«L'hygiène, avant la microbiologie, n'est hygiénique que dans ses intentions. C'est la science des apparences qui repose entre des mains d'aveugles : est sain ce qui est beau, bon, et ne sent pas mauvais.»
Pierre Darmon, L'homme et les microbes, Fayard, 1999.
«L'AFSCA appelle les
consommateurs à ne pas consommer 5 produits chocolatés de la marque
Ferrero. Ces produits sont liés à un foyer de salmonelle dans
plusieurs pays européens.»,source AFSCA
de Belgique.
Le rappel de produits concerne les produits suivants, fabriqués dans
l’usine Ferrero d’Arlon (Belgique):
- Kinder Surprise 20g et 3x20g avec une date de durabilité minimale
(DDM) comprise entre le 11/07/22 et le 7/10/22,
- Kinder Surprise Maxi avec une date de durabilité minimale (DDM)
comprise entre le 10/08/22 et le 10/09/22
- Schoko Bons avec une date de durabilité minimale (DDM) comprise
entre le 10/08/22 et le 10/09/22
- Kinder Mini Eggs avec une date de durabilité minimale (DDM)
comprise entre le 10/08/22 et le 10/09/22.
Les consommateurs qui ont ces produits en leur possession
sont priés de ne pas les consommer.
Ces produits sont
populaires auprès des jeunes enfants. A l'approche de Pâques,
l'AFSCA demande aux parents de vérifier s'ils ont ces produits en
leur possession et, le cas échéant, de veiller à ce qu'ils ne
soient pas consommés.
Rappel par Ferrero en Belgique et dans plusieurs autres
États membres européens
L'AFSCA attire l'attention
sur un rappel de produits effectué par la société Ferrero et qui
concerne des produits fabriqués dans leur entreprise à Arlon.
Depuis que l'AFSCA a été informée de ce dossier, l'Agence effectue
des contrôles supplémentaires et ciblés au niveau de la société
Ferrero en Belgique.
Foyers de Salmonelles en Europe
A la suite d’une série
de foyers de Salmonelles déclarés dans différents États membres,
une enquête a été menée pour identifier la source commune.
L'enquête a montré que les œufs en chocolat "Kinder Surprise"
de Ferrero étaient un produit alimentaire suspect. En Belgique, il
n'y a actuellement aucun cas confirmé lié à cette épidémie. Un
certain nombre de cas suspects font l'objet d'une enquête en
coopération avec les régions et le laboratoire national de
référence Sciensano.
Qu'est-ce que la Salmonelle et quels en sont les symptômes
?
La Salmonelle est une
bactérie qui peut causer la salmonellose. Il existe différents
types de Salmonelles. Les sérotypes Enteritidis (S.
Enteritidis) et Typhimurium (S.
Typhimurium) ont été responsables de la majorité des infections
humaines au cours des dernières années. La salmonellose est une
infection courante qui, dans la plupart des cas, guérit sans
traitement. Dans certains cas, la salmonellose peut prendre des
formes plus graves. En cas de symptômes graves, il faut consulter un
médecin qui pourra identifier un traitement adapté.
Les
symptômes possibles de l'infection alimentaire par la salmonellose
sont la fièvre, les crampes abdominales et la diarrhée dans les 6 à
72 heures suivant la consommation de l'aliment infecté. Les jeunes
enfants, les femmes enceintes, les personnes immunodéprimées et les
personnes âgées sont plus susceptibles de développer des
symptômes.
Les symptômes possibles de
l'infection alimentaire par la salmonellose sont la fièvre, les
crampes abdominales et la diarrhée dans les 6 à 72 heures suivant
la consommation de l'aliment infecté. Les jeunes enfants, les femmes
enceintes, les personnes immunodéprimées et les personnes âgées
sont plus susceptibles de développer des symptômes.
Commentaire
S'il y a un 'rappel par Ferrero en Belgique et dans plusieurs autres États membres européens', quid du rappel en France et quid des cas en France ?
Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis
plusieurs années avec la revue PROCESS
Alimentaire
pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et
de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés
gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue,
alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite
lors de la diffusion de ces articles. Le départ du blog de la revue
a été strictement motivé par un manque de réactivité dans la
maintenance du blog, la visibilité de celui-ci devenant quasi nulle.
J’accuse la direction de la revue de fuir ses responsabilités et
le but de ce message est de leur dire toute ma colère. Elle ne veut
pas céder, moi non plus, et je lui offre ainsi une publicité
gratuite.
