mercredi 27 mai 2020

La Norvège doit améliorer les contrôles du lait et de la viande pour répondre aux exigences légales


« La Norvège doit améliorer les contrôles du lait et de la viande pour répondre aux exigences légales », source article de Joe Whitworth paru le 27 mai 2020 dans Food Safety News.

Selon un rapport d'audit, les contrôles officiels de la production de lait et de viande en Norvège doivent être améliorés afin qu'ils soient conformes à la loi.

L'évaluation a révélé que le système global était bon, mais les autorités norvégiennes devaient veiller à ce que les contrôles ciblent les entreprises les plus susceptibles de présenter un risque pour la sécurité sanitaire des aliments.

L'EFTA Surveillance Authority (ESA) est chargée de surveiller la manière dont l'Islande et la Norvège mettent en œuvre les règles de l'Espace économique éuropéen concernant la sécurité des denrées alimentaires et des aliments pour animaux ainsi que la santé et le bien-être des animaux. L'Islande, la Norvège et le Liechtenstein forment l'Espace économique européen (EEE). L'Association européenne de libre-échange (AELE) comprend l'Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse.

Un audit de fin novembre à début décembre 2019 a évalué le système de contrôle officiel mis en place par Mattilsynet (Autorité norvégienne de sécurité alimentaire) pour la production hygiénique de viande, de lait et de produits fabriqués à partir de ceux-ci. Deux exploitations laitières, des sites de transformation de lait et des usines de produits de viande, trois abattoirs et un laboratoire ont été visités dans le cadre de l'audit.

Absence de contrôles basés sur les risques
Pour les usines de transformation de viande et de lait approuvées, la même fréquence minimale de contrôle est établie en fonction des catégories générales de production plutôt qu'en tenant compte de tous les facteurs de risque pertinents. Pour la production primaire, une liste des risques potentiels a été établie au niveau central mais aucune pondération n'est accordée à leur importance. Les services locaux les utilisent pour déterminer la fréquence et la portée des contrôles officiels.

Selon le rapport d'audit, cette approche peut aboutir à ce que les contrôles officiels ne ciblent pas les entreprises les plus susceptibles de présenter un risque pour la sécurité alimentaire de manière uniforme dans tout le pays.

Un nouveau système est en cours d'élaboration pour classer les entreprises selon les risques pour la santé publique. Il devrait être achevé en 2020 et être pleinement mis en œuvre en 2021. Dans l'intervalle, les objectifs de la législation en matière d'hygiène ne sont pas pleinement atteints dans tous les établissements car toutes les lacunes ne sont pas détectées.

Les contrôles officiels liés à l'inspection post mortem des bovins, où plusieurs des tâches d'inspection de l'EEE ne sont pas effectuées, affaiblissent le système. Les auditeurs ont constaté que ces problèmes augmentaient la possibilité que des aliments dangereux entrent dans la chaîne d'approvisionnement et que les maladies animales ne soient pas détectées.

Problèmes détectés par l'équipe d'audit mais pas par les contrôles officiels
Dans les abattoirs et les ateliers de découpe visités, des problèmes de conception et d'entretien des locaux ont été identifiés qui n'avaient pas été détectés par les contrôles officiels. Ceux-ci comprenaient de la peinture écaillée sur les plafonds directement au-dessus de la viande exposée, un étiquetage ou une identification floue des conteneurs de sous-produits animaux, des sols endommagés dans les zones de production et dans un abattoir, des carcasses se touchant avant l'inspection officielle.

Un certain nombre de problèmes d'hygiène opérationnelle ont été décelés par l'équipe d'audit et n'ont pas été signalés par les responsables des contrôles officiels. Ceux-ci comprenaient des couteaux non placés dans des stérilisateurs pendant les pauses, aucun nettoyage des bandes transporteuses de viande pendant la journée de travail et un mauvais nettoyage au-dessus des zones de production alimentaire.

Les autorités ont approuvé des procédures d'échantillonnage et des tests alternatifs pour différents micro-organismes dans les abattoirs. Cependant, cette approbation a été accordée en 2007 pour la législation actuellement abrogée et n'a pas été réévaluée par rapport aux exigences microbiologiques actuelles pour s'assurer qu'elles s'appliquent toujours.

Dans la plupart des sites visités utilisant des méthodes analytiques alternatives, le personnel de Mattilsynet n'a pas de confirmation que les méthodes alternatives aient été validées par rapport aux méthodes de référence spécifiques.

Recommandation le tofu
Pendant ce temps, Mattilsynet a révélé des soupçons concernant la production et la vente illégales organisées de tofu dans la région d'Oslo.

Le tofu est vendu dans les magasins, les restaurants et aux particuliers via des pages Facebook fermées. Un tel tofu pourrait être potentiellement dangereux car on ne sait pas où ni comment il a été produit, qui l'a fabriqué, d'où proviennent les matières premières ou leur qualité, selon l'agence.

