vendredi 3 novembre 2023

Le lavage des mains et le prisme masculin ou comment enfiler des perles ?

Si j'étais poli, je dirais que c'est de l'enculage de mouches, mais comme il faut rester courtois, surtout si l'on souhaite que tout le monde se lavent les mains, cela signifie tout un chacun est concerné ! 

Alpes-Maritimes : Fermeture administrative d'une brasserie à Nice pour graves manquements aux règles d’hygiène

«Risques pour la santé publique» : fermeture imposée pour cette brasserie connue à Nice, source Nice-Matin du 2 novembre 2023.

«Fermeture exceptionnelle pour travaux. Merci de votre compréhension».

L’écriteau est affiché sur une vitre de la Brasserie Borriglione, un établissement installé sur le boulevard du même nom entre les arrêts de tramway ‘Valrose’ et ‘Borriglione’. À côté, un autre message estampillé de la police municipale. «M. le maire de la Ville de Nice a décidé de la fermeture administrative (…) à compter du 19 octobre 2023 jusqu’à mise en conformité».

Et dans le quartier, on s’interroge sur la fermeture de «cette sacrée adresse de quartier», de l’avis d’un Niçois.

«La fosse septique a lâché, nous faisons donc des travaux d’urgence», invoque le directeur de la Brasserie Borriglione qui se refuse – tout comme la Ville de Nice – à tout commentaire.

«Risque d’intoxications alimentaires»

L’arrêté ordonnant la fermeture de l’établissement est beaucoup plus éloquent. Et accablant. Le document que Nice-Matin s’est procuré pointe «les graves manquements aux règles d’hygiène constatés lors de l’enquête effectuée le 18 octobre (…) [peuvent] entraîner un risque pour la santé des consommateurs». Ils «présentent des dangers pour la santé publique en raison de la probabilité importante de contamination, ou de développement de micro-organismes pathogènes et des risques d’intoxications alimentaires».

«Malpropreté de l’ensemble des locaux»

Selon le document, l’inspecteur de salubrité de la cellule d’intervention mutualisée de la police municipale a constaté une «malpropreté de l’ensemble des locaux», «des risques de contamination croisées en raison notamment de la malpropreté et de la dégradation des joints de l’ensemble des enceintes positives et négatives ainsi que ceux de la chambre froide».

Est également relevé:

- la présence d’insectes volants (moucherons/mouches) et rampants (araignées/cafards)
- une absence de maîtrise des modalités de conservations des denrées alimentaires notamment en raison de la température de conservation (...) steaks de viande à 16,5°C
- une «rupture de la chaîne du froid
- une absence de suivi du plan de nettoyage et de désinfection»
- une absence de traçabilité interne sur l’ensemble des denrées et préparations alimentaires.

La réouverture de la brasserie est subordonnée à la «réalisation intégrale des mesures correctives» comme «procéder au nettoyage intégral des locaux, des équipements et matériels».

Le directeur de cette institution annonce une réouverture la semaine du 6 novembre.

Commentaire

«Le directeur de cette institution» est un peu présomptueux ... un peu de temps semble nécessaire pour roder le nouveau sysème de management de la sécurité des aliments, il n'y a pas, loin s'en faut, que les aspects matériels ...
Pourquoi cacher les documents de l'inspection aux consommateurs qui certainment les premiers concernés, étonnant cette absence de tranparence de la Ville de Nice ...

Mise à jour du 8 novembre 2023
Comme annoncé, ce ne sera pas le 6 novembre pour la réouverture ...
A la question, Et la réouverture, c’est pour quand ? «Dès que l’on est prêts. On vise le plus vite possible, lundi 13 novembre maximum.» Les clients devront donc attendre encore une petite semaine avant de retrouver la terrasse de la brasserie.
Il devient plus raisonnable le directeur de cette brasserie ...

Complément du 18 novembre 2023
A ma connaissance, la brasserie n'est toujours pas ouverte ...