Évitez le lait cru, les
fromages à base de lait cru et les produits laitiers fabriqués à
partir de lait cru ne doivent pas être consommés par les enfants de
moins de 5 ans ; préférer les fromages à pâte pressée cuite
(type Emmental, Comté, gruyère, Beaufort), les fromages fondus à
tartiner et les fromages au lait pasteurisé.
Bien entendu, une
hirondelle ne fait pas le printemps, mais tout de même cette
notification a de quoi poser question ...
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«L'UE maintient l'interdiction des coquillages réfrigérés en
provenance de Turquie», source Food
safety News.
Une interdiction a été prolongée en Europe sur certains
coquillages en provenance de Turquie jusqu'à fin 2023.
La Commission européenne a pris cette décision malgré une
évaluation favorable sur papier des mesures prises par les autorités
turques.
Cela signifie que les importations de mollusques bivalves vivants et
réfrigérés, tels que les palourdes, huîtres et moules,
originaires ou expédiés de Turquie ne sont pas autorisées. Cela
s'explique en partie par leur très courte durée de conservation qui
exclut des tests aux frontières de l'UE.
Les mollusques bivalves congelés de Turquie sont autorisés sous
réserve d’analyses de E. coli et les mollusques congelés
et transformés doivent subir un échantillonnage pour la présence
de biotoxines marines.
Des mesures ont été prises dans un premier temps, car les audits de
la Commission européenne ont identifié des lacunes dans les
contrôles officiels effectués par les autorités turques sur la
production de mollusques bivalves destinés à l'Europe, et parce que
les États membres ont signalé des envois non conformes en
provenance de Turquie qui ne respectaient pas les normes
microbiologiques.
Impossible de vérifier les actions proposées
Le dernier
audit de septembre 2015 a révélé que d'importantes lacunes
subsistaient dans le système de contrôle. Des inquiétudes ont
également été exprimées quant à la performance des laboratoires
officiels de contrôle.
En janvier 2020, les autorités turques ont envoyé des informations
sur les mesures correctives pour résoudre les problèmes. Cela a été
évalué favorablement sur papier, mais un audit en personne pour
vérifier la mise en œuvre n'a pas encore été possible en raison
des restrictions liées à la pandémie de la COVID-19. Tant que les
conclusions de cet audit n'auront pas été examinées, les mesures
fixées dans le règlement de l'UE resteront en place.
Les envois doivent rester sous la surveillance des autorités du
poste de contrôle frontalier concerné jusqu'à ce que les résultats
des tests soient reçus et évalués.
S'il s'avère que le produit présente un risque pour la santé
humaine, l'autorité doit saisir et soit détruire l'envoi, soit le
soumettre à un traitement spécial.
Toutes les dépenses encourues par les pays de l'UE pour
l'application des règles sont à la charge de l'opérateur ou du
représentant responsable de l'envoi lors de sa présentation au
poste de contrôle frontalier de l'UE.
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Une épidémie à Salmonella dans plusieurs pays qui a
principalement rendu malades des jeunes enfants a été liée aux
produits à base de chocolat fabriqués par Ferrero.
Près de 100 personnes seraient touchées au Royaume-Uni, Irlande,
France, Allemagne, Suède et Pays-Bas. L'Italie vérifie également
si certains de ses résultats analytiques sont liés à l'épidémie
causé par le variant monophasique de Salmonella Typhimurium.
Le Royaume-Uni compte le plus de cas d'infections avec 46. Les
personnes malades ont des dates de prélèvements entre décembre
2021 et mars 2022, la majorité étant confirmée entre février et
mars.
Tous les cas ont 18 ans ou moins, dont environ 60% ont moins de 5
ans. Il y a plus de femmes que d'hommes malades. Au moins neuf
patients liés à l'épidémie ont été hospitalisés mais aucun
décès n'a été signalé.
Lien vers les produits Ferrero
La Dr Lesley Larkin, responsable de la surveillance, des pathogènes
gastro-intestinaux et de la sécurité des aliments (One Health) à
l'Agence britannique de sécurité sanitaire (UKHSA), a dit: «Nous
enquêtons sur un certain nombre de cas à Salmonella qui se
sont produits à travers le Royaume-Uni aux côtés de la Food
Standards Agency (FSA) et de la Food Standards Scotland . Écosse et
en collaboration avec Public Health Scotland, Public Health Wales et
Public Health Agency Northern Ireland. Les informations recueillies
auprès des personnes concernées et les données microbiologiques du
séquençage du génome entier ont identifié que les cas sont liés.
