lundi 5 septembre 2022

Après le soleil vert (fausse viande), voici venir le lait «vert» !

On l’avait vu dans un précédent article que Des M&M's et des chips étaient au menu de Bill Gates versus viande bovine !

Mais on n’avait pas tout vu, car l’avenir selon Bill Gates, après le soleil vert (la fausse viande par exemple), voici venir le lait «vert», Gates finance le lait «vert», source article de Jim Romahn paru sur son blog Agri 007.

Le fonds d'investissement du milliardaire Bill Gates, Breakthrough Energy Ventures, dirige un investissement de 12 millions de dollars dans Neutral Foods, qui traque les gaz à effet de serre de la production laitière.

Parmi les autres investisseurs de Neutral Foods figurent Mark Cuban, les stars de la National Basketball Association LeBron James et Kevin Love, Tobias Harris et les musiciens John Legend et Questlove.

Neutral Foods achète des crédits carbone pour compenser les émissions de la production laitière.

Breakthrough Energy Ventures a segmenté les émissions mondiales en cinq catégories, et l'agriculture est le troisième pire coupable, responsable avec 19% des émissions totales de gaz à effet de serre, derrière la fabrication (31%) et l'électricité (27%), mais devant les transports (16%) et les bâtiments (7%).

Le lait Neutral Foods se trouve dans environ 2 000 épiceries et prévoit de se développer dans le beurre et éventuellement la viande.

«Il est clair que les consommateurs ont soif d'options durables et respectueuses du climat et ils en tiennent compte dans leurs décisions d'achat, en particulier lorsqu'il s'agit d'acheter de la nourriture et des boissons», a déclaré à la télévision CNBC, Carmichael Roberts qui dirige la moitié du Fonds d'investissement de Bill Gates, Breakthrough Energy Ventures.

Neutral Foods mesure les émissions de carbone de l'ensemble du cycle de vie de ses produits et achète des compensations de carbone pour les émissions mesurées, a déclaré Ann Radil, responsable de la réduction du carbone chez Neutral Foods, à CNBC.

Les crédits carbone sont des permis que les entreprises achètent pour certifier que les gaz à effet de serre ont été éliminés de l'atmosphère. Bien que tous les crédits carbone ne soient pas contrôlés de manière fiable, Neutral Foods affirme n'utiliser que des compensations vérifiées par Climate Action Reserve qui, selon lui, sont assez strictes. Ses compensations sont «réelles, supplémentaires, permanentes, vérifiables et exécutoires», a déclaré Lauren Brown, responsable principale des données et des analyses de réduction de carbone pour Neutral Foods.

À long terme, le plan de l'entreprise est de travailler avec des élevages pour réduire directement leurs émissions de gaz à effet de serre. Actuellement, Neutral Foods a huit projets distincts en cours dans des élevages avec lesquels il travaille et 30 projets dans une phase de développement, a déclaré Radil à CNBC.

Ces projets incluent la modification de ce que les vaches mangent et la modification de la gestion du fumier de vache.

La séparation et le compostage du fumier «peuvent à eux seuls réduire les émissions de gaz à effet de serre liées au fumier, telles que le méthane et l'oxyde nitreux, de 19 à 50%», a déclaré Radil à CNBC.

De plus, Neutral Foods travaille avec des élevages pour changer la façon dont elles cultivent les choses à la ferme afin d'améliorer la quantité de carbone absorbée par le sol.

Commentaire
Et pour les centrales à charbon, elle fait quoi la fondation Bill Gates ?

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

Le SARS-CoV-2 peut survivre à long terme sur de la viande congelée, selon une étude

«Le SARS-CoV-2 peut survivre à long terme sur de la viande congelée, selon une étude», source ASM News.

Des substituts du SARS-CoV-2 peuvent survivre jusqu'à 30 jours sur des produits carnés au réfrigérateur ou au congélateur. Ces résultats sont publiés dans Applied and Environmental Microbiology, une revue de l'American Society for Microbiology. L’article est disponble en intégralité.

