Les 27 États membres ne sont pas parvenus à se mettre d’accord sur le renouvellement d’homologation du glyphosate. Selon @AEGRW, cette situation ne doit pas occulter le consensus scientifique des agences sanitaires qui s'accordent sur la non-dangerosité de l'herbicide. pic.twitter.com/hdjSb4976f
— Le Figaro (@Le_Figaro) October 16, 2023
«L'hygiène, avant la microbiologie, n'est hygiénique que dans ses intentions. C'est la science des apparences qui repose entre des mains d'aveugles : est sain ce qui est beau, bon, et ne sent pas mauvais.» Pierre Darmon, L'homme et les microbes, Fayard, 1999.
mercredi 18 octobre 2023
Décryptage du dossier glyphosate pour Le Figaro par Gil Rivière-Wekstein : "Il n'y a pas de risque pour la santé et pour l'environnement"
mardi 17 octobre 2023
Le réseau d’alerte rapide ou RASFF est-il rapide ?
1. Il y a eu une notification au RASFF de l’UE le 13 octobre 2023 par les Pays-Bas de la présence de Escherichia coli producteurs de shigatoxines dans du morbier de France.
Le produit a été distribué dans les pays suivants : Belgique, République tchèque, Estonie, Finlande, Allemagne, Luxembourg, Pays-Bas, Pologne, Slovaquie, Suède, États-Unis. Apparemment, le produit n’a pas été distraibué en France.
Ce n’est que le 17 octobre 2023, quatre jours après, que les autorités des Pays-Bas informent du rappel du morbier, sachant que la DDM va jusqu’au 18 coctobre 2023.
Cinq jours après, le 17 octobre 2023, la France a notifié au RASFF de l’UE la présence de Listeria monocytogenes dans du fromage fermier de brebis avec des poivrons et des piments.
Les pays où le produit a été distribué sont l’Allemagne et l’Espagne. Curieusement, la notification n’indique que la France a aussi distribué le produit, et pourtant il a été rappelé ...
Voilà, c’était donc quelques scènes de rappels et de notifications au RASFF de l'UE ...
Complément du 20 octobre 2023
Découverte d'un mécanisme de tolérance aux conditions acides de l’estomac de E. coli O157:H7
Des scientifiques d’INRAE ont découvert que la bactérie pathogène Escherichia coli O157:H7 peut développer une tolérance aux conditions acides de l’estomac dans certains environnements retrouvés dans les aliments solides comme la viande hachée et le fromage. Leurs résultats, publiés dans npj Science of Food, mettent en évidence la nécessité de prendre en compte les caractéristiques propres à chaque type d’aliments dans les stratégies de gestion du risque sanitaire.
Les aliments peuvent être contaminés par des bactéries pathogènes qui peuvent provoquer des intoxications alimentaires avec parfois des complications graves pour les patients. La gestion des risques microbiens se base sur des seuils de contamination standardisés. Cependant ces seuils ne tiennent pas compte des spécificités des différents types d’aliments et de la diversité de populations microbiennes qui y sont présentes. En effet, un aliment solide, comme la viande hachée ou le fromage, présente ce qu’on appelle des microenvironnements qui auront des populations microbiennes différentes et des caractéristiques physicochimiques différentes avec des endroits plus ou moins acides. Les scientifiques ont étudié ces microenvironnements en cas d’une faible contamination par Escherichia coli O157:H7.
Ils se sont intéressés à l’expression d’un gène spécifique de cette bactérie qui lui permet de produire une molécule clé dans sa tolérance aux milieux acides. Ils ont pour cela utilisé des hydrogels qui simulaient la texture de certains aliments afin de mieux comprendre l’adaptation de la bactérie à différents microenvironnements (plus ou moins acides en présence d’autres bactéries…). Comme sur les aliments solides, les bactéries se multiplient et forment des microcolonies à certains endroits de l’hydrogel. Leurs résultats montrent que l’expression du gène était plus forte dans les hydrogels acides (pH = 5), notamment à la périphérie des microcolonies, mais également en présence d’une autre bactérie, L. lactis, utilisée notamment pour la fermentation de certains fromages. Les bactéries Escherichia coli provenant de ces environnements étaient plus tolérantes lorsqu’elles étaient placées dans un milieu très acide (pH = 2) simulant l’estomac, par comparaison avec des bactéries cultivées dans un milieu liquide ou sur un hydrogel ayant un pH neutre.