Complément du 25 novembre 2023
A ma connaissance, la brasserie n'est toujours pas ouverte ...

Rubrique des rappels de produits alimentaires en retard ...

Petit récapitulatif des rappels de ces trois derniers jours :

1. Sur le site des rappels d’Auchan, il y a eu un rappel par la société S.T.B. au rayon frais, coupe ou libre service, sur l’ensemble du terrtoire, suite à une contamination chimique de nos produits.

- Salade camarguaise,

- Mini penne tomate,
- Betteraves rouges,
- Tartiflette Reblochon AOP,
- Feuilleté provençal.
Le courrier de rappel date du 31 octobre 2023.

Pour l’instant, RappelConso a informé du rappel des produits suivants :

- Betteraves rouges, le 2 novembre 2023.
- Mini penne tomate, le 2 novembre 2023.
Pour les autres produits, on se doit d’attendre un peu …

2. Sur le site des rappels de Carrefour,

il y a eu un rappel par la société S.T.B. procède par mesure de précaution au retrait-rappel de la vente du produit suivant suite à une contamination chimique : œuf poché jambon - Qualité Traiteur.
Le courrier de rappel date du 2 novembre 2023.

La société SNV procède à une information consommateur des produits suivants suite à la présence de Listeria monocytogenes : cuisses de canard (trois références), 1 cuisse canard 300-400g sous vide, 1 cuisse de canard minaret sous vide confit plaisir et 2 cuisse canard +350G sélection du volailler sous vide.

Le courrier de rappel date du 2 novembre 2023.

Bilan de cette journée du 3 novembre 2023
- tous les rappels signalé ci-dessus ont éffectivement signalés par RappelConso, à l'exception de la tariflette Reblochon AOP.
- à signaler que le retard pris en raison du jour férié du 1er novembre se résorbe peu à peu, 42 avis de rappel le 3 novembre et 16 rappels le 2 novembre ...

Des bactéries mangeuses de plastique transforment les déchets en matières premières utiles pour d’autres produits

Après
Les plastiques des rivières contiennent des bactéries pathogènes et des gènes de résistance aux antibiotiques, voici que «Des bactéries mangeuses de plastique transforment les déchets en matières premières utiles pour d’autres produits», source ACS Press 1er novembre 2023.

Référence : «Microbial Upcycling of Waste PET to Adipic Acid» (Valorisation microbienne des déchets de PET en acide adipique).

Des montagnes de bouteilles en plastique usagées sont jetées chaque jour, mais les microbes pourraient potentiellement résoudre ce problème. Aujourd'hui, des chercheurs dans ACS Central Science rapportent qu'ils ont développé E. coli mangeur de plastique qui peut transformer efficacement les déchets de polyéthylène téréphtalate (PET) en acide adipique, qui est utilisé pour fabriquer des matériaux en nylon, des médicaments et des parfums.

Auparavant, une équipe de chercheurs, dont Stephen Wallace, avait conçu une souche modifiée de E. coli pour transformer le composant principal des vieilles bouteilles en PET, l'acide téréphtalique, en quelque chose de plus savoureux et de plus précieux : la vanilline, un composé aromatisé à la vanille. Dans le même temps, d’autres chercheurs ont conçu des microbes pour métaboliser l’acide téréphtalique en diverses petites molécules, notamment des acides courts. Ainsi, Wallace et une nouvelle équipe de l'Université d'Édimbourg ont voulu élargir les voies de biosynthèse de E. coli pour inclure le métabolisme de l'acide téréphtalique en acide adipique, une matière première pour de nombreux produits quotidiens généralement générés à partir de combustibles fossiles à l'aide de processus à forte intensité énergétique.