Mattilsynet soupçonne une production organisée à grande échelle car dès qu'ils saisissent des produits au même endroit, un nouvel approvisionnement apparaît, parfois aussi rapidement que le lendemain.

Des opérations antérieures sur la production illégale de tofu à domicile ont montré que celui-ci est souvent effectué dans des conditions non hygiéniques, ce qui pose un risque pour la santé publique. Les produits préemballés semblent être fabriqués par des professionnels, ce qui peut induire le consommateur en erreur sur la qualité des produits.

Le tofu produit illégalement n'a généralement pas d'étiquetage ni de traçabilité, tandis que le tofu fabriqué par des entreprises agréées est étiqueté et peut être retracé jusqu'au fabricant.

Le coronavirus révèle une science malade du militantisme et de l’idéologie, selon Marcel Kuntz


Tribune parue dans Figaro Vox du 26 mai 2020 de Marcel Kuntz: «Le coronavirus révèle une science malade du militantisme et de l’idéologie»

Le chercheur Marcel Kuntz s’irrite des scientifiques qui lient la pandémie aux enjeux écologiques en plaquant leur grille idéologique sur les faits.
Marcel Kuntz est biotechnologiste végétal et directeur de recherche au CNRS.

Beaucoup d’analystes ont noté la propension des idéologues à greffer leur vision du monde sur la crise du Covid-19, ses causes et sur le «monde d’après». D’un autre côté des spécialistes, de la médecine notamment, tiennent dans les médias, sauf exceptions, des propos rationnels et ouverts au doute face à un virus dont on ne sait pas tout. Les scientifiques seraient-ils naturellement immunisés contre l’idéologie? La réalité du monde scientifique est en fait bien plus inquiétante.

Revenons un instant sur l’appel «Non à un retour à la normale» de 200 artistes. On notera, si on a pu lire l’indécent appel jusqu’au bout, qu’il a également été signé par des scientifiques. Ces derniers veulent-ils eux aussi devenir des «famous people»? Vanitas vanitatum et omnia vanitas.
Plus alarmantes sont les affirmations sans base scientifique, reprises par certains scientifiques, sur la cause du Covid-19 ou sa propagation, dont le «dérèglement» du climat, l’agriculture intensive; les activistes anti-pesticides dénonçant, devinez quoi, «les parallèles évidents entre la crise du coronavirus et l’expansion sans fin des pesticides» (il faut comprendre les pesticides de synthèse, pas ceux utilisés en agriculture biologique!). Cette sélective propagande anti-pesticide a eu, depuis des années, l’appui de scientifiques dont le but de recherche est de montrer l’impact, dogmatiquement présupposé délétère, des éléments entrants dans la production de l’agriculture moderne.

Le mode de financement actuel de la recherche publique pose problème.
Alors que l’influence alléguée des industriels est dénoncée en boucle, le mélange de plus en plus problématique entre démarche scientifique et a priori idéologiques l’est rarement. Il a atteint des sommets avec la récente campagne médiatique, initiée par quelques scientifiques sur une «biodiversité maltraitée» qui serait, affirment-ils, la cause de la pandémie actuelle.
Nous touchons là également à un autre problème majeur, celui du mode de financement actuel de la recherche publique. Sa planification à l’excès, via des appels d’offre d’organismes publics, favorisent les bonimenteurs, ceux qui n’auront aucun scrupule à prétendre que leurs recherches vont d’une manière ou d’une autre «sauver la planète». Si votre sujet de recherche affiché est de documenter le rôle de la biodiversité comme facteur central dans l’émergence des maladies infectieuses, vous vous condamnez à confirmer vos préjugés… pour continuer à recevoir des subsides publics.

Cette organisation perverse de la recherche touche toutes les couches du millefeuille bureaucratique de la science étatique. La compétition de tous contre tous concerne aussi les organismes de recherche et les «Alliances» qui fédèrent la recherche publique française autour de thèmes transversaux. Ainsi on a pu lire «seize dirigeants d’organismes scientifiques», en fait tous membres de l’Alliance pour l’environnement (AllEnvi), s’alignant sur cette information non démontrée: «La pandémie de Covid-19 est étroitement liée à la question de l’environnement». De plus, l’inouï battage médiatique sur ce sujet a-t-il pu se mettre en place sans le soutien actif d’un service de communication d’un organisme scientifique?

En réalité, il n’existe absolument aucune étude établissant un lien entre la crise actuelle et la biodiversité. Ce dernier concept est aujourd’hui utilisé à tort et à travers, comme synonyme de nature. Des animaux maltraités sur un marché en Chine, cela n’a rien à voir avec «la biodiversité». Scientifiquement la biodiversité comporte différents niveaux (diversités de gènes, espèces, écosystèmes, etc.). Il est fallacieux de lier un quelconque phénomène à «la» biodiversité sans en préciser le niveau. Il est tout aussi spécieux de vouloir regrouper toutes les maladies qualifiées de zoonoses comme dérivant d’une cause unique. Chacune est un cas particulier. Suivant les maladies, les études suggèrent en fait une participation positive, neutre ou négative du niveau de biodiversité étudié. Ces études restent dans le domaine de la corrélation et non pas de la seule preuve qui vaille, celle de la démonstration d’une cause à effet.

