paris Centre), Grenelle (15e) et Bercy (12e).
Mes adjoints ont déjà fait un premier plongeon ! Ce sera bientôt votre tour et aussi le mien 😀 pic.twitter.com/Hh2dGxSgPF
A propos d'un incident dans paquet de pâtes en Inde
ALERT! We can't expect from haldiram , just encountered a shocking incident with Haldiram's Aloo Bhujia found a cockroach safety is crucial when it comes to food, so let's stay vigilant and demand better quality control. #FoodSafety
— hindusthanibhau (@saurav_1025) July 31, 2023
#HaldiramIncident @fssaiindia @MyHaldirams . pic.twitter.com/lK7HosJbW2
samedi 5 août 2023
Comment sont les chips de maïs en Inde ? Un témoignage ...
Tout à l'heure, j'ai ouvert un sachet de Doritos et je ne m'y attendais pas, les chips étaient détrempées comme un chiffon humide, complètement insipides et j'ai trouvé 1 nacho dur comme de la pierre.
Just now I opened a Dorito’s and I was not expecting that , the chips were soggy as wet cloth , completely tasteless and I found 1 nacho rock#nobrand @consumerforum_ @Doritos @doritosindia @PepsiCoIndia @PepsiCo @consaff @TheAaryanKartik @rohitshett #doritos #nachos #FoodSafety pic.twitter.com/HFz8QTFdRp
— Suryateja (@Suryate71743412) August 5, 2023
Des produits laitiers sont rappelés façon puzzle …
Le 27 juillet 2023, rappel de lait écrémé de montagne UHT 1L de marque Carrefour extra, en raison de bouteilles fuyardes/lait caillé.
Le 28 juillet 2023, Auchan procède au rappel du lait croissance liquide dès 12 mois 12x25cL de marque Auchan Baby, suite à un risque de caillage du lait. Pour les lecteurs attentifs de RappelConso, ce rappel n'a été publié que le 4 août 2023. A signaler, un rappel au Luxembourg le 29 juillet 2023.
Le 31 juillet 2023, rappel de lait demi-écrémé sans OGM stérilisé UHT en bouteille 1L de marque Envia, en raison de la mise en évidence ponctuelle de bouteilles fuyardes pouvant entrainer un caillage du lait.
Le 31 juillet 2023, rappel de lait demi-écrémé stérilisé UHT de marque Netto en raison de la mise en évidence ponctuelle de bouteilles fuyardes pouvant entrainer un caillage du lait
Le 2 août 2023, rappel de lait UHT demi-écrémé 1 L bouteille de marque Milsani en raison d’un défaut de fabrication, défaut d'étanchéité (exemple : micro fuites, thermocollage défectueux).
Le 5 août 2023, rappel de crème Fleurette entière de marque Paturages en raison d’une potentielle contamination bactérienne pouvant provoquer un gonflement de l’emballage et/ou une dégradation organoleptique.
Série en cours …
Comme vous l‘avez noté, en neuf jours, plusieurs produits laitiers sont rappelés, bravo la traçabilité !
Des bactéries empêchent le parasite du paludisme Plasmodium d'infecter des moustiques
Des chercheurs identifient des bactéries qui empêchent le parasite du paludisme Plasmodium d'infecter les moustiques. Delftia tsuruhatensis TC1 a été trouvé dans les intestins de certains moustiques. Lorsque la souche a été donnée à d'autres moustiques, elle a empêché le parasite de les infecter.
La stratégie pourrait fournir une arme additionnelle dans la lutte contre cette maladie mortelle.
Researchers identify bacteria that stop #malaria parasite #Plasmodium from infecting #mosquitoes.
— MicrobesInfect (@MicrobesInfect) August 5, 2023
Delftia tsuruhatensis TC1 was found inside some mosquitoes’ guts. When the strain was fed to other mosquitoes, it blocked the parasite from infecting them.https://t.co/othILvgDsN
De l'utilisation de l'eau dans la production primaire végétale
Cette circulaire propose des lignes directrices pour aider les agriculteurs à respecter les règles d'hygiène en matière d'utilisation de l'eau dans la production primaire végétale.
