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mercredi 13 juillet 2022

Le cas des matériaux plastiques en contact avec les aliments avec du bambou sur la sellette

«Les matériaux plastiques en contact avec les aliments avec du bambou», source Sécurité alimentaire du Luxembourg.

Contexte
Les matériaux plastiques destinés à entrer en contact avec des denrées alimentaires (Food Contact Materials (FCM) ou matériaux en contact avec les aliments) ne peuvent être fabriqués qu'avec des substances qui ont fait l'objet d'une évaluation approfondie et qui sont autorisées conformément au règlement (UE) 10/2011 sur les matériaux plastiques destinés à entrer en contact avec des denrées alimentaires. Ce règlement informe également sur d'autres substances autorisées à être incluses dans les matériaux plastiques.

Des matériaux plastiques destinés à entrer en contact avec des denrées alimentaires contenant du bambou et d'autres additifs d'origine végétale ne sont pas tous autorisés mais sont néanmoins vendus sur le marché de l'UE.

La mise sur le marché d'objects destinés à entrer en contact avec des denrées alimentaires en plastique contenant de la poudre de bambou est donc illégale. Par contre, les objets complètement en bambou ne font pas partie de cette catégorie et sont autorisés.

L'utilisation de bambou et d'autres matières végétales non autorisées dans les FCM en plastique peut représenter un danger pour la santé du consommateur car elle peut permettre la dégradation accélérée de certains plastiques. Cela peut entraîner la migration de substances du plastique vers les aliments.
Tromperie du consommateur
Lorsqu'ils sont mis sur le marché, ces produits sont souvent présentés comme "naturels", "écologiques", "compostables" ou "recyclables". Ces allégations trompeuses sont destinées à inciter les consommateurs  à acheter quelque chose qu'ils croient durable.  Or cette alternative dite "durable" n'est rien d'autre que du plastique dans lequel le bambou a ajouté pour lui donner du volume et de la forme. Cette pratique rend le plastique non recyclable et encore moins écologique.

Les actions au niveau du BENELUX
Comme de tels produits sont vendus sur le marché BENELUX, les autorités alimentaires de Belgique, du Luxembourg et des Pays-Bas se sont concertées et rappellent aux opérateurs économiques qu’il est de leur responsabilité de s’assurer de mettre sur le marché que des produits conformes à la réglementation européenne et d’arrêter la commercialisation de tout produit non-conforme.

Ainsi, les autorités du BENELUX de la sécurité alimentaire lancent une campagne de contrôle renforcée coordonnée pendant le 2e quadrimestre de l’année 2021 pour retirer du marché tout produit non-conforme à la législation européenne. Des procédures d’infraction seront lancées contre les opérateurs en cas de non-respect de la réglementation.

La déclaration commune Benelux se trouve ci-dessous, de même que des liens vers des fiches informatives sur le sujet.

Les actions au niveau de l‘Union européenne
Malgré l'augmentation des notifications RASFF et de la communication sur cette thématique, la Commission européenne et les États membres de l'UE ont constaté que les ventes illégales se poursuivent et se sont dits prêts à lancer des actions à différents niveaux.
L’objectif de ce plan d'action est d’assurer que :
- les articles en plastique contenant ces additifs végétaux illégaux, qui sont non-conformes à la règlementation européenne, soient rejetés à l’importation et n’entrent plus sur le marché européen;
- les taxes à l’importation soient récupérées pour ces produits en plastique faussement déclarés ,
- les exploitants d’entreprise soient rappelés de l'illégalité de ces produits sur le marché européen par les autorités compétentes des Etats membres
- les consommateurs soient sensibilisés au problème, y compris aux risques pour la santé.

Pour en savoir plus

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

samedi 23 octobre 2021

Nouvelle réglementation européenne en vue en ce qui concerne Listeria monocytogenes ?

Selon un tweet de Joe Whitworth de Food Safety News, informant du communiqué de la Chilled Food Association du Royaume-Uni ci-après, «Je ne sais pas quand cela est sorti, mais les nouvelles règles de l'UE sur Listeria devraient exiger des tests de croissance ou challenge-tests pour définir la durée de conservation plutôt que l'approche Jour de production + Fin de vie avec des essais de stockage.»

Communiqué de lobbying de la part de la CFA ? A vous de voir ...

La législation sur Listeria n'est pas cassée, ne la réparez pas !», source communiqué de la CFA.

La Chilled Food Association (CFA), ses adhérents et leurs clients particuliers, sont depuis longtemps à la pointe du développement des meilleures pratiques, du contrôle et de la réglementation sur Listeria monocytogenes (Lm) au Royaume-Uni, en Europe et au-delà. Les divers documents d'orientation de la CFA sur Listeria sont disponibles en téléchargement gratuit, ici.

L'ensemble de données unique de la CFA, réservé aux membres, de plus de trois millions de données sur les aliments et les zones de production, collectés au cours des 12 dernières années, est le plus complet au monde. La CFA et ses membres utilisent les données pour comparer les performances et vérifier l'efficacité des mesures de maîtrise de l'hygiène et que les durées de conservation sont appropriées.

