Que pensez-vous des imitations de biofilms ? Regardez l'intégralité de la vidéo sur YouTube.
«L'hygiène, avant la microbiologie, n'est hygiénique que dans ses intentions. C'est la science des apparences qui repose entre des mains d'aveugles : est sain ce qui est beau, bon, et ne sent pas mauvais.» Pierre Darmon, L'homme et les microbes, Fayard, 1999.
mardi 4 avril 2023
Des nouvelles de l'EHEDG : biofilms artificels, joints en élastomère et nettoyage en place
Que pensez-vous des imitations de biofilms ? Regardez l'intégralité de la vidéo sur YouTube.
lundi 3 avril 2023
Une nouvelle preuve que l'édition génomique peut améliorer la durabilité de l'agriculture avec l'exemple de la betterave à sucre
L’édition génomique peut permettre de remplacer certains pesticides, mais l’UE interdit les deux.. https://t.co/Di3QoqKA66
— François Momboisse (@fmomboisse) April 3, 2023
Une nouvelle preuve que l'édition génomique #CRISPR peut améliorer la durabilité de l'agriculture.@BritishSugar investit dans le "gene silencing" via cette méthode pour sortir définitivement des néonicotinoïdes.
— ChristopheB. (@agritof80) April 3, 2023
Solution à ce jour interdite ailleurs en Europe. 😔 https://t.co/FmJW8wWVqg
Ces recherches et évolutions probables sont possibles en Angleterre car une loi vient faciliter l'édition génomique en Agriculture (en considérant à juste titre que ce ne sont pas des OGM) :https://t.co/rqZtgd6vWs
— ChristopheB. (@agritof80) April 3, 2023
Vous aurez compris qu'on en est loin en France...
Le taux d’incidence du botulisme d'origine alimentaire est resté stable en France de 2008 à 2019, selon une étude
Le botulisme humain est rare en France mais le taux d’incidence est resté stable ces dernières années, selon une étude.
Le botulisme est une maladie à déclaration obligatoire dans le pays grâce à un système de surveillance passive basé sur les cas. Tous les signalements de botulisme humain sont enregistrés par les autorités sanitaires via Santé Publique France et repose sur la surveillance épidémiologique de cette maladie en collaboration avec le Centre national de référence (CNR) des bactéries anaérobies et du botulisme (Institut Pasteur, Paris).
L'analyse porte sur la période de 2008 à 2019 pour le botulisme humain. Les résultats ont été publiés dans la revue Frontiers Public Health, Human and animal botulism surveillance in France from 2008 to 2019, et couvrent également le botulisme animal.
Le botulisme est une maladie rare à déclaration obligatoire depuis 1986, mais potentiellement mortelle causée par des toxines produites par la bactérie Clostridium botulinum. Dans le botulisme d'origine alimentaire, les symptômes commencent généralement 18 à 36 heures après avoir mangé des aliments contaminés. Cependant, ils peuvent commencer dès six heures après ou jusqu'à 10 jours plus tard.
Les symptômes peuvent inclure une faiblesse générale, des étourdissements, une vision double et des difficultés à parler ou à avaler. Il paralyse les muscles respiratoires, de sorte que la plupart des patients doivent être placés sous assistance respiratoire. Des difficultés respiratoires, une faiblesse des autres muscles, une distension abdominale et une constipation peuvent également survenir. Les personnes souffrant de ces problèmes doivent consulter immédiatement un médecin.
Au total, 82 éclosions étaient d'origine alimentaire de 2008 à 2019 qui ont touché 159 personnes. Le nombre maximum impliqué dans une seule éclosion était de six personnes.
En 2011, une tapenade d'olives vertes vendue dans le commerce a rendu malade six personnes. En 2010, du jambon séché, préparé à la maison, a fait six cas.
Quatre foyers ont été enregistrés en 2018. Des lentilles en conserve préparées à la maison et une soupe aux légumes ont touché dans chaque cas une personne. Des haricots verts en conserve préparés à la maison ont rendu deux personnes malades et de la ratatouille en conserve a entraîné quatre cas.