«L’étude a été menée en utilisant du poulet, du bœuf, du porc et du saumon, et des virus de substitution avec des pointes (spikes) similaires à celles du SARS-CoV-2, comme substituts», a dit la première auteure Emily S. Bailey. Les chercheurs ont conservé les produits à la fois à des températures de réfrigération (4°C) et de congélation (-20°C).

«Bien que vous ne puissiez pas conserver la viande au réfrigérateur pendant 30 jours, vous pouvez la conserver au congélateur aussi longtemps», a déclaré Bailey. «Nous avons même découvert que les virus pouvaient être cultivés après [avoir été congelés] pendant cette période.» Bailey est professeur adjoint, Département de santé publique, Collège de pharmacie et des sciences de la santé, Université Campbell, Buies Creek, Caroline du Nord.

Les chercheurs ont entrepris cette étude après avoir appris que des épidémies de COVID-19 se produisaient en Asie du Sud-Est sans transmission communautaire préalable. Les rapports de ces communautés «suggèrent que les produits de viande conditionnés, produits dans des zones où le SARS-CoV-2 circulait, auraient pu être la source du virus», a dit Bailey. «Notre objectif était de déterminer si des virus similaires pouvaient ou non survivre dans cet environnement.»

L’étude est importante car le SARS-CoV-2 peut se répliquer dans l'intestin, ainsi que dans les voies respiratoires», a dit Bailey.

Dans l'étude, les chercheurs ont utilisé 1 virus à ARN avec une enveloppe lipidique et 2 coronavirus animaux, le virus de l'hépatite murine et le virus de la gastro-entérite transmissible comme substituts.

Les 3 virus ont déjà été utilisés comme substituts du SARS-CoV-2, généralement avec des réductions plus importantes de leur nombre observées à la réfrigération qu'aux températures de congélation. La réduction des effectifs variait également selon l'aliment utilisé.

«Des efforts continus sont nécessaires pour prévenir la contamination des aliments et des surfaces de transformation des aliments, des mains des employés et des ustensiles de transformation des aliments tels que les couteaux», ont écrit les chercheurs. De plus, il doit être pris en compte «l'absence ou l'insuffisance de la désinfection de ces aliments.»

Aux lecteurs du blog
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dimanche 4 septembre 2022

Un sondage britannique montre l'ampleur des erreurs en sécurité des aliments

«Un sondage britannique montre l'ampleur des erreurs en sécurité des aliments», source Food Safety News.

Un sondage a révélé que certaines personnes au Royaume-Uni goûtent des aliments pour voir s'ils sont altérés et que d'autres ignorent les dates de péremption.

Une étude menée par le distributeur d’appareil électro-ménagers Currys a porté sur les habitudes de stockage et les méthodes que les personnes utilisaient savoir quand les aliments étaient périmés. Le sondage a été mené auprès de 2 026 personnes à travers le Royaume-Uni cet été cette année

Currys a examiné le sujet dans le cadre d'une étude en cours sur la façon d'être plus sûr dans la cuisine, en particulier en ce qui concerne l'utilisation appropriée des réfrigérateurs et la conservation des aliments. Ils se sont également associés à un microbiologiste pour conseiller les personnes sur les meilleures pratiques.

Pour certains, la date limite de consommation est comme une ligne directrice, tandis que d'autres la suivent strictement. Le sondage a révélé que plus de 18% des Britanniques ont eu une intoxication alimentaire dans le passé.

Mauvaises pratiques
Près de 1 personne sur 3 interrogée a goûté des aliments pour voir s’ils sont périmés, s'exposant ainsi à une intoxication alimentaire, tandis que 4% les mangent sans vérifier les signes de décomposition.

Il semble que 77% sont susceptibles d'appliquer le test de sentir pour vérifier l'état des aliments un jour ou deux après leur date de péremption. Il n'est pas possible de goûter, de sentir ou de voir les germes qui causent une intoxication alimentaire. Ne goûter qu'une infime quantité peut rendre les gens très malades.

Un répondant sur 10 ne vérifie pas la date de péremption et déplace les aliments du réfrigérateur au congélateur jusqu'à deux jours après la date de péremption. Cependant, 42% adhèrent aux consignes du fabricant et vérifient la date de péremption pour déterminer si un article est toujours bon à manger.

