jeudi 17 décembre 2020

Royaume-Uni: Les entreprises alimentaires à haut risque peuvent manquer une inspection en raison du COVID-19

«Les entreprises alimentaires à haut risque peuvent manquer une inspection en raison du COVID-19», article de Joe Whitworth paru le 16 décembre 2020 dans Food Safety News.

Les entreprises les plus à risque pourraient manquer l'une de leurs inspections pour rattraper l'arriéré des autorités locales en raison de la pandémie de coronavirus, selon la Food Standards Agency (FSA).

Les fréquences d'intervention en matière d'hygiène alimentaire pour ces entreprises de catégorie A sont généralement tous les six mois, contre 12 mois pour celles de la deuxième tranche la plus élevée et deux ans pour les entreprises à faible risque. Ces établissements notés A comprennent des entreprises ayant des antécédents de problèmes d'hygiène ou de conformité, ceux qui fournissent des groupes vulnérables, tels que les maisons de retraite ou les enfants, les entreprises avec de nombreux clients et celles qui manipulent de la viande crue ou sont impliqués dans des processus présentant un risque élevé de contamination.

Maria Jennings, directrice de la conformité réglementaire, des personnes et de l'Irlande du Nord à la FSA, a dit que la réinitialisation était la principale option.

«Après le COVID, nous devrons appuyer sur le bouton réinitialisation (ou reset) car il ne sert à rien de pousser les autorités locales à essayer de rattraper leur retard, cela n'a tout simplement aucun sens. Ainsi, par exemple, une entreprise de catégorie A serait inspectée tous les six mois», a-t-elle dit lors de la réunion du comité des affaires de la FSA la semaine dernière.

«Il se peut donc que cela rate complètement un cycle d'inspection et je pense que c'est quelque chose avec lequel nous allons devoir vivre. Au pire, nous pensons que les entreprises ne manqueront qu'un seul cycle d'inspection, mais elles recommenceront ensuite à passer à un cycle d'inspection retrouvé et renouvelé.»

Inquiétudes accrues

En mars, lorsque de nombreuses autorités locales ont essayé de rattraper les arriérés des interventions dues, la pandémie COVID-19 a déjà eu un impact sur les ressources. Lors du confinement à l'échelle du Royaume-Uni de mars à juin, les autorités locales ont été informées qu'une évaluation à distance pourrait être utilisée pour déterminer la nécessité d'une visite sur place pour faire face aux risques pour la santé publique. Alors que les restrictions se sont assouplies en juillet et que le secteur de l'hôtellerie a rouvert, la FSA a demandé aux autorités locales de reprendre les interventions sur site donnant la priorité aux entreprises à haut risque et non conformes.

Maria Jennings
Fin août, la FSA a demandé aux autorités locales d'Angleterre et d'Irlande du Nord de l'aider à évaluer l'impact du COVID-19 sur les ressources et l'arriéré d'interventions en retard. Près de la moitié des autorités locales d'Angleterre, qui ont répondu, avaient redéployé au moins la moitié de leur personnel alimentaire vers des activités liées au COVID-19.

Cette enquête et les données du système de notation de l'hygiène alimentaire (FHRS pour Food Hygiene Rating Scheme) ont accru les inquiétudes de la FSA concernant les ressources des autorités locales pour assurer les contrôles alimentaires. Sur les 57 autorités contactées en novembre, environ la moitié ont signalé une nouvelle baisse des ressources pour les activités de contrôle alimentaire depuis la fin du mois d'août. Les principaux défis sont l'augmentation des enregistrements de nouvelles entreprises, y compris la diversification des entreprises existantes, les ventes via les réseaux sociaux et d'autres plates-formes en ligne.

Début septembre, la FSA a précisé les contrôles et les priorités qu'elle attendait des autorités locales au minimum. Cependant, la réunion a appris que cinq autorités locales n'étaient pas en mesure de mener à bien ces activités essentielles. Les exigences ajustées actuelles pour les autorités locales seront prolongées jusqu'en juin 2021.

Le Conseil municipal de Birmingham et le Conseil du comté de Northamptonshire, qui en sont au stade du processus de transmission à la FSA qui implique un engagement au niveau du directeur général, ont indiqué qu'ils répondaient aux attentes minimales.

Éviter les dommages sur le long terme

La FSA a dit que les ressources des autorités locales sont épuisées à cause du COVID-19 et que la situation ne s'améliorera probablement pas pendant les mois d'hiver. La fin de la période de transition, lorsque le Royaume-Uni quittera l'UE, augmentera encore les pressions.

Heather Hancock, présidente de la FSA, a dit que la pandémie avait donné un nouvel élan à la réforme de la réglementation.

«Ces résultats d’enquête instantanés sont préoccupants et nous surveillerons la situation de très près au cours des prochains mois pour voir si le nombre d’autorités locales qui luttent pour répondre à nos exigences minimales augmente», a-t-elle dit.

«Le conseil reconnaît à quel point la situation a été difficile pour les autorités locales, et l'impact sans précédent de la situation sur elles. Il apprécie leurs efforts, tout en étant préoccupé par la tension que subit le système.»

Le fait de ne pas terminer les interventions planifiées sur les sites à faible risque peut ne pas avoir un impact significatif à court terme. Cependant, il serait préoccupant si le report de ces visites se prolongeait sur une longue période, selon la FSA.

«Le report continu des interventions dans les établissements à faible risque entraînera, sur une période prolongée, une évolution vers la non-conformité. Pour l'hygiène alimentaire, si des inspections ne sont pas entreprises, l'intégrité du FHRS sera également compromise à long terme», selon des responsables.

Pays-Bas: Des consommateurs sont favorables à l'indicateur intelligent sur la durée de conservation présente sur l'emballage, selon une étude

«Des consommateurs sont favorables à l'indicateur intelligent sur la durée de conservation présente sur l'emballage», source Université de Wagueningen.