La toxine botulique de type B était responsable de 53 éclosions et de 106 cas de botulisme d'origine alimentaire et la toxine botulique de type A de 15 éclosions et de 30 cas. Les types E et F ont provoqué deux épidémies impliquant respectivement chacune quatre et cinq cas. Ces données étaient inconnues pour 10 foyers.
L'identification d'aliments contaminés a été possible dans 41 foyers. Les articles les plus couramment impliqués dans les éclosions étaient les aliments en conserve et les produits faits maison. Les deux principales sources étaient le jambon cru et les légumes en conserve. Trois aliments composites, à savoir le poisson fumé, le poisson salé et la viande hachée, ont également été à l'origine d'épidémies.
«Notre étude a montré que le botulisme humain est principalement dû au jambon cru et aux légumes en conserve, indiquant l'importance de la collecte de données de surveillance auprès de l'industrie alimentaire, des filières animales ainsi que de la surveillance de ce pathogène dans l'environnement», a écrit des chercheurs.
«Dans la lignée du concept One Health, nous présentons la première approche intégrative de la surveillance de routine du botulisme chez l'homme et l'animal en France.», ont indiqué les chercheurs.
La liste des aliments impliqués dans les épidémies de botulisme humain de 2008 à 2018 se trouve ici.
NB : L’article de Food Safety News traite aussi du botulisme en Suisse et je laisse le soin au lecteur de lire cette partie dans le texte original en anglais.
Augmentation mondiale des gènes de résistance aux antibiotiques dans les plasmides conjugatifs. Plus que jamais One Health ?
Très intéressant article paru dans Microbiology Spectrum, une revue de l’American Society for Microbiogogy qui traite de l’augmentation mondial des gènes de résistance aux antibiotiques dans les plasmides conjugatifs (Global Increase of Antibiotic Resistance Genes in Conjugative Plasmids). Article disponible en intégralité.
L'abondance de GRA dans les plasmides a été multipliée par 10 à l'échelle mondiale entre 2000 et 2020 (de 0,25 à 2,93 copies de GRA/plasmide), une augmentation plus prononcée étant observée dans les pays à revenu faible à intermédiaire. Cette tendance à la hausse des GRA d’origine plasmidique a été corroborée par un rééchantillonnage bootstrap pour chaque année de la base de données de plasmides NCBI RefSeq.
Les résultats d'une analyse de corrélation impliquent que si la consommation d'antibiotiques continue de croître aux taux actuels, une augmentation globale de 2,7 fois de l'abondance des GRA des plasmides cliniquement pertinents pourrait être atteinte d'ici 2030. Des similitudes de séquence élevées de plasmides conjugatifs cliniquement pertinents qui sont isolés à la fois en clinique et dans l'environnement soulèvent des inquiétudes quant au résistome environnemental servant de réservoir de maintenance des GRA potentiels qui facilite la transmission à travers ces frontières écologiques.
Cependant, les mécanismes de propagation mondiaux ne sont pas entièrement compris, dont les tendances régionales et temporelles de l'abondance des plasmides de résistance qui facilitent la dissémination des gènes de résistance aux antibiotiques (GRA).
Cette étude sans précédent rapporte que l'abondance de GRA dans les plasmides conjugatifs qui sont enregistrés dans la base de données du National Center for Biotechnology Information (NCBI) et hébergent des GRA augmente à l'échelle mondiale avec la consommation d'antibiotiques, en particulier dans les pays à revenu faible à intermédiaire.
Grâce à des analyses génomiques en réseau et comparatives, nous avons également trouvé des similitudes élevées de séquence de plasmides conjugatifs de résistance cliniquement pertinents qui ont été isolés à partir de sources cliniques et environnementales, suggérant une transmission entre ces frontières écologiques. Par conséquent, cette étude éclaire la perspective One Health pour développer des stratégies efficaces permettant de freiner la propagation de la résistance aux antibiotiques d'origine plasmidique.