Les deux tiers des participants stockent les restes de nourriture pour les consommer ultérieurement. Près des trois quarts des personnes optent pour le micro-ondes pour réchauffer leurs aliments, tandis que 38% utilisent le four et 19% font re-frire leurs aliments. Cinq pour cent mangent directement l’aliment du réfrigérateur.

Près d'un quart des personnes conservent le ketchup jusqu'à six mois, bien que les bouteilles de ketchup aux tomates Heinz indiquent qu'il doit être réfrigéré une fois ouvert et consommé dans les huit semaines. De plus, 17% admettent conserver la mayonnaise jusqu'à six mois, même si Hellmann's Real Mayonnaise recommande d'utiliser le produit dans les trois mois.

La majorité d'entre eux choisissent de conserver la mayonnaise et le ketchup au réfrigérateur, 63% et 40% souhaitant respectivement que leurs sauces soient réfrigérées, mais 36% stockent le ketchup dans un placard.

Jonathan Hughes, microbiologiste, a déclaré : «Le ketchup est acide en raison à la fois des tomates et du vinaigre qu'il contient, ce qui inhibe considérablement la croissance bactérienne. Le ketchup est généralement livré avec une date de péremption d'environ un an non ouvert et huit semaines au réfrigérateur une fois ouvert. Cependant, il est très résistant à la croissance bactérienne, pouvant durer jusqu'à six mois après ouverture.

Problèmes de stockage
Un quart des personnes interrogées se disputent le stockage du pain dans la maison. En deuxième place, les restes, avec 24% déclarant qu'ils s'énervent lorsqu'ils ne sont pas stockés correctement et en troisième position, le chocolat avec 21%.

Le sondage a révélé que 39% des participants préfèrent conserver le chocolat dans un placard, tandis que 29% pensent qu'il devrait être conservé au réfrigérateur. Cependant, 4% stockent du chocolat dans le salon.

Au total, 16% conservent les pommes de terre au réfrigérateur et 11 % conservent leur pain de cette manière.

Hughes a déclaré : «Il est préférable de conserver le chocolat dans un endroit frais et sec, comme un placard de rangement. Lorsque le chocolat est retiré du réfrigérateur et que la condensation créée revient à la température ambiante, cela provoque un phénomène appelé efflorescence de sucre, un revêtement poudreux blanc à la surface extérieure de votre chocolat.

«Conserver votre pain dans une boîte à pain, car un endroit frais et sombre permet un bon contrôle de l'humidité. Le pain se rassis plus rapidement au réfrigérateur car il provoque la recristallisation des molécules d'amidon dans le pain plus rapidement qu'à température ambiante.

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Vous aimez consommer des plantes trouvées dans la nature, mais attention à la confusion entre plantes comestibles et toxiques

En juin 2019, un article de Vigil’Anses attirait l’attention sur la «Confusion entre plantes comestibles et toxiques : gare aux ressemblances !». Il était rapporté,

En juin 2018, un homme de 78 ans est décédé après avoir consommé une plante qu’il avait cueillie au cours d’une randonnée dans les Pyrénées-Orientales.

Pensant ramasser des feuilles de couscouil, plante comestible de la famille des angéliques, il a en fait cueilli puis consommé des feuilles d’aconit napel (ou aconit tue-loup), espèce très toxique aussi surnommée «arsenic végétal» dans l’Antiquité, qui contient de puissants alcaloïdes terpéniques, comme l’aconitine. La plante, non fleurie, n’avait pas déployé ses fleurs caractéristiques bleu-violacées en forme de casque de Jupiter, ce qui a facilité la confusion.

Le randonneur a présenté dans l’heure suivant l’ingestion des signes digestifs, des troubles de la sensibilité (fourmillements) et des troubles cardiaques (troubles du rythme) à l’origine d’un choc cardiogénique et du décès.

Le site des rappels de produits alimenaires au Canada nous informe le 1er septembre du rappel de «Keampferia Galanga Powder» (poudre de faux galanga) de marque Mr. Right en raison d'une contamination à l'aconitine.