Les consommateurs reconnaissent la valeur ajoutée d'un indicateur de durée de conservation Keep-it pour les produits réfrigérés dans une boîte-repas. C'était le principal résultat d'une étude menée auprès de près de 1 500 clients d'HelloFresh, menée par Wageningen Food & Biobased Research.

La technologie du capteur intelligent de Keep It® mesure la température de stockage sous laquelle un produit est conservé à partir de la production et indique les jours restants pour la durée de conservation. Il permet aux consommateurs de jeter un produit lorsqu'il est vraiment impropre à la consommation. Les informations issues de cette étude contribuent à une discussion sur l'utilisation d'indicateurs intelligents de durée de conservation sur les emballages.

Selon la loi néerlandaise sur les produits de base, la date de durabilité minimale (DDM) doit être indiquée sur l'emballage, selon des règles strictes. Des recherches antérieures ont indiqué que les consommateurs se trompent souvent sur la signification de la date limite de consommation optimale (ou DLUO ou encore DDM) ou de la date limite de consommation (DLC) et qu'ils se trompent souvent. En conséquence, les consommateurs jettent les produits trop tôt pour être sûrs, alors que ceux-ci seraient toujours parfaitement bons pour la consommation.

Un capteur intelligent de la durée de conservation peut aider les consommateurs à prendre de meilleures décisions. «Divers distributeurs en Norvège utilisent l'indicateur Keep-it® depuis 2013», déclare Gertrude Zeinstra, coordinatrice de projet et chercheuse chez Wageningen Food & Biobased Research. «Nous voulions savoir si les consommateurs néerlandais et flamands y seraient également ouverts, comment ils le géreraient et s'ils comprenaient comment l'indicateur fonctionne.»

Test à domicile

Les chercheurs ont mené une expérience pilote auprès de près de 1 500 clients d'HelloFresh, leader du marché de la distribution de boîtes repas aux Pays-Bas. Le groupe test (421 ménages) a reçu sa boîte repas à domicile avec un indicateur Keep-it® sur l'emballage du saumon frais. Ils ont également reçu un dépliant sur l'indicateur et des informations générales sur la question des dates. La date limite de consommation légalement requise était imprimée sur l'emballage et il était clairement indiqué que cette date était en avance. Le groupe témoin (1 064 ménages) n'a pas reçu d'indicateur Keep-it® sur son saumon préemballé: il a reçu un dépliant contenant des informations générales sur la question des dates.

Les deux groupes ont répondu aux questions via une enquête en ligne, sur leurs perceptions, leurs expériences et leurs attentes par rapport à l'indicateur. Le groupe témoin a vu une information sur l'indicateur Keep-it® et une brève explication sur l'enquête. Les chercheurs ont également posé des questions sur la valeur ajoutée possible de l'indicateur dans la prévention du gaspillage alimentaire.

Faire confiance à l'indicateur intelligent de la durée de conservation

En général, les deux groupes étaient positifs à propos de l'indicateur Keep-it®. Entre 60% et 90% des répondants ont convenu que l'indicateur était positif, fiable, utile, intuitif, à valeur ajoutée et ne prêtait pas à confusion. Le groupe test a donné des notes plus élevées que le groupe témoin pour la plupart des aspects de l'indicateur, probablement parce qu'il avait vu l'indicateur dans la vie réelle. 86% des participants du groupe test avaient effectivement vu l'indicateur. De ce groupe, la grande majorité comprenait ce qu'indiquait l'indicateur.

Moins de gaspillage alimentaire

L'étude montre que l'indicateur a également un potentiel de réduction du gaspillage alimentaire. «76% pensaient que l'indicateur les aiderait à gaspiller moins de nourriture», explique Zeinstra. Les chercheurs ont demandé aux participants ce qu'ils font normalement lorsque la viande, le poisson, les produits laitiers ou les plats préparés dépassent leur date d'expiration (sans l'indicateur Keep-it®). Ils ont comparé ces réponses aux réponses à la question de savoir ce qu'ls feraient si un produit était au-delà de la date de péremption mais, selon l'indicateur Keep-it®, il restait encore 2 jours de durée de conservation. Le nombre de participants qui consommeraient encore le produit a augmenté d'un petit 2% (sans indicateur Keep-it®) à 20% (l'indicateur Keep-it® a montré qu'il restait 2 jours de durée de conservation).

Plus de participants ont indiqué qu'ils ont senti et regardé en premier par rapport à ceux qui se débarrrassaient immédiatement du produit. Des recherches futures, sur une période plus longue et avec des produits plus nombreux et différents, pourraient fournir des informations supplémentaires sur le potentiel de la technologie des capteurs intelligents dans la réduction du gaspillage alimentaire.

Changer les règles du jeu contre le gaspillage alimentaire

Food Waste Free United, l'écosystème dans lequel la communauté des affaires néerlandaise, le gouvernement, les organisations civiles et les instituts du savoir travaillent ensemble pour conserver plus de 1 milliard de kilos supplémentaires de nourriture dans la chaîne alimentaire chaque année, se félicite de l'étude. Toine Timmermans, directeur de la fondation: «La réglementation fait parfois obstacle le gaspillage alimentaire. Lorsque cela est sûr et possible, nous devons changer ces règles. Permettre les technologies de capteurs intelligents est prometteur, surtout maintenant que nous constatons que les consommateurs sont positifs à propos du Keep-it® et bien le comprendre. C'est pourquoi nous poursuivrons les discussions avec le gouvernement et les entreprises de la chaîne d'approvisionnement pour déterminer si la technologie des capteurs intelligents peut être appliquée plus largement aux Pays-Bas.»

L'Allemagne rapporte 400 foyers de cas d'intoxication alimentaire en 2019

«L'Allemagne rapporte 400 foyers de cas d'intoxications alimentaires en 2019», source article de Joe Whitworth paru le 17 décembre 2020 dans Food Safety News.

L'Allemagne a enregistré plus de 400 toxi-infections alimentaires collectives en 2019 avec près de 2 000 personnes malades et cinq décès, selon des statistiques récemment publiées.