Les dérives actuelles de la recherche vont plus loin, pour atteindre les confins de la «méconduite». Ainsi, une Note de l’Académie d’agriculture de France intitulée «Santé et alimentation: attention aux faux semblants statistiques!» alerte à bon droit sur «plusieurs études épidémiologiques très médiatisées [qui] déclarent avoir observé des liens statistiques forts entre le risque de cancer et la consommation d’aliments bio ou [à l’inverse] ultra-transformés» mais «dont un examen attentif montre la fragilité…». Bien d’autres thèmes sont concernés par une «fragilité», comme les études prétendant prouver que les scientifiques femmes sont discriminées, les rangeant ainsi par idéologie dans une catégorie victimaire.

La recherche scientifique est donc bien malade, de son organisation bureaucratique, du politiquement correct (préféré à la distinction du vrai et du faux), de l’idéologie écologiste pour certains, et d’une incapacité croissante à penser «hors de la boite» pour remédier à ses problèmes.

Mise à jour du 4 juin 2020
On lira l'interview de Marcel Kuntz L’origine des fausses affirmations concernant le prétendu lien entre coronavirus et perte de biodiversité dans le blog agriculture & environnement.

mardi 26 mai 2020

Canada : Évaluation non conforme du système de contrôles en place régissant la production de viande bovine et porcine destinée à l'exportation vers l'Union Européenne, selon un audit


Voici le résumé du rapport final d'un audit effectué au Canada du 9 au 20 septembre 2019 afin d'évaluer le système de contrôles en place régissant la production de viande bovine et porcine destinée à l'exportation vers l'Union Européenne

Le rapport décrit les résultats d'un audit effectué par la Direction générale Santé et sécurité alimentaire au Canada du 9 au 20 septembre 2019 afin d’examiner la structure et le fonctionnement du système de contrôle dans le secteur de la viande (viande fraîche obtenue à partir de bovins et de porcs nourris sans produits favorisant la croissance) pour l'exportation vers l'UE et, dans ce contexte, d'évaluer la mise en œuvre des programmes nationaux destinés à garantir que la viande provient d'animaux auxquels aucun produit stimulant la croissance n'a été administré.

La nouvelle législation canadienne «Règlement sur la salubrité des aliments au Canada» ou «Safe Food for Canadians Regulation » est entrée en vigueur en 2019, abrogeant et consolidant les dispositions nationales antérieures, mais n'a pas modifié de façon importante les exigences pertinentes.

Les différentes autorités impliquées dans les contrôles sont clairement désignées; cependant, un conflit d'intérêts potentiel n'est pas traité de manière adéquate en ce qui concerne les vétérinaires privés accrédités auprès des autorités compétentes pour évaluer l'adhésion des exploitations porcines/bovines et des parcs d'engraissement des bovins aux exigences des deux programmes sans hormones. Ces vétérinaires sont payés par les opérateurs soumis à leurs contrôles, tout en leur fournissant également une assistance zootechnique et sanitaire.

Le système actuel mis en place par les autorités compétentes pour évaluer la conformité des établissements alimentaires à la législation canadienne et aux dispositions supplémentaires de l'UE n'est pas en mesure de garantir que seuls les établissements pleinement conformes continuent d'être répertoriés pour l'exportation vers l'UE; le système ne reflète pas adéquatement les conditions réelles de structure et d'hygiène dans les établissements agréés par le gouvernement fédéral et énumérés pour l'exportation. Seul un des trois établissements visités par l'équipe d'audit a pu être considéré comme entièrement conforme, tandis que pour un autre des trois, l'équipe d'audit a demandé des garanties écrites sur la suspension de la certification pour l'exportation vers l'UE et la radiation. Les actions correctives annoncées et mises en œuvre à la suite du précédent audit en 2014, et visant à fournir des assurances quant à la conformité continue des établissements inscrits sur la liste de l'UE avec les exigences applicables, n'ont pas été efficaces.

En ce qui concerne le secteur de la viande porcine, la situation peut être jugée globalement satisfaisante: au Canada, plus de 95% de tous les porcs sont exempts de ractopamine.

En revanche, dans le secteur de la viande bovine, la plupart des actions correctives annoncées par l'Autorité centrale compétente (ACC) dans son plan d'action visaient à donner suite à la recommandation n°1* du rapport d'audit 2014 qui concernait les garanties de traçabilité et d'éligibilité de l'UE aux objectifs du programme sans hormones, n'ont pas été mis en œuvre: les deux bases de données informatisées existantes ne sont pas encore complètement interconnectées, les mouvements de bovins (à l'exception des mouvements vers l'abattage et l'identification initiale dans l'exploitation de naissance) ne sont pas notifiés et aucun des contrôles sont effectués sur l'utilisation des marques auriculaires officielles livrées aux exploitations.