L'équipe a développé une nouvelle souche de E. coli qui produit des enzymes capables de transformer l'acide téréphtalique en composés tels que l'acide muconique et l'acide adipique. Ensuite, pour transformer l'acide muconique en acide adipique, ils ont utilisé un deuxième type de E. coli, qui produisait de l'hydrogène gazeux, et un catalyseur au palladium. Lors d’expériences, l’équipe a découvert que la fixation des cellules microbiennes modifiées à des billes d’hydrogel d’alginate améliorait leur efficacité et que jusqu’à 79% de l’acide téréphtalique était converti en acide adipique. À l'aide d'échantillons réels d'acide téréphtalique provenant d'une bouteille jetée et d'un revêtement prélevé sur des étiquettes d'emballages de déchets, le système avec E. coli modifié a produit efficacement de l'acide adipique. À l’avenir, les chercheurs disent qu’ils rechercheront des moyens de biosynthétiser des produits supplémentaires à plus forte valeur ajoutée.

jeudi 2 novembre 2023

Val d'Oise : Nouvelle fermeture administrative d'un restaurant à Pontoise pour manque d'hygiène alimentaire

- denrées conservées dans des conditions inadéquates
- formation du personnel non aboutie
- pratiques hygiéniques non respectées
- traçabilité des denrées non assurée
- présence de nuisibles

Du fait de ces manquements et en raison du risque de contamination ou de développement de micro-organismes et d’intoxication alimentaire, l’établissement a fait l’objet d’une fermeture.

La mesure de fermeture sera levée dès que l’établissement sera aux normes en vigueur. 

Commentaire d’internautes

- C'est de la folie que tout les jours vous tweetez un resto qui ferme avec des images à mourir. Le département est pourri jusqu'à l'os c'est terrible. Comment un restaurateur peut trouver ça normal de travailler dans ces conditions ?
- Rien qu'avec "Tacos" dans le nom, il n'aurait jamais dû ouvrir.
- Tu rentres manger tu en ressort avec une gastro 

Un sondage aux Etats-Unis révèle une méfiance croissante à l’égard des vaccins et une adhésion aux contrevérités

«Un sondage aux Etats-Unis révèle une méfiance croissante à l’égard des vaccins et une adhésion aux contrevérités», source article de Mary Van Beusekom paru le 1er novembre 2023 dans CIDRAP News.
NB : Pour une raison inexpliquée, le lien du sondage ne fonctionne pas en France.

Un sondage mené auprès d'adultes américains démontre une érosion de la confiance dans les vaccins et une plus grande volonté d'accepter la désinformation sur les vaccins et le COVID-19 au cours des deux dernières années, selon les résultats publiés par l'Annenberg Public Policy Center (APPC) de l'Université de Pennsylvanie.

Le centre a mené son 13e sondage de santé publique représentatif à l'échelle nationale auprès de plus de 1 500 adultes du 5 au 12 octobre 2023, révélant que la proportion de répondants qui croient en la sécurité des vaccins est passée de 77% en avril 2021 à 71% à l'automne 2023. Au cours de la même période, le pourcentage de personnes interrogées estimant que les vaccins approuvés ne sont pas sûrs est passé de 9% à 16%.

Bien que le nombre de personnes qui acceptent cette désinformation soit relativement faible, «il y a des signes avant-coureurs dans ces données que nous ignorons à nos risques et périls», a dit Kathleen Hall Jamieson, directrice de l'APPC. «Un nombre croissant de personnes se méfient désormais des vaccins qui protègent la santé et sauvent des vies.»

Les agences de presse, les responsables de la santé publique, les scientifiques et les vérificateurs de faits ou fact-checkers (y compris le projet FactCheck.org de l'APPC) ont tenté de réfuter les informations erronées sur la vaccination et la COVID-19, mais 26% des personnes interrogées ont déclaré qu'elles pensaient toujours que l'ivermectine, un médicament antiparasitaire, était efficace contre le virus de la COVID-19, contre 10% en septembre 2021.

Il y a des signes avant-coureurs dans ces données que nous ignorons à nos risques et périls.

