lundi 9 mai 2022

Des experts évaluent les mesures de maîtrise des STEC

«Des experts évaluent les mesures de maîtrise des STEC», source article de Joe Whitworth paru le 9 mai 2022 dans Food Safety News.

Des experts ont examiné l'efficacité et la praticité de certaines mesures de lutte contre E. coli dans deux secteurs.

La réunion conjointe FAO/OMS d'experts sur l'évaluation des risques microbiologiques (JEMRA) a porté sur les E. coli producteurs de shigatoxines (STEC) dans la viande et les produits laitiers.

Une réunion virtuelle du JEMRA s'est tenue en juin 2020 pour fournir des avis scientifiques sur les mesures de contrôle avant et après abattage des STEC chez les animaux et les aliments d'origine animale. Un résumé de la réunion (11 pages) a été publié avec un rapport complet à suivre plus tard.

Cela est intervenu après que la Commission du Codex Alimentarius a approuvé de nouveaux travaux en juillet 2019 sur l'élaboration de lignes directrices pour maîtriser les STEC dans le bœuf, le lait cru et le fromage produit à partir de lait cru, de légumes verts à feuilles et des graines germées.

Les experts ont examiné la littérature scientifique sur les mesures de maîtrise physiques, chimiques et biologiques contre les STEC lors de la production primaire, de la transformation et de la post-transformation de la viande crue, du lait cru et des fromages au lait cru. L'efficacité et l'aspect pratique de ces mesures ont été notés comme étant élevés, moyens ou faibles.

Todd Callaway, Natalia Cernicchiaro et Peter Feng des États-Unis ont participé. Les 17 spécialistes comprenaient également Roger Cook, Paul Cook, Sara Monteiro Pires et Tim McAllister.

Principaux résultats
La force des preuves des interventions variait, certaines études ayant été menées dans des usines de viande ou de produits laitiers et d'autres en laboratoire. Il y avait également des différences dans les méthodes analytiques utilisées, le sérotype et les souches de STEC et les niveaux de contamination.

En raison des risques pour la santé et des coûts associés, les études en usine sont rares. Des bactéries de substitution, telles que E. coli générique, sont utilisées comme substituts et les résultats sont extrapolés, ce qui signifie que les preuves des effets de l'intervention spécifiquement pour les STEC peuvent ne pas être disponibles. Selon les experts, il existe une incertitude quant à savoir si les niveaux de détection et de réduction observés dans les études de substitution sont représentatifs des STEC ou de la production et de la transformation commerciales.

La plupart des interventions sur les STEC ont été évaluées à l'aide d'études de challenge test en laboratoire plutôt que dans des conditions à l'échelle commerciale ou de production. De nombreuses études portant sur l'impact des interventions ont utilisé des niveaux d'inoculum de départ élevés d'une ou plusieurs souches de STEC et avec des sérotypes limités. De faibles niveaux sont susceptibles d'être plus représentatifs de situations de contamination naturelle.

De nombreuses études se sont concentrées sur l'impact d'une mesure de maîtrise à une étape spécifique de la chaîne alimentaire, plutôt que dans le contexte d'une chaîne d'approvisionnement complète.

Les entreprises alimentaires ont mis en place de multiples mesures de maîtrise dans les exploitations et dans les installations de transformation, mais l'efficacité globale de plusieurs obstacles reste difficile à quantifier. Il n'est pas certain que les réductions observées associées à chaque contrôle individuel soient cumulatives lorsqu'elles sont combinées. En outre, l'efficacité d'une intervention peut varier d'un site à l'autre, ont déclaré les experts.

Preuves de la maîtrise
Les preuves à l'appui de la démographie des bovins, de la densité animale, de l'exposition à d'autres animaux et de l'hygiène de la litière ont été jugées comme ayant un niveau de confiance moyen ou élevé pour avoir un impact sur les STEC. Les interventions comprenant l'alimentation de fourrages par rapport à des rations concentrées, des types de céréales spécifiques et l'inclusion de produits d'agrumes et d'huiles essentielles dans les aliments avaient des niveaux de confiance dans l'efficacité plus faibles.

Les mesures de transformation pour lesquelles les preuves ont démontré une efficacité élevée dans la réduction de la prévalence des STEC comprenaient l'aspiration à la vapeur de la contamination fécale visible sur les carcasses, l'utilisation d'un lavage des carcasses à l'eau chaude potable, la pasteurisation à la vapeur suivie d'un refroidissement à l'air de 24 heures et des combinaisons de ces mesures.