Des agriculteurs en danger de harcèlement ?
Après Paroles d'agriculteur, voici des agriculteurs en danger de harcèlement. Il n'y a qu'en France qu'on voit cela, c'est inacceptable !!!
Message d urgence pic.twitter.com/93hzLW4UWi
— Cédric (@agric15) April 3, 2023
Le numéro de mars 2023 de Vigil'Anses est paru !
📰 Le numéro de mars 2023 de Vigil’Anses est sorti !
— Anses (@Anses_fr) March 28, 2023
Découvrez les sujets de ce trimestre, et rendez-vous sur le site pour lire les articles : https://t.co/CG3RpahZRy
#Vigilances pic.twitter.com/I5axNzc0G4
Les produits sans gluten et végans peuvent intégrer de la poudre de psyllium comme additif. Si celui-ci est connu comme pouvant déclencher des manifestations allergiques chez les travailleurs de l’industrie pharmaceutique ou chez les professionnels de santé, de telles manifestations chez lestravailleurs du secteur agro-alimentaire sont méconnues. Or, un cas clinique a été décrit récemment dans la littérature et un cas français a été identifié par le réseau national de vigilance et de prévention des pathologies professionnelles (RNV3P).
Quorum sensing ou de la communication entre les bactéries
L’American Society for Microbiology est ravie de féliciter la Dr Bonnie Bassler, boursière de l'American Academy of Microbiology, pour sa réception du Prix international de la fondation Gairdner 2023 du Canada pour son travail sur la détection du quorum sensing !
Un nouveau domaine de la microbiologie a émergé et les découvertes de Bonnie L. Bassler, E Peter Greenberg et Michael R. Silverman sont au cœur de celui-ci, façonnant et définissant le domaine que nous connaissons maintenant sous le nom de quorum sensing. Ils sont récipiendaires du Prix international de la fondation Gairdner 2023 du Canada.
We are delighted to congratulate American Academy of Microbiology Fellow, Dr. Bonnie Bassler, on her receipt of the 2023 Canada Gairdner International Award for her work on quorum sensing! https://t.co/s0v7Hm7frL
— ASM (@ASMicrobiology) March 31, 2023
Choses lues sur la sécurité des aliments, selon le Seismo Info de mars 2023
Classification et classement des génotypes des STEC : La classification des risques et la gestion des risques liés aux E. coli producteurs de shigatoxines (STEC) d’origine alimentaire sont incomplètes. Les propriétés déterminant dans quelle mesure les différents sous-types de STEC peuvent provoquer des maladies graves sont méconnues. En conséquence, une nouvelle étude classe les génotypes des STEC par ordre décroissant de leur impact potentiel sur la santé publique. Microbial Risk Analysis, 5 pages. (04.2023).
Un modèle quantitatif d’évaluation de l’exposition au norovirus dans les huîtres : Les huîtres cultivées dans des eaux contaminées par des eaux usées filtrent et accumulent des particules de norovirus. Un nouveau modèle d’exposition bidimensionnel permet d’estimer la consommation de norovirus par portion, sur la base des résultats mesurés en utilisant la norme ISO 15216-1:2017. Ce lien entre la détection utilisant la norme ISO et l’exposition des consommateurs est nouveau et pertinent pour les gestionnaires de risques. Microbial Risk Analysis, 14 pages. (04.2023).
Infections vasculaires et endocardites causées par Campylobacter spp. : L’incidence de la campylobactériose a considérablement augmenté. Une étude visant à décrire l’infection vasculaire ou l’endocardite causée par Campylobacter spp. a révélé que Campylobacter fetus était l’espèce la plus fréquemment impliquée. EID, 5 pages. (03.2023).
Bactéries persistantes (persisters) de Listeria monocytogenes présentes dans l’environnement de transformation de fruits et légumes frais : Une étude s’est intéressée à la formation de persisters de Listeria monocytogenes (LM) dans un environnement simulant une usine de transformation de légumes verts feuillus. Elle démontre que LM peut produire des persisters dans les conditions imitant un milieu de transformation des denrées alimentaires. International J. Food Microbiology, 10 pages. (02.04.2023).