En 2019, 402 toxi-infections alimentaires collectives (TIAC) ont été signalés au Robert Koch-Institut (RKI) ou à l'Office fédéral de la protection des consommateurs et de la sécurité alimentaire (BVL). Au moins 1 970 personnes malades, 385 hospitalisations et cinq décès étaient liés à ces TIAC.

Comme les années précédentes, les causes les plus fréquentes étaient Campylobacter et Salmonella. Le pathogène ou l'agent est resté inconnu dans 35 TIAC. Les autres agents pathogènes à l'origine de cinq TIAC ou plus étaient norovirus, le virus de l'hépatite A, les E. coli producteurs de shigatoxines (STEC), Shigella, Giardia lamblia et Clostridium perfringens.

Le rapport complet du RKI sur les infections pour 2019 montre que 902 TIAC potentielles d'origine alimentaire, à l'exclusion des gastro-entérites à norovirus, ont été signalées à l'agence avec 2 632 patients contre 886 éclosions en 2018. Campylobacter était à l'origine de 387 TIAC et Salmonella a été responsable de 277 en 2019.

Sur les 902 TIAC, 333 ont été répertoriées comme liées à l'alimentation et affectant 1 213 patients. Cela comprenait 163 TIAC à Campylobacter avec 391 patients et 126 à Salmonella avec 676 cas. Deux décès ont été causés par la listériose.

L'Allemagne dispose d'un système de collecte de données sur les aliments impliqués dans des TIAC appelé BELA. En 2019, 82 rapports BELA ont été envoyés au BVL et 59 ont été définis comme une TIAC d'origine alimentaire. Les agents pathogènes responsables les plus courants dans ces rapports étaient Salmonella 17 fois, Campylobacter à sept reprises et six pour norovirus. Dans 15 éclosions, l'agent pathogène était inconnu.

Exemples de TIAC

Au total, 343 TIAC ont été transmises au RKI, dont 11 étaient des TIAC à norovirus d'origine alimentaire et 332 étaient causées par d'autres agents pathogènes à déclaration obligatoire.

La cause la plus fréquente de TIAC était Campylobacter à 163 reprises et Salmonella 126 fois. Quatre-vingt-dix pour cent impliquaient moins de cinq cas, mais les incidents plus importants étaient principalement dus à Salmonella.

La plus grande TIAC a été causée par Clostridium perfringens avec 75 personnes malades. Bacillus cereus a également été détecté. Les aliments étaient livrés par un traiteur pour un buffet lors d'une fête de Noël. Il comprenait du rosbif avec sauce et spaetzle, une boulette allemande ou des nouilles.

Le deuxième incident le plus important concernait 64 patients, dont 19 ont dû être hospitalisés. Elle a été causée par une TIAC à Salmonella Enteritidis causée par la consommation d'œufs. Il s'agissait de la deuxième vague d'épidémie impliquant des cas de maladies en 2017 et 2018.

Norovirus a provoqué une TIAC avec 53 cas liés à une salade d'algues congelées de Chine. Plus de 100 personnes sont également tombées malades en Norvège. Une TIAC d'hépatite A dans plusieurs landers avec 35 cas et 26 hospitalisations a été associée aux fraises congelées et aux produits qui les contenaient.

TIAC avec des preuves solides

Au total, 33 des 402 foyers ont été classés comme présentant des preuves solides selon les critères de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA). Celles-ci ont entraîné 684 cas de maladies et 137 hospitalisations.

Treize des 33 TIAC avec 262 personnes malades étaient causées par Salmonella, contre huit sur 38 en 2018. Six TIAC en 2019 étaient dues à Salmonella Enteritidis et trois à Salmonella Typhimurium. Salmonella Infantis a été signalée quatre fois et Salmonella agona et Salmonella du groupe D ont été signalées chacun une fois.

Quatre TIAC chacune étaient dus à Campylobacter, à l'histamine et à norovirus, avec respectivement 38, 59 et 139 personnes malades. Deux TIAC chacune à Bacillus cereus, Clostridium perfringens et Staphylococcus aureus avec 29, 87 et 33 personnes malades. Listeria monocytogenes et le virus de l'hépatite A en ont tous les deux causé une TIAC avec deux et 35 cas d'infections.

Les TIAC les plus probantes ont été causées par des œufs et des ovoproduits ou des aliments composés et préparés. Le lait et le porc et les produits du porc ont été liés à quatre TIAC pour chaque produit, tandis que les produits à base de viande et les produits du poisson en ont causé trois chacune.

Baisse des TIAC liées au lait

Alors que neuf des 38 TIAC étaient dus au lait cru en 2018, il n'y en avait que trois sur 33 en 2019. Tous les trois étaient dus à Campylobacter et deux à Campylobacter jejuni.

En 2019, Salmonella Enteritidis et les ovoproduits étaient la combinaison pathogène-aliment la plus fréquemment signalée. Les autres couples qui se sont produits plusieurs fois étaient l'histamine et le thon et Salmonella Typhimurium et de la saucisse crue.

L'aliment à l'origine de TIAC a été consommée dans des ménages privés pour neuf des 33 TIAC avec des preuves solides. Six TIAC ont chacune eu lieu dans le secteur de la restauration ou à divers endroits, quatre liées à des cantines et trois à des plats à emporter.

Les facteurs qui ont contribué aux TIAC comprenaient la contamination croisée, le traitement thermique ou le refroidissement inadéquats et un employé infecté. Le non-respect des conditions de stockage telles que la température et la durée a également été mentionné.

Campylobacter a causé 162 des 369 TIAC à faible niveau de preuve, tandis que Salmonella était second avec 114. L'agent pathogène n'a pas pu être identifié dans 35 TIAC.

Ces TIAC ont touché au moins 1286 personnes, dont 248 ont été hospitalisés et cinq sont décédés. Quatre décès étaient dus à la listériose. Shigella, STEC, Yersinia enterocolitica et le virus de l'hépatite E ont causé quelques-unes de ces TIAC.

