jeudi 19 mai 2022

Le vrai scandale des produits de la marque Kinder (Ferrero) n'est-il pas dans la très forte augmentation du nombre de cas de salmonellose entre le 8 avril et le 18 mai 2022 ?

L'objet de l'article est de monter la différence du nombre de cas entre le premier rapport de l'EFSA et de l'ECDC du 8 avril et celui du 18 mai 2022.

Le premier rapport de l'EFSA et de l'ECDC du 12 avril 20022, Multi-country outbreak of monophasic Salmonella Typhimurium sequence type (ST) 34 linked to chocolate products 12 April 2022, a rapporté150 cas.

Nombre de cas confirmés et probables à Salmonella Typhimurium monophasique et proportion d'hospitalisations par pays au 8 avril 2022.

Nombre de cas confirmés et probables à Salmonella Typhimurium monophasique et proportion d'hospitalisations par pays au18 mai 2022.
Le scandale en dehors d'autres aspects déjà vus, comme des questions sans réponse dans un précédent article, n'est-il pas aussi là !

Mise à jour du 29 mai 2022. On lira aussi Scandale alimentaire : Ferrero, un mea-culpa tardif ? 

Aux lecteurs du blog
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Doses de référence pour les allergènes, selon un avis du Comité scientifique de l'AFSCA

«Doses de référence pour les allergènes (mise à jour de l’avis SciCom 24-2017)», source Comité scientifique de l’AFSCA, 30 pages.

Résumé

Contexte et termes de référence
En l'absence de seuils de notification ou de doses de référence légales pour les allergènes alimentaires, le Comité scientifique a été sollicité en 2017 pour donner son avis sur les doses de référence à utiliser dans le cadre du contrôle de l'étiquetage des allergènes. Depuis lors, des données cliniques supplémentaires et de nouvelles informations sont devenues disponibles. En conséquence, le Comité scientifique a décidé, de sa propre initiative, de mettre à jour les doses de référence qu'il a proposé pour les allergènes en 2017. Il s'agit des doses de référence pour les allergènes des crustacés, des œufs, du poisson, des arachides, du soja, du lait, du céleri, de la moutarde, des graines de sésame, du lupin, des mollusques et de certains fruits à coque, listés dans le règlement (UE) n°1169/2011.

Méthode
L’avis se fonde sur des données issues de la littérature scientifique et sur les opinions d’experts.

Conclusions et Recommandations
Le Comité scientifique recommande d'appliquer les doses de référence (RDs) recommandées par la FAO/WHO. Les RDs ont été déterminées par un groupe consultatif FAO/WHO d'experts pour huit allergènes considérés comme prioritaires d'un point de vue mondial. Il s'agit des céréales contenant du gluten (par ex. le blé, le seigle, l'orge et les espèces apparentées), des crustacés, des œufs, du poisson, du lait, des arachides, du sésame et de certains fruits à coque (amandes, noix de cajou, noisettes, pécan, pistache et noix de Grenoble). Pour les autres allergènes dont l'étiquetage est obligatoire en vertu du Règlement (UE) n°1169/2011, le Comité suit la même approche que le groupe consultatif FAO/WHO pour établir une RD, à savoir :
(1) la sélection de la dose déclenchante moyenne la plus faible qui provoque théoriquement une réaction chez 5% de la population allergique ou la valeur ED05,
(2) l’arrondi de la valeur ED05 à un chiffre significatif, et
(3) le regroupement des valeurs ED05 en une seule RD pour les aliments dont les valeurs ED05 sont très proches, avec si nécessaire un nouvel arrondi vers le bas.

Les doses de référence suivantes sont proposées par le Comité scientifique pour l’évaluation du risque :
Afin d’évaluer le risque de la présence d’un allergène dans un produit alimentaire pour une personne sensible, la valeur obtenue en multipliant la concentration détectée d’allergène par la taille de la portion est dans la pratique généralement comparée à la dose de référence. En ce qui concerne les céréales contenant du gluten, il est noté qu'il faut faire la distinction entre l'allergie aux céréales et l'intolérance au gluten. Conformément au Règlement d'exécution (UE) n°828/2014, les mentions «sans gluten» et «très faible teneur en gluten» peuvent être apposées sur des produits dont les teneurs maximales en gluten sont respectivement de 20 mg/kg et 100 mg/kg. Toutefois, le Règlement (UE) n°1169/2011 impose toujours l'étiquetage des céréales contenant du gluten lorsqu'elles sont utilisées comme ingrédient du produit. Afin de protéger les consommateurs allergiques à ces céréales, le Comité propose d'appliquer la dose de référence pour l'évaluation des risques.