But
Champ d’application
Analyse des risques
2. Identifier les types d'eau que l'entreprise peut utiliser ;
3. Évaluer si l'utilisation de l'eau peut entraîner une contamination des légumes, des fruits ou des aliments pour animaux ;
4. Avant toute utilisation, contrôler la qualité de la source d’eau ;
5. Contrôler la qualité de l'eau pendant l'utilisation (pendant la saison de croissance).
Les agriculteurs peuvent s’aider de l'arbre décisionnel proposé dans la circulaire pour déterminer le nombre d'analyses.
Lors d'événements exceptionnels tels que sécheresse, inondations, débordement du stockage de fumier, pollution temporaire ou périodique, fortes pluies... des échantillons supplémentaires doivent être analysés afin de garantir la sûreté de l'eau.Une annexe propose des exemples de cultures destinées à être consommées par l'homme crues et non transformées.
Sur ce sujet de l’eau, on lira de l’Anses, «Réutiliser les eaux non potables : quelles solutions possibles ? quels risques sanitaires ?»
Etats-Unis : L'épidémie à Cyclospora dépasse les 1 000 cas. Les enquêteurs continuent de rechercher l’origine
Près de 500 personnes de plus ont été malades dans une épidémie d'infections causées par le parasite microscopique Cyclospora. Des personnes malades ont été identifiées dans 34 États.
Le Centers for Disease Control and Prevention a rapporté qu'il y a désormais 1 063 patients identifiés dans le cadre de l'épidémie. Parmi ceux dont les informations sont complètes, 79 ont été si malades qu'ils ont dû être hospitalisés. Personne n'est décédée.
Le nouveau décompte est de 482 de plus que celui rapporté par le CDC dans sa mise à jour du 13 juillet. Les personnes malades sont âgées de 2 à 96 ans, avec un âge médian de 50 ans. La date médiane d'apparition de la maladie est le 8 juin. Le CDC suit l'épidémie depuis avril, bien que d'autres personnes aient probablement été infectées avant cette date.
«Aucun aliment spécifique n'a été identifié comme la source de la plupart de ces cas de maladie. Les responsables de la santé publique des États et locaux interrogent les personnes atteintes de cyclosporose pour savoir quels aliments ils ont mangés avant de tomber malades», selon le CDC.
Le nombre de cas comprend 20 patients en Géorgie et en Alabama dont les infections se sont révélées être liées à du brocoli cru importé. L'épidémie liée au brocoli semble être terminée, selon le CDC. Les responsables de la santé publique n'ont pas été en mesure de déterminer une marque ou un producteur spécifique du brocoli.
Les parasites Cyclospora sont souvent associés à divers types de produits frais, notamment le basilic, la coriandre, la laitue mesclun, les framboises et les pois mange-tout. Les experts en sécurité des aliments disent que le lavage n'éliminent pas le parasite.
La grande épidémie à Cyclospora est distincte des autres suivies par la FDA. Pour les trois épidémies faisant l'objet d'une enquête par la FDA, l'agence n'a pas signalé quels États sont impliqués. Elle n'a pas non plus découvert quelle aliment est la source du parasite.
Autres épidémies à Cyclospora
Pour une autre épidémie à Cyclospora cayetanensis, le nombre de cas est passé de 68 à 69 patients la semaine dernière. L'épidémie a été annoncée pour la première fois le 14 juin. La FDA a lancé des inspections de traçabilité et des inspections sur site et a commencé la collecte et l'analyse de prélèvements. Cependant, l'agence n'a pas indiqué quel site est inspecté, ni quels aliments sont prélevés. La FDA n'a publié aucune information sur les patients, y compris le lieu de résidence des patients.
Lors d'une troisième épidémie à Cyclospora cayetanensis, le nombre de patients est passé de 121 à 140. La FDA rapporte avoir commencé des enquêtes de traçabilité et des inspections sur site, mais n'a pas révélé quels aliments sont tracés, ni quel site est inspecté. L'épidémie a été annoncée pour la première fois le 6 juillet.
Complément