La Food Standards Agency et la Food Standards Scotland conseillent
aux consommateurs de ne pas manger certains produits Kinder dont la
date de péremption est comprise entre le 11 juillet et le 7 octobre
2022. Des lots sélectionnés de Kinder Surprise 20 grammes et des
packs de 20 grammes x 3 sont impliqués et ont été fabriqués en
Belgique.
Les investigations ont trouvé un lien entre des cas à Salmonella
à travers le Royaume-Uni et un produit fabriqué par Ferrero.
Tina Potter, responsable des incidents à la FSA, a dit qu'il était
important que les consommateurs suivent les conseils de l'agence pour
éviter le risque de tomber malade à cause de Salmonella.
«Nous savons que ces produits particuliers sont populaires auprès
des jeunes enfants, en particulier à l'approche de Pâques, nous
exhortons donc les parents et les tuteurs d'enfants à vérifier si
des produits déjà chez eux sont concernés par ce rappel.
L'entreprise alimentaire concernée a volontairement procédé à ce
retrait et à ce rappel de produits et nous travaillons en étroite
collaboration avec eux et leurs autorités compétentes pour
identifier la cause précise de cette épidémie», a-t-elle dit.
Situation élargie à l'UE
Initialement, une notification du système d'alerte rapide pour les
denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF) a été
publiée par la Commission européenne, mais elle a ensuite été
retirée de la vue du public pendant que les États membres
enquêtaient sur l'incident. Il a révélé que la France comptait 17
patients, l'Allemagne six, la Suède quatre et les Pays-Bas deux.
Les informations du Centre européen de prévention et de contrôle
des maladies (ECDC) et de l'Autorité européenne de sécurité des
aliments (EFSA) avaient suggéré qu'une épidémie d'origine
alimentaire dans plusieurs pays avait été causée par des produits
à base de chocolat.
La Food Safety Authority of Ireland (FSAI) et le Health Protection
Surveillance Centre du Health Service Executive (HSE) enquêtent sur
l'épidémie d'intoxication alimentaire en cours. L'Irlande a
enregistré 10 cas avec la même souche de Salmonella
responsable de l'épidémie au Royaume-Uni. Un certain nombre d'entre
eux concernaient de jeunes enfants, qui se sont rétablis.
Avant que le lien ne soit établi avec Ferrero, un porte-parole de
l'ECDC a déclaré à Food Safety News que la majorité des cas
avaient moins de 18 ans et que certains d'entre eux avaient été
hospitalisés. Le chocolat a été suspecté en raison des résultats
des entretiens avec les patients.
Un porte-parole d'INFOSAN a déclaré à Food Safety News que cela
faisait partie de l'incident car il impliquait un pays non membre de
l'UE, à savoir le Royaume-Uni, et Salmonella dans un aliment
prêt à consommer
«Nous avons été informés de l'épidémie à Salmonella au
Royaume-Uni le 27 mars via les canaux internes de l'OMS et les
partenaires de surveillance. Le secrétariat INFOSAN est en train de
rassembler davantage d'informations sur la poursuite de la
distribution internationale et la source de l'épidémie», a-t-il
déclaré.
Ferrero a émis un retrait et un rappel de produits pendant que les
investigations se poursuivent.
Dans un communiqué,
la société a déclaré qu'aucun de ses produits Kinder mis sur le
marché n'avait été testé positif pour Salmonella et
qu'aucune plainte de consommateur n'avait été reçue.
«Nous travaillons avec les distributeurs pour nous assurer que ces
produits ne sont plus disponibles à l'achat. Si vous possédez l'un
de ces produits, il vous est déconseillé d'en consommer. Nous
prenons la sécurité des aliments très au sérieux et nous nous
excusons sincèrement pour cette affaire.»
Commentaire
Attendre une transparence de nos autorités, c'est toujours assez difficile à imaginer, mais que la Commission européenne s'en mêle, puis retire une notification au RASFF, cela vaut son pesant de cacahouètes, au final, d'où qu'on se tourne, le mot responsabilité est absent, chapeau ! Cela valait bien une petite chanson bien à propos ...