Problème
Le produit visé fait l'objet d'un rappel du marché en raison d'une contamination à l'aconitine. La toxine, l'aconitine, provient des racines d'une plante, l'aconit, aussi connu sous le nom de tue-loup ou Keampferia. Il s'agit d'une plante toxique.

Les aliments contaminés par l'aconitine n'ont peut-être pas l'air gâtés, mais ils peuvent quand même vous rendre malade. Les symptômes peuvent comprendre des nausées, des vomissements, des étourdissements, de la faiblesse, une arythmie et, dans les cas les plus graves, peuvent mener au décès. L'apparition des symptômes est rapide.

Le produit rappelé a été vendu en Alberta, en Colombie-Britannique, en Ontario et au Québec, et peut avoir été distribué dans d'autres provinces et territoires.

Ne pas consommer, utiliser, vendre, servir ou distribuer les produits visés par le rappel.

Commentaire
C’était un article sponsorisé par Dame Nature qui ne vous veut que du bien …

Complément
On lira l'article de Food safety News qui indique que 12 personnes ont été testées positives pour la toxine aconitine.

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Une question à 60 milliards de dollars : Pouvons-nous prévenir norovirus ?

Source CDC

Rétro. Le 26 avril 2016, le blog publiait l’article suivant, «Une question à 60 milliards de dollars : Pouvons-nous prévenir norovirus ?».

Comme la revue PROCESS Alimentaire censure mes articles parus de 2009 à 2017, dans ces conditions, le voici de nouveau. Cet article a été cité dans le blog, What’s Norovirus Costing The World?

«Norovirus coute très cher. Un fardeau économique mondial de 60 milliards de dollars», source Outbreak News Today.

Norovirus. Ce vilain petit microbe le plus souvent associé aux épidémies dans des navires de croisière est assez coûteux, en termes médicaux, économiques et sociétaux.

Norovirus tue 200 000 personnes dans le monde chaque année, tandis que Bartsch et al estiment le fardeau économique mondial annuel de norovirus à plus de 60 milliards de dollars, dont 4,2 milliards de dollars en coûts directs pour les systèmes de santé et 56,1 milliards de dollars en coûts sociétaux.

Bruce Y. Lee, professeur de santé internationale à la Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health a écrit dans les PLoS collections : «60 milliards de dollars. C'est ce que norovirus coûte à notre monde chaque année sur la base de l'étude du modèle de simulation informatique publiée dans PLOS ONE. C'est 15 milliards de dollars de plus que les indemnités d'assurance pour l'ouragan Katrina, 40 milliards de dollars de plus que les coûts estimés des attentats terroristes du 11 septembre et 20 milliards de dollars de plus que le tremblement de terre de 2011 à Christchurch, en Nouvelle-Zélande.»

«Cela représente plus de soixante avions Airbus A380, l'un des plus gros avions de passagers au monde. C'est assez pour acheter l'équipe de baseball des Cubs de Chicago, l'équipe de hockey sur glace des Maple Leafs de Toronto, l'équipe de football de l'AC Milan ET l'équipe de basket-ball des Los Angeles Lakers, et aussi peut-être cinquante autres équipes sportives. Cela représente également plus de 10,7 milliards de pouds de bonbons gélifiés à la pomme. Rappelez-vous que c'est chaque année. Donc, sur trois ans, cela représente plus de 32 000 milliards de pounds de ces bonbons. Avons-nous déjà retenu votre attention ?

Les coûts - sociétaux et économiques - sont stupéfiants et invitent au développement d'un vaccin indispensable.

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vendredi 2 septembre 2022

Nestlé met en place un fonds de soutien pour les patients atteints de syndrome hémolytique et urémique en 2022

Comme annoncé suite à l’épidémie liée aux pizzas Buitoni Nestlé, «Nestlé met en place un fonds de soutien pour les patients atteints de syndrome hémolytique et urémique (SHU) en 2022», source Nestlé.

Nestlé France souhaite renouveler l’expression de sa plus profonde compassion aux familles des patients atteints de SHU et confirme la mise en place, ce 1er septembre 2022, d’un fonds de soutien pour les patients atteints de SHU typique ou atypique en 2022.