Les données européennes sur la listériose montrent systématiquement que les taux au Royaume-Uni sont la moitié de ceux de l'Europe dans son ensemble. En dehors du Royaume-Uni, l'application commerciale par les clients fait souvent défaut et des interprétations différentes des réglementations conduisent à un manque de conformité cohérente. (c’est tout à fait exact ! -aa)

Dans ce contexte, la Commission européenne devrait proposer des modifications à la législation sur Lm (Règlement (CE) 2073/2005 de la Commission concernant les critères microbiologiques applicables aux denrées alimentaires). Cela devrait nécessiter des tests de croissance pour définir la durée de conservation, plutôt que l'approche efficace établie et éprouvée du jour de production (DOP pour Day of Production) et de la fin de vie (EOL pour End of Life), associée à des essais de stockage.

Les changements attendus affecteront particulièrement les aliments réfrigérés fabriqués sur le continent, où les durées de conservation sont nettement plus longues que celles du marché local étroitement contrôlé du Royaume-Uni, mais les changements auraient également un impact sur les exportations vers l'UE. Une augmentation des déchets résulterait de la réduction des durées de conservation, avec des prix plus élevés pour des essais hautement spécialisés et étroitement applicables, le tout avec des avantages discutables en matière de sécurité des aliments.

Plus tôt cette année, lorsque les propositions ont été dévoilées, la CFA a créé un groupe pansectoriel pour y répondre. Avec des membres comprenant des associations professionnelles, des membres de la CFA et des distributeurs, et également en liaison avec les fédérations européennes, y compris la Fédération européenne des aliments réfrigérés (European Chilled Food Federation ou ECFF), il recueille des informations et des renseignements à présenter à la Commission européenne pour montrer que les changements proposés ne sont pas nécessaires pour la sécurité des aliments, mais l'approche initialement convenue qui a été adoptée par le Royaume-Uni, l’est.

Comme l'explique la directrice générale de la CFA, Karin Goodburn: «Les systèmes mis en place par le secteur britannique des aliments réfrigérés pour détecter et maîtriser Listeria ont extrêmement bien fonctionné au cours des 16 dernières années, depuis l'entrée en vigueur des règlements de l'UE. Ceci est illustré dans nos plus de trois millions de données sur Listeria, le plus grand ensemble de données de ce type au monde. Ce n'est qu'une façon de prouver que ce qui est proposé n'améliorera pas la sécurité des aliments

«L'approche de l'UE est également imparfaite dans la mesure où elle ne couvre que les essais sur les aliments et ne traite pas du contrôle hygiénique critique de l'environnement de production alimentaire. Nous ne voyons aucun avantage évident pour la santé publique ou la durabilité aux changements et continuerons de faire pression sur la Commission européenne pour qu'elle conserve l'approche DOP/EOL et l'essai de stockage car elle est manifestement très efficace. En bref, quand il s'agit de la législation européenne sur la Listeria - celle-ci n'est pas cassée, s'il vous plaît ne la réparez pas !»

Aux lecteurs du blog
Grâce à la revue PROCESS Alimentaire, vous n'avez plus accès aux 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le lien suivanthttp://amgar.blog.processalimentaire.com/. Triste histoire de sous ...

mardi 20 juillet 2021

La culture est le moteur de beaucoup de choses, mais quel impact a-t-elle sur la sécurité des aliments ?

N’étant pas présent à la réunion annuelle de l’IAFP, je m’en remets aux comptes-rendus de Food Safety News, avec tous mes remerciements. -aa.

«La culture est le moteur de beaucoup de choses, mais quel impact a-t-elle sur la sécurité des aliments ?», source article de Coral Beach paru le 19 juillet 2021 dans Food Safety News.

Un sujet a coulé comme un courant sous-jacent cet après-midi même s'il n'était pas à l'ordre du jour de la session d'un groupe de panélistes à la réunin annuelle 2021 de l'International Association for Food Protection.

L'économie a continué à revenir alors que le panel discutait de la «Diversity in Food Culture from Sushi to Steak Tartare: An Interdisciplinary Approach to Understanding Roots of Food Safety Behaviors» ou Diversité dans la culture alimentaire, du sushi au steak tartare : une approche interdisciplinaire pour comprendre les racines des comportements de sécurité des aliments. Phyllis B. Posy de PosyGlobal à Jérusalem a animé la discussion. Les participants étaient : Caroline Smith DeWaal, Global Alliance for Improved Nutrition, Washington D.C., Amarat (Amy) Simonne, University of Florida, Gainesville, Bobby Krishna, Dubai Municipality, Dubaï, Emirats ,Arabes Unis, Adewale Olusegun Obadina, Federal University of Agriculture, Abeokuta, Nigeria et Joe Mac Regenstein, Cornell University, Ithaca, New York.

Les quatre principaux sujets abordés au cours de la session de 90 minutes couvraient l'alimentation de rue, la chaîne du froid, la fermentation et les réglementations au sein des cultures. Mais en fin de compte, l'argent était la ligne de fond derrière une grande partie de la discussion.