Ces résultats mettent en évidence l’importance de prendre en compte les caractéristiques spécifiques de chaque type d’aliment dans l’évaluation des risques microbiens pour la santé publique.
Dans le résumé de l’article précité, les auteursrapportent,
Ces résultats ont des implications significatives pour l’évaluation des risques et la santé publique car ils mettent en évidence les différences inhérentes à la physiologie bactérienne et à la virulence entre les produits alimentaires liquides et structurés. Les caractéristiques contrastées observées soulignent la nécessité de prendre en compte les défis distincts posés par ces types d’aliments, soulignant ainsi l’importance de stratégies adaptées d’atténuation des risques.
Commentaire
On peut aussi lire dans le Bilan des connaissances relatives aux Escherichia coli producteurs de Shiga-toxines (STEC) d’avril 2003 de l’Afssa devenue ensuite l’Anses,
La principale différence entre E. coli O157:H7 et les autres E. coli est que certaines souches présentent une capacité de survie bien supérieure en conditions acides (produits carnés ou laitiers fermentés, jus de fruits, salades assaisonnées…). Cette survie en milieu acide est favorisée lorsque les aliments sont conservés à une température de réfrigération.
Les études de M. Séralini sur les fameux "rats aux OGM" étaient frauduleuses, selon la justice
Peut-on qualifier #Séralini de "fraudeur" ? La réponse est donc oui selon la 17e chambre du Tribunal de Paris. https://t.co/7sLb2refTi
— Gil Rivière-Wekstein (@AEGRW) October 17, 2023
On peut donc désormais dire que les études Séralini sur les fameux "rats aux OGM" étaient frauduleuses. https://t.co/w5Ud7hDAAJ
— Emmanuelle Ducros (@emma_ducros) October 17, 2023
J'ai la joie de vous annoncer que la jurisprudence a ENFIN changé : dans le procès en diffamation que m'intentait Gilles-Eric Séralini, pour avoir qualifié de "frauduleuse" son étude de 2012 sur les rats nourris aux OGM, le tribunal vient de prononcer la relaxe. Bonne journée!🎶 https://t.co/ioOJ4RywyP
— Géraldine Woessner (@GeWoessner) October 17, 2023
Complément
Lisez ce thread @GrainHedger qui raconte l’histoire de la fameuse “étude Seralini”, qui a effrayé les Français sur le glyphosate. Seralini itw par @EnvoyeSpecial pour continuer à en dire du mal.. https://t.co/cHxPbjWYe8
— François Momboisse (@fmomboisse) October 19, 2023
Enfin une victoire pour la science : un tribunal français a rejeté un procès en diffamation intenté contre trois journalistes par le célèbre scientifique militant anti-OGM Gilles-Eric Seralini (vous vous souvenez des rats atteints de tumeurs ?), qui réclamait 50 000 euros de dommages et intérêts.
Finally a win for science: a French court has dismissed a defamation lawsuit taken against three journalists by the notorious anti-GMO campaigning scientist Gilles-Eric Seralini (remember the rats with tumours?) - who was demanding euro50k in damages. https://t.co/IU2xhCV7BB
— Mark Lynas (@mark_lynas) October 19, 2023
Pour beaucoup, diffuser des alertes est devenu un business, selon le président du BfR
«Pour beaucoup, diffuser des alertes est un business»
Dans quelle mesure nos aliments sont-ils sûrs ? Cette question préoccupe Andreas Hensel au quotidien depuis 20 ans. Il est président de l’Institut fédéral allemand pour l’évaluation des risques (BfR), ce qui fait de lui le principal analyste des risques alimentaires en Allemagne. L'institut est indépendant et fournit des conseils scientifiques au gouvernement fédéral sur des questions concernant la sécurité des aliments et des produits ainsi que sur les produits chimiques et la protection de la santé des consommateurs. Hensel nous a invités sur son lieu de travail à l'Institut du quartier berlinois d'Alt-Marienfelde. Les 45 minutes convenues se transforment en 75 minutes. Hensel a beaucoup à dire – et veut dissiper certains mythes sur les aliments contaminés et la menace que représentent les produits chimiques présents dans nos aliments.