Ainsi, la traçabilité des bovins éligibles à l'UE repose principalement sur des copies papier des documents de mouvement et des certificats, qui se sont révélés incomplets dans plusieurs cas, ou contenant des informations erronées, tandis que dans le même temps, les contrôles de traçabilité et d'éligibilité au niveau de l'exploitation ont également montré des lacunes.

Le rapport contient des recommandations à l’ACC canadienne pour combler les lacunes identifiées.

* Recommandation n°1. Élaborer des procédures fondées sur les risques pour les audits des exploitations de bovins ou de bisons (exploitations agricoles, parcs d'engraissement, marchés, postes de marquage), et prévoir des contrôles physiques des animaux dans les exploitations faisant l'objet d'un audit, ainsi que des exercices de rapprochement sur une base régulière (par exemple, les marques auriculaires, les mouvements des animaux, l'état de l'admissibilité pour l'Union européenne).

Lire le communiqué de l’Académie nationale de médecine : Masquez-vous, masquez-vous, masquez-vous !

Des phages rapporteurs génétiquement modifiés utilisés pour la détection et la différenciation rapide par bioluminescence de cellules viables de Listeria monocytogenes


Voici un article, disponible gratuitement en intégralité, paru dans Applied and Environmental Microbiology, une revue de l’ASM, à propos « Des phages rapporteurs génétiquement modifiés pour la détection et la différenciation rapide par bioluminescence de cellules viables de Listeria monocytogenes ».

Résumé
L'agent pathogène Listeria monocytogenes provoque la listériose, une maladie d'origine alimentaire grave associée à une mortalité élevée. Des méthodes rapides et sensibles sont nécessaires pour la détection spécifique de ce pathogène pendant la production alimentaire. Les bactériophages rapporteurs basés sur la bioluminescence sont des virus génétiquement modifiés qui infectent leurs cellules hôtes avec une spécificité élevée et intègrent un gène de luciférase hétérologue dont l'activité peut être détectée avec une sensibilité élevée pour indiquer la présence de cellules cibles viables.

Ici, nous utilisons la biologie synthétique pour l'assemblage et l'activation du génome de novo ainsi que l'ingénierie de phages assistée par CRISPR-Cas pour construire un ensemble de phages rapporteurs pour la détection et la différenciation des cellules viables de Listeria. Sur la base d'un squelette de phage unique, nous comparons les performances de quatre phages rapporteurs qui codent pour différentes luciférases de crustacés, de cnidaires et bactériennes. À partir de ce panel de protéines rapporteuses, la nanoluciférase (NLuc) a été identifiée comme une enzyme supérieure et a ensuite été introduite dans les génomes d'un phage à large spectre d'hôtes (A511) et de deux phages spécifiques de Listeria sérotype 1/2 et sérotype 4b/6a (respectivement, A006 et A500).

Le phage A511::nlucCPS à large spectre avec NLuc détecte une UFC de L. monocytogenes dans 25 g de lait, de charcuterie et de laitue contaminés artificiellement en moins de 24 h. De plus, ce phage rapporteur a réussi à détecter Listeria spp. dans des échantillons d'aliments naturels potentiellement contaminés sans produire de résultats faussement positifs ou faux négatifs. Enfin, A006::nluc et A500::nluc permettent le diagnostic de Listeria spécifiques selon le sérotype.

En conclusion, ces phages rapporteurs basés sur NLuc permettent une détection et une différenciation rapides et ultrasensibles des cellules viables de Listeria en utilisant un protocole simple qui est 72 h plus rapide que les approches dépendantes de la culture.

Importance
Les méthodes dépendantes de la culture sont la référence pour la détection sensible et spécifique des bactéries pathogènes dans la chaîne de production alimentaire.

Contrairement aux approches moléculaires, ces méthodes détectent les cellules viables, ce qui est un avantage clé pour les aliments générés à partir d'un matériau source inactivé par la chaleur. Cependant, les diagnostics basés sur la culture sont généralement beaucoup plus lents que les stratégies moléculaires ou protéomiques.

Les tests avec des phages rapporteurs combinent le meilleur des deux mondes et permettent une évaluation en ligne quasi-sûre de la sécurité sanitaire microbienne car la réplication des phages est extrêmement rapide, hautement spécifique à la cible et limitée aux cellules hôtes métaboliquement actives. De plus, les tests avec des phages rapporteur sont peu coûteux et ne nécessitent pas de personnel hautement qualifié, ce qui facilite leur mise en œuvre sur site.

Les phages rapporteurs présentés dans cette étude permettent non seulement une détection rapide mais également une estimation précoce de la virulence potentielle des isolats de Listeria provenant des sites de production et de transformation des aliments.
Les phages rapporteurs présentés dans cette étude permettent non seulement une détection rapide mais également une estimation précoce de la virulence potentielle des isolats de Listeria provenant des sites de production et de transformation des aliments.