L'économie des cultures alimentaires à travers le monde varie considérablement, mais un dénominateur commun est le coût final pour le consommateur. Plus il y a d'exigences et de réglementations, plus cela coûte de l'argent pour être un vendeur de rue, par exemple.

Obadina a dit que lorsque les formateurs sortent et éduquent les vendeurs au Nigeria sur la sécurité des aliments, les vendeurs aiment tous cela, mais il y a toujours la question «qui va payer pour cela».

Krishna a convenu de l'impact économique des coûts de la sécurité des aliments. Il a dit qu'en Inde, tout changement, aussi important soit-il, est perçu comme rendant la nourriture plus chère pour les consommateurs. Pour aider les vendeurs à comprendre la sécurité des aliments, le gouvernement les rémunère après avoir terminé avec succès un cours de formation.

Ensuite, il y a les marchés de rue, un peu comme les marchés de producteurs aux États-Unis, a dit DeWaal. Dans d'autres pays, ils ont un rôle plus critique, a-t-elle dit, en fournissant une source de nourriture abordable pour la population locale. Ainsi, quel que soit le groupe auquel appartiennent les personnes (vendeurs, consommateurs ou gouvernement), une sécurité des aliments accrue est perçue comme une dépense, et pas nécessairement comme une solution.

En plus de l'économie, d'autres points de discussion communs comprenaient l'éducation et la collecte de données, la quasi-totalité des panélistes s'accordant à dire qu'il est urgent de multiplier les deux.

Les panélistes ont discuté des quatre domaines suivants. Tous les panélistes n'ont pas abordé les quatre points.

Thème 1: Dans quelle mesure la nourriture de rue est-elle sûre?

Pour une personne, les panélistes se sont mis d'accord sur quatre considérations clés entravant la sécurité des aliments des vendeurs de rue : pas de chaîne du froid, pas d'eau potable, pas de réglementation et pas d'infrastructure.

Le manque d'électricité pour la réfrigération ne peut être résolu tant qu'un certain niveau d'infrastructure n'est pas en place, et cela tarde à venir, ont-ils dit.

Simonne a dit que des améliorations doivent être apportées en Thaïlande, car la nourriture de rue fait partie du moteur économique qui anime le pays. L'électricité est la principale amélioration nécessaire dans la plupart des domaines en termes d'amélioration de la sécurité des aliments. Les zones qui ont maintenant accès à l'électricité font déjà des progrès, a-t-elle dit.

«La nourriture de rue est là pour rester», a-t-elle dit.

Krishna a dit que les progrès sont également lents dans son pays d'origine, l'Inde, mais que des choses sont en cours. Il a dit quand il était petit qu'il n'y avait pas de restaurants ou d'autres endroits pour acheter de la nourriture, donc il fallait aller chez les vendeurs de rue et les marchés. Il y a eu des progrès au cours des cinq dernières années, a-t-il dit, mais il reste encore beaucoup à faire.

Thème 2: Considérations relatives à la chaîne du froid

Comme pour le premier point de discussion, l'accès à l'électricité a été un point clé pour les intervenants lorsqu'ils ont discuté de l'absence de chaîne du froid dans de nombreux pays. Les raisons ne sont cependant pas toujours liées aux infrastructures. Certaines pratiques culturelles et religieuses sont en jeu, selon les présentateurs.

En Inde, a dit Obadina, certains de ces vendeurs qui manquent d'électricité dépendent de la glace. Cependant, au lieu de rendre les consommateurs plus à l'aise en raison de l'aspect réfrigération, la glace rend sceptique beaucoup de gens dans le pays. Il a dit que la perception est que si le poisson doit être conservé sur de la glace, cela signifie qu'il n'est pas frais. L'état d'esprit est le même pour pratiquement tous les aliments réfrigérés, s'il faut de la glace, c’est qu’il n'est pas frais.

Dans certaines communautés religieuses du monde entier, la réfrigération vient en deuxième position après les méthodes d'abattage traditionnelles, a dit Regenstein.vLa préparation casher et halal nécessite le prélèvement de sang, ce qui peut avoir un impact sur la sécurité des aliments. De plus, tout problème avec l'un des organes ou une blessure sur un animal empêche la consommation de l'animal entier.

Une autre clé de la préparation des aliments casher et halal consiste à bien cuire la viande, encore une fois pour éliminer le sang, a dit Regenstein, mais avec l'effet supplémentaire de tuer les agents pathogènes.

Simonne a dit qu'en Thaïlande, on pense que les méthodes traditionnelles de fermentation et de salage remplacent la réfrigération. Mais beaucoup apprennent ce qui n'est pas vrai au fur et à mesure que les efforts éducatifs progressent.

Une raison pour laquelle les vendeurs en Thaïlande et dans d'autres pays sont prêts à apprendre sur l'amélioration de la sécurité des aliments est le dollar tout-puissant des touristes, selon tous les panélistes.

Le sujet des accidents liés aux touristes

Le tourisme et la sécurité des aliments ne figuraient pas sur la liste des points de discussion de la session d'aujourd'hui, mais ils ont fait parler d'eux tout au long de la présentation de 90 minutes.