Les informations fournies dans le présent avis s’inscrivent dans le cadre de la maîtrise du risque susceptible de se poser suite à la présence d'allergènes dans les denrées alimentaires. Indépendamment du contrôle de la présence potentielle d’allergènes non spécifiés sur l’étiquette, les RDs proposées ne concernent en principe pas les allergènes qui ont été ajoutés à titre d'ingrédients dans des produits alimentaires, vu que ces allergènes font partie de la recette du produit et que la législation impose leur indication sur les étiquettes. Les RDs proposées ne doivent pas être utilisées comme base pour affirmer qu’un produit est «exempt» d’un allergène spécifique. En outre, un système proactif de gestion des allergènes devrait réduire au minimum l’utilisation de l’étiquetage de précaution en cas de présence sporadique potentielle d’un allergène via contamination croisée. L’utilisation d’un tel étiquetage devrait toujours être liée à un risque réel basé sur le processus de fabrication appliqué et décrit dans le contexte du système HACCP ou ‘Hazard Analysis and Critical Control Points’.

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Complément au rapport sur l’évaluation de l'épidémie internationale à Salmonella liée à la consommation de produits Kinder (Ferrero)

Complément à l’article sur l’évaluation de l'épidémie internationale à Salmonella liée à la consommation de produits Kinder (Ferrero), selon l'ECDC et l'EFSA.

Un fait important du rapport de l'EFSA et de l'ECDC montre qu'il y a toujours des questions sans réponse, et que tout n'a pas été dit,

Le délai moyen entre la production et la vente au détail est de 60 jours, il est donc très peu probable que le premier cas échantillonné au Royaume-Uni le 21 décembre 2021 s'explique par une contamination détectée dans l'usine en décembre 2021. Cela suggère que la contamination dans l'usine a eu lieu avant décembre 2021. 

Cela étant, ainsi que l’a souligné une internaute amie en commentaire, d'autres points sont utiles à connaître,
La version (anglaise) du rapport de l'EFSA mentionne «buttermilk» traduit en français par «babeurre».

Or la mise à jour du 18 mai mentionne à la fois «buttermilk» et «AMF», et ensuite seul l’«AMF» est écrit en pages 8 à 12 et en annexes, pages 19 et 22.

D'ailleurs le babeurre ne figure pas sur les listes d'ingrédients des produits manufacturés à Arlon, alors que la matière grasse de lait anhydre y est listée.

Ce point mériterait d'être corrigé dans les rapports de l'EFSA pour clarifier les recherches de causes et interprétations.

«AMF» (anhydrous milk fat) est traduit en français par «matière grasse de lait anhydre ou MGLA». Ce produit est différent du babeurre (buttermilk) par sa composition et son mode de fabrication. On lira ici un schéma de fabrication du babeure et de la MGLA pour bien comprendre les différences.

Il me semble, pure hypothèse, que la fabrication ait conservé l’appellation babeurre sans doute initiale, et inscrite sur le tank, mais qui est erronée en lieu et place de la MGLA.

Deux souches de Salmonella Typhimurium monophasiques correspondant aux souches de l'éclosion ont été identifiées dans la ligne babeurre à l'usine B entre décembre 2021 et janvier 2022. Le babeurre (MGLA en fait -aa) a été fourni par un fournisseur italien où Salmonella n'a pas été détectée. Le fournisseur italien a livré le babeurre (MGLA en fait -aa) à d'autres usines de la société A où, sur la base des éléments de preuve disponibles, Salmonella n'a pas été détectée.

Le rapport de l’EFSA et de l’ECDC consacre un paragrahe à la production et distribution de matière grasse laitière anhydre (MGLA), page 9 du rapport, et le mystère s'épaissit un peu plus ...

La matière grasse laitière anhydre (MGLA) est une crème à 99,8% de matières grasses avec un résidu d'humidité maximal de 0,1% et 0,1 % de protéines, de lactose et de résidus de sels. La MGLA est produite à partir de lait cru de vache collecté dans des fermes situées dans une région italienne. Pour la production de MGLA, l'utilisation de beurre et de graisse provenant du lactosérum n'est pas autorisée. La MGLA est produite par le fournisseur italien A selon les spécifications de la société A.

