jeudi 6 janvier 2022

Les sytèmes de management de la sécurité des aliments ont-ils le blues ? Ils n’ont pas vraiment d’impact sur les règles de sécurité des aliments, selon une étude

«Une étude examine l'impact des systèmes de management de la sécurité des aliments sur le respect des règles de sécurité des aliments», source Food Safety News.  

La fréquence des contrôles officiels ne devrait pas être réduite uniquement sur la base de l'existence d'un système de management de la sécurité alimentaire (SMSDA) certifié, selon un récent article.

Les résultats de 1 484 inspections officielles de 110 sites finlandais couvrant des abattoirs, d'autres établissements de viande, des usines de transformation du poisson et du lait et des boulangeries avec et sans SMSDA certifié ont été étudiés de 2016 à 2018. Au total, 59 avaient un SMSDA certifié et 51 n'en avaient pas.

Une comparaison des scores entre les sites avec et sans SMSDA certifié n'a trouvé que des différences mineures. Les résultats ont indiqué une influence «incohérente» des SMSDA certifiés sur la conformité entre les différents types d'établissements et les items inspectés, selon l'étude publiée dans la revue Food Control. L’article est disponible en intégralité.

Les entreprises alimentaires sont soumises à des contrôles officiels tels que des inspections par les autorités nationales pour garantir le respect de la législation sur la sécurité des aliments. Certaines entreprises ont mis en place des systèmes volontaires de management de la sécurité des aliments basés sur des normes internationales telles que ISO 22000 ou le BRC. Un organisme tierce partie effectue des audits de certification pour vérifier si le SMSDA utilisé par une entreprise est conforme à la norme et délivre un certificat le cas échéant.

Différences limitées entre ceux avec et sans SMSDA
Aux Pays-Bas, en Belgique et au Danemark, les SMSDA peuvent réduire les inspections de contrôle officiel. Une conformité élevée et répétée à la législation sur la sécurité des aliments entraîne une diminution de la fréquence des inspections dans le système finlandais.

Les chercheurs ont dit que la fréquence d'inspection d'une entreprise alimentaire devrait être jugée par les autorités de contrôle locales plutôt que par des directives générales liées à la présence d'un SMSDA.

Au total, 14 356 notes ou scores ont été attribuées à 87 items différents lors des inspections. L'étude a révélé que les établissements alimentaires certifiés avaient de meilleurs scores dans 15 items, mais pour la plupart, la conformité ne différait pas réellement.

Le nombre de certains types d'établissements dans la recherche était relativement faible, mais l'objectif était de comparer des usines du même type et de la même production.

Les usines de viande certifiées ont obtenu de meilleurs scores dans huit items tels que la propreté et la conformité générale aux exigences d'autocontrôle, mais pour l'hygiène au travail du personnel, les scores étaient meilleurs dans les sites de viande non certifiés. Des non-conformités affectant la sécurité des aliments ont été découvertes dans des établissements de viande certifiés et non certifiés.

L'analyse suggère une association positive entre le SMSDA et la conformité dans les boulangeries. Les établissements laitiers, tant certifiés que non certifiés, ont fait preuve d'une conformité élevée.

Impact des systèmes de management par tierce partie
Un autre article, basé sur des données néerlandaises, a révélé que les entreprises dotées de systèmes de management par tierce partie fonctionnent mieux que les sites non certifiés.

Les données couvrent les résultats des audits des entreprises alimentaires pour la période 2015 à 2020 qui sont surveillés par l'Autorité néerlandaise de sécurité des produits alimentaires et de consommation (NVWA). Il a révélé une moyenne de 3 300 inspections par an auprès de 14 000 entreprises industrielles interentreprises et d'entrepôts frigorifiques.

Au total, 3 118 entreprises inspectées étaient certifiées BRCGS, 4 083 selon d'autres programmes GFSI et 12 941 n'étaient pas certifiées selon l'un des programmes de certification tierce partie de la Global Food Safety Initiative (GFSI).

En moyenne sur la période, 25% des entreprises agroalimentaires ont fait l'objet de mesures réglementaires dont 28,5% sans certification et 23,1% avec certification.

Pour les problèmes microbiologiques, la certification est associée à une probabilité plus faible d'une action réglementaire soit requise. Une intervention était nécessaire pour une moyenne de 8,3% des entreprises industrielles Business to Business (BtoB) et des entrepôts frigorifiques. Pour les entreprises certifiées, cela a été réduit à 5,8%.

Concernant l'hygiène, les B2B et les entrepôts frigorifiques certifiés étaient moins susceptibles de faire face à une intervention. Au total, 19,8% des entreprises non certifiées ont fait l'objet d'une visite de rattrapage, contre 13,1 % des entreprises certifiées.

Dans les faits saillants de l’article, il est rapporté,
- Les systèmes de management de la sécurité des aliments devraient être pris en compte dans le contrôle officiel des aliments
- La plupart des scores officiels de contrôle des aliments étaient excellents ou bons.
- Les établissements avec et sans SMSDA n'avaient que de petites différences dans les scores.