NB: Cela ne devrait plus trop tarder d'avoir les données en France ...

Les avantages de Noël l'emportent-ils sur ses inconvénients? Des experts scientifiques enquêtent sur les risques sanitaires festifs

Il me semble qu'avec toutes les précautions et recommandations dont on nous abreuve, faut-il croire que «Les avantages de Noël l'emportent-ils sur ses inconvénients?». 

Des experts scientifiques enquêtent sur les risques sanitaires festifs, d'après EurkAlert!

Source Harms and the Xmas factor. BMJ 2020; 371 (Published 16 December 2020).

La saison de Noël est associée à des dangers évitables causés par les cartes, les décorations d'arbres et les cadeaux, ainsi que la suralimentation et la consommation excessive d'alcool, alors les avantages de Noël l'emportent-ils sur les méfaits?

Dans le numéro de Noël du BMJ, Robin Ferner et Jeffrey Aronson déterrent quelques récits édifiants dans les archives dans un article dont le titre est évocateur Harms and the Xmas factor.

Ils trouvent que les cartes de Noël peuvent être une source potentielle de danger. En effet, en 1876, un jeune homme a eu un empoisonnement à l'arsenic après avoir peint des cartes de fête avec du vert de Scheele (ou hydrogénoarsénite de cuivre) hautement toxique. Plus récemment, une femme a été amputée du bout de son doigt en postant des cartes de Noël à travers le rabat à ressort d'une boîte aux lettres.

Les blessures causées par des chutes sur la terrasse de la maison avec des lumières de Noël sont courantes, et un rappel de ne pas monter sur des échelles, elles peuvent basculer lorsque vous êtes ivre.

Les articles avalés par inadvertance peuvent également poser des problèmes, écrivent-ils. Les ampoules des lumières de Noël, les étoiles pointues en confettis et les décorations pointues en forme d'arbre de Noël ont toutes trouvé leur chemin dans la gorge des tout-petits et ont dû être enlevées.

Les arbres de Noël peuvent aussi apporter de la douleur et du plaisir. Les aiguilles de pin peuvent pénétrer dans les poumons, provoquant des difficultés respiratoires, et les branches peuvent vous piquer dans les yeux, provoquant une abrasion de la cornée. Les brûlures des bougies sont également courantes (du moins à Berne, Suisse, où il est de coutume d'allumer des bougies sur les arbres de Noël).

Les cadeaux de Noël présentent également des dangers imprévus, ajoutent-ils, par exemple, un hamster de compagnie a propagé le virus de la chorioméningite lymphocytaire, tandis que des tambours bongo haïtiens portaient des bacilles du charbon dans leur peau de chèvre.

Une alimentation excessive et une consommation non moins excessive d'alcool peuvent non seulement augmenter le tour de taille, mais également déclencher des épidémies de gastro-entérite et de salmonellose et provoquer des troubles cardiaques («syndrome du cœur en vacances*»).

Enfin, certaines personnes profitent des vacances de Noël pour profiter des activités de plein air, du moins dans les climats plus chauds. En Australie, Noël entraîne une augmentation des blessures catastrophiques causées par le jet ski.

Alors ça vaut le coup, demandez aux auteurs?

En 2002, des chercheurs ont analysé la rentabilité de Noël et ont conclu que «Noël n'est pas rentable».

Mais la rentabilité n'est pas tout, disent-ils. «La plupart de nos sources sont anecdotiques, et nous n'avons pas trouvé de preuves solides d'effets indésirables généralisés. Nous allons donc vous laisser décider si les avantages de Noël l'emportent sur ses méfaits.»

En conclusion, ils disent: «Assurez votre sécurité, restez calme, continuez et profitez d'un très joyeux Noël!»

*Le syndrome du cœur en vacances est une expression utilisée depuis 1978 pour décrire des patients, qui après une consommation excessive d'alcool, ont souffert de tachychardie supraventriculaire, principalement de fribrillation auriculaire.

Un élevage de cochons jugé conforme après une inspection avait été abusivement dénoncé par des soit disant défenseurs de la cause animale

J'avais déjà parlé en février 2020 du bien-être animal dans Bien-être animal et vidéo, la curieuse com du ministère de l'agriculture. Les méthodes de certains soit disant opposant à la souffrance animale avaient été bien mises en évidence, mais alors que dire de ce qui suit … et tout est dit en quelques mots, Merci Mme Géraldine Woessner ... 

Un élevage de cochons ciblé par L214 pour rien ... mais le mal semble avoir était fait ...

Complément du 19 décembre 2020. On lira l'article détaillé de seppiÉlevage « Herta » dans l'Allier « épinglé » par L214 : RAS selon les services officiels... RAS pour la plupart des médias.

Complément du 25 décembre 2020. Article de l'hebdomadaire Le Point du 21 décembre 2020, Bien-être animal : « L214 casse la dynamique de progrès ».

EXCLUSIF. La préfecture vient de blanchir un élevage Herta ciblé par une récente campagne. Arnaud de Belloy, patron du leader français du jambon, se confie.

mercredi 16 décembre 2020

Pourquoi il est important de rétablir la vérité sur les nitrites dans la charcuterie

Au préalable à ce nouvel article, on lira les épisodes précédents,

Voici donc un communiqué du 11 décembre de la FICT qui rapporte, « Nitrites et charcuterie : rétablir la vérité ».

La FICT représente plus de 300 entreprises de charcuterie traiteur, à 90% des PME et réparties sur tout le territoire français.

L’action que nous menons aujourd’hui a pour objectif de rétablir la vérité au regard des communications injustifiées réalisées dans l’application YUKA concernant les nitrites.

Que concluent les expertises scientifiques ?