Dans l'usine de transformation belge B de la société A, pendant la période de production entre le 3 décembre 2021 et le 25 janvier 2022, des S. Typhimurium monophasiques et des Salmonella spp. ont été détectés dans 81 échantillons prélevés sur les lignes de production de la marque A. Les produits positifs pour Salmonella ont été détruits, un nettoyage de la ligne de production a été effectué et une enquête interne a été lancée. La production a été rétablie après des résultats de test négatifs pour Salmonella, et tous les produits finis ont été libérés après un résultat négatif pour Salmonella du lot testé. Parmi les 81 échantillons prélevés, 10 isolats de S. Typhimurium monophasiques correspondant aux souches représentatives du cluster 1 (quatre isolats) et du cluster 2 (six isolats) ont été identifiés dans des échantillons prélevés à partir de matières premières résiduelles de la ligne babeurre (MGLA en fait -aa) et de produits finis et intermédiaires. produits de la marque A. Le 8 avril, des échantillons officiels supplémentaires ont été prélevés sur des produits finis et sept ont été testés positifs pour Salmonella, correspondant soit au groupe 1, soit au groupe 2.

La ligne babeurre (MGLA en fait -aa) a été identifiée par l'usine de transformation belge B comme le point de contamination impliquant la production des produits A et B. Il convient de noter que le produit A a été identifié dans plusieurs pays, dont le Royaume-Uni, comme le produit le plus fréquemment signalé. consommé par les cas et que, pour le marché britannique, il n'est produit qu'à l'usine de transformation belge B. De plus, le produit B faisait partie des produits mentionnés par les cas et provenait également de l'usine de transformation belge B. En l'absence de typage WGS de les autres isolats de Salmonella détectés à l'usine, une enquête plus approfondie est nécessaire pour exclure la présence de souches supplémentaires.

L'analyse de traçabilité du babeurre (MGLA) utilisé à l'usine de traitement belge B lors de l'événement de contamination a identifié le fournisseur italien A comme le seul fournisseur de MGLA. Chez le fournisseur italien A, Salmonella n'a pas été détectée lors d'autocontrôles (octobre 2021-avril 2022) et dans des échantillons officiels prélevés par l'autorité de sécurité des aliments en Italie le 20 avril 2022.

Le fournisseur italien A a livré le babeurre (MGLA en fait) à d'autres usines de la société A situées en Allemagne, en Italie et en Pologne, où, sur la base des éléments de preuve disponibles, Salmonella n'a pas été détectée. Le fournisseur italien A livrait également du babeurre (MGLA en fait) à d'autres sociétés situées en France et en Allemagne.

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mercredi 18 mai 2022

Evaluation de l'épidémie internationale à Salmonella liée à la consommation de produits Kinder (Ferrero), selon l'ECDC et l'EFSA

«Mise à jour: Foyers épidémiques dans plusieurs pays à Salmonella liés à des produits chocolatés», source communiqué de l’EFSA du 18 mai 2022.

L'EFSA et l'ECDC ont mis à jour leur évaluation, publiée en avril 2022 (12 avril 2022 -aa), du foyer épidémique dans plusieurs pays d’infections à Salmonella Typhimurium monophasique liées à des produits chocolatés fabriqués par une entreprise dans son usine belge.

Au 18 mai 2022, les cas, qui ont à présent amorcé une diminution, s'élevaient à 324 (cas probables et confirmés) dans l'UE/EEE et au Royaume-Uni. Des cas ont été signalés dans douze pays de l'UE/EEE (Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, France, Irlande, Italie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas et Suède), au Royaume-Uni, en Suisse, au Canada et aux États-Unis. Le premier patient a été signalé au Royaume-Uni le 7 janvier, avec une date d'échantillonnage du 21 décembre 2021.

Le 8 avril 2022, l'autorité belge de sécurité alimentaire a arrêté la production sur le site.

Des retraits et des rappels de produits ont été mis en œuvre dans les pays où les produits chocolatés fabriqués dans l'usine belge ont été distribués. Des avertissements publics ont en outre été émis par les autorités nationales compétentes dans différents pays.

Ce qui’il y a lieu de noter, c’est que les présentations faites par l’EFSA et l’ECDC sont distinctes. Le blog vous propose ci-après la présentation faite par l’ECDC suivi du résumé de l’évaluation par l’EFSA et l’ECDC de l’épidémie dans plusieurs pays à Salmonella Typhimurium monophasique de séquence type 34 liée à des produits chocolatés – première mise à jour.