Ce fonds de soutien a pour objectif d’apporter une aide sous forme d’allocation forfaitaire exceptionnelle aux familles des patients atteints de SHU typique ou atypique en 2022 afin de couvrir des frais et des pertes de revenus liés aux conséquences de cette maladie. 

Ce fonds de soutien ne se substituera en rien aux éventuelles demandes d’indemnisation dans le cadre de l’enquête judiciaire en cours, au terme de laquelle Buitoni et Nestlé France assumeront pleinement, le cas échéant, leurs responsabilités.

Nestlé France s’engage au travers de sa Fondation aux côtés de l’association France Rein, une association reconnue d’utilité publique et agréée par le ministère de la Santé, et lui a confié la gestion et l’administration du fonds de soutien. France Rein agit et s’engage auprès des Français concernés par une maladie rénale chronique et possède toutes les qualités requises pour soutenir et accompagner les patients atteints de SHU.

Nous invitons toute personne (ou leurs représentants légaux/ayants-droits) ayant été atteinte d'un SHU typique ou atypique et diagnostiquée en France entre le 1er janvier et le 31 août 2022, et souhaitant bénéficier de ce fonds de soutien, à s’adresser à l’association France Rein en remplissant le formulaire disponible à cette adresse :
De son côté France Rein informe d’un soutien exceptionnel,

Dans le cadre de sa mission de soutien aux patients et à leurs proches, France Rein s’est engagée auprès de la Fondation Nestle France à assurer la gestion et l’administration d’un fonds de soutien exceptionnel aux patients atteints d'un syndrome hémolytique et urémique (SHU) typique ou atypique en 2022.

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Evaluation de la situation et des contrôles en ce qui concerne Xylella fastidiosa en France par un audit de la Commission européenne

Voici un résumé du rapport d’audit final effectué concernant la France du 21 juin au 2 juillet 2021 afin d’évaluer la situation et les contrôles en ce qui concerne Xylella fastidiosa.

Le rapport décrit les résultats d’un audit concernant la France effectué du 21 juin au 2 juillet 2021 par la direction générale de la santé et de la sécurité alimentaire de la Commission européenne. Cet audit a été effectué dans le cadre du programme de travail publié par la direction générale de la santé et de la sécurité alimentaire. Cet audit a été réalisé à distance et n’a pas comporté d’évaluations sur place.

Cet audit avait pour objectif d’évaluer la situation concernant Xylella fastidiosa (Xf) et les mesures de contrôle appliquées.

Les contrôles relatifs à Xf sont fondés sur des procédures nationales détaillées et un réseau de laboratoires nationaux compétents. Ils sont mis en œuvre par des agents régionaux formés, en collaboration avec des organismes délégataires.

Des mesures d’éradication sont appliquées pour les foyers dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur depuis 2015 et dans la région Occitanie depuis 2020. Les autorités réalisent des prospections dans les zones délimitées conformément à la législation de l’UE. Toutefois, les prospections réalisées à proximité des zones délimitées n’ont pas pris en considération tous les facteurs de risque existants et il se peut donc que les résultats des prospections ne reflètent pas la présence réelle de Xf dans ces régions. L’enlèvement des végétaux testés positifs en 2020 était achevé, mais avec un retard considérable. L’enlèvement des autres végétaux mentionnés dans la législation de l’UE n’était pas achevé dans la majorité des zones infectées, en partie à cause de problèmes de ressources. Les retards considérables enregistrés dans l’enlèvement des végétaux et les lacunes concernant le contrôle de la population d’insectes vecteurs soulèvent de sérieux doutes quant à leur éradication. Les contrôles limités de la circulation des végétaux dans ces régions ne tiennent pas compte de manière appropriée du risque de propagation de la maladie par les végétaux infectés.

Des mesures d’enrayement conformes à la législation de l’UE sont appliquées pour le foyer apparu en 2015 en Corse. La large distribution de Xf dans les zones naturelles et urbaines est confirmée par diverses mesures de surveillance. Les contrôles stricts de la circulation des végétaux appliqués dans les ports offrent des garanties pour l’enrayement de la maladie sur l’île.