L’article se conclut ainsi,
Étant donné que le contrôle officiel des aliments et les SMSDA se concentrent tous deux sur la sécurité des aliments et entraînent tous deux des coûts, l'intérêt pour l'exploitation des SMSDA dans le contrôle des aliments s'est accru. Les résultats de cette étude ont indiqué une influence incohérente des SMSDA certifiés sur la conformité entre les différents types d'établissements alimentaires et les articles inspectés. Par conséquent, les résultats ne soutiennent pas une diminution du contrôle officiel des aliments sur la seule base de l'existence d'un SMSDA certifié. Au lieu de cela, les résultats plaident en faveur d'une évaluation individuelle de la fréquence d'inspection de l’opérateur alimentaire, sur la base de l'historique de la conformité.
Pour ceux qui sont des adeptes des SMSDA, et j'en ai connu un certain nombre au fil des années, voici une excellente version de The Thrill Is Gone par B.B. King en 1993. Le frisson est parti !
 
Aux lecteurs du blog
Grâce à la revue PROCESS Alimentaire, vous n'avez plus accès aux 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le lien suivant, http://amgar.blog.processalimentaire.com/. Triste histoire de sous ... merci de leur faire part de cette anomalie ! 

Nouvelle-Zélande: Profil de risque de Listeria monocytogenes dans les salades prêtes à consommer

Mieux vaut tard que jamais ?, nous dit Joe Whitworth de Food Safety News. Voici une étude de 2014 sur le profil de risque de Listeria monocytogenes dans les salades prêtes à consommer en Nouvelle-Zélande, mais publié en octobre 2021, 76 pages.  

Résumé interprétatif scientifique
Ce résumé interprétatif scientifique est préparé par des évaluateurs des risques de la sécurité des aliments de la Nouvelle-Zélande (New Zealand Food Safety ou NZFS) pour fournir un contexte au rapport suivant pour les gestionnaires des risques du ministère des industries primaires et les lecteurs externes.

Mise à jour du profil de risque: Listeria monocytogenes dans les salades prêtes à consommer. Cette mise à jour du profil de risque a été élaborée par l'Institute of Environmental Science and Research (ESR) en 2014. Les données autres que celles publiées en octobre 2014 ne sont pas incluses dans ce profil de risque. Ce profil de risque n'est pas de la science la plus contemporaine disponible sur ce sujet. Cependant, comme une grande partie des résultats rapportés resteront probablement pertinents, le NZFS publie le profil de risque en tant que source d'information. 

Les conclusions de ce rapport seront prises en compte dans la hiérarchisation des travaux futurs sur Listeria monocytogenes dans les salades prêtes à consommer (PAC). Avec une définition élargie des salades PAC, pour inclure les salades PAC pré-garnies et les salades PAC aux fruits, tout en excluant les salades PAC principalement cuites (comme les salades de pommes de terre ou de riz), les informations disponibles en Nouvelle-Zélande et à l'étranger depuis le profil de risque original en 2005 a été compilé. Selon l'étude sur la nutrition des adultes 2008/2009, 19% des adultes néo-zélandais consomment de la salade chaque jour. Pour les enfants, il s’agit de 9,1%. Il n'est pas clair quelle proportion de la consommation de salade est constituée de salades PACconditionnées. Des études en laboratoire ont montré que certains fruits et légumes coupés semblent fournir un excellent milieu de croissance pour L. monocytogenes (melon), tandis que d'autres se sont révélés être listéricides (carottes). 

La présence d’assaisonnements affectera également la capacité de l'organisme à se développer, mais l'effet n'est pas nécessairement prévisible, la croissance se produisant dans certaines conditions qui, intuitivement, ne semblent pas permissives. En Nouvelle-Zélande, des études ont signalé une faible prévalence et un faible nombre de L. monocytogenes dans les salades de fruits conditionnées et Listeria spp. (pas L. monocytogenes) à partir de salades à feuilles en sachet. Listeria spp. dans les épinards a déclenché un événement de rappel de produit entre 2010 et 2014. 

Bien que le nombre de cas de listériose signalés soit resté faible par rapport à d'autres maladies à déclaration obligatoire, les résultats cliniques sont souvent graves, la listériose n'étant souvent diagnostiquée que dans les cas graves une fois que les patients sont hospitalisés. Le taux annuel de cas de listériose signalés en Nouvelle-Zélande est resté stable entre 2005 et 2013 (0,4-0,6 pour 100 000). Lorsque l'issue clinique est connue, la proportion de cas hospitalisés annuellement est restée élevée (> 85%), avec un petit nombre de décès chaque année. Les salades PAC n'étaient pas un aliment impliqué dans les épidémies de listériose au cours de cette période. 