Selon la présentation du document de l’ECDC du 18 mai 2022 sur l’épidémie dans plusieurs pays à Salmonella Typhimurium monophasique de séquence type 34 liée à des produits chocolatés – première mise à jour, il est rapporté,

Le 18 mai 2022, l'ECDC et l'EFSA ont publié une mise à jour de l'évaluation rapide de l'épidémie concernant une épidémie multi-pays de Salmonella Typhimurium monophasique liée à des produits chocolatés fabriqués dans l’usine d'Arlon, en Belgique.

Au 18 mai 2022, 324 cas (266 confirmés et 58 probables) ont été signalés dans l'UE/EEE (Autriche, Belgique, Danemark, France, Allemagne, Irlande, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Norvège, Espagne, Suède) et UK, comprenant deux souches distinctes de S. Typhimurium. De plus, des cas ont été identifiés au Canada, Suisse et États-Unis.

La plupart des infections (86,3%) concernent des enfants âgés de moins de 10 ans ou moins, et pour tous les cas dans l'UE/EEE et au Royaume-Uni pour lesquels des informations sont disponibles, 41,3% d'entre eux ont été hospitalisés. Aucun décès n'a été signalé.

Les deux souches de Salmonella sont multirésistantes et certains isolats testés sont également résistants aux désinfectants à base d'ammonium quaternaire et de peroxyde d'hydrogène, mais restent sensibles à l'azithromycine, à la ciprofloxacine, au méropénem et aux céphalosporines de troisième génération. Des investigations épidémiologiques et microbiologiques ont identifié des produits chocolatés spécifiques fabriqués dans l'usine de transformation d'Arlon, en Belgique, comme vecteurs probables d'infection.

Les deux souches épidémiques de S. Typhimurium ont été identifiées dans dix des 81 échantillons positifs à Salmonella prélevés dans l'usine entre décembre 2021 et janvier 2022, dont une matière première (babeurre), les produits semi-finis et finis. Le babeurre a été fourni par un fournisseur italien où Salmonella n'a pas été détecté. Le fournisseur italien a également livré le babeurre à d'autres usines de production de l'entreprise et, sur la base des preuves disponibles, Salmonella n'a pas été détectée dans d'autres usines.

La fermeture de l'usine de transformation belge le 8 avril 2022 et le rappel et le retrait mondiaux de tous leurs produits ont réduit le risque d'exposition, mais de nouveaux cas peuvent survenir en raison de la longue durée de conservation et du stockage possible des produits à domicile.

L'impact sur la santé publique des mesures de contrôle rigoureuses mises en œuvre peut se refléter dans la baisse significative des cas signalés entre les semaines 14 et 15 en avril 2022. Cependant, parmi les 156 cas signalés dans cette épidémie avec des dates disponibles, le délai médian entre l'apparition de la maladie et la notification au système national de surveillance était de trois semaines avec un maximum de cinq semaines. Il est également probable que des cas dans des pays qui n'ont pas signalé de cas soient restés non détectés si les cas n'avaient pas été séquencés systématiquement.

Enfin, il y a huit cas, qui ne peuvent pas être expliqués par la consommation de produits chocolatés de la même usine de transformation en Belgique, suggérant qu'il peut également y avoir d'autres sources d'infection, bien que des infections secondaires, qui ne peuvent être exclues.

L'ECDC continue de surveiller la situation et encourage les États membres à être attentifs aux nouveaux cas et à enquêter sur les infections humaines par des souches présentant des profils de multirésistance. Un séquençage supplémentaire de ces isolats est recommandé, et l'ECDC offre un soutien au séquençage pour les pays dont la capacité de séquençage du génome est limitée ou inexistante.

En outre, l'ECDC encourage davantage les autorités de santé publique à coopérer étroitement avec les autorités de sécurité des aliments des pays concernés.

Informations liées au contexte
Suite aux détections de Salmonella dans du babeurre, les produits semi-finis et finis, l'entreprise a mis en place des mesures de contrôle d'hygiène et augmenté l'échantillonnage et les tests des produits et de l'environnement de transformation. Des lots de produits ont été mis sur le marché après des résultats négatifs des analyses de Salmonella. Les produits chocolatés ont été distribués dans toute l'Europe et dans le monde.

Début avril 2022, dès la disponibilité des données de séquençage, les scientifiques ont lié des cas humains à une chocolaterie belge grâce à des techniques de typage moléculaire avancées.