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Ferrero prend des mesures de précaution en rappelant des lots sélectionnés de Kinder Surprise car ils pourraient être contaminés par Salmonella. Seuls les produits Kinder Surprise fabriqués en Belgique sont concernés. Source FSA.
Des enquêtes, menées par l'UKHSA, Public Health Scotland, Public Health Wales et Public Health Agency Northern Ireland, ont trouvé un lien entre les cas signalés d'intoxication alimentaire à Salmonella au Royaume-Uni et un produit spécifique fabriqué par la société Ferrero. Source FSA et FSS.
La Food Safety Authority of
Ireland (FSAI) informe 2 avri qu'un rappel alimentaire par Ferrero de
certains produits de chocolat Kinder Surprise est en cours en raison
d'un lien avec une éclosion de cas d'intoxication alimentaire à
Salmonella.
La FSAI, en collaboration avec le Centre de surveillance de la
protection de la santé du HSE, enquête sur cette épidémie
d'intoxication alimentaire en cours qui touche l'Irlande, le
Royaume-Uni et un certain nombre d'autres pays européens. À ce
jour, il y a eu dix cas en Irlande avec la même souche de Salmonella
responsable de l'épidémie au Royaume-Uni. Un certain nombre de ces
cas irlandais ont impliqué de jeunes enfants, qui se sont tous
complètement rétablis. La FSAI avertit les consommateurs qui
pourraient avoir les produits rappelés à la maison de ne pas les
manger.
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Comme
nous l’avons
appris, «Il y a bien un lien entre des pizzas de la marque Buitoni
(Nestlé) et certains cas récents de contaminations à la bactérie
Escherichia
coli chez
des enfants français», selon un communiqué
de la direction générale de la santé (DGS) mercredi 30 mars, avec
des
«analyses épidémiologiques,
microbiologiques et de traçabilité»
à
la clé.
«Comment
la bactérie a pu survivre dans des pizzas surgelées et cuites au
four ?», selon
La
Dépêche.fr.
Cette question reste encore un mystère. Les
pizzas ont été cuites dans l'usine Buitoni, surgelées puis de
nouveau cuites par les clients dans un four à 200°C en général.
E. coli
n'aurait donc pas dû survivre. «Nous explorons différentes
hypothèses pour savoir comment les contaminations ont pu se produire
malgré la cuisson de la pizza», a expliqué l'épidémiologiste
Gabrielle Jones, de Santé publique France, à France
Inter. «Cela peut
être la manipulation de la pizza pas encore cuite», avance-t-elle.
Ces propos méritent
une précision, car «Il faut savoir que
la pizza Fraîch’Up
est la seule gamme de pizzas surgelées à pâte crue vendue par la
filiale de Nestlé. Ce type de produit demande une cuisson beaucoup
plus longue qu’une pizza surgelée classique», d’après
60
Millions de consommateurs.
Selon
France
Inter,
De son côté Nestlé «se
pencherait plutôt vers une éventuelle contamination au niveau de la
pâte»a
déclaré ce mercredi le directeur général industriel de Nestlé
France, Jérôme Jaton. «Ayant
de la farine, qui est un produit agricole, il y a des risques d’avoir
Escherichia coli dans la farine. Nous allons travailler là-dessus.»
Il a également expliqué que les deux lignes de l'usine de Caudry
«sont
à l'arrêt»
et qu'«un
plan d’analyse» est
en préparation. Toutefois, il estime que le processus de contrôles
sanitaires n'a rien révélé d'anormal. En tout cas, «si
vous avez des pizzas Fraîch’Up dans votre réfrigérateur, ne les
consommez pas et jetez-les», a
précisé Jérôme Jaton.
Par
ailleurs, on peut lire aussi, «La contamination via la
farine serait surprenante» commente Eric Oswald à propos de la
bactérie E.
coli
présente dans les pizzas, source L’Usine
Nouvelle.
«Eric Oswald, directeur adjoint de l'institut de recherche en santé
digestive de Toulouse, rappelle que dans 90% des cas, les produits
contaminés à l'E.
coli
sont d'origine animale.»
Origine
animale certainement, mais contamination des céréales, puis de la
farine très certainement ...
En
2016, Bill Marler, l’avocat en sécurité des aliments bien connu,
a écrit un article que l’on peut
qualifier de prémonitoire, Nestle
started using pasteurized flour after a devastating E.
coli
outbreak. General Mills, why did you not learn from that?