Augmentation de la résistance aux antibiotiques clés des salmonelles présentes dans le poulet : Un récent rapport publié par le FSIS de l’USDA fait état d’une augmentation significative de la résistance aux principaux médicaments antimicrobiens des isolats de Salmonella provenant d’échantillons de cæcum de poulet et de produits d’abattage. Food Safety Magazine, 2 pages. (10.02.2023). Publication originale : USDA’s FSIS.
Résidus de tricyclazole dans du riz importé : Deux entreprises italiennes ont demandé à leur gouvernement de bloquer les importations de riz en provenance du Cambodge, du Myanmar, du Vietnam, de l’Inde et du Pakistan suite à la détection de résidus de tricyclazole, une substance chimique interdite dans l’Union européenne. Toutefois, l’Autorité européenne de sécurité des aliments a décidé d’introduire un seuil de tolérance pour les résidus de tricyclazole dans le riz importé. Dissapore, 2 pages. (08.02.2023). Publication originale : EFSA.
Les paraffines chlorées à chaîne courte présenteraient des risques pour la santé : Les paraffines chlorées à chaîne courte (PCCC) sont omniprésentes dans de multiples matrices environnementales. Aussi ont-elles été détectées dans divers échantillons humains. L’estimation des quantités journalières de PCCC absorbées fait apparaître des risques non négligeables pour la santé des résidents. Les niveaux de PCCC se sont avérés positivement corrélés avec les biomarqueurs de certaines maladies. SciTotalEnviron, 10 pages. (05.2023).
Noix du Brésil chargées en radioactivité : Un test effectué par une organisation de consommateurs révèle des niveaux élevés de radium radioactif dans les noix en provenance d’Amérique du Sud. Le magazine de consommateurs a examiné 21 produits de fabricants renommés pour mesurer leur radioexposition et le niveau d’autres éléments. Résultat : les produits à base de noix du Brésil affichent non seulement une radioexposition plus élevée, mais aussi des valeurs légèrement plus élevées de perchlorate et de baryum. Öko, 2 pages. (23.02.2023).
Thé chinois contenant du fipronil : Selon l’Autorité chinoise d’évaluation des risques, 20% du thé chinois affiche des teneurs en fipronil supérieures à la limite fixée par l’UE. Un total de 726 échantillons de thé collectés entre 2011 et 2018 ont été testés à la recherche de fipronil et de ses métabolites. En Chine, l’utilisation du fipronil est interdite depuis 2009. J. Food Compos. Anal., 10 pages. (01.2023).
Microplastiques détectés dans des tissus vasculaires : Pour la première fois, des microplastiques ont été découverts dans des tissus vasculaires. Deux des principaux types de polymères détectés sont utilisés dans la fabrication d’emballages alimentaires. Food Safety Magazine, 1 page. (27.02.2023). Publication originale : PlosOne.
Les PFAS priveraient les globules blancs de leur capacité à détruire les envahisseurs : Des chercheurs ont découvert que les substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS) altéraient la capacité des globules blancs à tuer les agents pathogènes envahissants. EurekAlert!, 3 pages. (15.02.2023). Publication originale : JImmunotox.
Une étude révèle que les PFAS perturbent des processus biologiques essentiels : Des chercheurs ont mis en évidence que l’exposition aux PFAS modifie plusieurs processus biologiques essentiels, notamment le métabolisme des lipides et des acides aminés, tant chez les enfants que chez les jeunes adultes, impliquant un risque accru de développer certaines pathologies parmi un très large éventail de maladies, allant des troubles du développement aux maladies cardiovasculaires, en passant par des maladies métaboliques et de nombreux types de cancer. EurekAlert!, 2 pages. (22.02.2023). Publication originale : ehp.