Cette mise à jour du profil de risque a indiqué qu'il n'y avait aucune raison apparente de modifier la conclusion exprimée dans le profil de risque 2005, selon laquelle les salades vertes à feuilles PAC sont des véhicules peu probables pour les infections à L. monocytogenes en Nouvelle-Zélande. Les graines germées et les salades de fruits PAC, en particulier celles contenant du melon, peuvent représenter des risques plus importants, mais ces aliments doivent encore être identifiés comme facteurs de risque dans les cas notifiés de listériose en Nouvelle-Zélande. 

Depuis que ce profil de risque a été achevé, le taux annuel de cas de listériose signalés en Nouvelle-Zélande est resté stable avec un taux d'incidence de 0,4 à 0,7 pour 100 000 entre 2013 et 2019. Le NZFS a mis à jour les directives de sécurité des aliments pour les personnes pendant la grossesse en 2020. Il comprend des conseils ne pas manger de salades de chou et de salades de chou préemballées ou prêtes à l'emploi et de bien laver les ingrédients de la salade avant de les utiliser à la maison. Le New Zealand Food Safety Science & Research Center a un programme axé sur l'application de la génomique pour améliorer la compréhension des risques de sécurité des aliments associés à Listeria.

Aux lecteurs du blog
Grâce à la revue PROCESS Alimentaire, vous n'avez plus accès aux 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le lien suivant, http://amgar.blog.processalimentaire.com/. Triste histoire de sous ... merci de leur faire part de cette anomalie ! 

mercredi 5 janvier 2022

2021, des rappels de produits alimentaires d'une étendue sans précédent en France

Autorités sanitaires
La collecte des données en matière de sécurité des aliments en France est parcellaire.

Si l’on regarde du côté des toxi-infections alimentaires collectives (TIAC), on nous dit que les foyers de TIAC ont baissé de 43% en 2021 par rapport à 2020 (1 783), mais tout de même il s’agit de 1010 foyers de TIAC !
Depuis 2019 seulement, Santé publique de France ajoute à la fin de sa conclution, le commentaire suivant,

Toutefois, les TIAC ne sont que la partie la plus visible d’un problème plus vaste. Le fardeau des infections d’origine alimentaire reste important avec entre 1,28 à 2,23 millions de personnes affectées chaque année, dont la majorité des cas surviennent de façon sporadique sans lien apparent entre eux. La déclaration et l’investigation des TIAC est un dispositif opérationnel et efficace qui complète utilement les autres dispositifs de surveillance des infections d’origine alimentaires, afin d’améliorer la sécurité sanitaire des aliments.  

A noter aussi que les ARS sont le plus souvent muettes en termes de communication dans l’investigation des TIAC. Si l’on veut les supprimer, comme je l’entends ici et là, cela ne changera pas grand-chose ...

Au niveau des rappels de produits alimentaires c’est un peu la même chose, avant le dispositif RappelConso, mis en œuvre au 1er avril 2021, il fallait jongler entre les différents communiqués de rappels des distributeurs, le site Oulah, aujourd’hui disparu était une aide très précieuse, nos autorités sanitaires, étant aux abonnés absents. Même le ministère de la santé ne relayait pratiquement plus les rappels de produits alimentaires. Notons aussi une curiosité bien française, le ministère de la santé est absent du dispositif RappelConso, alors que le ministère de l’environnement est présent …

Avant le dispositif RappelConso, c’est-à-dire les trois premiers mois de l’année 2021, la situation était la suivante:
rappels de janvier 2021, 16 + 146 (avec la présence d'oxyde d'éthylène), soit 162 produits alimentaires rappelés.
rappels de février 2021, 21 + 53 (présence d'oxyde d'éthylène supérieure à LMR), soit 74 produits rappelés.
rappels de mars 2021, 115 + 103 (présence d'oxyde d'éthylène supérieure à LMR), soit 218 produits rappelés.
- D’avril à décembre 2021, il y a eu 4 171 produits alimentaires rappelés, selon RappelConso.

L’année 2021 nous propose donc le chiffre inégalé de 4 625 produits rappelés, champion du monde toutes catégories !

286 rappels liés à la présence de Listeria monocytogenes d’avril à décembre 2021. 

L’inquiétude vient de là et non pas de l’oxyde d’éthylène qui a eu droit à un traitement spécial et qui a fait que 15 328 produits (références et lots) ont été rappelés selon la DGCCRF au 17 décembre 2021. Comme vous le voyez les données varient selon ce que l’on prend en considération. C’est dommage de ne pas avoir le tonnage des produits rappelés comme aux Etats-Unis, je crois qu’on aurait eu une montagne de produits alimentaires rappelés.

RappelConso est loin d’être exhaustif, le principal défaut est le retard apporté à la publication d’un avis de rappel.
A noter, une autre curiosité, les objets et métériaux entrant en contact avec les aliments sont dans la rubrique Autres, puis dans une sous-rubrique ‘divers’, alors qu’il serait plus logique de mettre ces produits dans la rubrique ‘Alimentation’.