Des organisations de consommateurs telles que Foodwatch et Ökotest tirent la sonnette d'alarme à plusieurs reprises. Cet ingrédient est cancérigène, cette substance contient des résidus de pesticides et sa consommation est donc toxique ou dangereuse. Pourtant, votre Institut n’a émis qu’un seul avertissement en 20 ans, il y a douze ans. Comment cela s’articule-t-il ?
Lors de la crise EHEC de 2011, 54 personnes sont décédées et plus de 4 000 sont tombées gravement malades. Lorsque nous avons identifié des graines de fenugrec contaminées comme étant la cause des infections bactériennes, il était clair qu’il fallait les retirer immédiatement du marché ! Il y avait un danger immédiat. Mais notre tâche n’est pas non plus de gérer les risques, mais de les évaluer scientifiquement. Tout le monde peut découvrir comment nous travaillons sur notre page d'accueil.
Dans quelle mesure nos aliments sont-ils sûrs ?
Qui contrôle les personnes qui effectuent les contrôles ?
Les organisations de consommateurs émettent des avertissements ou des alertes beaucoup plus souvent que vous. Ne comprennent-ils pas tout cela ?
Je ne pense pas qu’il s’agisse d’un manque de compréhension. Mais pour certaines organisations non gouvernementales, émettre des avertissements ou des alertes fait partie de leur modèle économique. Si vous voulez protéger les gens contre quelque chose, vous devez dire contre quoi. L’industrie n’est pas entièrement innocente face aux craintes de certains consommateurs, et c’est là le terrain fertile de cet alarmisme. Cependant, cela est scientifiquement incontesté : par le passé, il était nettement plus dangereux de consommer des aliments.
La dose fait le poison – est-ce que suffisamment de personnes ont intériorisé cela ?
La boisson préférée des Allemands.
Cela ne montre-t-il pas que notre alimentation est plus dangereuse qu’on ne le pense ?
Sur quoi se basent les valeurs seuils des ingrédients ?
Et comment mesurez-vous cela ?
Comment font les autres pays ?
Si l’on prend au sérieux l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les consommateurs sont essentiellement entourés d’ingrédients «potentiellement cancérigènes» dans leur vie quotidienne. Ces classements émanant d’une institution qui jouit d’une grande légitimité grâce aux Nations Unies, cela ne facilite pas forcément votre travail, n’est-ce pas ?
Est-ce justifiable ?
Presque aucune autre substance ne suscite autant de peur au sein de la population que le pesticide largement utilisé, le glyphosate, même si l’Autorité européenne de sécurité des aliments et des produits chimiques n’a identifié aucun risque après avoir évalué des milliers d’études. Cela exaspère-t-il les analystes des risques ?
Le glyphosate n'est pas utilisé en agriculture biologique.
Vous dites : quand on parle de sécurité des aliments, le plus grand risque se situe dans la cuisine. Vous n’êtes pas seulement un analyste des risques, mais également un expert qualifié en hygiène. A quoi ressemble votre cuisine ? Tou
Cela fait maintenant 20 ans que vous êtes le meilleur analyste des risques en Allemagne, le pays de «l’angoisse allemande». Cela doit vous donner beaucoup de cheveux gris, non ?
Commentaire
Les plaintes des soi disant 'pisseurs volontaires de glyphosate' classées sans suite par la justice ...
Classement sans suite des 5 400 plaintes de la Campagne #Glyphosate. L’affaire des "pisseurs de glyphosate" a fait pschitt. Cette fois-ci, la justice ne s’est pas laissée duper par ce que nous avons dénoncé dès le départ comme une tromperie. https://t.co/bDJfaJ0uLS pic.twitter.com/vwBpO6K0f1
— Gil Rivière-Wekstein (@AEGRW) October 17, 2023
“L’avocat de la Campagne glyphosate avoue avoir su dès 2018 que les tests [urinaires] du labo conseillé par Générations futures étaient contestables. (…) Mais les participants gardent le silence et les dépôts de plainte se poursuivent jusque 2020”..! https://t.co/KfYjyj3fnk
— François Momboisse (@fmomboisse) October 17, 2023
lundi 16 octobre 2023
Amateurs de champignons, écoutez vraiment les conseils de l'Anses et attention aux applications sur smatphone
Le blog vous avait proposé en septembre 2022, «Champignons et risques d'intoxication, soyez vigilants !»