Quelle que soit la région discutée, des pensées similaires ont été présentées. Les pays, jusqu'au niveau des vendeurs ambulants, veulent augmenter le tourisme et les touristes ne veulent pas tomber malades lorsqu'ils sont en vacances.

Les dollars des vacances sont «un énorme moteur» pour la sécurité des aliments dans la vente ambulante, a dit Posy. Elle a dit que des changements sont apportés chaque jour pour améliorer la sécurité des aliments dans les lieux de voyage.

DeWaal a souligné que des recherches menées aux États-Unis, en Chine et au Danemark ont montré que des améliorations en matière de sécurité des aliments et de confiance des touristes ont été renforcées par les systèmes d'évaluation des restaurants. Dans les systèmes où les restaurants doivent afficher des notes d'inspection, les entreprises en profitent et les touristes sont plus confiants.

Et, avec l'introduction des critiques sur Google et autres, les touristes ont le pouvoir de savoir avant de réserver un voyage s'ils veulent risquer certaines zones et certains aliments, a dit Krishna.

Krishna a également dit que dans certaines régions, des développeurs avisés créent des expériences quelque peu authentiques pour les touristes en construisant des marchés de rue qui ont l'air traditionnels mais qui bénéficient des avantages de la technologie et des services publics modernes. Ils donnent un goût d'authenticité avec beaucoup moins de risques d'intoxication alimentaire.

Thème 3: Le rôle de la fermentation

Obadina a dit qu'une grande partie de la fermentation en Afrique est effectuée à très petite échelle par des personnes qui manquent de connaissances sur les meilleures pratiques. Par conséquent, des agents pathogènes peuvent être introduits. Mais le plus souvent, la menace vient des mycotoxines.

En Afrique, les aliments fermentés proviennent principalement de céréales et de légumes-racines, les mycotoxines étant particulièrement problématiques. Il a dit qu'une partie du problème vient de l'eau qui est utilisée et une partie du problème est parfois des feuilles qui sont utilisées dans le processus.

«Nous avons besoin de plus de surveillance des aliments», a dit Obadina, ajoutant que les produits chimiques et les mycotoxines sont un problème plus important que de nombreux agents pathogènes qui sont détruits lors de la transformation et de la cuisson. Au fil du temps, une accumulation de mycotoxines peut causer des problèmes à de nombreuses personnes.

Dans les aliments casher, le sel est souvent utilisé et offre une petite réduction des agents pathogènes, mais Regenstein a dit que ce n'était «pas loin» de la réduction de 4 ou 5 log souhaitée en termes de sécurité des aliments.

Simonne a dit qu'en Thaïlande, les produits de la mer et les légumes sont fréquemment fermentés et ont souvent une teneur élevée en sel. Pendant la fermentation, il peut y avoir des problèmes, c’est ce que les chercheurs recherchent, a-t-elle dit. «Nous avons juste besoin de plus de données.»

Thème 4: Réglementation et préservation de la culture

Avant l'adoption de nouvelles réglementations, tous les panélistes ont convenu que des données scientifiques étaient nécessaires. DeWaal a dit que l'OMS et la FAO travaillaient sur les problèmes liés à l'alimentation de rue depuis les années 1960. Des progrès ont été accomplis.

En 2006, l'OMS a publié un guide pour des marchés alimentaires-santé, guide pour le respect des conditions d'hygiène sur les marchés alimentaires, et les agences travaillent sur des programmes de formation des vendeurs.

«Il y a certainement beaucoup de ressources à l'OMS et à la FAO sur la formation des fournisseurs», a-t-elle dit.

Obadini a dit qu'en Afrique, l'éducation des vendeurs fait défaut principalement à cause d'un financement gouvernemental. Sans cet argent, il ne sert à rien d'imposer de nouvelles réglementations, car elles ne pourraient pas être mises en œuvre.

Krishna a dit que l'intérêt pour la nourriture augmente en Inde, mais pas nécessairement pour la sécurité des aliments. «Nous avons un long chemin à parcourir», a-t-il dit, «avec les vendeurs et l'eau.» Il a dit que le manque de structure pour trouver et suivre les maladies d'origine alimentaire est également un gros problème et que l'Inde a besoin de mesures préventives même si elle n'a pas de réglementation.

Conclusion

DeWaal a résumé la session par un bref commentaire sur les responsabilités de la FDA des États-Unis et du ministère de l'agriculture des États-Unis. Elle a dit que la FDA avait une tâche ardue et des problèmes de financement. L'USDA a mis en place de vastes programmes, mais pas le nombre d'aliments que la FDA réglemente. Le financement est également un problème pour les programmes de sécurité des aliments à l'USDA, a-t-elle dit.

Mais DeWaal a terminé ses remarques par un commentaire global.

«Ce qui est vraiment important, c'est de savoir comment améliorer les programmes nationaux à l'échelle mondiale», a-t-elle dit.


lundi 28 juin 2021

Une production illégale de graines germées découverte en République tchèque

«Une production illégale de graines germées découverte en République tchèque», source Food Safety News.