(Nestlé a commencé à utiliser de la farine pasteurisée après une
épidémie dévastatrice à E.
coli.
General
Mills, pourquoi n'avez-vous rien appris de cela ?). General
Mills est
une entreprise alimentaire américaine. Bill
Marler tient ses propos à l’issue d’une épidémie aux
Etats-Unis liée à de la pâte à cookies réfrigérée et contaminée.
Voici
un extrait de l’article,
La farine était le principal ingrédient de la pâte à cookies,
c’est cela qui a attiré l'attention des investigateurs pour
plusieurs raisons.
- La farine, un produit agricole crue (c'est-à-dire qui ne subit pas
de transformation pour tuer les pathogènes), a également été
considérée comme une source possible de contamination.
- Bien que les investigateurs n'aient trouvé aucune preuve
concluante que la farine contaminée était la source de cette
épidémie, la farine contaminée reste un suspect majeur pour
l'introduction du pathogène dans le produit.
Plusieurs
fabricants de pâte à cookies ont informé informé la FDA qu'ils
ont mis en place l'utilisation de farine traitée thermiquement pour
leurs produits de pâte à cookies prêts à cuire. Les aliments
contenant de la farine crue (non traitée thermiquement) doivent être
considérés comme des vecteurs possibles d'infection dans de futures
épidémies. Les transformateurs d'aliments devraient envisager
l'utilisation de farine pasteurisée dans les aliments prêts à
cuire qui sont susceptibles d'être consommés sans cuisson, même si
les mentions sur l'étiquetage peuvent mettre en garde contre la
consommation de produits non cuits.
Dans
une étude
en Suisse de Silvan Wetzel et Lars Fieseler
de 2020, il a été question de «Persistence of STEC in grain,
flour, and raw dough» (Persistance des STEC dans les céréales, la
farine et la pâte crue). L’objectif
de cette étude était de,
-
Déterminer la persistance des STEC dans les grains de blé, la
farine et la pâte crue (produits commerciaux)
-
Déterminer la prévalence des STEC dans les grains de blé
-
Développer une méthode de détection quantitative
Voici
le résumé et les conclusions des auteurs:
-E. coli O28 et O157
et d'autres sérotypes semblent survivre dans la farine et le grain
de blé pendant 56 jours (8 semaines) ou même plus
- Forghani
et al. 2018 ont signalé
la survie, par exemple la présence de E.
coli viables O26, O103, O111 et
O157, même après 280 jours (40 semaines)
- Forghani
et al. 2019 a signalé la
présence de E. coli
viables O45, O121, O145 et Salmonella
après 168 jours (24 semaines)
- Gill
et al. 2019a isolé E.
coli O121 viable après 2 ans de
stockage du blé (souche épidémique, Canada 2016)
- De plus, la bactérie a survécu au traitement thermique du blé
(70°C)
- Michael et al. 2019 a démontré que E. coli O121 est
complètement éradiqué si de la farine contaminée est utilisée
pour préparer et cuire des muffins
- Gill et al. 2019 a en outre démontré que la souche épidémique
E. coli O121 était présente dans la farine naturellement
contaminée à 0,15 à 0,43 NPP/100 g.
- «Il n'y avait aucune preuve de niveaux plus élevés d'organismes
associés à la contamination fécale dans la farine rappelée.»
- Les STEC sont probablement transmis au grain sur le terrain
(contamination fécale)
- Dans la farine, le nombre de cellules viables est probablement très
faible
- Cependant, les bactéries persistent très longtemps (2 ans)
- La dose infectieuse est très faible (10 ufc)
- La cuisson inactive les STEC
- Des méthodes de détection qualitatives sont établies (ISO13136)
- La détection quantitative doit être effectuée à l'aide de
MPN-qPCR (taille de l'échantillon, matrice complexe)
- Au
lieu d'un enrichissement sélectif avec du bouillon d’eau peptonée
par exemple, un enrichissement non sélectif, doit être utilisé.
Enfin,
on pourra aussi lire un document très utile du BfR d’Allemagne, 28
pages, à propos de Escherichia
coli
dans la farine, sources, risques et prévention (BfR
opinion No 004/2020 publié le 20 janvier 2020).
Le BfR conseille donc aux
consommateurs qui souhaitent se protéger, ainsi que leur famille,
des infections alimentaires de suivre les recommandations ci-après
lors de la manipulation de la farine, en plus des règles d'hygiène
standard en cuisine:
- Avant de préparer des
aliments et après tout contact avec de la farine, se laver
soigneusement les mains avec du savon et de l'eau.