Et bien non ! Les Français ne semblent pas écoutez tous mes messages et en particulier ceux de l’Anses …
«Saison des champignons : les intoxications augmentent !», source Anses du 13 octobre 2023.
Chaque année en octobre, on observe un pic des intoxications. Certaines espèces de champignons sont toxiques voire mortelles pour l'être humain. En 2022, deux personnes sont décédées suite à la confusion d’une espèce comestible avec une espèce toxique. Que vous soyez connaisseur ou cueilleur occasionnel, restez vigilant et respectez les bonnes pratiques pour une consommation en toute sécurité.
Plus de 600 cas déjà rencensés
Ces intoxications résultent de plusieurs causes : confusion d’une espèce comestible avec une espèce toxique, parfois du fait de l’utilisation d’une application de reconnaissance de champignons sur smartphone donnant une identification erronée des champignons cueillis, ou encore consommation de champignons comestibles en mauvais état, mal conservés ou insuffisamment cuits.
En 2022, des intoxications en hausse par rapport aux années passées
Si le nombre d’intoxications était supérieur aux années précédentes (1 269 en 2021), le nombre de cas graves était en légère baisse avec 37 cas de gravité forte (contre 41 en 2021) dont deux décès (contre 4 décès en 2021).
Par ailleurs, alors qu’il est déconseillé de leur servir des champignons sauvages cueillis, 74 jeunes enfants ont été intoxiqués, dont un enfant de 11 mois atteint d’une hépatite sévère nécessitant un séjour en réanimation.
Enfin, sur les 1 923 intoxications, 30 personnes avaient utilisé des applications de reconnaissance sur smartphone.
Ces applications, certes pratiques, ne sont pas infaillibles. Elles ne doivent être utilisées qu’à titre consultatif. Chaque année, de nombreux cas d’intoxication sont signalés.
Les conséquences sur la santé peuvent être graves, voire mortelles. En cas de doute, demandez toujours l’avis d’un spécialiste (pharmaciens ou association et sociétés de mycologie.
Suisse : Les PFAS dans l'eau potable, selon l’Association des chimistes cantonaux
«PFAS dans l’eau potable : derniers résultats de l’Association des chimistes cantonaux de Suisse (ACCS), 12 octobre 2023.
Fabriquées par l’industrie depuis des décennies, les substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS) forment un groupe de produits chimiques difficilement dégradables. Parmi elles, on peut citer les PFOS (acide perfluorooctane sulfonique et ses sels) et les PFOA (acide perfluorooctanoïque et ses sels), deux composés entièrement fluorés. En raison de leurs propriétés techniques, ces deux substances ont été utilisées pendant de nombreuses années dans divers processus et produits industriels, notamment dans les textiles, les appareils électroniques, les enduits pour le papier, les peintures, les mousses anti-incendie et les farts. Elles se distinguent par leur stabilité biologique, chimique et thermique ainsi que par leurs propriétés hydrofuges et antigraisse. Bien que l’UE ait entre-temps largement interdit l’utilisation des PFOS et des PFOA afin de réduire les risques potentiels pour la santé et l’environnement, ces substances sont toujours décelées dans l’environnement, la chaîne alimentaire et le corps humain.
Les PFAS s’accumulent notamment dans les aliments d’origine animale et l’eau potable. Des valeurs maximales pour certaines PFAS, tels les PFOS et les PFOA, ont déjà été définies dans l’ordonnance sur l’eau potable et l’eau des installations de baignade et de douche accessibles au public (OPBD). L’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) prévoit par ailleurs de reprendre la valeur maximale applicable à la «somme PFAS» introduite dans la directive de l’UE sur l’eau potable 2020/2184. Englobant 20 PFAS considérées comme préoccupantes pour l’eau destinée à la consommation humaine, cette valeur maximale cumulée a été fixée à 0,1 µg/l.