Les inspecteurs de l'agence alimentaire de la République tchèque et de la police ont découvert une production illégale de graines germées de haricot mungo.

L'Autorité tchèque d'inspection de l'agriculture et de l'alimentation (SZPI) et des policiers de Prague ont découvert l'entreprise non enregistrée opérant dans une maison du quartier de Šeberov de la capitale.

Les responsables ont identifié que les graines germées avaient été cultivées et produits dans des conditions d'hygiène insatisfaisantes et dans des locaux non autorisés. Ils ont donc utilisé un colorant pour s'assurer qu'ils ne pouvaient pas être vendus et le propriétaire a reçu l'ordre de détruire 120 kg de produit.

Aliment à risque

Selon le SZPI, la culture et la production de graines germées de haricot mungo sont un processus à risque microbiologique.

Les établissements où la germination a lieu doivent en informer les autorités et être approuvés avant le début de la production de graines germées. Avant l'approbation, le producteur doit être inspecté et se conformer aux exigences légales. Des critères microbiologiques spécifiques liés à la culture d'une denrée alimentaire sensible à la contamination bactérienne, telle que E. coli producteurs de shigatoxines, doivent être respectés. Le non-respect des conditions de culture et de production prescrites présente un risque de maladie grave.

La police a été informée de la possible culture et distribution illégales de germes de haricot mungo provenant d'une maison avec des produits envoyés au marché de Prague. En visitant la maison la semaine dernière, ils ont découvert que des germes de haricot mungo étaient en train d’être cultivés. Un homme de 35 ans sur le site risque une amende.

C'est la deuxième fois en trois ans que SZPI découvre une production illégale de graines germées dans la propriété nationale. En décembre 2018, l'agence a interdit la production de graines germées à la maison.

L'opérateur a détruit 504 conditionnements de graines germées, certains étant de sa propre production et d'autres fabriqués par un producteur d'origine inconnue.

Les inspections trouvent des problèmes liées à la viande

Par ailleurs, une inspection menée ce mois-ci par l'Administration vétérinaire d'État (SVS) dans un entrepôt du district de Smíchov à Prague a révélé près de 200 kg de viande de volaille d'origine inconnue.

La viande de poulet et de canard congelée et réfrigérée n'était pas étiquetée conformément à la législation et la documentation soumise n'était pas conforme, il n'a donc pas été possible de prouver l'origine, selon les responsables.

Certaines informations telles que le nom, les conditions de stockage et la date de péremption figuraient sur l'emballage mais la marque d'identification du fabricant manquait. De plus, le fournisseur présumé n'était pas enregistré auprès de l'Administration vétérinaire nationale pour la manipulation de produits d'origine animale. L'agence a empêché la mise sur le marché des produits.

Une autre opération a révélé que la viande de poulet de Pologne, qui était utilisée pour produire près de 1,5 tonnes de brochettes de poulet, contenait Salmonella.

L'inspection chez un producteur de la ville de Blatná a impliqué le prélèvement d'échantillons de poulet. Des tests effectués à l'Institut vétérinaire d'État de Prague ont détecté Salmonella enteritidis.

La viande de poulet avait été transformée en préparations de viande à partir desquelles des brochettes étaient préparées. Tous les produits semi-finis étaient encore en stock et aucun d'entre eux n'a été mis sur le marché.

Des procédures administratives seront engagées avec une amende potentielle pouvant aller jusqu'à 1,96 millions d’euros pour non-conformité avec la législation.

dimanche 21 février 2021

C'est l'histoire de boîtes de pâté français à la conquête des Etats-Unis : rappel de plus de 13 tonnes !

Ça aurait pu aussi s'appeler comment aller à la conquête des Etats-Unis sans respecter les règles ?

«Une entreprise française non éligible a envoyé du pâté de porc aux États-Unis. Rappel à l'échelle nationale en cours», source Food Safety News.

AH Company International Distribution Inc., de Garden Grove, Californie, rappelle 30 0810 pounds (un peu plus de 13 tonnes) de pâté de porc qui ont été importés d'un établissement inéligible et distribué aux États-Unis sans bénéficier d'une nouvelle inspection sur les importations. (Voir l'ensemble des photos ici)

Les pâtés de porc de longue conservation traités thermiquement suivants sont sujets au rappel, selon un avis publié par le Food Safety and Inspection Service (FSIS) de l'USDA:

  • Boîtes de 240 g de Pâté de Foie Monique Ranou
  • Boîtes de 240 g de Pâté de Campagne Monique Ranou
  • Pots de 180 g de Pâté de Campagne Supérieur Monique Ranou

Les produits faisant l'objet du rappel portent le numéro d'établissement français «FR 56-246-008 CE», un établissement non éligible. Ces articles ont été expédiés aux distributeurs dans tout le pays des États-Unis. L'avis de rappel n'incluait pas les dates d'expiration des produits.

Le problème a été découvert lors d'activités de vérification de routine du FSIS.

Il n'y a pas eu de rapports confirmés d'effets indésirables dus à la consommation de ces produits. Toute personne préoccupée par une réaction doit contacter un professionnel de la santé.