Aujourd’hui, toutes les expertises scientifiques collectives officielles confirment qu’il n’y a pas de risque lié à l’usage des nitrites aux doses utilisées dans les charcuteries :

  • L’Académie de l’Agriculture de France a rendu un rapport en novembre 2020 dans lequel elle conclut que « le risque soupçonné d’augmentation du cancer colorectal lié à l’utilisation des nitrites comme additifs dans les charcuteries aux dosés autorisées par la réglementation n’est pas scientifiquement établi par les études toxicologiques et épidémiologiques disponibles ce jour » – rapport disponible sur ce lien.
  • L’EFSA, a confirmé en 2017 l’innocuité des nitrites aux doses utilisées comme additifs alimentaires en 2017.
  • L’ANSES, dans son avis de 2011, avait considéré que l’apport de nitrites conformément à la réglementation ne constitue pas un problème de santé publique.

L’ensemble de ces expertises a bien tenu compte des avis du CIRC (OMS) sur les nitrites, mais les effets identifiés par le CIRC ne sont pas retrouvés aux faibles doses auxquelles les nitrites sont utilisés dans les charcuteries, ce qui explique les conclusions de ces études.

D’ailleurs, les nitrites sont recommandés par l’ANSES dans les produits de charcuterie, dans un avis publié en décembre 2019, pour la maîtrise du risque de botulisme. Une nouvelle étude de l’ANSES est attendue d’ici fin 2021.

Pourquoi la FICT trouve-t-elle légitime que la justice statue sur les allégations de YUKA ?

Au vu des expertises scientifiques, la FICT conteste la véracité des mentions qui sont diffusées sur l’application Yuka concernant les nitrites. De ce fait, nous considérons que les allégations de Yuka portent injustement atteinte à l’image et à la réputation des produits de charcuterie.

La FICT considère que l’application YUKA, qui apporte des informations à près de 6 millions de consommateurs, a la responsabilité de communiquer des éléments qui doivent être justifiés scientifiquement.

Aussi, dans une démarche transparente et avec la volonté de rétablir la vérité scientifique concernant les nitrites, nous souhaitons, comme chaque citoyen en a le droit dans notre République, demander à la justice de statuer sur le droit de Yuka à alléguer des informations sans fondement scientifique avéré auprès de millions de consommateurs. La FICT ne prétend en aucun cas vouloir s’opposer à la qualification des produits par une application smartphone dès lors qu’elle est basée sur des critères objectifs et justifiés ou de s’opposer à la signature de pétitions par les citoyens.

Le portail d'information sur la place des nitrites dans la charcuterie est ici.

Par apport à l'application Yuka, rappelons que La Fédération française des Industries d'Aliments Conservés fait condamner Yuka pour dénigrement.

Par ailleurs, selon le site Food Navigator, «Les charcutiers français rejettent les appels à l'interdiction des nitrates dans des produits alimentaires».

Alors que l'Assemblée française s'apprête à voter le 28 janvier une loi visant à interdire l'utilisation des nitrates dans les produits alimentaires, la Fédération des entreprises de Charcuteries Traiteurs (FICT) affirme qu'il n'y a pas de risques pour la santé liés à l'utilisation des nitrites aux niveaux actuellement recommandés.

S'il est adopté, le projet de loi (qui doit ensuite aller au Sénat), déposé par les membres du bloc centriste du président Macron, signifierait une interdiction de l'ajout de nitrites et de nitrates dans le jambon cru tel que le jambon de Bayonne et de Parme à partir de 2023 et une interdiction. sur les autres produits carnés, y compris le jambon cuit, l'andouillette, le boudin, la terrine ou les rillettes, à partir de 2025.

La législation ferait de la France le premier pays européen à imposer une telle interdiction.

Elle imposerait également, jusqu'en 2023, un étiquetage clair sur les viandes transformées contenant des nitrites ou des nitrates ajoutés précisant: «Contient des nitrites ou des nitrates ajoutés et qui peuvent favoriser le cancer colorectal» ainsi que la quantité d'additifs utilisés. La législation concerne également les additifs nitrés issus de bouillons de légumes riches en nitrites et nitrates.

Le projet de loi est né de la pression de groupes comme la Ligue française de lutte contre le cancer, du groupe de consommateurs Foodwatch France et de l'application de nutrition Yuka.

Des conservateurs et des nitrates sont utilisés dans les charcuteries de porc afin de supprimer les bactéries dangereuses et de donner de la coloration à la viande. Mais les groupes prétendent que les additifs E249 (nitrite de potassium), E 250 (nitrite de sodium), E251 (nitrate de sodium) et E252 (nitrate de potassium) - particulièrement utilisés dans les viandes transformées telles que les saucisses industrielles - présentent un risque pour la santé, qui lorsqu'ils sont ingérés peuvent contribuer à la formation de composés cancérigènes dans notre estomac appelés nitrosamines.

Mais la FICT, qui représente 300 entreprises de charcuterie et de traiteurs en France, a qualifié ces allégations d'«injustifiées». Il cite la dernière évaluation des risques des nitrates ajoutés aux aliments par l’Autorité européenne de sécurité des aliments, qui a conclu que les niveaux de sécurité existants pour les nitrites et les nitrates ajoutés intentionnellement à la viande et à d’autres aliments sont une protection efficace pour les consommateurs. La dose journalière admissible (DJA) actuel pour les nitrates est de 3,7 mg par kg de poids corporel par jour (mg/kg pc/jour). Le niveau de sécurité pour les nitrites a été rétabli à 0,07 mg/kg pc/jour, proche de la DJA existante légèrement plus conservatrice de 0,06 mg/kg pc/jour.

Pour la FICT,

Conscientes que les consommateurs souhaitent moins d’additifs dans les aliments et moins de nitrites dans les charcuteries, les entreprises de charcuterie poursuivent leurs efforts menés depuis des années en réduisant volontairement en 2020 les additifs de 50% et les nitrites de 20% (après une première réduction de 20% en 2016 par rapport à la réglementation), soit en moyenne moins de 100 milligrammes par kilogramme de charcuterie au lieu de 150mg/kg autorisés par la réglementation.