Des analyses menées par les laboratoires cantonaux ces trois dernières années ont révélé que, en Suisse, l’eau potable pouvait contenir des PFAS. L’Association des chimistes cantonaux de Suisse (ACCS) a réalisé en 2023 une évaluation complète sur la présence de PFAS dans l’eau potable en Suisse. Ses objectifs ? Se faire une idée de la situation à l’échelle nationale et pouvoir, si nécessaire, prendre des mesures avant même l’introduction de valeurs maximales plus strictes.
Campagne 2023 de l’ACCS sur l’eau potable : résultats
Les analyses n’ont décelé aucun résidu de PFAS dans 306 échantillons (54%). Tous les échantillons étaient conformes aux valeurs maximales qui figurent dans l’OPBD. Seuls cinq échantillons sur 564 (0,9%) dépassaient la valeur maximale européenne (directive sur l’eau potable 2020/2184) pour la «somme PFAS» (0,1 µg/l), qui n’est à l’heure actuelle pas contraignante en Suisse. À noter que des voies d’apport ponctuelles de PFAS, comme les terrains d’entraînement à la lutte contre le feu, peuvent souvent expliquer une légère augmentation des teneurs mesurées.
Les résultats indiquent que l’eau potable issue des eaux souterraines présente des valeurs de PFAS légèrement plus élevées que celle provenant des eaux de surface. Le bilan de cette campagne est comparable aux chiffres obtenus par l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) dans ses analyses des eaux souterraines.
Et ensuite ?
Si la campagne s’est soldée par un constat réjouissant en ce qui concerne les résidus présents dans l’eau potable en Suisse, l’ACCS estime cependant que des substances difficilement dégradables ne devraient pas se retrouver dans l’environnement, et encore moins dans l’eau potable. Ce n'est qu'en protégeant consciencieusement les ressources en eau potable que l'on peut éviter des processus de traitement de l'eau complexes et coûteux. Les distributeurs d’eau potable et l’ACCS maintiendront un suivi régulier de l’évolution des teneurs en PFAS de l’eau de nos robinets
Complément
Par «Somme PFAS», on entend la somme des substances alkylées per- et polyfluorées qui sont considérées comme préoccupantes pour les eaux destinées à la consommation humaine et dont la liste figure à l’annexe III, partie B, point 3. Il s’agit d’un sous-ensemble des substances constituant le Total PFAS qui contiennent un groupement de substances perfluoroalkylées comportant trois atomes de carbone ou plus (à savoir, –CnF2n–, n ≥ 3) ou un groupement de perfluoroalkyléthers comportant deux atomes de carbone ou plus (à savoir, –CnF2nOCmF2 m–, n et m ≥ 1).
Mise à jour du 25 octobre 2023
Mayenne : Femeture administrative d’un kebab à Laval pour cause sanitaire
Le kebab La Belle étoile, avenue Robert-Buron à Laval (Mayenne), n’accueille plus de client, jusqu’à nouvel ordre. Une fermeture administrative a été décidée par la préfecture de la Mayenne.
Les services de la Direction départementale de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations de la Mayenne a opéré un contrôle, ce mardi 10 octobre 2023, au matin, dans le kebab La Belle étoile, situé avenue Robert-Buron, à Laval (en Mayenne). La préfecture a décrété la fermeture de l’établissement, «pour cause sanitaire», peut-on lire, sur sa devanture.
Une réouverture pourra être envisagée «après réalisation des actions correctives demandées», précise l’annonce.
Pas de lien avec le dossier de trafic de stupéfiants
Comme le rapporte Lyon Mag dans une autre histoire, «une bagarre éclate entre clients dans un kebab, elle mord sa rivale …, L'abus de kebab est mauvais pour la santé.»
Cela étant, pas d’information ou de communication de la part de la préfète de la Mayenne sur son compte Twitter ...
L'agriculture urbaine à Paris existe-t-elle ?
« Les paniers sont à des tarifs prohibitifs, sans aucun rapport avec le niveau de vie des résidents », le grand bullshit de la ferme urbaine sur les toits de la porte de la Chapelle démonté par @le_Parisien ..https://t.co/bMAhegv6nu
— François Momboisse (@fmomboisse) October 16, 2023