RappelConso permet toutefois de dresser une liste des produits alimentaires rappelés par distributeurs, d’avril à décembre 2021:
Auchan: 391
Casino: 269
Cora: 264
Netto: 116
Picard: 53
Lidl: 49
Aldi: 40

Une mention très spéciale à Monoprix qui n’indique pas sur son site Internet les produits rappelés, mais qui de plus indique en permanence,
Informations Consommateurs : Rappel Marchandise
Aucun produit n’est rappelé actuellement.
Pour toute question, nous vous invitons à vous renseigner auprès du Service Clients au numéro Vert suivant : 0 800 05 8000 (appel gratuit depuis un poste fixe).
J’ai parlé plus haut des Etats-Unis, pays aussi qui prétend. Voici extrait d’un article de Dan Flynn dans Food Safety News, ce qui se dit sur les rappels aux Etats-Unis.

Pour le FSIS de l’USA et la FDA, le nombre réel de rappels est moins important que le volume d'aliments rappelés et mesuré en tonnes ou en unités. Le total des tonnes ou des unités en dit plus que le nombre d'événements de rappel.
Le nombre total d'événements de rappels relevant de l'autorité du FSIS a atteint 47, la dernière semaine de 2021 étant en attente. Cela se compare aux 32 rappels au cours de la première année pandémique de 2020.

En 2018 et 2019, les notifications des rappels du FSIS ont atteint respectivement 128 et 126.
Les entreprises réglementées par la FDA, qui comprennent des entreprises alimentaires et cosmétiques, ont signalé 427 rappels à la fin de 2021. Au cours de la première année pandémique, les entreprises réglementées par la FDA ont signalé 495 rappels.
Les nombres de rappels de la FDA sont à peu près équivalents à ceux des années prépandémiques.

Dans un précédent article, j’avais traité de la France vue au travers du prisme du RASFF de l’UE, je n’y reviens pas mais les constats sont similaires.

La France possède l’un des meilleurs système de sécurité sanitaire des aliments nous dit le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, pourqui pas ? mais j’invite à un peu plus de modestie et surtout plus de communication et de transparence dans les informations en hygiène et sécurité des aliments.

De quoi sera fait 2022, on ne change pas une équipe qui va dans le mur, peu d’évolution à attendre, sauf changement radical, élection présidentielle oblige, et un retour au bon vieux mais oh combien efficace des contrôles comme cela était le cas encore en 2012 où il y avait 86 239 contrôles en sécurité des aliments verus 58 200 en 2019, tout le reste est du baratin !

Mise à jour du 3 février 2022. On lira dans 60 millons de consommateurs, 
Oxyde d’éthylène dans les bûches: l’alerte arrive trop tard. Dix jours après Noël, 21 références de bûches glacées ont été rappelées en raison de la présence de ce pesticide dans l’un de leurs ingrédients.

Aux lecteurs du blog
Comme le montre cette notice de la BNF, le blog Albert Amgar a été indexé sur le site de la revue PROCESS Alimentaire. 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue sont aujourd’hui inacessibles. Disons le franchement, la revue ne veut pas payer 500 euros pour remettre le site à flots, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles.

Des sachets de cannabis estampillés «Haribeuh» saisis à Sorgues

© Gendarmerie du Vaucluse

Des sachets de cannabis estampillés «Haribeuh» saisis à Sorgues, source France bleu du 5 janvier 2021.

Une saisie insolite à Sorgues (Vaucluse) pour les gendarmes. Ils ont découvert des dizaines e sachets de cannabis estampillés «Haribeuh».

Des petits sachets en plastique estampillés «Haribeuh» et remplis de cannabis avec cette formule publicitaire empruntée à la célèbre marque de bonbons: «Haribeuh, c'est beau la vie, y a de la weed et du teuchi"... Le peloton de surveillance et d'intervention de la Gendarmerie d'Avignon a mené plusieurs opérations anti-drogue dans la cité des Griffons à Sorgues.

Et les gendarmes sont tombés sur ces dizaines de sachets de cannabis et s'en amusent sur leur page Facebook: «Haribeuh ce n'est pas bon à notre avis, ni pour les grands ni pour les petits». De la cocaïne et des centaines d'euros en liquide ont aussi été saisis lors de cette opération

Selon France tv info, Les trafiquants se montrent de plus en plus créatifs dans leur «stratégie marketing». En décembre 2020 par exemple, les policiers du Morbihan avaient saisi des sachets de drogue «Dragon ball Z». À Nantes, en février dernier, la drogue se trouvait dans des emballages «Kinder surprise». Et en octobre, ce sont des sachets à l'effigie d’Éric Dupond-Moretti, le ministre de la Justice, qui ont été saisis en Isère.