- Dans la mesure du
possible, évitez le contact entre la farine et les aliments destinés
à la consommation directe, utilisez également des planches,
assiettes, bols et agitateurs différents ou lavez-les après contact
avec la farine.
- Nettoyez soigneusement
les surfaces et les objets avec un détergent et de l'eau tiède
après un contact avec de la farine, puis séchez-les.
- Ne mangez pas de gâteau
et de pâte à biscuits non cuits.
Les
EHEC/STEC sont tués par la cuisson, le rôtissage et la
cuisson en
ragoût. En général, lors de la préparation d'aliments dans les
foyers
domestiques, par
ébullition ou friture, une température d'au moins 70°C au cœur de
l'aliment maintenu pendant au moins deux minutes est suffisante. Il
est à noter que ces valeurs ne s'appliquent pas à l'application de
chaleur sèche (sans eau) et sont également insuffisantes pour
chauffer la pâte. Dans le produit à base de farine sèche (env. 13
% de teneur en eau), les STEC ne sont pas tués à 70°C. Ces
bactéries sont également relativement insensibles aux acides, aux
basses températures ou à la déshydratation. Par conséquent, même
dans le congélateur, les bactéries STEC ne peuvent pas être tuées
de manière fiable. Si la farine est mélangée avec des œufs, du
lait ou de l'eau pour former une pâte, les bactéries STEC peuvent
être tuées à des températures à cœur de 70°C pendant au moins
deux minutes. Des températures à cœur plus élevées peuvent
réduire le temps de chauffage nécessaire.
Voici donc ces quelques élements en attendant d'autres, à suivre ...
Mise à jour du 24 juin 2022. RappelConso signale un rappel de pâte à pizza pour cause de présence d'acariens. Apparemment, il n'y aurait donc pas que des pathogènes potentiels dans de la farine.
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Selon 20
minutes, «La
découverte de la bactérie Escherichia
coli
dans des pizzas surgelées Buitoni risque d’avoir des poursuites
judiciaires. Une enquête pour « homicides involontaires»,
«tromperie» et «mise en danger d’autrui» a été ouverte après
plusieurs cas graves de contamination, a indiqué le parquet de Paris
ce vendredi.
Cette enquête, menée par le pôle
de santé publique (PSP) du parquet de Paris, est ouverte depuis le
22 mars. Les autorités sanitaires ont annoncé mercredi avoir établi
un lien entre la consommation de ces pizzas et plusieurs cas graves
de contamination, alors que des dizaines d’enfants français sont
tombés malades et deux sont morts.
«Mise en danger d’autrui»
«Le PSP, sur dessaisissement des parquets de Nancy et Saint-Malo et
en application de sa compétence en matière d’infractions portant
atteinte à la santé», s’est saisi de l’enquête, a précisé
le parquet de Paris.
L’enquête porte sur les
infractions de «tromperie sur une marchandise, exposition ou vente
de produits alimentaires corrompus ou falsifiés et nuisibles pour la
santé, mise sur le marché d’un produit préjudiciable à la
santé, mise en danger d’autrui, blessures involontaires et
homicides involontaires».
Plusieurs plaintes déposées
Elle a été confiée à l’Office central de lutte contre les
atteintes à l’environnement et à la santé publique (Oclaesp), la
direction générale de la gendarmerie, le service des enquêtes de
la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de
la répression des fraudes (DGCCRF) et la Brigade nationale
d’enquêtes vétérinaires et phytosanitaires (BNEVP) du ministère
de l’Agriculture, a précisé le parquet.
Plusieurs
plaintes ont été déposées auprès des tribunaux en France. La
France connaît depuis fin février une recrudescence de cas de
syndromes hémolytiques et urémiques (SHU) liés à une
contamination à la bactérie E.
coli.
Deux enfants sont décédés
Santé
Publique France avait indiqué mercredi que 75 cas étaient en
cours d’investigation, dont 41 pour lesquels des syndromes
hémolytiques et urémiques «similaires» ont été identifiés, et
34 pour lesquels des analyses supplémentaires sont en cours. Deux
enfants sont décédés, même si le lien avec les pizzas n’a pas
été confirmé dans leurs deux cas.