Voilà pourquoi nous souhaitons rétablir la vérité et continuer à régaler les français avec des produits sains et délicieux.

 Tout est bon dans le cochon, CQFD ... 

Mise à jour du 15 janvier 2021. Publication du rapport d'information sur les sels nitrités dans l'industrie alimentaire

On lira sur ce sujet, un bon article de Marjolaine Ceyrou dans la revue PROCESS AlimentaireNitrites : la Fict remet en cause l’impartialité du rapport parlementaire.

Effectivement après l'avoir largement parcouru, ce rapport n'est qu'à charge, et le procureur n'est pas ici le rapporteur, M. Ramos, avec le concours du Président de la Lique contre le Cancer, l'infréquentable, M. Axel Kahn ...

Apparemment, le prochain avis de l'Anses va faire pencher ou non la balance ...

Fraude alimentaire liée à des boissons alcoolisées en Espagne et en Italie au temps du COVID-19

Pendant le Covid, la fraude alimentaire se poursuit en Espagne et en Italie, en voici un exemple dans ces deux pays ...

«L'Espagne découvre une fraude présumée au whisky», source Food Safety News.

Les autorités espagnoles ont découvert ce qu'elles estiment être l'un des plus grands réseaux criminels de production et de distribution illégale de whisky. La Guardia Civil et l'administration fiscale espagnole ont lancé l'opération Fuco au début de l'été de cette année.

Le réseau avait établi ses principales bases d'opérations à La Rioja, à Jaén et à Campo de Criptana, une ville de Ciudad Real. La fraude pouvait potentiellement valoir plus de 800 000 euros et causer des dommages à la marque de whisky contrefaite de près de 4 millions d'euros. Quatorze personnes âgées de 37 à 52 ans ont été arrêtées et interrogées.

Quantité d'articles confisqués

Des articles que le réseau criminel présumé a importé de Chine pour leur fonctionnement ont été saisis. Celles-ci comprenaient près de 300 000 bouteilles de whisky, 171 200 faux timbres fiscaux, 18 400 capsules et plus de 27 000 boîtes en carton avec le logo d'une marque bien connue.

Les autorités ont trouvé 9 550 litres d'alcool pour produire le produit frauduleux, 11 200 litres de whisky préparés et prêts à mettre en bouteille et 36 460 litres de whisky déjà mis en bouteille.

Les enquêteurs soupçonnent, mais n'ont pas été en mesure de prouver, que certaines des 300 000 bouteilles saisies étaient destinées à approvisionner le marché illicite des boissons alcoolisées, peut-être dans le sud de l'Espagne.

Les personnes impliquées ont utilisé une entreprise légitime impliquée dans le secteur de la distribution de boissons alcoolisées à La Rioja.

La première base d'opérations, à Ciudad Real, était dirigée par un homme d'affaires asiatique qui importait d'Asie de faux timbres fiscaux et des bouteilles, étiquettes et bouchons en verre contrefaits d'une marque bien connue. La deuxième base de La Rioja était chargée de préparer le mélange alcoolique et de le mettre en bouteille. Les bouteilles ont été renvoyées à Ciudad Real où ils ont ajouté les étiquettes et les sceaux et les ont préparés pour la distribution.

Les objets détenus et saisis ont été mis à la disposition d'un tribunal de Calahorra, La Rioja et du procureur de la Cour supérieure de justice de La Rioja.

En Italie, à Naples, «saisie de 1400 litres de contrefaçon de champagne, d'huile et d'alcool», source il fatto alimentare.

La direction provinciale de la Guardia di Finanza de Naples, avec les inspecteurs du siège de l'ICQRF (Ispettorato centrale della tutela della qualità e repressione frodi agroalimentari) à Naples, a saisi une usine clandestine à San Giuseppe Vesuviano (Naples) utilisée pour le conditionnement de boissons.

Les inspecteurs ont trouvé près de 1 400 litres de champagne, d'huile et d'alcool éthylique sans les indications obligatoires sur la traçabilité des aliments et les contrefaçons. En particulier, les spécialistes du Groupe de protection du marché des biens et services de la police économique et financière de Naples ont découvert une structure parfaitement mise en place pour l'étiquetage de bouteilles contenant du faux champagne de marque «Moët & Chandon» au sous-sol d'un immeuble résidentiel.

L'agence de presse Ansa rapporte que 774 bouteilles de champagne, 804 d'huile «Sapio» et d'alcool éthylique des distilleries «La Sorgente» et «Fiume» ont été saisies, ainsi que 129 400 accessoires pour l'emballage. Les propriétaires, 55 ans et 48 ans originaires de Sarno (Salerne), ont été signalés pour contrefaçon et réception de biens volés. S'ils étaient mis sur le marché, les produits auraient permis un bénéfice de plus de 120 000 euros.

Seismo, le couteau suisse de la sécurité sanitaire des aliments, édition de décembre 2020

Source OSAV
L’OSAV compile presque chaque mois les informations les plus importantes sur la sécurité des aliments. Surveiller les développements dans le domaine de la sécurité des aliments est une tâche indispensable de la détection précoce. C’est pourquoi l’OSAV résume et évalue l’essentiel dans le Seismo Info.

Voici donc le Seismo info 12/2020.

Pour retrouver les précédents Seismo Info sur le blog, voir ici. Les archives du Seismo Info sont ici. Le blog ne vous propose qu'une sélection des articles parus, sachant que plusieurs informations diffusées sur Seismo Info sont d'ores et déjà présentes sur le blog.