Aux lecteurs du blog
Grâce à la revue PROCESS Alimentaire, vous n'avez plus accès aux 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le lien suivant, http://amgar.blog.processalimentaire.com/. Triste histoire de sous ... merci de leur faire part de cette anomalie ! 

La science, seul rempart contre les anti-vaccins, la peur des OGM, du nucléaire, du glyphosate, etc.

Mise à jour du 11 janvier 2011. L'excellent blog-notes d'Olivier Masbou rapporte 
Verts d’ici, Verts d’ailleurs: pour les Verts finlandais, «le nucléaire est une énergie durable»
Dans un entretien accordé au quotidien berlinois Welt am Sonntag (et rapporté par Courrier international, 9 janvier) Atte Harjannes, président du groupe des Verts au Parlement finlandais, explique que «nous devons utiliser toutes les technologies durables pour nous débarrasser des énergies fossiles». «Bien sûr que l’énergie nucléaire est durable. La quantité́ de déchets est très faible par rapport à l’énorme quantité́ d’énergie neutre en CO2 que produit une centrale nucléaire. On peut stocker ces déchets en toute sécurité, contrairement aux gaz à effet de serre émis par une centrale à charbon ou à gaz» ajoute-t-il. La Ligue verte, le parti Vert finlandais, a «renoncé» en 2020 à sa position antinucléaire en s’appuyant sur «la science». Transmis aux Verts d’ici.

Mise à jour du 3 février 2022. C'est sans commentaires ... 

Aux lecteurs du blog
Comme le montre cette notice de la BNF, le blog Albert Amgar a été indexé sur le site de la revue PROCESS Alimentaire. 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue sont aujourd’hui inacessibles. Disons le franchement, la revue ne veut pas payer 500 euros pour remettre le site à flots, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles.

Une bonne TIAC pour bien commencer l’année 2022 ?

Saint-Gaudens. Intoxication alimentaire lors du repas d’entreprise à la CCL, source La Dépêche.fr du 5 janvier 2022.

Une soupe à la grimace… À l’occasion d’un repas d’entreprise de début d’année, organisé ce lundi 3 janvier à la pause méridienne, 27 salariés de l’entreprise villeneuvoise Le Comptoir Commercial du Languedoc, ont été subitement pris de nausées et de vomissements intempestifs.

Une quinzaine de sapeurs-pompiers, accompagnés des services de gendarmerie, ont été rapidement dépêchés sur les lieux. Après avoir envisagé la thèse d’une intoxication au monoxyde de carbone, dont les tests se sont révélés négatifs, les victimes incommodées ont été prises en charge médicalement. L’état de santé des malades n’a toutefois pas nécessité d’hospitalisation.

L’ensemble des employés réunis devant l’entreprise, (afin de respecter les mesures sanitaires), avaient tous consommé une soupe, servie par le traiteur ambulant «Au goût des choses», venu avec son food truck pour préparer le repas.

Bien qu’aucune plainte individuelle ou collective n’ait été déposée pour le moment, des investigations sanitaires ont malgré tout été lancées par l’Agence Régionale de Santé et la Direction Départementale de la Protection des Populations. Les prélèvements effectués devraient permettre de déterminer les agents bactériologiques à l’origine de cette probable intoxication alimentaire.

Fermé actuellement pour cause d’inventaire, l’établissement spécialisé dans l’outillage professionnel et les matériaux de construction devrait rouvrir ce mercredi matin, avec l’ensemble de son personnel.

Aux lecteurs du blog
Grâce à la revue PROCESS Alimentaire, vous n'avez plus accès aux 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le lien suivant, http://amgar.blog.processalimentaire.com/. Triste histoire de sous ... merci de leur faire part de cette anomalie ! 

Contrôle des produits de la vanille: Le plein de bienfaits et de non-conformités !

Contrôle des produits de la vanille, source DGCCRF du 4 janvier 2022.

L’enquête de la DGCCRF menée en 2019 visait à contrôler la composition et l’étiquetage des produits de la vanille (gousses, extraits, arômes) et des denrées aromatisées ainsi qu’à rechercher d’éventuelles fraudes ou pratiques commerciales trompeuses.
Il ressort des constats établis par les agents qu’un établissement contrôlé sur quatre ne respectait pas la réglementation.
Les enquêteurs de la DGCCRF ont ciblé tous les opérateurs du secteur: les producteurs (de gousses, d’extraits, d’arômes naturels de vanille, d’arômes à flaveur vanille et de vanilline naturelle pure), les importateurs, les distributeurs, les commerçants de détail et les entreprises agro-alimentaires. Ils ont ainsi contrôlé la conformité des produits, de la traçabilité et de la facturation auprès de 177 établissements. De nombreux contrôles ont été menés outre-mer où il a notamment été constaté que les vendeurs sur les marchés laissaient croire à une origine locale des gousses alors que ce n’était pas toujours le cas.
Des prélèvements ont été effectués avec pour principal objectif de vérifier que les produits étaient bien issus de la vanille, comme annoncé au consommateur.
Quelques constats éclairants:
- Parmi les 22 gousses de vanille prélevées, une sur quatre n’était pas conforme à la réglementation
- Seul un extrait de vanille contrôlé sur deux était conforme à la réglementation
- La moitié des arômes naturels de vanille prélevés était non-conforme
- 13 denrées aromatisées sur 38 prélevées n’étaient pas conformes