L'efficacité des interventions contre les STEC dans les fromages au lait cru variait selon l'origine animale du lait cru, les pratiques de fabrication, l'échelle de production, la charge microbienne de base, la composition du lait cru et le sérotype de STEC.

La pasteurisation est très efficace, la confiance dans les preuves de l'utilisation de bactériophages pendant la fermentation du lait et l'irradiation gamma ou eBeam pour réduire les niveaux de bactéries dans le lait ont été évaluées comme moyennes.

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Les rivières de France sont-elles polluées au glyphosate ? Même pas vrai !

Quelques mensonges dénoncés et quelques données bien réelles ... Faire le lien entre sécheresse et glyphosate, il fallait oser le faire ... 

Les rivières sont polluées au #glyphosate?

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Rappels de la première semaine de mai 2022: 68 rappels dont 45 liés à Salmonella !

Première semaine de mai, et toujours nos deux épidémies en France liées à Nestlé Buitoni et ses pizzas ainsi que Ferrero et ses salmonelles suspectées d’être présentes dans les produits Kinder .....

Une question cette semaine, les rappels faits par Ferrero sont-ils fiables ? 

Nestlé Buitoni fait parler de lui avec d’autres pizzas mises en cause, voir l’article du blog. Il se peut aussi que les pizzas surgelées Fraîch'Up de la marque Nestlé Buitoni ont probablement rendu malade plusieurs centaines de personnes en France, selon Bill Marler. Il y a aussi des questions sans réponse dans l'affaire des pizzas Buitoni Nestlé.

Rappel en France cette semaine avec un certain retard de confiseries en provenance d’Israël, en cause une contamination par Salmonella, après les rongeurs chez Nestlé Buitoni, des pigeons seraient la cause ...

Enfin, signalons que Salmonella est au top en cette première semaine des rappels en France de mai avec 45 avis de rappel sur un total de 68 ! Ça démarre fort et il vaudrait mieux éviter que Summer time soit Salmonella time ...

Enfin, je ne sais pas ni comment, ni pourquoi cela arrive, mais RappelConso a la mémoire qui flanche à peine après un an d’existence; ces quelques oublis de rappels souvent sont rattrapés le lendemain, mais ceratins sont hélas définitivement oubliés ...

2 mai 2022
- Salmonella: 1
- allergènes: 1
- risque de surdosage de vitamine B6: 1
- défaut d’étanchéité: 1
Coulisses des rappels
- Trois produits sur cinq sont des denrées d’origine animale.
- Le 2 mai, la France notifie au RASFF de l’UE la présence d’érgot de seigle dans de la farine de seigle. L’AFSCA de Belgique avait rappelé le produit le 15 avril 2022.

3 mai 2022
- Salmonella: 9
- Listeria monocytogenes: 2
- allergènes: 1
Coulisses des rappels
- Huit terrines de Belgique et des chipolatas de volaille halal rappelées pour cause de présence de Salmonella.
- Deux produits, l’un de charcuterie et l‘autre un fromage, rappelés pour cause de Listeria monocytogenes.

4 mai 2022
- Salmonella: 14
- Listeria monocytogenes: 2
- oxyde d’éthylène: 1
Coulisses des rappels
- Il était temps, on apprend le 4 mai 2022, «Suite à une suspicion de salmonelle et par mesure de prudence et de responsabilité, la société Yarden procède au rappel de 14 produits, source Auchan. Voir l’article du blog. Cela fait référence à la contamination par Salmonella de chocolat d’Israël. Pour l’instant, oubli de RappelConso …
- Deux fromages de chez Milcobel rappelés en France pour cause de Listeria monocytogenes. Voir à ce l’article que le blog a consacré à ce sujet. On sait qu’il s’agit de Milcobel, une fromagerie belge, si on lit les communiqués publiés chez Auchan et Carrefour, mais pas avec les avis de rappels de RappelConso.
- A ce rappel il faut aussi noter un nouveau rappel de chipolatas halal pour cause de Salmonella.
- De l’oxyde d’éthylène dans une simple baguette paysanne, étonnant …