Depuis le 2 avril 2022, les autorités nationales compétentes ont commencé à émettre des avertissements de santé publique. Le 8 avril 2022, l'autorité belge de sécurité des aliments a effectué des contrôles officiels à l'usine et a retiré l'autorisation de production de l'entreprise. De plus, la société a initié des rappels de tous les lots de produits fabriqués à l'usine d'Arlon, quel que soit leur numéro de lot ou leur date de péremption.

Voici donc le résumé du rapport complet: Multi-country outbreak of monophasic Salmonella Typhimurium sequence type (ST) 34 linked to chocolate products – 1st update (Épidémie dans plusieurs pays à Salmonella Typhimurium monophasique de séquence type 34 liée à des produits chocolatés – première mise à jour).

Résumé
La plupart des cas ont moins de dix ans et 41% de tous les cas ont été hospitalisés. Les deux souches sont multirésistantes et certains isolats testés sont également résistants aux désinfectants à base d'ammonium quaternaire et de peroxyde d'hydrogène, mais restent sensibles à l'azithromycine, à la ciprofloxacine, au méropénème et aux céphalosporines de troisième génération. Des enquêtes épidémiologiques ont suggéré que des produits de chocolat spécifiques de la marque A, fabriqués par la société A dans l'usine de transformation B en Belgique, étaient des vecteurs d'infection probables.

Deux souches de Salmonella Typhimurium monophasiques correspondant aux souches de l'éclosion ont été identifiées dans la ligne babeurre à l'usine B entre décembre 2021 et janvier 2022. Le babeurre a été fourni par un fournisseur italien où Salmonella n'a pas été détectée. Le fournisseur italien a livré le babeurre à d'autres usines de la société A où, sur la base des éléments de preuve disponibles, Salmonella n'a pas été détectée.

Le 8 avril 2022, sur la base de contrôles officiels, l'autorité belge de sécurité des aliments a décidé de retirer l'autorisation de production de l'usine B en raison d'un manque de transparence et de garanties insuffisantes pour une production sûre. L'entreprise A a rappelé à l'échelle mondiale tous les produits de la marque A fabriqués à l'usine B. Des avertissements publics ont été émis par les autorités nationales compétentes dans différents pays.

Cette épidémie a évolué rapidement, les enfants étant les plus exposés au risque d'infection grave. La fermeture de l'usine B et le rappel mondial de tous leurs produits ont réduit le risque d'exposition. Cependant, huit cas ne peuvent pas être expliqués par la consommation de produits chocolatés tels que ceux fabriqués à l'usine B, ce qui suggère qu'il peut également y avoir d'autres sources d'infection.

Le blog reviendra sur ces informations prochaînement. 

Mise à jour du 19 mai 2022. On lira aussi l'article de Joe Whitworth paru dans Food Food Safety News, More than 300 sick in Ferrero chocolate Salmonella outbreak.
Comme l'indique le rapport de l'ECDC et de l'EFSA, il y a des questions sans réponse, ainsi,

Le délai moyen entre la production et la vente au détail est de 60 jours, il est donc très peu probable que le premier cas échantillonné au Royaume-Uni le 21 décembre 2021 s'explique par une contamination détectée dans l'usine en décembre 2021. Cela suggère que la contamination dans l'usine a eu lieu avant décembre 2021.

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Angleterre: Des enfants victimes d’intoxication alimentaire après que des réfrigérateurs aient été éteints par les familles pour économiser de l'argent

«Des enfants «victimes d’intoxication alimentaire par des aliments après que des réfrigérateurs aient été éteints», source BBC News.
Merci à Joe Whitworth de m’avoir signalé cette information.

Des enfants souffrent d'intoxication alimentaire parce que des parents éteignent les réfrigérateurs pour économiser de l'argent, a affirmé une banque alimentaire de Cornwall.

La Truro Food Bank a dit qu'on lui avait dit que d'autres appareils n'étaient pas non plus utilisés pour économiser l'électricité alors que la crise du coût de la vie s'aggrave.

Le personnel a dit qu'il savait que certains enfants allaient à l'école avec des vêtements non lavés car les gens utilisaient moins les machines à laver.

Le gouvernement a déclaré que 22 milliards de livres sterling étaient mis à disposition pour un soutien à l'échelle nationale.

Le directeur de la Truro Food Bank, Simon Fann, a dit: «[Nous avons eu] des rapports d'enfants ayant des maux d'estomac ou, dans le pire des cas, une intoxication alimentaire parce que certains parents éteignent leurs réfrigérateurs et congélateurs pendant la nuit.»