Nouvelles tendances alimentaires
Mélatonine: Des publications récentes signalent que la mélatonine peut être utilisée pour prolonger la durée de conservation des légumes tels que le chou et les brocolis, ainsi que les champignons. La mélatonine n’est pas un additif autorisé en Suisse. Food Research International, 11 pages (12.2020), Postharvest Biology And Technology, 7 pages (01.2021), Food Chemistry, 9 pages (03.2021).
«Superfoods »: Graines de chia, baies de goji ou quinoa - 48 % de la population considère que les "super-aliments" font partie d'un régime alimentaire sain. C'est ce que montre une récente enquête représentative de l'Institut fédéral allemand pour l'évaluation des risques (BfR). BfR, 2 pages. (18.11.2020).
«Souffle de dragon»: L'Institut fédéral d'évaluation des risques allemand (BfR) a publié une évaluation d’une nouvelle tendance alimentaire nommée "Souffle de dragon", qui consiste à servir des aliments congelés dans de l'azote liquide (à -196°C). Pendant la consommation, sa propre respiration devrait alors ressembler au "souffle du dragon" éponyme - un effet de spectacle dû à la basse température de l'azote liquide. Selon le BfR, les risques pos-sibles pour la santé lors de la consommation de tels produits sont des lésions de la langue ou des muqueuses buccales ainsi que des dégâts aux dents. BfR, 2 pages. (25.11.2020).
Covid-19: L’Office fédéral de la sécurité alimentaires et des affaires vétérinaires (OSAV) a publié les résultats d’une enquête en ligne sur les habitudes alimentaires pendant la période semi-confinement au printemps 2020. 1000 personnes dans toute la Suisse ont ainsi été interrogées sur leur comportement alimentaire, la con-sommation de certains aliments, la préparation de repas et les réserves domestiques. OSAV, 90 pages. (01.10.2020). Une enquête internationale récente a également voulu en savoir plus sur l'impact de la crise sur les comportements d'achat des consommateurs, en se concentrant sur les différences entre les régions géographiques et les catégories de produits. Food Navigator, 2 pages. (26.10.2020).

Toxi-infections alimentaires : foyers inhabituels
Hépatite A: Plus de 20 personnes ont été infectées par l'hépatite A lors d'une épidémie dans une municipalité allemande. Les enquêtes menées par le ministère de la santé et les autorités de contrôle des aliments se concentrent sur les employés d'une branche de la boulangerie de la région que les responsables n'ont pas nommée mais qu'ils ont temporairement fermée. Food Safety News, 1 page. (18.11.2020).
Salmonella Bovismorbificans : En France, entre octobre et novembre, 26 cas de salmonellose dus à Salmonella Bovismorbificans, dont 17 concernant des enfants, ont été identifiés par le Centre national de référence pour les salmonelles. Les personnes avaient toutes mangé des saucisses sèches achetées dans le même magasin. Food Safety News, 1 page. (29.11.2020).
Salmonella Stanley dans des champignons: Fin de l’épidémie aux État-Unis (c.f. Seismo Info 10 2020). Au total, 55 personnes dans 12 États ont été infectées par Salmonella Stanley suite à la consommation de champignons séchés importés, du type "oreilles de Judas" ; 6 hospitalisations ont été signalées, mais aucun décès. CDCFDA, 1 page. (04.11.2020).
E. coli O157:H7: Le Center for Disease Control and Prevention (CDC) et la Food and Drug Administration (FDA) annoncent une troisième épidémie d’infections à E. coli O157:H7, en plus des deux épidémies annoncées précédemment (Seismo Info 11 2020). Dans cette troisième épidémie, 12 personnes ont été infectées par dans 6 États, 5 d’entre-elles ont été hospitalisées. Aucun décès n'a été signalé. CDC, 1 page. (10.11.2020).

Sécurité alimentaire
Mycotoxines: L’OSAV a publié une nouvelle Briefing letter sur le thème des Mycotoxines. Les Briefing letters sont des fiches informatives sur un sujet choisi dans le domaine de la sécurité alimentaire. OSAV/Détection précoce. 2 pages. (20.10.2020).
Yersinia enterolitica: Une revue systématique des cas sporadiques d’infection à Yersinia enterolitica a été publiée afin d’établir les facteurs de risque d’infection. La consommation de viande de porc et d'eau potable non traitée étaient les principaux facteurs déterminants des infections sporadiques à ce pathogène. Microbial Risk Analysis, 36 pages. (05.11.2020).
Mollusques: Le réseau galicien des risques émergents en matière de sécurité alimentaire (RISEGAL) a appliqué une approche systématique pour l'identification des risques émergents pouvant affecter les mollusques bivalves. L’étude a déterminé que les composés perfluorés, la résistance aux antibiotiques, Vibrio parahaemolyticus, le virus de l'hépatite E et les résidus d'antibiotiques sont les dangers émergents les plus imminents et les plus graves. MPDI, 16 pages. (10.11.2020).
Bacillus cereus: Une évaluation de l'Institut fédéral d'évaluation des risques allemand (BfR) conclut que toute souche présumée de B. cereus est capable de produire des toxines, bien que les types de toxines et les quantités de toxines produites varient entre les souches. Ces toxines peuvent provoquer des maladies gastro-intestinales qui peuvent toucher des personnes de tout âge, ne sont pas contagieuses et durent rarement plus de 24 heures. Les cas graves de maladie sont très rares. BfR, 21 pages. (30.10.2020).
STEC et venaison: Food Standards Scotland, l’agence écossaise pour la sécurité alimentaire, a publié un rapport sur le risque de contamination de la venaison sauvage par les STEC (Escherichia coli producteur de toxines Shiga). Bien que la prévalence de STEC chez le cerf sauvage soit faible, le rapport stipule que, en cas de contamination, la souche isolée est associée aux formes les plus graves de maladie humaine. Food Standards Scotland, 66 pages. (02.11.2020).
Listeria monocytogenes: La survie et la virulence de L. monocytogenes ont été évaluées pendant le stockage sur trois produits à faible teneur en humidité: liqueur de chocolat, corn flakes et pistaches grillées. La survie à long terme de L. monocytogenes a été observée, avec une réduction plus importante à 23°C qu'à 4°C. Après stockage à 4°C, L. monocytogenes est aussi restée infectieuse sur certains produits. Ces résultats justifient la prise en considération des produits à faible teneur en humidité lors d’enquêtes en cas d’épidémie de listériose. Journal Food Protection, 11 pages. (11.2020).
Cyclospora: Une entreprise américaine a lancé un rappel volontaire limité d'environ 15’000 emballages de basilic frais bio, d’origine colombienne, en raison d'un possible risque sanitaire lié à une contamination avec le parasite Cyclospora. FDA, 1 page. (24.11.2020).