Autres faits saillants

- Au total, seulement 63% pensent qu'il est plus sûr de se faire vacciner contre la COVID-19 que contre la COVID-19 elle-même, contre 75% en avril 2021.
- 16% pensent que l'administration d'un plus grand nombre de vaccins est responsable de l'augmentation des cas d'autisme, contre 10% en avril 2021.
- Les deux tiers (67%) déclarent qu'ils ont déjà repris leur vie normale d'avant la pandémie ; 75 % déclarent ne jamais ou rarement porter de masque.
- Plus d'une personne sur 10 (12%) pense que les vaccins en général contiennent des ingrédients toxiques tels que de l'antigel, une augmentation significative par rapport aux 8% en avril 2021.
- 9% des personnes croient à tort que les vaccins contre la grippe augmentent le risque de contracter la COVID-19, contre 6% en janvier 2023.
- Parmi tous les répondants, 12% ont déclaré que les vaccins à ARNm contre la COVID-19 provoquent le cancer, contre 9% en janvier 2023.
- Seulement la moitié des personnes interrogées ont convenu que le vaccin contre la grippe saisonnière ne peut pas provoquer la grippe.

Complément

Le communiqué de l’Universite de Pennsylvannie sur ce sondage est assez curieux :
Les connaissances du public varient considérablement sur la grippe et la COVID-19. Le dernier sondage d’Annenberg sur la santé publique et les connaissances révèle que les réponses aux huit questions du sondage, quatre pour la grippe et quatre pour le COVID, ont la plus grande capacité à prédire de manière indépendante la volonté individuelle de se faire vacciner.

Action aux Etats-Unis en faveur de la vaccination

L’administration Biden s’est efforcée de lutter contre la désinformation sur la santé. En 2021, l’US Surgeon General, le Dr. Vivek Murthy, a déclaré que cela représentait «une menace sérieuse pour la santé publique» dans un avis de 22 pages exhortant les personnes à assumer la responsabilité de limiter la propagation de la désinformation.

Les plastiques des rivières contiennent des bactéries pathogènes et des gènes de résistance aux antibiotiques

«Les plastiques des rivières contiennent des bactéries pathogènes et des gènes de résistance aux antibiotiques», source article de Chris Dall paru le 1er novembre 2023 dans CIDRAP News.

Une nouvelle recherche menée au Royaume-Uni fournit une autre raison de s'inquiéter de la prolifération du plastique dans l'environnement.

Dans une étude publiée aujourd'hui dans Microbiome, une équipe dirigée par des chercheurs de l'Université de Warwick a découvert que des plastiques nouveaux et dégradés immergés pendant une semaine dans une rivière hébergeaient des «auto-stoppeurs microbiens» opportunistes comme Pseudomonas aeruginosa et Acinetobacter baumannii, ainsi qu'un ensemble distinct des gènes de résistance aux antibiotiques (GRAs). Les auteurs de l'étude disent que les résultats mettent en évidence les inquiétudes selon lesquelles la «plastisphère fluviale» pourrait servir de réservoir de résistance aux antibiotiques.

«L'impact environnemental que posent les plastiques s'ils agissent comme réservoir de bactéries pathogènes ou les GRAs est aggravé par la persistance des plastiques dans l'environnement en raison de leur récalcitrance et de leur flottabilité», écrivent les auteurs de l'étude.

Mais les auteurs notent également que l’étude met en évidence le potentiel de prolifération d’agents pathogènes opportunistes et de GRAs dans tout l’environnement d’eau douce.

Différents pathogènes se développent sur le plastique

Pour étudier le potentiel des plastiques fluviaux à servir de vecteurs de bactéries pathogènes et de réservoirs pour les GRAs, les chercheurs ont immergé des bandes de polyéthylène basse densité (PEBD), le type de plastique utilisé pour les sacs en plastique, les films rétractables et les couvercles minces des conteneurs, pour 7 jours dans la rivière Sowe, à 1 km en aval d'une station d'épuration. Certaines bandes ont été chauffées dans un four pendant 6 mois pour imiter le processus d'altération qui se produit dans la nature. Des morceaux de bois ont été utilisés comme surface témoin.