M. Fann a également dit que la demande avait augmenté, les contributions diminuant.

Il a dit: «Le niveau de besoin que nous connaissons augmente maintenant et dépasse les dons que nous recevons en ce moment.»

«Cela pourrait indiquer que les personnes qui ont pu donner se débattent maintenant. Elles ne sont pas sûres de leur propre sécurité des aliments et ne peuvent donc peut-être pas donner de nourriture comme elles le faisaient auparavant.»

Une nouvelle étude de l'association caritative Action for Children a révélé que plus de la moitié des familles soutenues par son fonds de crise étaient sur Universal Credit.

L'Energy Saving Trust a déclaré qu'il ne recommandait pas d'éteindre les réfrigérateurs ou les congélateurs «pour quelque temps que ce soit», car ils sont «conçus pour rester allumés en permanence et il est important, pour des raisons de sécurité des aliments, de conserver vos aliments à la température appropriée.»

La responsable des connaissances de Trust, Joanna O'Loan, a également dit que les températures des appareils pourraient être ajustées «alors vérifiez que vous ne faites pas fonctionner le vôtre plus bas que nécessaire, car il consomme plus d'énergie, plus il est froid - la Food Standards Agency recommande que le réfrigérateur soit réglé à 5°C.

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Phagothérapie : un modèle pour prédire son efficacité face aux bactéries pathogènes

«Phagothérapie : un modèle pour prédire son efficacité face aux bactéries pathogènes», source communiqué de l’Inserm du 17 mai 2022.

L’antibiorésistance constitue aujourd’hui un défi majeur de santé publique, associé à une mortalité importante. Les bactériophages, ces virus «tueurs» de bactéries, pourraient constituer une solution afin de lutter contre les pathogènes résistants aux antibiotiques, mais leur développement clinique se heurte à plusieurs obstacles. Pour lever les freins, des chercheurs et chercheuses de l’Inserm, Université Sorbonne Paris Nord et Université Paris-Cité au sein du laboratoire IAME, en étroite collaboration avec des scientifiques de l’Institut Pasteur et de l’AP-HP, ont développé un modèle qui permet de mieux prédire l’efficacité de la phagothérapie. Il pourrait être utilisé pour mettre au point des essais cliniques plus robustes. Les résultats sont publiés dans la revue Cell Reports.

La découverte des antibiotiques a révolutionné l’histoire de la médecine au 20e siècle, permettant de lutter efficacement contre des bactéries pour lesquelles il n’y avait jusqu’alors pas de traitement. Cependant, l’antibiorésistance – phénomène durant lequel les bactéries deviennent résistantes aux antibiotiques suite à une utilisation massive et répétée de ces médicaments – est devenue un problème de santé publique majeur au cours des dernières décennies. On estime que ces bactéries résistantes sont responsables chaque année de 700 000 décès à travers le monde. Or, la découverte de nouveaux agents antibactériens stagne depuis plusieurs années.

Dans ce contexte, la phagothérapie a récemment suscité un regain d’intérêt. Cette approche thérapeutique se fonde sur l’utilisation de bactériophages qui ciblent et détruisent les bactéries pathogènes, mais sont incapables d’infecter l’être humain. Si le concept existe depuis longtemps, son développement clinique a été entravé par plusieurs limites.

Afin de lever certains de ces obstacles, l’équipe de recherche menée par le chercheur Inserm Jérémie Guedj, en collaboration avec l’équipe de chercheurs de l’Institut Pasteur, dirigée par Laurent Debarbieux, a développé un nouveau modèle mathématique qui permet de mieux définir les interactions entre les bactériophages et la bactérie pathogène Escherichia coli chez l’animal et d’identifier les paramètres clés qui conditionnent l’efficacité de la phagothérapie.

Accompagner le développement clinique
Plusieurs données issues d’expériences in vitro et in vivo ont été utilisées pour construire ce modèle. Les chercheurs et chercheuses se sont notamment appuyés sur les paramètres d’infection des bactériophages déterminés au laboratoire (par exemple la durée du cycle infectieux des bactéries, le nombre de virus libérés quand une bactérie est détruite…) et sur des informations collectées lors d’expériences réalisées à l’aide d’un modèle d’infection pulmonaire chez la souris.