5 mai 2022
- Salmonella: 7 + 13 (dont 14 déjà signalés)
- DLC erronée: 5
- Listeria monocytogenes: 1
- oxyde d’éthylène: 1
Coulisses des rappels
- Six rappels liés à la présence de Salmonella dans des graines germées crues et bio en France, mais aussi au Luxembourg. Un rappel, le troisième cette semaine, pour des chipolatas de volaille.
- Un nouveau rappel de Milcobel pour cause de présence de Listeria monocytogenes.
- RappelConso signale enfin des produits de chocolats d’Israël contaminés par Salmonella. Il y a 27 produits. Auchan en avait signalé 14, il y a deux jours. Cela étant selon Yarden France, il y a beaucoup plus que 24 produits selon cette liste, il y en a 65 !
- Oubli de RappelConso: rappel de charcuterie pour DLC erronée, andouille de Cambrai, petit salé lillois et potjevleesch, source Auchan. Il faut aussi ajouter de la même société, des tripes de porc et de la poitrine fumée, source Carrefour.

6 mai 2022
- DLC erronée: 3
- Salmonella: 1
- Listeria monocytogenes: 1
- corps étrangers: 1
- modifications organoleptiques: 1
- Présence de toxines lipophiles (DSP): 1
Coulisses des rappels
- Semaine des chipolatas, encore un rappel pour cause de présence de Salmonella.
- Oubli de RappelConso, miel d’oranger bio pour cause de goût et couleur non-conforme (modifications organoleptiques), source Carrefour et Intermarché.
- RappelConso signale le rappel de charcuterie pour DLC erronée, andouille de Cambrai, petit salé lillois et potjevleesch, mais les tripes de porc et la poitrine fumée. En prime pour cette société, d’autres produits de charcuterie sont rappelés, roulade de jambon et pâté aux endives. Pour la roulade de jambon, c’est le sixième rappel rien qu'en mai 2022. Pour le pâté aux endives, il s’agit du troisième rappel, deux en mai, un en avril 2022.
- Oubli de RappelConso du rappel de tellines moyennes et grosses pour cause de DSP, source Auchan. Rappel au Luxembourg le 6 mai 2022.
- Nouveau rappel de boudin noir pour cause de présence de Listeria monocytogenes, c’est le septième rappel depuis avril 2022.

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dimanche 8 mai 2022

Une étude souligne l'importance de cuire des légumes, des fruits et des herbes surgelés non prêts à consommer avant de les manger

«Une étude souligne l'importance de cuire des légumes, des fruits et des herbes surgelés non prêts à consommer avant de les manger», source Food Safety Authority of Ireland (FSAI) du 5 mai 2022.

La Food Safety Authority of Ireland (FSAI) et safefood ont publié les résultats d'une étude approfondie qui montre un risque potentiel de faible niveau de maladie pour les consommateurs qui mangent des légumes, des fruits ou des herbes surgelés non prêts à consommer sans cuisson préalable. L'étude microbiologique a analysé près de 1 000 échantillons de légumes, de fruits et d'herbes surgelés pour la présence de Listeria monocytogenes, Salmonella, Listeria spp. et E. coli. Listeria monocytogenes a été retrouvé dans 27 des échantillons testés (3%), dont la majorité étaient des légumes surgelés non prêts à consommer (21 échantillons).

La FSAI et safefood soulignent que, bien que les résultats soient faibles pour la présence de Listeria monocytogenes, il s'agit d'un risque potentiel pour la santé des personnes susceptibles de consommer fréquemment ces aliments surgelés non prêts à consommer, non cuits, et/ou si les pratiques de préparation et de manipulation par le consommateur permettent à Listeria monocytogenes, si le pathogène est présent, de se développer à des niveaux suffisamment élevés pour causer la listériose. La partie recherche sur les consommateurs de l'étude a interrogé 815 personnes à travers l’Irlande et a constaté que 80% ont déclaré manger régulièrement des légumes surgelés, 40% mangent des fruits surgelés et 13% mangent des herbes surgelées. Alors que la plupart (68%) ont déclaré qu'ils feraient cuire le produit avant de le manger, d'autres (32%) ont déclaré qu'ils mangeaient régulièrement un ou plusieurs types de légumes, de fruits ou d'herbes surgelés sans les cuire. Les fraises, les myrtilles, les framboises et les baies mélangées étaient les fruits congelés les plus susceptibles d'être consommés crus dans un dessert ou dans un smoothie. Un plus petit nombre de consommateurs ont déclaré qu'ils consommeraient régulièrement des légumes surgelés non cuits non prêts à consommer tels que le maïs doux, les carottes, les pois, les poivrons et les épinards dans une salade ou comme garniture.