Après une semaine dans l'eau pour établir des biofilms sur les échantillons de plastique et de bois, les chercheurs ont extrait l'ADN des communautés microbiennes et mené une analyse métagénomique, comparant la diversité des microbes qui se sont développés sur l'échantillon de bois et de plastique avec celle de l'eau environnante. (environnement planctonique).

Les communautés microbiennes qui se sont développées sur le plastique et le bois étaient similaires les unes aux autres mais très différentes de celles présentes dans les échantillons d’eau. Sur les échantillons de bois et de plastique, des espèces telles que Pseudomonas, Acinetobacter et Aeromonas prédominaient, Pseudomonas étant plus abondant sur le plastique altéré. Selon les auteurs de l'étude, cette découverte pourrait être liée à la libération de composés organiques qui favorisent la croissance de bactéries spécifiques.

Les prélèvements d'eau, en revanche, étaient dominés par des espèces pathogènes comme Escherichia, Klebsiella, Salmonella et Streptococcus, qui ont également été retrouvées dans les biofilms de bois et de plastique, mais en bien moindre abondance. Les échantillons de bois et de plastique contenaient également plus de GRAs et différents sous-types de GRAs que les échantillons d’eau. L'abondance relative des GRAs était nettement plus élevée dans les biofilms plastiques altérés que dans les autres biofilms ou dans les échantillons d'eau.

Dans une expérience supplémentaire, les chercheurs ont découvert que l’exposition des échantillons de plastique, de bois et d’eau à des concentrations sub-inhibitrices d’antibiotiques mais cliniquement pertinentes – celles qui ont été retrouvées dans les études sur les eaux usées et les sédiments fluviaux – augmentait la prévalence de leurs GRAs correspondants. Mais les différentes communautés microbiennes présentes dans les échantillons ont été affectées différemment par chaque antibiotique.

Évaluer le risque pour la santé

Les résultats sont remarquables à la fois en raison du volume considérable de débris plastiques que les rivières transportent chaque année vers les océans (jusqu'à 2 millions de tonnes, selon certaines estimations) et de la capacité connue des microbes à coloniser le plastique une fois qu'il pénètre dans l'eau. De plus, les auteurs notent que les plastiques peuvent faciliter le transfert horizontal des GRAs vers des bactéries pathogènes.

Mais les auteurs disent qu'il est trop tôt pour déterminer si les plastiques peuvent propager des bactéries infectantes résistantes aux antibiotiques et pour quantifier le risque pour la santé posé par la pollution plastique.

«Pour cela, des évaluations supplémentaires sont nécessaires pour déterminer le pouvoir pathogène réel des microbes présents dans la plastisphère ; celles-ci devraient prendre en compte le transfert potentiel et la capacité à provoquer une maladie vers l'organisme hôte, qu'il soit humain, animal ou végétal», ont-ils écrit.

De plus, l’abondance d’agents pathogènes opportunistes et de GRAs trouvés dans les échantillons de bois et d’eau suggèrent que les futures études devront examiner l’ensemble de l’écosphère fluviale en tant que réservoir potentiel de pathogènes résistants.

«Nos données soulignent l'importance d'intégrer les informations de tous les compartiments concomitants au sein d'un écosystème impacté de manière anthropique et montrent que la mise en œuvre de mesures de santé et de sécurité sanitaire contre la présence de pathogènes et de GRAs semble être un enjeu qui dépasse la plastisphère», ont-ils conclu.

NB : Photo BrianAJackson / iStoc

1er novembre, pas de rappel de produit alimentaire, mais le 2 novembre, oui, étonnant, non ?


L’important dans les rappels de produits alimentaires ne se cache-t-il pas dans les détails ?
Ainsi en est-il de ce rappel de tomme de montagne au lait cru qui est daté du 31 octobre 2023.

On peut penser, pure hypothèse, que ce courrier soit arrivé tardivement, mais comme le 1er novembre est férié, pas de chance, nous n’aurons des nouvelles de ce rappel qui a été mis en ligne par Carrefour que le 2 novembre 2023.