Les consommateurs qui ont acheté ces produits sont priés de ne pas les consommer. Ces produits doivent être jetés ou retournés au lieu d'achat.

Le FSIS procède régulièrement à des contrôles de l'efficacité des rappels pour vérifier que les entreprises effectuant le rappel informent leurs clients du rappel et que des mesures sont prises pour s'assurer que le produit n'est plus disponible pour les consommateurs. Lorsqu'elles seront disponibles, les listes de distribution au détail seront publiées sur le site Internet du FSIS.

Les consommateurs qui ont des questions sur le rappel peuvent contacter Quynh Nguyen, AH Company International Distribution Inc. 

Tél. 779-772-2354 ou nguyenky_ngocquynh@yahoo.com.vn.

Commentaire. Très curieux ce rappel de produits français aux Etats-Unis via une entreprise vietnamienne, même si la réglementation n' apasété appliquée, critère d'éligibilité oblige !

Mise à jour du 2 mars 2021. Même sanction avec ces boîtes de corned beef importées sans le bénéfice de l'inspection, comportant la mention, Australia Inspected” number “39”. Il y en a tout de même pour 149 tonnes !

vendredi 5 février 2021

Le rappel des grains de sésame en France, c'est un peu comme un monde sans fin ...

Cela peut sans doute se comparer au jour de la marmotte, comme le disent nos amis canadiens, ou bien à un monde sans fin comme le titre du livre de Ken Follets, aura-t-on un jour fini avec les rappels, notamment en France, où ils sont de loin les plus nombreux, liés aux graines de sésame d'Inde contaminées par de l'oxyde d'éthylène ?

«Les rappels de graines de sésame contaminées se poursuivent en Europe», source article de Joe Whitworth paru le 5 février 2021 dans Food Safety News, complété par mes soins -aa.

Un système d'alerte européen sur les denrées alimentaires approche les 500 notifications en raison de la présence d'une substance non autorisée, l'oxyde d'éthylène, dans des produits contenant des graines de sésame.

469 notifications très précisément à fin janvier 2021, voir le détail ici.

La Belgique a fait la première alerte le 9 septembre 2020 au système d'alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF) concernant des résidus de pesticides dans divers lots de graines de sésame en provenance d'Inde. Trois mois plus tard, la plupart des pays européens ont été touchés.

Des milliers de produits conventionnels et bio à longue durée de conservation tels que les céréales, le chocolat, les biscuits, le pain, les craquelins, l'huile de sésame, les bagels et les plats asiatiques ont été touchés.

Plus de la moitié des importations annuelles de 70 000 tonnes de sésame de l’UE proviennent de l’Inde.

Contrôles supplémentaires

La Commission européenne a renforcé les contrôles sur les graines de sésame d'Inde en octobre 2020 avec une réglementation exigeant qu'elles soient testées avant l'exportation vers l'UE pour certifier la conformité et inclure un certificat officiel. Les règles ont également augmenté les contrôles aux postes de contrôle frontaliers avec des contrôles nécessaires sur 50 pour cent de tous les envois à la frontière de l'UE. Ils figurent déjà sur la liste des produits soumis à des contrôles supplémentaires à cause de Salmonella.

On pense que l'oxyde d'éthylène a été utilisé pour arrêter la croissance de Salmonella pendant le stockage des graines de sésame en Inde.

Les fournisseurs qui ont livré des lots contaminés comprennent Dhairya International, Nature Bio Foods Ltd., Agri Food Products, GSV International, Shyam Industries et Dhaval Agri Exports.

Dans l'UE, l'utilisation d'oxyde d'éthylène pour la désinfection des denrées alimentaires n'est pas autorisée car il est classé comme cancérigène et mutagène. La limite maximale de résidus pour les graines de sésame est fixée à 0,05 mg par kg. L'utilisation est autorisée aux États-Unis à 7 mg/kg pour les graines de sésame. Les niveaux trouvés par la Belgique étaient aussi élevés que 186 mg/kg, mais principalement entre 0,1 et 10 mg/kg. Certains lots ont dépassé la limite maximale de plus de 1 000 fois.

L'oxyde d'éthylène est un composé volatil et réactif qui ne reste qu'en petites quantités dans les aliments traités, selon les responsables. La détection et le calcul de la quantité de substance dans les aliments est un processus compliqué qui, pour des raisons financières, n'est utilisé que pour des cas individuels dans les programmes de surveillance des aliments de routine, selon CVUA Stuttgart.

Selon certains, la pratique d'utilisation de l'oxyde d'éthylène est assez ancienne.

Autres aliments ou pays concernés?

Des experts des États membres, la Commission européenne et l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) ont tenu une réunion des coordinateurs de crise des denrées alimentaires et des aliments pour animaux en octobre. Certains pays ont appelé à une vigilance renforcée sur des produits comme le poivre et les épices, où des analyses antérieures ont également montré de l'oxyde d'éthylène.

Fin novembre 2020, une réunion a eu lieu dans la section des produits phytopharmaceutiques et des résidus du comité permanent des végétaux, des animaux, des denrées alimentaires et des aliments pour animaux qui a mentionné l'oxyde d'éthylène.