Une partie des animaux avait été infectée par une souche d’E. coli bioluminescente (pour mieux la suivre dans l’organisme). Parmi eux, certains avaient été traités avec des bactériophages, selon différentes doses et voies d’administration. Les quantités de bactéries et de bactériophages ainsi mesurées au cours du temps ont permis d’alimenter le modèle mathématique et de tester quels étaient les paramètres les plus importants pour obtenir une phagothérapie efficace.

En utilisant leur modèle, les scientifiques montrent que la voie d’administration est un paramètre important à prendre en compte pour améliorer la survie des animaux: plus celle-ci permet une arrivée rapide des bactériophages au contact des bactéries, plus elle est efficace. Dans le modèle animal, la phagothérapie par voie intraveineuse était ainsi moins performante que la voie intra-trachéale car le nombre de bactériophages atteignant les poumons était plus faible. Par contre, par voie intra-trachéale, le modèle suggère que la dose de médicament donnée conditionne peu l’efficacité de cette thérapie.

Autre point important : cette modélisation intègre des données portant sur la réponse immunitaire des animaux, dans le contexte de la phagothérapie. Le modèle confirme et étend le principe que les bactériophages agissent en synergie avec le système immunitaire des animaux infectés, permettant une élimination plus efficace des bactéries pathogènes.

«Dans cette étude, nous proposons une nouvelle approche pour rationaliser le développement clinique de la phagothérapie, qui connait encore à l’heure actuelle des limites. Notre modèle pourrait être réutilisé pour prédire l’efficacité de n’importe quel bactériophage contre la bactérie qu’il cible, dès lors qu’un nombre limité de données in vitro et in vivo sont disponibles sur son action. Au-delà de la phagothérapie, le modèle pourrait aussi être utilisé pour tester des thérapies anti-infectieuses fondées sur l’association entre bactériophages et antibiotiques», conclut Jérémie Guedj.

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Inquiétudes suscitées par des traces d'arachide dans un additif alimentaire en provenance d'Inde

Cela doit être un nouvel effet oxyde d’éthylène d’Inde voici maintenant que des «Inquiétudes sont suscitées par des traces d'arachide dans un additif alimentaire en provenance d'Inde», source article de Joe Whitworth paru le 18 mai 2022 dans Food Safety News.

Des lots d'un additif alimentaire en provenance d'Inde se sont avérés contenir des protéines d'arachide non déclarées, ce qui a incité les autorités à avertir d'un risque sérieux pour les consommateurs allergiques.

La Food Standards Agency (FSA) et la Food Standards Scotland (FSS) ont déclaré que certains lots de lécithine de soja importés au Royaume-Uni contenaient des protéines d'arachide non déclarées. La lécithine est utilisée dans le chocolat, la margarthine  plats cuisinés.

La question a été soulevée par l'Allemagne via une notification du système d'alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF) le 19 avril et concerne des dizaines de pays, dont les États-Unis.

Cela pourrait poser un risque important pour la sécurité des aliments, car l'allergie aux arachides est l'une des plus courantes et on estime qu'elle affecte un enfant sur 50 au Royaume-Uni et 6 millions de personnes aux États-Unis.

La lécithine de soja est largement utilisée dans la production alimentaire et les autorités britanniques enquêtent pour déterminer l'ampleur de l'incident et son impact sur la chaîne d'approvisionnement alimentaire et les consommateurs. La FSA a eu un échange avec le British Retail Consortium au sujet de la contamination, qui s'est produite en Inde, au début du mois. L'Inde a également été au centre de la détection d'oxyde d'éthylène dans les graines de sésame distribuées en Europe en 2020. Le produit chimique n'est pas autorisé à des fins alimentaires dans l'UE.

La lécithine de soja concernée est connue pour avoir été utilisée dans de nombreux produits au Royaume-Uni et les niveaux de protéines d'arachide détectés varient en fonction de la quantité initiale de contamination et de la transformation ultérieure dans la chaîne d'approvisionnement. Par exemple, une contamination s'est produite dans du chocolat, qui est utilisé comme ingrédient dans d'autres produits.

L’Association professionnelle est inquiète
L'Association européenne des fabricants de lécithine (ELMA) s'est dite très préoccupée par la question et les membres effectuaient des analyses et des contrôles supplémentaires pour prévenir la présence d'arachide et de la protéine d'arachide dans la lécithine de soja. Jusqu'à présent, seul l'additif indien est connu pour être affecté.

Les mesures adoptées par les membres incluent la demande aux fournisseurs indiens d'effectuer des tests avant expédition et d'effectuer leurs propres analyses de protéines d'arachide en utilisant des méthodes validées sur des lots avant de les mettre sur le marché.