Les phages rapporteurs présentés dans cette étude permettent non seulement une détection rapide mais également une estimation précoce de la virulence potentielle des isolats de Listeria provenant des sites de production et de transformation des aliments.

Un document identifie les difficultés à prévenir la fraude alimentaire au Royaume-Uni


« Un document identifie les difficultés à prévenir la fraude alimentaire au Royaume-Uni », source article de Joe Whitworth paru le 26 mai 2020 dans Food Safety News.

Selon des experts, les obstacles à la lutte contre la fraude alimentaire comprennent le coût et la capacité des tests d'authenticité, un mode de fonctionnement en évolution et un système réglementaire complexe.

Les contributeurs à un aperçu de la fraude alimentaire ont déclaré que les preuves suggèrent que cela continue d'être un problème dans la chaîne d'approvisionnement mondiale. Les stratégies de prévention comprennent une analyse scientifique pour tester l'authenticité des aliments, une évaluation des risques de la chaîne d'approvisionnement et des stratégies fondées sur des données telles que la collecte de renseignements.

L’Office parlementaire des sciences et de la technologie (POST pour Parliamentary Office of Science and Technology) est la source interne d’informations scientifiques du Parlement britannique. Pour produire des POSTnotes, des conseillers et des scientifiques discutent avec des parties prenantes de l'industrie, du gouvernement et du monde universitaire. L'objectif est de fournir aux députés et aux pairs un aperçu de la fraude alimentaire, y compris des impacts potentiels au Royaume-Uni.

Le document a été rédigé par des représentants de la Food Standards Agency, de Fera Science, de l'Université de Manchester et du Government Chemist, LGC ainsi que par le Dr John Spink de la Michigan State University et le professeur Chris Elliott de la Queen’s University de Belfast.

S'attaquer au problème et aux risques pour la santé publique
Des exemples de cas très médiatisés incluent l'ajout de la viande de cheval non déclarée à une variété de produits de bœuf au Royaume-Uni et en Europe en 2013, et la présence d'ingrédients tels que des feuilles d'olivier ou de myrte dans environ un échantillon d'origan sur quatre au Royaume-Uni en 2016.

Les obstacles à la lutte contre le problème comprennent l'absence d'une définition convenue au niveau mondial, ce qui rend difficile l'évaluation de l'ampleur du problème et la production de statistiques sur son impact.

De nombreuses méthodes de test d'authenticité nécessitent une instrumentation et des compétences spécialisées, ce qui peut être coûteux pour l'industrie et les autorités locales et le système d'application des lois sur les aliments est réparti entre plusieurs organismes, y compris les autorités locales et les services réglementaires.

Bien que la fraude alimentaire ait un impact financier et sur la réputation des entreprises, elle peut également poser un risque pour la santé en exposant les consommateurs à des produits chimiques toxiques, des bactéries pathogènes ou des allergènes mal étiquetés. Un exemple cité dans le briefing vient de 2016 lorsqu'un propriétaire de restaurant a été envoyé en prison après avoir substitué de la poudre d'amande à une poudre de noix mélangée contenant des arachides, entraînant la mort d'un client.

Les défis de la détection
Les aliments souvent dénaturés sont les herbes et les épices, le café, les fruits de mer, le miel et l'huile d'olive. Cependant, il est à craindre que les fraudeurs ciblent les aliments soumis à des contrôles moins rigoureux, ce qui rend la fraude plus difficile à détecter.

Entre avril 2018 et mars 2019, 4 996 prélèvements d'aliments ont été analysés pour la composition ou l'étiquetage pour le compte des autorités locales en Angleterre, contre 24 855 prélèvements analysés pour l'hygiène.

La fraude alimentaire implique généralement la substitution, l'ajout, la falsification ou la fausse représentation d'aliments, d'ingrédients ou d'emballages alimentaires. Elle affecte le choix et la confiance des consommateurs et pourrait conduire à la consommation d'aliments normalement restreints pour des raisons éthiques ou religieuses.

Il est souvent indétectable sauf par l'analyse scientifique. Les tests peuvent être ciblés, où l'analyse recherche une caractéristique prédéfinie, comme un adultérant ou une section d'ADN spécifique, ou non ciblé lorsque plusieurs mesures d'un échantillon sont prises en utilisant une variété de techniques pour obtenir l'empreinte chimique d'un échantillon.

Quitter l'UE et accords commerciaux
Chaque entreprise alimentaire a sa propre approche pour tester l'authenticité des produits. Les distributeurs ont souvent des accords contractuels avec des fournisseurs qui les obligent à effectuer des tests d'authenticité de leurs ingrédients. Les grands distributeurs, tels que les supermarchés, ont généralement des programmes de surveillance de routine. L'essor des achats en ligne a également rendu plus difficile la traçabilité des chaînes d'approvisionnement alimentaire.