La société Fromagerie des Monts du Cantal procède à un retrait de la vente et à un rappel des produits suivants suite à la mise en évidence de Listeria monocytogenes.

Ces produits ont été vendus :
- au rayon fromage à la coupe (traditionnel)
- ou conditionnés par le magasin et vendus en libre-service au rayon attenant au rayon traditionnel entre le 22/09/2023 et le 31/10/2023.

Le produit est vendu non emballé et ne dispose plus de son étiquetage d’origine. En cas de doute, il convient de se renseigner auprès du personnel du magasin pour savoir si le produit acheté est concerné par l’alerte.

L’ensemble des produits a été retiré de la commercialisation. Certains de ces produits ont cependant été commercialisés avant la mesure de retrait. Il est donc recommandé aux personnes qui détiendraient ce produit acheté sur la période de vente décrite ci-dessus de ne pas le consommer et de le détruire, ou de demander le remboursement auprès du point de vente.

Par conséquent, ce produit rappelé le 31 octobre ne sera publié, éventuellement, par RappelConso que le 2 novembre 2023 ...

En attendant, RappelConso a commencé à diffuser ce matin des avis de rappel (déjà 5 rappels à 10h du matin), mais par encore le rappel de la tomme de fromage au lait cru, il faut bien rattraper le retard ...

Complément

C'est fait pour le rappel de tomme avec un avis de rappel de RappelConso.
Complément bis
16 rappels de produits alimentaires aujourd'hui pour RappelConso, pas mal pour un rattarpage !

mercredi 1 novembre 2023

Suspicion de botulisme en Italie. Une personne décédée. L'huile épicée pour pizza semble avoir été contaminée par l'agent du botulisme

Intoxication alimentaire après avoir consommé une pizza : elle perd la vie, il est hospitalisé à l’hôpital Monaldi. Source Napoil Today.

Une tragédie pour Gerardina Corsato et Angelo Meninno. L'hypothèse est que l'huile épicée utilisée était contaminée par l’agent du botulisme.

Huile épicée sur une pizza mangée peu de temps auparavant. Cela pourrait être la cause du décès de Gerardina Corsato, une femme de 46 ans d'Ariano Irpino. Son mari, Angelo Meninno, 52 ans, présentait également des symptômes d'intoxication alimentaire et est actuellement hospitalisé à Cotugno, à Naples, un hôpital spécialisé dans les maladies infectieuses et les urgences en matière de maladies infectieuses. 


Complément
On lira ce document de l’Anses du 26 octobre 2023, «Le botulisme : de quoi s’agit-il et comment s’en prémunir ?»

La réduction à 50% de l’usage des pesticides en 2030 rappelle étrangement la réduction à 50% de la part du nucléaire dans l’électricité en 2035.

Le gouvernement français a présenté, lundi 30 octobre, une nouvelle stratégie visant à réduire de moitié l'usage des pesticides à l'horizon 2030 par rapport à la période 2015-2017. L'indicateur de référence est le «Nodu» (nombre de doses unité), qui prend en compte les quantités de pesticides vendues et les surfaces traitées, aux doses maximales homologuées. La France est passée d'un Nodu de 82 en 2009 à 120,3 en 2018 avant de revenir à 85,7 en 2021. Selon le nouvel objectif du gouvernement, il devrait descendre à environ 50 en 2030.

Les représentants du monde agricole, des chercheurs et des associations ont désormais jusqu'au 30 novembre pour faire part de leurs remarques sur ce texte, «Ecophyto 2030», qui doit être publié début 2024. Le gouvernement propose de se baser sur «l'accélération du développement de solutions alternatives non chimiques et chimiques pour mieux se préparer au potentiel retrait de certaines substances actives», selon un communiqué du ministère de l'Agriculture. Source France info.

Commentaire

Mais elles sont où les solutions alternatives ?
Et que sont les «solutions alternatives non chimiques et chimiques» ?
Elle est où la science dans tout ça, car tout est chimique !

Complément