Des analyses «ont confirmé un
lien entre plusieurs cas et la consommation de pizzas surgelées de
la gamme Fraîch’Up de la marque Buitoni contaminées par des
bactéries Escherichia
coli», a annoncé
mercredi dans un communiqué la Direction générale de la santé,
qui dépend du gouvernement. Nestlé avait fermé deux chaînes de
production situées à Caudry (Nord) qui fabriquent ces pizzas
surgelées commercialisées essentiellement en France.
Mise à jour du 27 mai 2022. «Pizzas Buitoni: sept nouvelles plaintes déposées après des intoxications par E. Coli», selon La Voix du Nord.
Sept nouvelles familles ont décidé de porter plainte contre le fabricant de pizzas surgelées, selon RTL.
Mise à jour du 29 mai 2022. On lira l’article d’Olivia Détroyat, «Affaire Buitoni: enquête sur les défaillances sanitaires de Nestlé», paru dans Le Figaro en ligne du 17 mai 2022. Dans le journal papier du 28 mai, le titre devient «Buitoni: les raisons de la sortie de piste de Nestlé». Article réservé aux abonnés ou aux lecteurs du journal. Réputé pour sa rigueur, le géant suisse est rattrapé par une dérive sanitaire locale. Sa discrétion est mal perçue. Alors que le patron France de Ferrero a fait vendredi son mea culpa après le scandale des œufs Kinder contaminés à la salmonelle, rien de tel pour Nestlé. Sous le feu des projecteurs depuis plus de deux mois à cause de ses pizzas Buitoni Fraîch’Up contaminées à la bactérie E. coli, le géant suisse garde toujours le silence. Pourtant, sept nouvelles plaintes ont été déposées ce vendredi au tribunal judiciaire de Paris, et une enquête judiciaire planche sur les causes et responsabilités d’une des plus grandes secousses sanitaires qu’ait connues le leader mondial de l’alimentation (87 milliards d’euros de chiffre d’affaires).
Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis
plusieurs années avec la revue PROCESS
Alimentaire
pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et
de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés
gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue,
alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite
lors de la diffusion de ces articles. Le départ du blog de la revue
a été strictement motivé par un manque de réactivité dans la
maintenance du blog, la visibilité de celui-ci devenant quasi nulle.
J’accuse la direction de la revue de fuir ses responsabilités et
le but de ce message est de leur dire toute ma colère. Elle ne veut
pas céder, moi non plus, et je lui offre ainsi une publicité
gratuite.
«Si vous avez une pizza
Fraîch’Up dans votre congélateur, ne la mangez pas et jetez-là»,
tel devrait
être le slogan que l’on devrait entendre régulièrement dans les
médias.
Ainsi en Touraine,
«Huit établissements étaient en anomalie pour non-retrait des
produits de la vente ou absence d’affichage de l’étiquette de
retrait-rappel» indique la préfecture. «À ce jour, la vigilance
reste de mise et nos agents continuent de vérifier le retrait-rappel
de ces pizzas des rayons, à l’occasion de leurs contrôles.»
Suite à cette information,
il faudrait que nos autorités publient au niveau national les noms
des magasins qui n’ont pas retirer les produits en temps voulu ou tout du moins lister au niveau national le nombre de magasins qui n'ont pas fait le job ...
Autre point, l’urgence est bien d’informer les consommateurs de
vérifier la présence de pizzas au fond du ou des congélateurs. Une campagne de communication s'impose !
Dans ces conditions, on peut se
demander pourquoi le
ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation n’a toujours
pas diffusé une seule ligne d'information en direction des consommateurs, même si ses agents
interviennent sur le terrain, pour participer aux investigations, c’est en soi un petit scandale.
Complément. Page d'accueil de RappelConso indique ce qui suit, c'est nécessaire mais il faut toutes nos autorités rerennent de visuel qui renvoie à une page Internet de la DGCCRF.
Je suis en conflit depuis
plusieurs années avec la revue PROCESS
Alimentaire
pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et
de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés
gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue,
alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite
lors de la diffusion de ces articles. Le départ du blog de la revue
a été strictement motivé par un manque de réactivité dans la
maintenance du blog, la visibilité de celui-ci devenant quasi nulle.
J’accuse la direction de la revue de fuir ses responsabilités et
le but de ce message est de leur dire toute ma colère. Elle ne veut
pas céder, moi non plus, et je lui offre ainsi une publicité
gratuite.