A ma connaissance, c’est la première fois que la DGCCRF contrôlait spécifiquement les produits de vanille, et l’on nous dit en conclusion, «Au vu de ces pratiques, la DGCCRF continuera de surveiller ce secteur

On nous dit, «la DGCCRF continuera de surveiller ce secteur», Quand, comment et avec quels objectifs, cela on ne saura pas !

Aux lecteurs du blog
Grâce à la revue PROCESS Alimentaire, vous n'avez plus accès aux 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le lien suivant, http://amgar.blog.processalimentaire.com/. Triste histoire de sous ... merci de leur faire part de cette anomalie ! 

Nouvel éco-emballage de protection des fruits et des légumes made in Suisse

Éco-enveloppe pour les bananes, source communiqué de l’Empa, Laboratoire fédéral d'essai des matériaux et de recherche est une institution de recherche suisse vouée à la science appliquée des matériaux et à la technologie

Des chercheurs de l'Empa ont développé, en collaboration avec Lidl Suisse, une couche de protection en cellulose pour les fruits et légumes. Ce nouveau revêtement est fabriqué à partir de marc, c'est-à-dire d'épluchures de fruits et de légumes pressées. Grâce à ce projet innovant projet permet de réduire les emballages et d'éviter le gaspillage alimentaire.  

Les emballages en plastique dans le commerce alimentaire protègent les fruits et légumes contre la détérioration, mais engendrent dans le même temps d’importantes quantités de déchets. En collaboration avec l’Empa, Lidl Suisse a maintenant développé pour les fruits et légumes une protection à base de matières premières renouvelables. Pour son dernier projet, Lidl Suisse a choisi de former un partenariat avec l’Empa, car l’institut dispose de décennies d’expérience en matière de recherches sur les produits en cellulose.

Se conserve plus longtemps à la maison
Au sein du laboratoire Cellulose & Wood Materials de l’Empa, les chercheurs ont développé, sur demande de Lidl Suisse et en un peu plus d’un an de travail, une couche de protection en cellulose spéciale, utilisable sur des fruits et légumes. Résultat: les fruits et légumes ainsi recouverts restent frais bien plus longtemps. De fait, les tests ont permis de prolonger la durée de conservation des bananes de plus d’une semaine. Cela permet de réduire sensiblement le gaspillage alimentaire. «Notre objectif principal est de remplacer de nombreux emballages fabriqués à partir de pétrole par des couches de protection naturelles comme celle-ci à l’avenir», explique Gustav Nyström, directeur du département de recherche.

Fabrication à partir de marc
A l’avenir, c’est avant tout le marc qui sera transformé en cellulose fibrillée. Par «marc», on entend les résidus solides issus du pressage visant à extraire le jus des fruits, des légumes et des plantes. Jusqu’à présent, ces résidus végétaux étaient éliminés dans des installations de biogaz ou directement dans les champs. Bientôt, ils permettront notamment de fabriquer une couche de protection pour les fruits frais. En fonction des résultats des recherches, cette couche de protection sera soit vaporisée sur les fruits, soit appliquée sur les produits par immersion et sera facilement lavable. Sans danger pour l’homme, elle pourra également être consommée avec le produit. Il reste encore beaucoup à apprendre sur le potentiel de la couche de protection en cellulose: il existe la possibilité d’y ajouter des éléments tels que des vitamines, des antioxydants, etc.

Une vidéo est proposée sur YouTube.

Référence

Aux lecteurs du blog
Grâce à la revue PROCESS Alimentaire, vous n'avez plus accès aux 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le lien suivant, http://amgar.blog.processalimentaire.com/. Triste histoire de sous ... merci de leur faire part de cette anomalie ! 

mardi 4 janvier 2022

Thèmes mondiaux de la sécurité des aliments

«Thèmes mondiaux de la sécurité des aliments», source article de Joe Whitworth paru le 4 janvier 2022 dans Food Safety News.

- ANALYSE -
Qu'apportera la nouvelle année ? On ne peut pas être sûr de tout mais on connait déjà quelques aspects futurs pour 2022.

Le coronavirus sera toujours présent et aura un impact sur le secteur alimentaire, de nouvelles règles commerciales et des embargos devront être traités par les importateurs et les exportateurs, et les stratégies mondiales de sécurité sanitaire des aliments deviendront plus claires.

Certains des problèmes répertoriés en 2021 devraient également se poursuivre cette année. De plus, en fin de cet article, vous pouvez retrouver une sélection d'événements par ordre de date.