La FSA a dit qu'il n'y avait aucune preuve suggérant que le Royaume-Uni serait plus à risque de criminalité alimentaire après avoir quitté l'Union européenne. Cependant, certains experts ont déclaré que la sortie de l'UE pourrait avoir une incidence sur la vulnérabilité du Royaume-Uni à la fraude alimentaire et constituer un risque pour la sécurité sanitaire et la sûreté de l'approvisionnement alimentaire.

Des préoccupations concernent les contrôles des importations de denrées alimentaires, la capacité de contrôle des aliments du Royaume-Uni et l’étendue de l’accès aux réseaux européens de renseignement sur la fraude alimentaire. Après la période de transition, les aliments importés au Royaume-Uni devront être contrôlés et transformés à la frontière.

Les futurs accords commerciaux pourraient nécessiter l'adoption de nouveaux tests et normes pour les aliments et les boissons. Le Brexit peut également provoquer des augmentations soudaines des prix et la volatilité de l'offre, créant des vulnérabilités à la fraude.

Le nombre de laboratoires officiels pour les tests a diminué au Royaume-Uni au cours des 10 dernières années et les parties prenantes se sont demandé si le Royaume-Uni aurait le même niveau d'accès aux laboratoires de l'UE pour les tests spécialisés.

Les méthodes de réponse au COVID-19 en Corée du Sud plus efficaces que le confinement


En France, on le sait et on le dit, voire on le répète, le confinement aurait permis de sauver des vies et il aurait même permis une diminution de la mortalité, mais le confinement n’a pas permis de développer une immunité collective suffisante … et c’est la raison pour laquelle cette étude m’intéresse, « Les méthodes de réponse au COVID-19 en Corée du Sud plus efficaces que le confinement ».
La clé de l'innovation de la Corée du Sud pour contenir le COVID-19 est de divulguer publiquement des informations détaillées sur les activités récentes de mouvement des personnes testées positives. Crédit: Goldcastle7
La Corée du Sud se démarque dans la bataille actuelle contre le COVID-19, en grande partie grâce à ses tests et à sa recherche généralisée de contacts; cependant, la clé de son innovation est de divulguer publiquement des informations détaillées sur les personnes dont le test de COVID-19 est positif. Ces mesures s'avèrent plus efficaces pour réduire le nombre de décès que les ordres de ‘rester à la maison’, selon une nouvelle étude de l'Université de Californie à San Diego, de l'Université d'État de Pennsylvanie et de l'Université de Chicago.

L'épidémie de COVID-19 a été identifiée à la fois en Corée du Sud et aux États-Unis le 13 janvier 2020. Au 22 mai, la Corée du Sud comptait 11 142 cas et les États-Unis, 1 571 617. Dès le premier jour de la propagation du virus, les Sud-Coréens ont reçu des SMS chaque fois que de nouveaux cas étaient découverts dans leur quartier, ainsi que des informations et des délais de voyage pour les personnes infectées.

Dans un nouveau document de travail du National Bureau of Economic Research (NBER), des chercheurs ont combiné des données détaillées sur le trafic piétonnier à Séoul provenant de la plus grande société de téléphonie mobile de Corée du Sud avec des informations rendues publiques sur la localisation des personnes dont le test était positif. Les résultats révèlent que la divulgation publique peut aider les personnes à cibler leur éloignement social et cela s'avère particulièrement utile pour les populations vulnérables qui peuvent plus facilement éviter les zones à taux d'infection plus élevé.

« Nos données montrent que les informations divulguées au public en Corée du Sud ont été efficaces pour changer le comportement des citoyens afin de réduire le taux d'infection, sans confinement imposé par le gouvernement », a dit le co-auteur Munseob Lee, professeur d'économie à la School of Global Policy and Strategy de l'UC San Diego. « Cette tendance est particulièrement prononcée le week-end et chez les plus de 60 ans. »

Séoul, avec près de 10 millions d'habitants, est l'une des villes les plus densément peuplées du monde. Pourtant, au 22 mai, la ville ne comptait que 758 cas confirmés et trois décès.

« Ces chiffres sont remarquablement bas par rapport aux villes de taille similaire », écrivent les auteurs de l'article du NBER. (On peut penser à Paris ou la région parisienne par exemple -aa).

La ville n'a pas appliqué de restrictions de distanciation sociale généralisées; cependant, comme d'autres gouvernements locaux du pays, la capitale a fourni des informations aux habitants en temps réel via des textos sur les individus qui avaient été testés positifs. En outre, le Seoul Metropolitan Government a développé un site internet dédié et une application mobile pour permettre aux résidents d'accéder à des informations en temps réel.

Perte de confidentialité et bénéfices avantages de la divulgation publique
Une alerte typique peut contenir l'âge et le sexe des personnes infectées, ainsi qu'une information détaillée de leurs mouvements, basé sur la recherche des contacts combinée avec les données des enregistrements de téléphone portable et de carte de crédit.