Fraudes alimentaires
Traçabilité: Une équipe de recherche de l'Université de Tokyo a développé un nouveau système pour lutter contre la fraude alimentaire "de la ferme à la table", grâce à un système mobile de traçage des ingrédients basé sur des codes QR. Le système permet au consommateur de scanner le code QR d'un repas préparé, et d’obtenir l'origine de tous les ingrédients individuels. EurekAlert!, 1 page. (02.11.2020). Publication originale : Nature Food.
Miel: Avec des récoltes de miel européennes en baisse de 40% en 2020, le Copa et la Cogeca (les unions des agriculteurs et de leurs coopératives dans l’UE) avertissent que "la survie des apiculteurs professionnels est menacée" et demandent aux régulateurs européens de renforcer les contrôles sur les importations moins chères qui constitueraient un risque de fraude alimentaire. FoodNavigator, 1 page. (09.11.2020). Copa/Cogeca. Une publication récente présente une vue d’ensemble des différents types d'adultération du miel, des méthodes de détection, et étudie l'impact de l'adultération du miel sur la santé humaine. MDPI, 21 pages. (21.10.2020).

Sous la loupe
Toxicologie: Sous mandat de l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV), Tox Info Suisse a analysé les demandes des six dernières années relatives aux compléments alimentaires, aux produits amaigrissants et aux aliments pour sportifs. Les demandes concernant ces produits ont nettement augmenté au cours des dernières années. Près des deux tiers concernaient des ingestions aiguës accidentelles chez des enfants en bas âge ; chez des adultes, la caféine a constitué le principal agent toxique en termes de fréquence d’exposition et de gravité des symptômes. OSAV, 31 pages. (30.10.2020).
Risques émergents: L'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a publié un rapport détaillant les activités de l'agence liées aux risques émergents au cours de l'année 2019. Au total, 17 risques émergents potentiels ont été discutés au cours de l’année, treize d'entre eux ayant été confirmés comme des risques émergents. EFSA, 73 pages. (17.08.2020).
COVID-19: L'Organisation mondiale de la santé (OMS) affirme que le risque d'attraper le COVID-19 par les aliments surgelés est faible, mais la Chine a tiré la sonnette d'alarme à plusieurs reprises après avoir détecté le virus sur les emballages de produits allant des jarrets de porc allemands aux crevettes équatoriennes. Reuters, 2 pages. (13.08.2020).
COVID-19: Une nouvelle étude analyse l’impact du Covid-19 sur la sécurité alimentaire le long de la chaîne alimentaire. Une enquête a été menée dans 16 pays impliquant 825 entreprises alimentaires. Entre autres, l’étude a révélé que la sensibilisation du personnel et les mesures d'hygiène sont les attributs les plus importants dans la lutte contre le Covid-19. Science Direct, 25 pages. (01.12.2020).
Campylobacter: Le projet européen «Campylobacter-Specific Nullification via Innovative Phage-mediated Enteropathogen Reduction (C-SNIPER)», mené par AZTI, un centre technologique espagnol, focalise sur le développement d'une solution à base de bactériophages pour le contrôle de Campylobacter dans la production de volaille. Après une année de projet, un prototype a été obtenu, optimisé et mis en production à l'échelle pilote. Food Safety News, 1 page. (09.11.2020). AZTI.
Acides gras trans: Une étude de modélisation australienne a montré qu'une interdiction d’acides gras trans dans l’industrie alimentaire pourrait prévenir, en Australie, environ 2’000 décès et 10’000 crises cardiaques au cours des dix premières années, et jusqu'à 42 000 décès dus à des maladies cardiaques au cours de la vie de la population adulte. EurekAlert!, 1 pages. (02.11.2020).
Changement climatique: Une nouvelle publication synthétise 30 ans de données pour comprendre comment la production agricole mondiale peut être affectée par la hausse des niveaux de CO2 et d'autres facteurs. L'étude laisse présager un avenir moins optimiste que le précédent rapport des auteurs publié il y a 15 ans. Science Daily, 2 pages. (02.11.2020). Publication originale : Global Change Biology, 23 pages.
Virus pathogènes: Une étude suédoise a analysé les eaux usées influentes et les eaux usées traitées dans une station d'épuration. Les résultats indiquent que ces eaux contiennent une grande variété de pathogènes viraux humains avec une variabilité saisonnière lorsqu'elles sont suivies pendant un an. Le pic de la quantité de onze virus différents dans les eaux usées a précédé le pic du nombre de patients diagnostiqués de 2 à 4 semaines. Malgré le traitement des eaux, jusqu'à 5 log10 de particules virales par litre ont été rejetées dans la rivière environnante. Applied and Environmental Microbiology, 1 page (abstract). (09.10.2020).
Poissons végétariens: Une étude a révélé qu'une nouvelle formule d'aliments pour poissons à base d'algues non seulement réduit l'empreinte écologique de l'aquaculture, mais produit également des poissons plus gros et plus sains. Anthropocene, 2 pages. (13.11.2020).
Viande: Une équipe de scientifiques dirigée par l'Université technologique de Nanyang, Singapour a inventé un système olfactif artificiel qui imite le nez des mammifères pour évaluer avec précision la fraîcheur de la viande. Le "nez électronique" (e-nose) comprend un "code-barre" qui change de couleur au fil du temps en réaction aux gaz produits par la viande lorsqu'elle se décompose, et un "lecteur" de code-barres sous la forme d'une application pour smartphone alimentée par l'intelligence artificielle (IA). EurekAlert!, 2 pages. (10.11.2020). Publication originale : Advanced Materials, 8 pages.