Le rapport formule des recommandations pour remédier aux lacunes qui ont été constatées lors de l’audit.

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Un audit révèle des lacunes dans le système de contrôle en Islande. Les audits se suivent et se ressemblent ...

«Un audit révèle des lacunes dans le système de contrôle en Islande», source article de Joe Whitworth paru le 2 septembre 2022 dans Food Safety News.

L'Islande a été invitée à renforcer les contrôles officiels sur les aliments d'origine non animale par l’ESA (EFTA Surveillance Authority) de l'Association européenne de libre-échange (AELE ou EFTA en anglais).

Un audit en mars 2022 a révélé qu'il n'était pas garanti que les envois de produits soient identifiés et présentés pour les contrôles officiels. Cela signifie que des aliments pour animaux et des denrées alimentaires d'origine non animale non conformes entrant en Islande en provenance d'autres pays pourraient être mis sur le marché.

L'Islande dispose d'un cadre pour les contrôles officiels et, si des produits sont présentés, des contrôles documentaires, d'identité et physiques sont effectués conformément aux exigences.

L'audit a porté sur les produits d'origine non animale (PNAO) tels que des baies, des fruits à coque, des thés et les tartinades végétales et 10 recommandations ont été formulées.

L'ESA a audité l'Islande afin de vérifier que les systèmes de contrôle officiels surveillant la sécurité sanitaire des denrées alimentaires et des aliments pour animaux, la santé et le bien-être des animaux sont conformes aux normes de l'Espace économique européen (EEE).

Suivre l'évolution des règles de l'UE
L'audit a révélé un retard dans la modification des lois islandaises pour refléter les règles modifiées de l'UE, qui fixent la fréquence des contrôles sur certains produits en provenance de certains pays et sont modifiées tous les six mois.

L'Islande n'est pas un État membre de l'UE, les règles ne s'appliquent donc pas à partir de la même date. Les responsables ont déclaré qu'ils s'étaient engagés à mettre en œuvre les modifications des règles de l'UE le plus rapidement possible, mais la traduction a parfois entraîné des retards.

Dans certains cas, l'Autorité alimentaire et vétérinaire islandaise (MAST) a autorisé la mainlevée d’envois avant que les résultats de laboratoire ne soient disponibles. Cela augmente la possibilité que des aliments dangereux soient mis sur le marché, ont dit les auditeurs.

L'équipe d'audit a noté qu’à deux reprises, pour les PNAO entrant en Islande en provenance de pays non membres de l'EEE soumis à des contrôles officiels renforcés, des échantillons avaient été prélevés pour les aflatoxines, mais ils avaient été autorisés avant que les résultats de laboratoire ne soient disponibles. Le MAST a dit àe une occasion avoir informé l'opérateur de ne pas mettre le produit sur le marché tant que les résultats n'étaient pas disponibles.

La coopération entre le MAST et l'administration fiscale islandaise n'a pas permis de garantir que les contrôles requis étaient effectués sur les envois, car une partie importante des expéditions soumises à des contrôles officiels plus stricts ou à des mesures d'urgence n'avaient pas été notifiées et contrôlées.

Le MAST n'avait demandé à l'agence des douanes de mettre à jour sa base de données sur les marchandises contrôlées en raison de changements dans la réglementation de l'UE qu'à deux reprises, bien que la législation ait été modifiée cinq fois au cours des deux dernières années.

Exemple du beurre de cacahuète américain
Il a été constaté que plusieurs envois de denrées alimentaires d'origine non animale soumis à des contrôles officiels sont entrés en Islande depuis 2019 sans avoir été pré-notifiés dans le système TRACES NT (Trade Control and Expert System New Technology) comme cela est requis.

Les responsables islandais ont déclaré que les notifications préalables s'étaient améliorées et que des lettres seraient envoyées aux importateurs pour les informer des règles de notification préalable.

Un produit avait été importé huit mois auparavant et figurait sur une déclaration en douane comme nécessitant des contrôles officiels renforcés. Cela n'avait pas été identifié par le MAST, donc aucune mesure de suivi n'avait été prise.