Un pays a déclaré que son évaluation nationale indiquait que la LMR actuelle de 0,05 mg/kg pourrait ne pas protéger suffisamment certains groupes de consommateurs. Un autre a signalé avoir trouvé de l'oxyde d'éthylène dans des produits non originaires d'Inde, mais conformes aux LMR associées.

Un rapport du laboratoire de référence de l'UE pour les résidus de pesticides a déclaré que l'on ne savait pas depuis combien de temps la fumigation à l'oxyde d'éthylène était utilisée ou de plus en plus appliquée aux graines de sésame en Inde, mais les experts soupçonnent que c'est une pratique courante depuis des années.

Une évaluation en Belgique a indiqué un risque chronique potentiel. Cela signifie que si un consommateur devait avoir les graines concernées tous les jours de sa vie, et en grande quantité, il pourrait y avoir un risque pour la santé. Une évaluation du National Institute for Public Health and the Environment (RIVM) et de Wageningen Food Safety Research a révélé qu'il était «difficilement possible» de consommer des quantités sûres de pain, de craquelins ou de biscuits contenant des graines de sésame contenant de l'oxyde d'éthylène à un niveau de 10 mg /kg.

En novembre, la Food Standards Agency a déclaré qu'elle ne préconisait pas un rappel complet auprès des consommateurs des produits touchés et qu'elle favorisait un retrait car le risque pour les particuliers est faible et la plupart des produits déjà achetés sont susceptibles d'avoir été consommés, ce qui rend ce rappel disproportionné.

Pour information, en France, pas d'évaluation des risques, la France est le pays où le retrait/rappel est systématique. On en est au 5 février 2021, selon la DGCCRF à 3 569 produits (références et lots), un record d'Europe en quelque sorte … et ce n'est pas fini, puisque c'est un monde sans fin ...

mercredi 28 octobre 2020

Néonicotinoïdes, glyphosate... ces surtranspositions qui pénalisent la France » de Mme Emmanuelle Ducros dans l'Opinion

Je reprends bien volontiers cet
article de seppi du 27 octobre 2020, «« Néonicotinoïdes, glyphosate... ces surtranspositions qui pénalisent la France » de Mme Emmanuelle Ducros dans l'Opinion »

L'annonce par l'ANSES des nouvelles «règles du jeu» pour l'utilisation d'herbicides à base de glyphosate a donné à Mme Emmanuelle Ducros l'occasion de dénoncer – une fois de plus – la politique suicidaire d'une France «meilleure élève de la classe» en matière – prétendument – agro-environnementale.


Si vous voulez vous informer, lisez... Si vous voulez garder le moral et vos illusions sur l'état de l'agriculture (de la production alimentaire) française, abstenez-vous... et ne lisez pas la suite.

La conclusion de l'article :
« Pendant ce temps, les filières françaises tombent au champ d’honneur, telles ces fameux « héros morts » [de Mme Christiane Lambert]. La filière betteravière a sauvé sa peau – si elle trouve une alternative aux NNI sous trois ans. Le colza, privé lui aussi d’enrobage de semences insecticides, a vu ses surfaces se réduire d’un tiers en trois ans, alors que l’indépendance en oléoprotéagineux n’a jamais été aussi cruciale. Nos vergers ont perdu 40 % de leurs surfaces en 20 ans. Nos productions de légumes se ratatinent. Des filières d’excellence comme la noisette et la moutarde sont sans solution face aux ravageurs. En 2019, la France, ex-fer de lance de l’Europe agricole, est devenue dépendante de ses voisins européens, plus pragmatiques face à la nécessité de défendre les cultures, pour se nourrir. »

Et pour compléter le tout laissons la parole au ministre de l'agriculture, décidément très surprenant,  lors du débat au Sénat le 27 octobre 2020 sur la Mise sur le marché de certains produits phytopharmaceutiques

En effet, le Sénat a adopté le projet de loi relatif aux conditions de mise sur le marché de certains produits phytopharmaceutiques en cas de danger sanitaire pour les betteraves sucrières, adopté par l'Assemblée nationale.

samedi 5 septembre 2020

Islande : Amélioration nécessaire des contrôles des aliments prêts à consommer, selon un rapport d'audit

« Islande : Amélioration nécessaire des contrôles des aliments prêts à consommer », source article de Joe Whitworth publié le 5 septembre 2020 dans Food Safety News.

Il a été demandé à l'Islande d'améliorer les contrôles officiels sur les aliments prêts à consommer par l'Association européenne de libre-échange (AELE) ou European Free Trade Association (EFTA)

L'Autorité de surveillance de AELE (ESA pour EFTA Surveillance Authority) contrôle le respect des règles dans l'Espace économique européen (EEE) en Islande, au Liechtenstein et en Norvège.

L'ESA a évalué comment l'Islande satisfait aux exigences d'hygiène de l'EEE pour les aliments prêts à consommer (PAC) tels que le saumon fumé, le salami et les fromages lors d'un audit en mars de cette année.