ELMA a conseillé aux utilisateurs de lécithine de soja d'Inde de réaliser une analyse des risques et d'évaluer les moyens de communiquer le risque potentiel aux consommateurs allergiques.

Des autorités alimentaires ont demandé aux entreprises d'utiliser la traçabilité pour identifier les produits ou les ingrédients utilisés contenant de la lécithine de soja provenant de fabricants indiens. Si des articles concernés sont découverts, des évaluations des risques spécifiques au produit doivent être effectuées.

Si un produit contenant de la lécithine de soja a été contaminé par de l’arachide et que l'étiquetage ne gère pas le risque pour les consommateurs, il doit être retiré ou rappelé. Les aliments encore sous le contrôle de la chaîne d'approvisionnement de l'entreprise peuvent être réétiquetés afin que le risque de contamination par les arachides soit communiqué aux consommateurs.

Les entreprises doivent également s'assurer que tout approvisionnement futur en lécithine de soja ne contient pas de protéines d'arachide non déclarées avant la poursuite de la transformation ou de la production.

NB: La notification au RASFF de l'UE n'est pas accessible en raison d'un problème technique au niveau du serveur du RASFF.

Mise à jour par la Food Standards Agency (FSA) sur l'enquête sur la lécithine de soja. La FSA informe les personnes allergiques aux arachides d'une enquête sur la contamination des arachides par la lécithine de soja. Dernière mise à jour: 20 mai 2022

En réponse à un petit nombre de préoccupations soulevées par les personnes allergiques aux arachides concernant la lécithine de soja contaminée, la Food Standards Agency indique qu'il n'y a actuellement aucune preuve que des aliments dangereux aient été mis sur le marché.

La FSA a travaillé d'urgence avec les entreprises et les autorités locales pour enquêter sur la question et est rassurée que les preuves fournies par l'industrie à ce jour suggèrent que l'incident a été contrôlé.

La responsable des incidents de la Food Standards Agency, Tina Potter, a déclaré :
«Suivant les directives de la FSA et de Food Standards Scotland, les distributeurs ont agi rapidement et de manière responsable pour effectuer leurs propres évaluations des risques en matière de sécurité alimentaire et conserver les produits jusqu'à ce qu'ils puissent être sûrs qu'ils étaient sûrs.»
«Toutes les informations que nous avons reçues jusqu'à présent des entreprises indiquent qu'aucun aliment dangereux n'a été mis sur le marché, et nous n'avons reçu aucun rapport de réactions allergiques liées à ce problème.»
«Nous continuerons à travailler en étroite collaboration avec des partenaires clés et l'industrie pour établir une image plus claire et fournirons d'autres mises à jour en cas de changement dans notre compréhension.»
«Mon conseil aux personnes allergiques aux arachides est de continuer à suivre de près l'étiquetage préventif des allergènes sur les produits comme vous le feriez normalement et de vous inscrire à nos alertes d'allergie afin d'être averti en cas de rappel de produit ultérieur.»

Il est important que les personnes allergiques aux arachides prennent des précautions supplémentaires pour éviter de consommer des produits étiquetés avec des mises en garde indiquant qu'ils peuvent contenir des arachides ou des noix, pendant que d'autres enquêtes sont menées.

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Encore un effet du bio ?

Mise à jour du 22 mai 2022. On lira dans European Scientist, Bio, 30 vérités qui dérangent !

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mardi 17 mai 2022

Quand Salmonella et Listeria monocytogenes se retrouvent dans du salami ...

Il y a des jours comme cela. Une notification au RASFF de l’UE par l’Allemagne le 13 mai rapporte la présence de Salmonella sérogroup B et de Listeria monocytogenes dans du salami d’Italie. Deux pathogènes dans le même produit !

Il y a donc à la fois présence de Salmonella et un dénombrement de 300 ufc/g pour Listeria monocytogenes.

A noter que l’Allemagne a effectué un rappel le 12 mai 2022. «Le produit concerné avec le lot mentionné 240222 ne doit plus être consommé, car il pourrait être contaminé par les bactéries Salmonella et Listeria», dit l’avis de rappel.

L’Irlande, pays de l’UE où le produit a été aussi distribué, a rappelé ce salami le 16 mai 2022. L’Italie, pays originaire du produit, l’a rappelé le 14 mai 2022. Pas d’information en Espagne et en Autriche qui sont les autres pays où le produit a été distribué.
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