Sur la base d'un entretien avec un opérateur, le beurre de cacahuète qu'ils ont importé des États-Unis sous réserve de contrôles à l'importation n'a pas été contrôlé en 2020 et 2021. L'opérateur n'était pas au courant de l'obligation de notifier dans TRACES l'importation de ce produit, mais il utilisait TRACES NT pour les produits d'origine animale.

Depuis janvier 2022, le MAST a pris des dispositions pour assurer la présentation des envois pertinents pour les contrôles. En raison du moment et de l'importance des changements, l'équipe d'audit n'a pas pu déterminer si le système fonctionnerait sur le long terme.

Le laboratoire qui analyse les échantillons de produits soumis aux contrôles officiels les envoie à l'étranger vers un laboratoire privé pour l'analyse des pesticides et des mycotoxines. Ce site n'a pas été désigné comme laboratoire officiel pour effectuer ces analyses, tests et diagnostics. Ces lacunes peuvent compromettre la fiabilité de l'analyse et empêcher les autorités de prendre des mesures en temps opportun, ont dit les auditeurs.

Commentaire
Pour ne rien arranger les choses, un autre rapport d'audit de l'ESA (Autorité de surveillance de AELE ou EFTA, ESA pour EFTA Surveillance Authority), paru le 29 aout 2022, a identifié des lacunes dans les contrôles de l'Islande sur les aliments pour animaux et les denrées alimentaires en provenance de pays tiers.

Enfin, pour mémoire, en septembre 2020, le blog avait publié un article, «Islande : Amélioration nécessaire des contrôles des aliments prêts à consommer, selon un rapport d'audit». Décidément, l’Isalnde connaît bien des soucis avec les audits de l’ESA ...

Dans le rapport d’audit, il était noté,
L'Islande doit veiller à ce que suffisamment de temps et de ressources soient disponibles pour les inspections de sécurité des aliments. De plus, les entreprises alimentaires devraient se voir accorder des délais plus stricts, pour remédier à tout problème identifié lors de l'inspection.
J’indiquais alors qu'il est possible de remplacer Islande par France dans cette phrase ci-dessus.

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

Le groupe Mondelez dément formellement toute rumeur de présence de Salmonella

Après un précédent article sur le sujet, voici «Le groupe Mondelez dément formellement toute rumeur de présence de Salmonella», source article de Food Safety News complété par mes soins -aa.

Mondelez a fourni des assurances qu'aucun de ses produits ne contient de Salmonella en réponse à un certain nombre d’articles dans les médias.

Des articles récents suggéraient qu'une pénurie d'approvisionnement de certaines marques était due à Salmonella dans des produits ou des usines appartenant à l'entreprise. Mondelez a déclaré que les opérations de certaines usines avaient été interrompues, mais cela était dû à des audits et à des travaux de nettoyage et de désinfection.

Par mesure strictement de précaution, et avant tout soucieux de la qualité de ses produits et de la santé de ses consommateurs, Mondelez International est contraint de limiter ponctuellement la disponibilité de certains de ses biscuits en France

Mondelez International réaffirme que tous ses biscuits sur le marché sont sûrs, ne contiennent pas de salmonelle et ne présentent aucun risque pour la sécurité alimentaire. Ils peuvent être consommés en toute sécurité par les consommateurs.

La priorité de Mondelez International est toujours de proposer à ses consommateurs des produits sûrs et de qualité. Suite à l’alerte donnée par un de nos fournisseurs qui a trouvé de la salmonelle sur l’un de ses principaux sites de production en juin dernier, nous avons dû limiter depuis quelques semaines la disponibilité en rayon de plusieurs gammes de biscuits (principalement Mikado, Petit Ecolier, Granola, Péo, Pim’s).