Impact de la COVID-19 sur les maladies d'origine alimentaire
La pandémie a eu un impact direct et indirect sur les maladies infectieuses d'origine alimentaire selon de nombreux responsables de la santé publique. La plupart des rapports en 2021 couvraient l'année précédente avec des chiffres sur les maladies et les épidémies en baisse, parfois de plus de la moitié, bien que les plus graves comme la listeriose et le botulisme n'aient pas autant baissé que des pathogènes comme norovirus, dans la plupart des cas.

D'après les rapports nationaux qui seront publiés pour l’année 2021, je soupçonne que nous verrons toujours l'impact de la COVID-19, mais cela pourrait ne pas être aussi important avec des agences de santé publique s'adaptant à la pandémie, moins de blocages et moins de restrictions de voyage et plus d'entreprises alimentaires ouvertes. Cela peut nous aider à déterminer de manière plus concluante si les baisses sont en fait dues à une réduction du nombre de personnes malades ou à des cas qui n'ont pas été signalés. La réponse probable est que c'est un peu des deux.

Exigences chinoises
L'Administration générale des douanes de la Chine (GAC) exigera que tous les fabricants d'aliments et de boissons exportant vers le pays s'enregistrent auprès de l'agence et affichent les numéros d'enregistrement sur l'étiquette et l'emballage. Ne pas le faire empêchera les entreprises de pouvoir envoyer des produits en Chine. Les deux nouvelles règles ont été publiées en avril 2021 et entrent en vigueur à compter de janvier 2022.

L'une des lois exige que tous les fabricants, transformateurs et installations de stockage d'aliments importés à l'étranger s'enregistrent auprès du GAC et identifie les catégories d'aliments nécessitant un enregistrement spécial, tels que les produits carnés, les produits laitiers, les ovoproduits, les fruits à coque et les graines, les fruits secs et la aliments santé.

L'autre couvre une série d'exigences sur les aliments envoyés en Chine, y compris l'enregistrement des installations, le classement des dossiers par les importateurs et les exportateurs, la quarantaine et l'inspection, et l'étiquetage des produits.

La Biélorussie interdit certaines importations alimentaires
À partir de janvier 2022, la Biélorussie interdit certaines importations de produits tels que le bœuf et le porc, la viande et les produits de volaille, le lait et les produits laitiers, les légumes, les fruits, les noix, les confiseries et le sel.

Cela affecte les marchandises en provenance des pays de l'UE, des États-Unis, du Canada, de la Norvège, de l'Albanie, de l'Islande, de la Macédoine du Nord, du Royaume-Uni et de la Suisse. D'autres produits pourraient être ajoutés à la liste. L'interdiction est en vigueur pour une période initiale de six mois. Des responsables biélorusses ont déclaré que cette décision était une réponse aux sanctions internationales.

Le groupe industriel Freshfel Europe, l'Association européenne des produits frais, a fait part de ses préoccupations concernant les restrictions imposées au commerce international. Philippe Binard, de Freshfel Europe, a déclaré que les fruits et légumes sont trop souvent utilisés comme monnaie d'échange dans d'autres conflits.

«Une fois de plus, les fruits et légumes européens sont les otages de conflits géopolitiques internationaux», a déclaré Binard. «En 2014, l'embargo russe a durement touché le secteur des produits frais. Le secteur européen des fruits et légumes supporte déjà environ un tiers des 7,5 milliards d'euros du fardeau de l'embargo russe. Plus tard dans la décennie, l'embargo algérien a touché près de 300 000 tonnes à l'exportation. Plus récemment, les États-Unis ont également inclus les fruits et légumes dans des mesures de rétorsion affectant notamment la catégorie des agrumes.»

L'embargo biélorusse concerne environ 400 000 à 500 000 tonnes de produits frais en provenance de l'UE, touchant principalement les pommes, les poires, les fraises et les tomates. La Pologne est le principal fournisseur de la Biélorussie avec d'autres dont la Lituanie, les Pays-Bas, l'Espagne, la Grèce et l'Italie.

Stratégies de la FAO et de l'OMS en matière de sécurité des aliments
L'OMS et la FAO vont publier des stratégies sur la sécurité des aliments mises à jour pour 2022. En mai, la stratégie de l'OMS pour 2022 à 2030 sera reprise par la 75e assemblée de l’OMS. Celle de la FAO sera présentée à la prochaine réunion du Comité de l'agriculture.

L'OMS a également lancé une Food Safety Community of Practice (COP) ou communauté de pratiques sur la sécurité des aliments. Il s'agit d'un forum en ligne pour les professionnels travaillant et intéressés par les questions de sécurité des aliments. Les membres auront accès à des webinaires, des mises à jour mensuelles et des ressources sur la sécurité des aliments et peuvent soumettre des annonces d'événements et d'autres contenus à partager avec la communauté. Rejoignez cette communauté en suivant ce lien.