La FSAI et safefood recommandent que tous les légumes, fruits et herbes surgelés non prêts à consommer soient cuits avant d'être consommés et conformément aux instructions de cuisson figurant sur l'étiquetage. Si ces produits sont consommés crus par des personnes immunodéprimées, des femmes enceintes, des personnes âgées ou de jeunes enfants, il existe un risque de maladie grave. Les symptômes de l'infection à Listeria monocytogenes peuvent inclure des symptômes pseudo-grippaux légers ou des symptômes gastro-intestinaux tels que nausées, vomissements et diarrhée.

Commentant la publication de l'étude, la Dr Pamela Byrne, directrice générale de la FSAI, a souligné l'importance d'un étiquetage correct et que les traiteurs et les entreprises de restauration doivent s'assurer qu'ils suivent les instructions des fabricants lorsqu'ils préparent des aliments pour leurs clients.

«Il est essentiel que les fabricants de produits alimentaires suivent les directives des meilleures pratiques et s'assurent que les produits surgelés qui ne sont pas prêts à consommer sont clairement étiquetés comme tels, avec des instructions de cuisson claires. Ils doivent également s'assurer qu'il n'y a pas de suggestions de présentation présentées sur l'emballage qui pourraient suggérer que les produits peuvent être consommés décongelés sans cuisson préalable, qu'il s'agisse de légumes, de fruits ou d'herbes surgelés. Les traiteurs et les entreprises de restauration commerciale doivent vérifier l’étiquetage des aliments et faire cuire les produits surgelés, si cela leur est demandé, afin de s'assurer que les aliments qu'ils servent à leurs clients peuvent être consommés sans danger.

Commentant l’étude, le Dr Gary A Kearney, directeur général par intérim de safefood, a déclaré: «Nous savons par les réseaux sociaux qu'il y a une tendance croissante pour les consommateurs à manger des fruits et légumes surgelés crus dans des choses comme les smoothies et les salades. Alors que le risque de contracter une infection à Listeria est faible, c'est toujours un risque que vous pouvez éviter en lisant les instructions du fabricant et en cuisant ces aliments surgelés avant de les consommer. Les personnes les plus à risque d'une infection à Listeria sont les jeunes enfants, les femmes enceintes et les personnes ayant une condition médicale sous-jacente ou une immunité affaiblie. Si le produit dit ‘cuire avant de consommer’, nous rappelons aux consommateurs de toujours suivre ce conseil.»

Lire l’intégralité de l’enquête, National microbiological survey and consumer habits in relation to frozen vegetables, fruits and herbs.

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Ferrero, vous avez un problème de rappels et de salmonelles ! La Food Standards Agency publie une troisième mise à jour de rappels

Comment ne pas penser à ces problèmes de rappels quand on lit ce communiqué de Ferrero Belgique du 22 avril 2022,

Ferrero souhaite attirer l’attention sur la présence possible, bien qu’infime et peu probable, de Kinder Schokobons de formats différents que ceux habituellement présents sur le marché belge, et ce parce qu’ils seraient importés de marchés étrangers. Ces produits, également fabriqués dans l’usine d’Arlon, ne doivent pas être consommés.
Kinder Schokobons et Kinder Happy Moments, tous formats confondus, ont été retirés du marché le 8 avril passé. Depuis lors, Ferrero ainsi que les distributeurs, mettent tout en œuvre pour s’assurer que les produits retirés du marché ne circulent plus et ne soient plus disponibles à la vente, et ce sous contrôle de l’AFSCA.
Il semble cependant que certains formats de Schokobons, d’habitude non distribués en Belgique, soient présents en quantités infimes sur le marché et ce, suite à des pratiques d’import, non maitrisées par Ferrero Belgique.

Puis, il y a ce communiqué de l'agence suédoise de sécurité des aliments, Livsmedelsverket, du 30 avril 2022: 

Ferrero Suède informe d'une extension de rappel de ses produits de la marque Kinder. «Ferrero étend son rappel de produits Kinder fabriqués à Arlon, en Belgique, avec trois autres produits : Kinder Happy moments mini mix, Kinder maxi et Kinder Schokobons. Ceci dans le cadre des enquêtes en cours sur les salmonelles.»