Problèmes de ressources et calendrier de suivi
Les auditeurs ont constaté que l'Islande dispose d'un système basé sur les risques pour effectuer des contrôles officiels dans les usines produisant des aliments PAC, ce qui est généralement efficace. Cependant, il y a un manque de ressources pour effectuer les inspections et de longs intervalles sont accordés aux entreprises pour mettre en œuvre des mesures correctives. Ils ont déclaré que cela pourrait augmenter le risque de mise sur le marché d'aliments insalubres car toutes les non-conformités ne sont pas détectées et traitées en temps opportun.

« L'Islande doit veiller à ce que suffisamment de temps et de ressources soient disponibles pour les inspections de sécurité des aliments. De plus, les entreprises alimentaires devraient se voir accorder des délais plus stricts, pour remédier à tout problème identifié lors de l'inspection », selon le rapport d'audit.

Au cours des trois dernières années, le nombre d'heures d'inspection effectuées par l'Autorité islandaise alimentaire et vétérinaire (MAST) dans le secteur de la viande et des produits laitiers a diminué par rapport aux heures prévues. Cependant, dans le secteur des produits de la pêche, il y a eu une augmentation des heures d'inspection.

En raison de la pandémie de coronavirus, une seule visite de site dans un établissement de produits de la pêche a eu lieu. Des réunions ont été organisées avec deux entreprises de produits carnés et un producteur de produits laitiers, de salades et de sandwichs, une entreprise de restauration et un laboratoire national de référence (LNR).

Réaction aux problèmes soulevés lors de l'audit
Dans l'usine de produits de la pêche visitée, l'équipe d'audit a vu des exemples de non-conformités tels que le stockage d'emballages portant des marques d'identification d'un autre établissement, le mélange de sous-produits animaux et d'aliments, le mélange d'aliments et de produits plus d'un an après sa date d'expiration et un manque de traçabilité sur certains produits.

Le stockage des emballages portant la marque d'identification d'un autre site avait été détecté par l'autorité plus de cinq semaines auparavant et n'avait pas été abordé. Un élément de non-conformité lié à la traçabilité avait été enregistré lors d'une inspection précédente plus d'un an auparavant.

« Dans ce cas, la gravité a été évaluée de la manière qu'il n'y avait aucun risque immédiat de sécurité des aliments pour les consommateurs. En règle générale, si une non-conformité n'a pas été corrigée au moment de la prochaine visite d'inspection, l'exploitant du secteur alimentaire en question subira une non-conformité grave et une baisse de la catégorie de performance », a dit la MAST, ajoutant que l'entreprise n'est plus en fonctionnement.

«Une non-conformité concernant la traçabilité a été constatée lors d'une inspection le 21 juin 2019, où les produits étaient stockés sans marquage. Lors d'une visite du 2 octobre 2019, cela aurait été corrigé. Par la suite, lors des trois prochaines inspections en notre nom, aucune remarque n'a été faite sur la traçabilité. Donc, aucune remarque n'a été faite pendant un certain temps et malheureusement, cela se passe à nouveau.

Prélèvements pour la recherche de Listeria
Le rapport d'inspection le plus récent d'un établissement, en activité depuis 2018, ne mentionnait aucune procédure écrite de traçabilité ou de rappel de produit et qu'un système HACCP n'était pas encore mis en œuvre. Ces non-conformités n'étaient pas considérées comme des écarts graves et l'autorité prévoyait de vérifier ces non-conformités lors de la prochaine inspection.

La MAST a dit que cela avait été corrigé grâce à l'utilisation du système d'inspection informatisé Isleyfur.

Une entreprise alimentaire rencontrée par l'équipe d'audit a soumis deux unités plutôt que cinq pour constituer un échantillon pour l'analyse de Listeria monocytogenes. Cela n'est pas conforme à la réglementation de l'UE, mais n'a pas été détecté lors des contrôles officiels et était en cours depuis au moins deux ans.

En réponse, la MAST a dit qu'elle examinait les directives d'échantillonnage de Listeria pour les entreprises alimentaires.

« La fréquence appropriée d'échantillonnage et le nombre correct d'unités formant un échantillon pour l'analyse de Listeria monocytogenes seront clairement indiqués dans les directives. La règle principale restera que cinq unités sont nécessaires pour constituer un échantillon destiné à l'analyse de Listeria monocytogenes. »

La MAST a dit que si moins de cinq unités sont acceptées pour l'échantillonnage, les entreprises devront démontrer avec des données historiques qu'elles disposent d'un système HACCP efficace conforme aux règles de l'UE. Ceci sera vérifié par une visite pour passer en revue toutes les questions dans la section HACCP du manuel d'inspection.

NB : Tous les liens sont de mon fait -aa.

Commentaire. Je pense qu'il est possible de remplacer Islande par France dans la phrase ci-dessous:
L'Islande doit veiller à ce que suffisamment de temps et de ressources soient disponibles pour les inspections de sécurité des aliments. De plus, les entreprises alimentaires devraient se voir accorder des délais plus stricts, pour remédier à tout problème identifié lors de l'inspection.