D'ici 2025, nous devrions avoir mis à jour les chiffres des estimations publiées en 2015 sur le fardeau mondial des maladies d'origine alimentaire. L'Assemblée générale des Nations Unies a déclaré 2022, l’Année internationale de la pêche et de l'aquaculture artisanales (AIPAA 2022).

Quatrième Journée internationale de la sécurité sanitaire des aliments
Peut-être, juste peut-être, la quatrième Journée internationale de la sécurité sanitaire des aliments impliquera davantage d'activités physiques, les deuxième et troisième tentatives pour marquer cette journée ont eu lieu en ligne à cause de la COVID-19. Food Safety News a été mentionné dans un rapport soulignant qui a fait quoi le 7 juin pour notre couverture de la journée annuelle, qui a impliqué plus de 300 événements dans 90 pays.

Sécurité des aliments en Afrique
Espérons que l'élan acquis en 2021 grâce à un certain nombre d'événements se poursuivra en 2022.
Il y a eu l’IFC Food Safety Forum, l’African Continental Association for Food Protection (ACAFP) a tenu l’ACAFP Conference on Food Safety en Afrique et plusieurs webinaires dans le cadre du projet EatSafe, dirigé par la Global Alliance for Improved Nutrition (GAIN). Nous pourrions assister à des développements pour soutenir la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), la création possible d'une Agence africaine de sécurité sanitaire des aliments et des mises à jour de l'Indice africain de sécurité sanitaire des aliments.

Divergence des règles maintenant que le Royaume-Uni a quitté l'UE
Maintenant que le Royaume-Uni n'est plus membre de l'Union européenne, il peut y avoir des règles différentes sur les aliments. Certains des changements potentiels proviendront d'examens naturels en temps opportun, tandis que d'autres pourraient être motivés par des accords commerciaux. Nous avons déjà vu une approche différente dans l'incident de l'oxyde d'éthylène, car les pays de l'UE ont rappelé des produits tandis que le Royaume-Uni a opté pour l'option du retrait.

Une période de commentaires est en cours au Royaume-Uni concernant les contrôles sur les importations de denrées alimentaires en provenance du Japon à la suite de l'accident nucléaire de Fukushima en 2011. L'UE a déjà mis à jour ses règles sur ces contrôles. Une autre complication est que si l'Angleterre peut faire une chose, le Pays de Galles ou l'Ecosse peuvent en faire une autre. Ensuite, il y a l'Irlande du Nord, qui doit s'en tenir aux règles de l'UE en vertu du protocole d'Irlande du Nord.

Le Royaume-Uni et l'UE prennent des mesures pour modifier les règles sur l'édition des gènes dans les plantes en se penchant sur la réglementation sur les organismes génétiquement modifiés (OGM) qui devrait suivre. Un autre exemple est l'utilisation de l'additif alimentaire dioxyde de titane qui doit être interdit dans l'UE mais la décision britannique est en attente.

Rapports annuels sur les rappels et la fraude alimentaire
Nous devrions entendre les résultats de la prochaine opération annuelle Opson, coordonnée par Interpol et Europol, sur les produits alimentaires et les boissons douteux. Opson X en 2021 impliquait la saisie de 15 000 tonnes d’aliments et de boissons d'une valeur de 60 millions de dollars. Cela comprenaitdes mollusques bivalves, tels que les moules et les huîtres, impropres à la consommation humaine, des bananes bio d'Equateur avec des traces de pesticides, le passeport pour les chevaux et les problèmes de viande de cheval, la fraude au miel et les colorants utilisés pour modifier la qualité des boissons.

Les données sur les notifications dans le portail du système d'alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF) en 2021 seront mis à jour. En 2020, les rappels liés à l'oxyde d'éthylène ont dominé et figureront à nouveau fortement, mais la baisse des notifications de rejet aux frontières en 2020 en raison de l'impact de COVID-19 sur le commerce mondial pourrait ne pas être aussi perceptible dans les données de 2021. Ce rapport va aussi couvrir également des résumés des notifications d’alerte. Celles-ci ne sont pas rendues publics, mais elles détaillent les épidémies d'origine alimentaire à petite échelle dans plusieurs pays.

Le réseau européen de lutte contre la fraude agroalimentaire (EU Agri-Food Fraud Network), qui enregistre des discussions mais pas les incidents réels, publiera un nouveau rapport annuel. En 2020, les principales catégories signalées dans le système étaient les graisses et les huiles et les produits de poisson et de viande. La vente en ligne de compléments alimentaires, principalement liés aux allégations de santé sur la prévention et le traitement de la COVID-19, était un sujet clé. La principale non-conformité en 2020 était le mauvais étiquetage.

Événements programmés en 2022:
Aux lecteurs du blog
Grâce à la revue PROCESS Alimentaire, vous n'avez plus accès aux 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le lien suivant, http://amgar.blog.processalimentaire.com/. Triste histoire de sous ... merci de leur faire part de cette anomalie !