«Le Danemark met à jour sa stratégie pour réduire les maladies à Campylobacter», source Food Safety News.
Le Danemark a dévoilé un nouveau plan pour lutter contre Campylobacter et réduire le nombre de personnes qui en tombent malades. L'administration vétérinaire et alimentaire danoise (Fødevarestyrelsen) a dit que le risque de tomber malade à cause de la viande de poulet danoise a diminué depuis 2013 et que l'échantillonnage montre que l'agent pathogène est plus souvent retrouvé sur le poulet importé. Le plan d'action pour 2022 à 2026 a été créé avec l'industrie et l'Université technique du Danemark (DTU). Chaque année, environ 4 000 personnes au Danemark tombent malades à cause de Campylobacter dans les aliments. L'Université de Copenhague a calculé les coûts socio-économiques d'un seul cas enregistré de Campylobacter à 250 000 DKK (33 600 euros). Globalement, cela correspond à plus de 1 milliard de DKK par an (134 382 973 euros). «Notre stratégie et notre plan d'action se concentrent principalement sur la viande de poulet, qui est la plus grande source d'infection», a déclaré Annette Perge de Fødevarestyrelsen.
Dans le plan d'action pour 2018 à 2021, l'objectif était une réduction de 5% chaque année du nombre de patients atteints de Campylobacter. Cet objectif n'a pas été atteint en 2018 et 2019, alors qu'il y avait une augmentation des personnes malades. Cela a été influencé par une épidémie majeure en 2019, mais aussi de meilleurs systèmes de notification et l'utilisation de nouvelles méthodes améliorées. L'objectif a été atteint en 2020 et probablement en 2021, mais les circonstances particulières de la pandémie de COVID-19 ont probablement joué un rôle. L'objectif était de réduire de 50% le risque de tomber malade en mangeant de la viande de poulet par rapport à 2013. Bien que cela n'ait pas encore été atteint, le risque a diminué de 25%. Un autre objectif pour les troupeaux de poulets de chair était de maintenir l'incidence de Campylobacter au même niveau qu'en 2017, qui était de 17,6%. Cet objectif a également été manqué, mais l'incidence est passée de 24,6% en 2018 à 20,4% en 2020.
En France aussi, on se préoccupe de Campyobacter chez les volailles. En témoigne, ce docmument de l’Anses, «La lutte contre Campylobacter commence bien dès l’élevage».
Un travail d’expertise européen dirigé par une scientifique de l’Anses a réévalué l’efficacité du contrôle de la bactérie Campylobacter dans les élevages de poulets pour empêcher la transmission de la bactérie à l’être humain. Ces résultats viennent d’être publiés dans Microbial Tisk Analysis, «An updated assessment of the effect of control options to reduce Campylobacter concentrations in broiler caeca on human health risk in the European Union».
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