Enfin cet article publié sur le blog le 4 mai 2022, La Food Standards Agency exprime ses inquiétudes quant à l'efficacité du rappel des produits de la marque Kinder et indique qu’ils sont peut-être encore en vente.

Au Royaume-Uni, après un rappel le 2 avril 2022, puis une mise à jour 1 le 6 avril 2022 et une mise à jour 2 le 8 avril 2022, voici donc la «Mise à jour 3: Ferrero rappelle au Royaume-Uni des produits destinés au marché européen», source Food Standards Agency (FSA) du 7 mai 2022.

Ferrero prolonge son rappel préventif d'une sélection de produits Kinder étiquetés européens fabriqués à l'usine d'Arlon en Belgique, qui pourraient être contaminés par Salmonella. Des investigations ont révélé que certains produits, destinés au marché européen uniquement, et qui ont déjà été rappelés par Ferrero en Europe, ont été importés au Royaume-Uni par des importateurs britanniques non liés à Ferrero. Cette mise à jour ne remplace pas la mise à jour précédente 2. Les deux mises à jour sont valides.

Détails des produits concernés
- Kinder Maxi Mix Peluche, 133g, Best before 21 August 2022
- Kinder Niespodzianka Maxi Lei, 100g, Best before 21 August 2022
- Ferrero Kinder Mix Geschenktüte, 193g, Best before 21 August 2022
- Ferrero Kinder Mix Bunte Mischung, 132g, Best before 21 August 2022
- Kinder Niespodzianka Maxi Uni BN, 100g, Best before 21 August 2022
- Kinder Surprise Geant Gar, 100g, Best before 20 August 2022
- Kinder Surprise Fille, 100g, Best before 20 April 2022
- Kinder Schokobons Sachet, 125g et 200g, Best before 26 October 2022
- Kinder Happy Moments, 242g, Best before 21 August 2022
- Kinder Happy Moment Ballotin 1, All, Best before 21 August 2022
- Swieta Kinder Jajko Z Niespodzianka Maxi Uni Wn, 100g, Best before 21 August 2022
- Swieta Kinder Maxi Mix Peluche Bn, 133g, Best before 21 August 2022

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samedi 7 mai 2022

Vaste intoxication alimentaire après le repas dans des cantines d'Argentan Intercom

Menu de la caatine
C’est un premier jet en attendant des informations qui ne viendront pas de sitôt, week-end oblige !
«Vaste intoxication alimentaire après le repas dans des cantines d'Argentan Intercom», source le Journal de l’Orne du 7 mai 2022.

Plusieurs dizaines d'enfants et d'adultes ont été pris de vomissements et plusieurs hospitalisés après le repas du vendredi 6 mai dans des cantines des écoles d'Argentan Intercom.

Vaste intoxication alimentaire ce vendredi 6 mai 2022 dans plusieurs cantines d’Argentan Intercom, dans l’Orne, alimentées par la cuisine centrale de cette même collectivité.

Des enfants ont été pris de vomissements.
Une trentaine d’enfants et d’adultes auraient été hospitalisés, et le seraient encore, selon nos sources. Des prélèvements sanguins ont été effectués.

Dans le saucisson ? Le poisson ? Le dessert ?…
Il y avait au menu ce midi là : un duo de saucisson, du filet de poisson sauce dieppoise, du riz bio et des carottes bio, de la tome blanche et de la semoule au lait.

Les services d’Argentan Intercom n’ont pu être joints.

Pour l’instant, pas de nouvelle non plus de l’ARS Normandie ...

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vendredi 6 mai 2022

Royaume-Uni: Problèmes de rappel des produits Kinder de Ferrero et augmentation du nombre de cas. +25 cas en une semaine. Quid en France ?

Dans un précédent article du 4 mai 2022, le blog rapportait, «La Food Standards Agency exprime ses inquiétudes quant à l'efficacité du rappel des produits de la marque Kinder et indique qu’ils sont peut-être encore en vente».

Voici que cela se traduit en une augmentation du nombre de cas au Royaume Uni avec cette «Mise à jour de l'UKHSA au 6 mai 2022 sur des cas à Salmonella liés aux produits de confiserie», source UKHSA du 6 mai 2022.

 Enquête sur une épidémie en cours liée à certains produits Kinder fabriqués par Ferrero. La majorité des cas sont des enfants de moins de 5 ans.

L'Agence britannique de santé (UKHSA) continue de détecter des cas de salmonelle liés à des produits Kinder fabriqués dans l'une des usines de Ferrero à Arlon, en Belgique.

Tous les détails sur les produits concernés et le rappel peuvent être trouvés ici.

Nous travaillons avec la Food Standards Agency, Food Standards Scotland, Public Health Scotland, Public Health Wales, Public Health Agency Northern Ireland, ainsi qu'avec les autorités internationales de santé publique et de sécurité des aliments, afin de minimiser les risques pour la santé publique.

Au 5 mai, il y avait 101 cas liés à cette épidémie au Royaume-Uni. La majorité des cas sont des enfants de moins de 5 ans.

Dans le précédent point au 29 avril, il y avait 76 cas. De plus amples informations sur le nombre de cas dans tous les pays touchés sont disponibles auprès du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC).

Merci à Joe Whitworth de m'avoir signalé l'information.

Et en France me direz-vous ?
Au 27 avril 2022, selon Santé publique France, il y avait 59 cas de salmonellose en France. Il y avait une semaine plus tôt, au 20 avril 2022, 42 cas de salmonellose, soit +17 cas de plus en une semaine.

Rappelons que les différents rappels en France ont eu lieu le 8 avril 2022, selon la DGCCRF, sur l’entièreté des produits Kinder fabriqués à l’usine d’Arlon, fermée par les autorités belges. A noter que le 14 avril a eu lieu un complément d’informations lié au retrait-rappel de produits de la marque Kinder en raison d’une contamination à Salmonella Typhimurium.

Santé publique France indique dans son communiqué du 27 avril, «Le nombre total de cas de SHU en lien avec la consommation de ces pizzas semble se stabiliser depuis le retrait-rappel.» 
Espérons, mais visiblement jusqu'à ce communiqué, cela n’a pas été le cas ...

Mise à jour du 8 mai 2022. Comment ne pas penser à ces problèmes de rappels quand on lit ce communiqué de Ferrero Belgique du 22 avril 2022,
Ferrero souhaite attirer l’attention sur la présence possible, bien qu’infime et peu probable, de Kinder Schokobons de formats différents que ceux habituellement présents sur le marché belge, et ce parce qu’ils seraient importés de marchés étrangers. Ces produits, également fabriqués dans l’usine d’Arlon, ne doivent pas être consommés.
Kinder Schokobons et Kinder Happy Moments, tous formats confondus, ont été retirés du marché le 8 avril passé. Depuis lors, Ferrero ainsi que les distributeurs, mettent tout en œuvre pour s’assurer que les produits retirés du marché ne circulent plus et ne soient plus disponibles à la vente, et ce sous contrôle de l’AFSCA.
Il semble cependant que certains formats de Schokobons, d’habitude non distribués en Belgique, soient présents en quantités infimes sur le marché et ce, suite à des pratiques d’import, non maitrisées par Ferrero Belgique. 
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L'incident lié à l’aide alimentaire était la plus grande épidémie connue d'alcaloïdes tropaniques

Le blog vous avait déjà parlé de ce problème de contamination en 2019 et 2020 dans les articles suivants :

Voici un nouvel épisode grâce à la perspicacité de Joe Whitworth de Food Safety News qui nous propos un nouvel opus du 6 mai 2022 avec cet article «L'incident lié à l’aide alimentaire était la plus grande épidémie connue d'alcaloïdes tropaniques».

Des chercheurs ont fourni plus de détails sur une épidémie liée à une aide alimentaire contaminée en Ouganda en 2019 qui a tué cinq personnes.

Il s'agissait de la plus grande épidémie documentée causée par une contamination alimentaire par des alcaloïdes tropaniques, selon l'étude publiée dans la revue BMC Public Health.

Jimsonweed, également connu sous le nom de Datura stramonium, contient des alcaloïdes toxiques qui provoquent des symptômes gastro-intestinaux et du système nerveux central lorsqu'ils sont ingérés et peuvent être mortels à fortes doses. La plante peut pousser avec certaines cultures et se mêler à elles lors de la récolte. En mars 2019, plus de 200 patients ont été admis dans plusieurs centres de santé pour des symptômes gastro-intestinaux et neurologiques aigus.

Les scientifiques ont examiné les dossiers médicaux et sondé tous les villages des huit sous-comtés touchés pour identifier les cas. Dans une étude de cohorte rétrospective dans 17 villages qui ont signalé les premiers cas, les chercheurs ont interrogé 211 résidents sur les antécédents alimentaires du 11 au 15 mars.

L'équipe a identifié 293 cas suspects et cinq décès. Les symptômes comprenaient de la confusion, des étourdissements, de la diarrhée, des nausées ou des vomissements, des convulsions et des hallucinations. L'épidémie a commencé le 12 mars, deux à 12 heures après qu'un lot de mélange maïs-soja enrichi (CSB +) ait été distribué par le Programme alimentaire mondial (PAM). Dans l'étude de cohorte rétrospective, 66% des 134 personnes qui ont mangé du CSB +, contre 2,2% des 75 qui n'en ont pas mangé, ont développé une maladie.

Résultats des analyses de laboratoire
Des échantillons du lot concerné distribués du 11 au 15 mars contenaient 14 alcaloïdes tropaniques, dont de l'atropine à 25 à 50 parties par million (ppm) et de la scopolamine à 1 à 10 ppm. Les protéines des graines de Solanaceae et l'ADN de Jimsonweed ont été identifiées.

Les échantillons ont été expédiés à Intertek en Afrique du Sud, à Mérieux Nutrisciences en Italie et au Center for Food Safety and Applied Nutrition (CFSAN) de la Food and Drug Administration des États-Unis. Le CFSAN a identifié de l'atropine et de la scopolamine dans des échantillons. Les niveaux d'atropine et de scopolamine étaient des centaines de fois supérieurs aux limites autorisées fixées par l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA).

L'épidémie s'est produite dans les districts de Napak et d'Amudat dans la région de Karamoja, au nord-est de l'Ouganda. Au total, 215 cas se trouvaient à Napak et 78 à Amudat. Quatre décès ont eu lieu à Napak et un à Amudat. Deux enfants, âgés de 2 et 10 ans, sont décédés.

Le nombre élevé de décès pourrait être dû à de multiples alcaloïdes tropaniques dans le lot impliqué, couplé à une forte prévalence de malnutrition chez les enfants de Karamoja, ont déclaré des chercheurs.

Pour la plupart des patients, les symptômes ont disparu dans les 24 heures suivant le traitement par des liquides intraveineux, du charbon actif et des sédatifs. Aucun antibiotique n'a été administré. Les femmes étaient significativement plus susceptibles d'être malades que les hommes. Les moins de cinq ans étaient les plus touchés.

L'épidémie s'est calmée après le retrait du CSB + . Cependant, certains membres de la communauté n'ont pas rendu le CSB +  malgré les efforts du PAM pour retirer la nourriture. Fin mars et mi-avril, deux petites épidémies se sont produites après que les gens ont commencé à manger du CSB + qui n’avait pas été retourné au PAM.

Origine turque
Deux entreprises sous contrat ont transporté le lot contaminé d'un point de distribution central à Tororo, Ouganda, à Moroto, où la nourriture a été envoyée aux établissements de santé. Il a été importé en Ouganda de Mombasa, Kenya.

Les dossiers montrent que ce lot provenait de Turquie, mais les chercheurs n'ont pas pu identifier l'emplacement précis dans le pays où le CSB + a été produit, ni comment il a été transformé. Une autre étude a révélé des carences dans l'usine turque qui a fourni l'aide alimentaire en cause.

Les numéros de lot étaient liés à l'envoi des dons et non à la date de production, à la source des matières premières ou à l'usine, ce qui va à l'encontre des meilleures pratiques documentées et il manquait le numéro de série unique sur l'emballage du CSB + .

Selon l'étude, l'identification des protéines des graines de solanacées et l'isolement de l'ADN de la stramoine dans le lot ont mis en évidence une contamination aux stades de la récolte et de la production en raison de l'échec du contrôle de la qualité tout au long de la chaîne d'approvisionnement.

Cependant, des échantillons témoins de CSB +  provenant de ménages non affectés et d'un entrepôt central contenaient également de faibles niveaux d'atropine, indiquant que la contamination pourrait être généralisée.

Aux lecteurs du blog
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Le Danemark met à jour sa stratégie pour réduire les maladies à Campylobacter

«Le Danemark met à jour sa stratégie pour réduire les maladies à Campylobacter», source Food Safety News.

Le Danemark a dévoilé un nouveau plan pour lutter contre Campylobacter et réduire le nombre de personnes qui en tombent malades. L'administration vétérinaire et alimentaire danoise (Fødevarestyrelsen) a dit que le risque de tomber malade à cause de la viande de poulet danoise a diminué depuis 2013 et que l'échantillonnage montre que l'agent pathogène est plus souvent retrouvé sur le poulet importé. Le plan d'action pour 2022 à 2026 a été créé avec l'industrie et l'Université technique du Danemark (DTU). Chaque année, environ 4 000 personnes au Danemark tombent malades à cause de Campylobacter dans les aliments. L'Université de Copenhague a calculé les coûts socio-économiques d'un seul cas enregistré de Campylobacter à 250 000 DKK (33 600 euros). Globalement, cela correspond à plus de 1 milliard de DKK par an (134 382 973 euros). «Notre stratégie et notre plan d'action se concentrent principalement sur la viande de poulet, qui est la plus grande source d'infection», a déclaré Annette Perge de Fødevarestyrelsen.

Objectifs non atteints dans la stratégie passée
Outre l'accent mis sur Campylobacter dans la production de poulets de chair, d'autres domaines clés seront la détection en cas d'épidémies et la découverte de sources d'infection autres qu’avec le poulet. Le document reflète l'évolution des formes de production, telles que l'augmentation du nombre de troupeaux en plein air et le processus plus lent en raison de problèmes de bien-être.

Dans le plan d'action pour 2018 à 2021, l'objectif était une réduction de 5% chaque année du nombre de patients atteints de Campylobacter. Cet objectif n'a pas été atteint en 2018 et 2019, alors qu'il y avait une augmentation des personnes malades. Cela a été influencé par une épidémie majeure en 2019, mais aussi de meilleurs systèmes de notification et l'utilisation de nouvelles méthodes améliorées. L'objectif a été atteint en 2020 et probablement en 2021, mais les circonstances particulières de la pandémie de COVID-19 ont probablement joué un rôle. L'objectif était de réduire de 50% le risque de tomber malade en mangeant de la viande de poulet par rapport à 2013. Bien que cela n'ait pas encore été atteint, le risque a diminué de 25%. Un autre objectif pour les troupeaux de poulets de chair était de maintenir l'incidence de Campylobacter au même niveau qu'en 2017, qui était de 17,6%. Cet objectif a également été manqué, mais l'incidence est passée de 24,6% en 2018 à 20,4% en 2020.

Objectifs du nouveau plan
De 2022 à 2026, des objectifs seront fixés pour réduire le risque pour le consommateur de tomber malade à cause de la viande de poulet danoise. Des objectifs individuels seront mis en place pour les grands et moyens abattoirs. L'administration vétérinaire et alimentaire danoise travaille également sur un modèle pour publier les résultats de la surveillance du poulet danois et importé au stade de la distribution. Les efforts verront comment le séquençage du génome entier peut être utilisé dans une plus large mesure pour trouver des problèmes dans les abattoirs et les troupeaux, le développement d'une méthode moins chère et plus rapide pour typer Campylobacter et pour tracer les sources d'infection. Le partage de données entre les abattoirs de volailles et les autorités sera également évalué. La surveillance de Campylobacter dans les poulets de chair peut être ajustée en fonction du choix du type d'échantillon, du point d'échantillonnage et de la taille de l'échantillon. Le travail d'attribution des sources se poursuivra en mettant l'accent sur la volaille. Des mesures pour prévenir ou réduire les troupeaux infectés seront examinées telles que les additifs alimentaires, les méthodes de production modifiées, les techniques de réfrigération et les traitements de surface.

En France aussi, on se préoccupe de Campyobacter chez les volailles. En témoigne, ce docmument de l’Anses, «La lutte contre Campylobacter commence bien dès l’élevage».

Un travail d’expertise européen dirigé par une scientifique de l’Anses a réévalué l’efficacité du contrôle de la bactérie Campylobacter dans les élevages de poulets pour empêcher la transmission de la bactérie à l’être humain. Ces résultats viennent d’être publiés dans Microbial Tisk Analysis, «An updated assessment of the effect of control options to reduce Campylobacter concentrations in broiler caeca on human health risk in the European Union».

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