Cette stratégie a été rendue possible parce que les lois sud-coréennes sur la gestion et le partage public des informations sur les patients atteints de maladies infectieuses ont considérablement changé après l'épidémie de MERS en 2015. En cas d'urgence sanitaire nationale, les lois du pays habilitent les Centres coréens de prévention des maladies à utiliser les données GPS, les images de caméras de surveillance et les transactions par carte de crédit pour recréer l'itinéraire des personnes infectées un jour avant que leurs symptômes ne se manifestent.

Selon les auteurs, ces données accessibles au public ont entraîné des changements importants dans les habitudes de déplacement des personnes: les individus étaient plus susceptibles de se rendre dans les districts avec moins de cas confirmés, et moins susceptibles de se rendre dans les districts avec plus de cas.

« Pour être clair, la divulgation d'informations publiques porte atteinte à la vie privée des personnes concernées », a déclaré Chang-Tai Hsieh de l'Université de Chicago. « Nous n'essayons pas de mesurer le coût de la perte de vie privée, mais chaque fois que de telles mesures sont disponibles, elles peuvent être comparées aux avantages de la divulgation publique que nous proposons ici. »

Comparaison de la divulgation publique et du confinement
Pour mesurer davantage l’effet sur le bien-être de la stratégie de la Corée du Sud, les chercheurs ont utilisé des données sur les mouvements de résidents de Séoul et confirmé des cas à l’aide du modèle d’épidémiologie standard augmenté de la géographie économique pour prédire la propagation des maladies dans toute la ville.

Leur estimation est qu'au cours des deux prochaines années, la stratégie actuelle à Séoul entraînera un cumul de 925 000 cas, 17 000 décès (10 000 pour les 60 ans et plus et 7 000 pour les 20 à 59 ans) et des pertes économiques qui représentent en moyenne 1,2% du PIB.

Les chercheurs ont ensuite pris ces résultats et les ont comparés à un modèle de confinement partiel dans lequel il n'y a aucune divulgation publique. Pour pouvoir comparer les «pommes aux pommes», le modèle prévoit qu'au moins 40 pour cent de la population devrait rester à la maison pendant environ 100 jours afin d'avoir le même nombre de cas confirmés que dans le modèle de divulgation complète. Dans ce modèle, le nombre de cas reste le même, comme prévu, mais les décès augmentent de 17 000 à 21 000 (14 000 pour les 60 ans et plus et 7 000 pour les 20 à 59 ans) et les pertes économiques augmentent de 1,2 à 1,6% du PIB.

« Notre étude montre que la divulgation publique aide beaucoup les personnes âgées à cibler plus efficacement l'éloignement social, ce qui à son tour sauve plus de vies, au moins 4 000, selon nos projections », ont noté les auteurs.

Contenir le COVID-19 tout en réduisant les souffrances économiques
Alors que le taux de mortalité parmi les populations plus âgées sont sensiblement plus élevés en période d’isolement, ceux de moins de 60 ans subissent des pertes économiques deux fois plus élevées que la stratégie actuelle de la Corée du Sud.

« Le flux de personnes à travers les quartiers génère des gains économiques grâce à l'adéquation optimale des personnes avec le lieu de travail et de loisirs », a dit David Argente de la Pennsylvania State University. « Dans la stratégie actuelle, les personnes à haut risque pour la santé qui se rendent dans un quartier où de nombreux cas sont détectés peuvent changer leur mode de transport, tandis que les personnes à faible risque pour la santé peuvent faire un choix différent. »

Ils ont ajouté que les personnes qui peuvent facilement substituer entre travailler au bureau et travailler à la maison peuvent le faire, tandis que d'autres où la substitution est coûteuse peuvent continuer à se rendre au travail. En revanche, un confinement ne fait pas de distinction entre les individus ayant des ratios coûts/bénéfices différents pour l'isolement social.

En Corée du Sud, l'impact de la pandémie a entraîné une baisse de 1,4% du PIB réel au premier trimestre de 2020. Néanmoins, la baisse a été bien inférieure à la baisse de 9,8% en Chine, qui a imposé des confinements généralisés dans de grandes parties du pays.

Les auteurs ont conclu qu'en l'absence d'un vaccin, une distanciation sociale ciblée peut être un moyen beaucoup plus efficace de réduire la transmission de la maladie tout en minimisant le coût économique de l'isolement social.

« Nous considérons la diffusion publique de l'information en Corée comme un moyen d'accomplir ce qu'ils écrivent. » « Nous espérons que peut-être il pourrait y avoir d'autres moyens plus efficaces de cibler la distanciation sociale pour obtenir le maximum d'avantages au moindre coût. »

La Corée du Sud émet de nouvelles mises en garde, source CIDRAP News.

La Corée du Sud a institué de nouvelles règles COVID-19, dont l'obligation pour tous les bars d'enregistrer les clients et pour les résidents de porter des masques faciaux dans les transports en commun et dans les taxis et les avions, a rapporté CBS News le 25 mai 2020. Après avoir freiné son épidémie de 500 nouveaux cas par jour au début du mois de mars avec un suivi et des tests agressifs, le pays a vu une augmentation du nombre de cas depuis qu'il a assoupli les lignes directrices sur la distance physique avec un temps chaud au début du mois de mai.