- Nous avons tout de suite procédé à un audit des sites de production de Mondelez International concernés par les lots livrés par l’un de nos fournisseurs, et à un niveau strictement préventif arrêté temporairement les lignes et les livraisons à nos clients fin juin. Le 1er juillet nous avons pu confirmer, après avoir mis en œuvre tous les contrôles internes nécessaires et les mesures de traçabilité, que tous les produits Mondelez sur le marché sont surs, sans aucune trace de salmonelle et donc sans aucun risque pour la sécurité alimentaire. Ils peuvent donc être consommés en toute sécurité par les consommateurs. Le site de Cestas (Gironde) fait encore l’objet d’un nettoyage en profondeur et d’une désinfection des lignes de production, par mesure de précaution, pour garantir la sécurité totale de nos biscuits. Cette opération technique et complexe prend plusieurs semaines.

- De plus, la livraison des masses de chocolat par l’un de nos fournisseurs avec les spécifications nécessaires à la fabrication de nos biscuits n’est pas encore revenue à la normale. Ce qui retarde aujourd’hui la production de certaines références et cause ainsi leur rupture en rayon.

Nous déplorons le désagrément occasionné et notre service consommateur est à leur disposition pour toute question.

Nos équipes commerciales communiquent régulièrement avec nos clients sur la disponibilité des produits concernés, dans cette situation indépendante de notre volonté.

Nous planifions une reprise de production dans les prochaines semaines, avec la reprise de la livraison à tous nos clients afin d’assurer la disponibilité en rayon des références concernées.

Notre priorité avant tout reste toujours de livrer à nos clients et de proposer à nos consommateurs des produits sûrs et de la meilleure qualité possible.

A suivre ...

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

C’est l’histoire d’un restaurant qui a été fermé, puis rouvert et de nouveau fermé, après cinq cas d’intoxication alimentaire

«Val-d'Oise: Un restaurant fermé sur décision préfectorale après cinq cas d’intoxication alimentaire», source Bfmtv du 31 août 2022.

Le préfet du Val-d'Oise a annoncé la fermeture de l'établissement, situé dans un centre commercial de Garges-Lès-Gonesse, ce mercredi.

Un restaurant fermé après cinq intoxications alimentaires. La fermeture du «Roi des Gambas 2», un établissement implanté à Garges-Lès-Gonesse, a été ordonnée après le passage de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP), a annoncé le préfet du Val-d’Oise, ce mercredi.

Cinq personnes intoxiquées
Le contrôle est survenu après l’intoxication alimentaire de cinq personnes. Elles avaient toutes mangé dans l’établissement situé au sein du centre commercial «Le pont de Pierre».

L’opération menée par les services préfectoraux a permis de relever la présence de déjections de rongeurs sur le sol, poursuit le préfet du Val-d’Oise. L’huile de friture noire a également alerté le service.

Un établissement déjà fermé après un premier contrôle
Ce n'est pas la première fois que ce restaurant est épinglé. Le 24 juin dernier, la préfecture du Val-d'Oise annonçait la fermeture de l'établissement après un premier contrôle de la DDPP. «La mesure sera levée dès que l'établissement sera de nouveau aux normes», annonçait alors le préfet du Val-d'Oise.

Commentaire
Tout semble normal pour ce restaurant fermé une première fois, puis rouvert, et enfin de nouveau fermé, ça va continuer longtemps ce jeu du chat et de la souris ! Qui donc est responsable ?
Par ailleurs, sur le site Alim’confiance, on ne trouve pas trace de l’inspection du 24 juin 2022 …

Sur Tipadvisor, un avis d’août d’un client parmi d'autres,

Le Roi de l'insalubrité. Plus jamais ça. Rien a ajouter. Tout est sale. Du sol au plafond, en passant par les cuisines. Ne perdez ni votre argent, ni votre temps. Ni votre intestin.
Je cite à nouveau ce commentaire d’un internaute à propos d’une autre restaurant récemment fermé,

Les contrôleurs n'ont plus les moyens en personnel de faire des contrôles. Ils n'agissent que sur signalement. On les entend discuter entre eux les commerces de bouche, ils font ce qu'ils veulent. S'ils ont un contrôle, la fermeture provisoire et/ou l'amende sont largement compensées par ce qu'ils ont engrangés en ne respectant aucune règle. Plus de surveillance de quoi que ce soit dans ce pays, on agit que sur problème.

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !