Selon 20
minutes, «La
découverte de la bactérie Escherichia
coli
dans des pizzas surgelées Buitoni risque d’avoir des poursuites
judiciaires. Une enquête pour « homicides involontaires»,
«tromperie» et «mise en danger d’autrui» a été ouverte après
plusieurs cas graves de contamination, a indiqué le parquet de Paris
ce vendredi.
Cette enquête, menée par le pôle
de santé publique (PSP) du parquet de Paris, est ouverte depuis le
22 mars. Les autorités sanitaires ont annoncé mercredi avoir établi
un lien entre la consommation de ces pizzas et plusieurs cas graves
de contamination, alors que des dizaines d’enfants français sont
tombés malades et deux sont morts.
«Mise en danger d’autrui»
«Le PSP, sur dessaisissement des parquets de Nancy et Saint-Malo et
en application de sa compétence en matière d’infractions portant
atteinte à la santé», s’est saisi de l’enquête, a précisé
le parquet de Paris.
L’enquête porte sur les
infractions de «tromperie sur une marchandise, exposition ou vente
de produits alimentaires corrompus ou falsifiés et nuisibles pour la
santé, mise sur le marché d’un produit préjudiciable à la
santé, mise en danger d’autrui, blessures involontaires et
homicides involontaires».
Plusieurs plaintes déposées
Elle a été confiée à l’Office central de lutte contre les
atteintes à l’environnement et à la santé publique (Oclaesp), la
direction générale de la gendarmerie, le service des enquêtes de
la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de
la répression des fraudes (DGCCRF) et la Brigade nationale
d’enquêtes vétérinaires et phytosanitaires (BNEVP) du ministère
de l’Agriculture, a précisé le parquet.
Plusieurs
plaintes ont été déposées auprès des tribunaux en France. La
France connaît depuis fin février une recrudescence de cas de
syndromes hémolytiques et urémiques (SHU) liés à une
contamination à la bactérie E.
coli.
Deux enfants sont décédés
Santé
Publique France avait indiqué mercredi que 75 cas étaient en
cours d’investigation, dont 41 pour lesquels des syndromes
hémolytiques et urémiques «similaires» ont été identifiés, et
34 pour lesquels des analyses supplémentaires sont en cours. Deux
enfants sont décédés, même si le lien avec les pizzas n’a pas
été confirmé dans leurs deux cas.
Des analyses «ont confirmé un
lien entre plusieurs cas et la consommation de pizzas surgelées de
la gamme Fraîch’Up de la marque Buitoni contaminées par des
bactéries Escherichia
coli», a annoncé
mercredi dans un communiqué la Direction générale de la santé,
qui dépend du gouvernement. Nestlé avait fermé deux chaînes de
production situées à Caudry (Nord) qui fabriquent ces pizzas
surgelées commercialisées essentiellement en France.
Mise à jour du 27 mai 2022. «Pizzas Buitoni: sept nouvelles plaintes déposées après des intoxications par E. Coli», selon La Voix du Nord. Sept nouvelles familles ont décidé de porter plainte contre le fabricant de pizzas surgelées, selon RTL. Mise à jour du 29 mai 2022. On lira l’article d’Olivia Détroyat, «Affaire Buitoni: enquête sur les défaillances sanitaires de Nestlé», paru dans Le Figaro en ligne du 17 mai 2022. Dans le journal papier du 28 mai, le titre devient «Buitoni: les raisons de la sortie de piste de Nestlé». Article réservé aux abonnés ou aux lecteurs du journal.
Réputé pour sa rigueur, le géant suisse est rattrapé par une dérive sanitaire locale. Sa discrétion est mal perçue.
Alors que le patron France de Ferrero a fait vendredi son mea culpa après le scandale des œufs Kinder contaminés à la salmonelle, rien de tel pour Nestlé. Sous le feu des projecteurs depuis plus de deux mois à cause de ses pizzas Buitoni Fraîch’Up contaminées à la bactérie E. coli, le géant suisse garde toujours le silence. Pourtant, sept nouvelles plaintes ont été déposées ce vendredi au tribunal judiciaire de Paris, et une enquête judiciaire planche sur les causes et responsabilités d’une des plus grandes secousses sanitaires qu’ait connues le leader mondial de l’alimentation (87 milliards d’euros de chiffre d’affaires).
Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis
plusieurs années avec la revue PROCESS
Alimentaire
pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et
de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés
gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue,
alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite
lors de la diffusion de ces articles. Le départ du blog de la revue
a été strictement motivé par un manque de réactivité dans la
maintenance du blog, la visibilité de celui-ci devenant quasi nulle.
J’accuse la direction de la revue de fuir ses responsabilités et
le but de ce message est de leur dire toute ma colère. Elle ne veut
pas céder, moi non plus, et je lui offre ainsi une publicité
gratuite.
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