L'agribashing par temps de COVID-19 ne faiblit pas !

Voilà, cela se passe de commentaire ... et pourtant ...
L’intégralité des 1 200 pommiers plantés en janvier par deux frères producteurs a été déracinée puis vandalisée une seconde fois à deux semaines d’intervalle. 
Mise à jour du 1er juin 2020. On lira dans Alerte Environnement,  A force de parler des agris comme s’ils étaient le diable en personne…

Mise à jour du 9 juin 2020. Selon le blog-notes d'Olivier MasbouGuadeloupe: une plantation de bananes saccagée.
Les attaques contre les exploitations agricoles ne concernent, hélas, pas seulement la métropole. Dans la nuit du 5 au 6 juin, 4000 pieds de bananes ont été vandalisés chez un producteur installé sur la commune de Sarcelles (Guadeloupe), rapporte France Antilles (7 juin). Des parcelles en maraîchage (giraumon, piment végétarien, aubergine, banane plantain) ont également été saccagées. Les pertes sont estimées à 50 000 euros.

lundi 25 mai 2020

La DGCCRF a contrôlé les masques de qualité et à des prix raisonnables, mais pas les masques faits maison


C'est étonnant de voir à quel point la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances est déconnectée de la réalité en France, elle ne doit pas savoir qu'il existe des masques faits maison ... très étonnant ... et surtout utilisés par un large public ...
On apprend par un communiqué que la DGCCRF a lancé début mai une enquête nationale pour garantir l’accès des Français à des masques de qualité et à des prix raisonnables.
Au cours des trois premières semaines de mai, 5 673 établissements (supermarchés, pharmacies, grossistes mais également fabricants ou importateurs de masques de protection) ont fait l’objet d’un contrôle. Ces contrôles ont donné lieu à 177 avertissements, 18 injonctions de remise en conformité et 9 procès-verbaux pénaux en cas d’atteinte grave à l’information des consommateurs (pratiques commerciales trompeuses notamment). Il résulte de ces données un taux de conformité supérieur à 96% qui témoigne du sérieux et de la qualité du travail des professionnels.
Les premiers relevés de prix effectués ont permis de s’assurer que l’encadrement des prix des masques de type chirurgical (prix plafond à 95 centimes) est globalement bien respecté, la majorité des masques étant d’ailleurs vendus à un tarif de l’ordre de 60 centimes, notamment dans la grande distribution.

C’est ceux-là que l’on retrouve jetés dans la rue ... et qui en plus mettent un temps fou à se décomposer ...
En ce qui concerne les masques textiles, et plus particulièrement les masques «grand public» à filtration garantie, pour la plupart lavables et réutilisables plusieurs fois, leur prix de vente s’avère en moyenne inférieur à 50 centimes par utilisation, quel que soit le canal de vente. Environ un tiers des masques sont commercialisés à des prix de l’ordre de 10 à 30 centimes à l’utilisation. Mais certains produits dépassent les 50 centimes à l’utilisation voire un euro. Il s’agit, pour ces derniers, très majoritairement de produits dont le nombre de lavages possibles est faible (moins de 10). Ce point fera l’objet de suivis dans les jours qui viennent pour s’assurer un meilleur rapport qualité-prix.

Ici, les x centimes à l’utilisation sont définis pour environ 20 lavages, du moins je crois ...
Les contrôles menés par la DGCCRF ont enfin mis en évidence que l’information des consommateurs n’est pas toujours assurée correctement. D’importantes marges de progrès demeurent. Ainsi dans de nombreux cas, les consommateurs ne disposaient pas d’une notice d’utilisation ou celle-ci était rédigée dans une langue étrangère. Ces situations doivent être corrigées dans les plus brefs délais.

La DGCCRF et la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances ont oublié logiquement le masque fait maison, qui est très peu onéreux et fait à partir d’un tuto non afnorien, voir 1 et 2 ou un article très lu, COVID-19 : Le tuto le plus simple pour faire un masque !

Et comme le rappelle une tribune parue dans Le Point, je suis Pour l'obligation du port d'une protection faciale.


Un article de l’UFC Que Choisir du 19 mai 2020 nous dit, « Masques Un incontournable de notre nouvelle vie sociale »
Pour notre 4e étude relative au confinement, qui tombait en pleins préparatifs pour le déconfinement, nous avons intégré les masques dans notre questionnaire diffusé via notre newsletter hebdomadaire. 7 160 personnes ont répondu. En avez-vous trouvé dans le commerce, et si oui, combien les avez-vous payés ? En avez-vous cousu ? Les portez-vous souvent ? Maîtrisez-vous les règles pour vous en servir correctement ? Voici quelques éléments de réponse.


Vous lirez l’étude dans le détail, mais ce qui m’a intéressé est la réponse à la question quelle type de masques détenez-vous ?
Contrôles ou pas contrôles par la DGCCRF, le public en France préfèrent les masques faits maison, CQFD ...