Le smoothie contenait des PFAS : Des tests ont révélé qu’un smoothie contenait des PFAS toxiques, à des niveaux bien supérieurs aux limites gouvernementales recommandées pour l’eau potable. Reste à déterminer comment les substances chimiques se sont retrouvées dans la boisson. The Guardian, 2 pages. (14.02.2023).
Exposition des enfants et des adolescents aux PFAS : Une étude pilote visait à déterminer les concentrations sériques de plusieurs PFAS chez 113 filles et 112 garçons (âgés de 7 à 10 ans et de 12 à 15 ans) originaires du nord-est de la Slovénie et à identifier les sources potentielles d’exposition grâce aux données issues de questionnaires. Résultat : il existe un lien entre l’exposition aux PFAS et la qualité de l’eau potable publique. Chemosphere, 40 pages. (09.02.2023).
De l’effet des microplastiques sur la santé : L’exposition alimentaire humaine aux microplastiques est associée à un certain nombre de risques sanitaires urgents, tels que les troubles digestifs, reproductifs et respiratoires. Elle devrait être traitée avec un « degré d’urgence » selon un rapport publié par le California State Policy Evidence Consortium (CalSPEC). Food Safety Magazine, 1 page. (20.02.2023). Publication originale : CalSPEC.
Hydrocarbures d’huiles minérales dans le beurre suisse : La Fédération romande des consommateurs (FRC) a évalué 13 échantillons de beurre suisse dont 5 contenaient des traces d’hydrocarbures d’huiles minérales (MOH) dépassant les seuils limites. Faute de valeur limite applicable aux huiles minérales dans le beurre dans la législation suisse, la FRC a basé ses tests sur les valeurs en vigueur en Allemagne. Ces substances proviennent en premier lieu des emballages. FRC, 3 pages. (07.03.2023). Informations supplémentaires : EU guidance on MOH in food.
La FDA estime que les produits à base de CBD présentent des dangers inconnus : La FDA a annoncé, «au terme d’un examen attentif», qu’une nouvelle voie réglementaire était nécessaire pour encadrer les produits à base de CBD afin de gérer les risques. Parmi les préoccupations de la FDA en matière de sécurité figure l’utilisation à long terme du CBD. Des études ont mis en évidence les effets nocifs possibles de cette substance sur le foie et le système reproducteur masculin ainsi que des interactions avec certains médicaments. FSN, 2 pages. (08.02.2023). Publication originale : FDA.
Les nanoparticules contenues dans les colorants alimentaires et les antiagglomérants endommageraient certaines parties de l’intestin chez l’être humain : Les nanoparticules d’oxyde métallique couramment utilisées comme colorants alimentaires et antiagglomérants par l’industrie agroalimentaire pourraient « endommager des parties de l’intestin chez l’être humain », selon un article récent. New Food Magazine, 2 pages. (16.02.2023). Publication originale : Antioxidants.
L’arginine, une alternative aux nitrites et aux nitrates ? Souvent ajoutés aux aliments, les nitrites et les nitrates sont scrutés de plus en plus près à mesure que les recherches progressent sur d’éventuels effets néfastes sur la santé. Une nouvelle étude tente d’évaluer la faisabilité d’un procédé alternatif innovant de salaison de la viande utilisant des acides aminés. Food Safety Magazine, 1 page. (22.02.2023). Publication originale : Texas A&M Today.
L’exposition à long terme au nitrate présent dans l’eau potable serait un facteur de risque possible pour le cancer de la prostate : Une étude menée en Espagne a conclu que le nitrate ingéré au cours de la vie adulte par la consommation d’eau du robinet et d’eau en bouteille pouvait être un facteur de risque pour le cancer de la prostate. EurekAlert!, 2 pages. (08.03.2023). Publication originale : ehp.
L’érythritol associé à des taux plus élevés de crises cardiaques et d’AVC : Une nouvelle étude de la Cleveland Clinic a montré que l’érythritol, un édulcorant artificiel très répandu, est associé à un risque accru de crise cardiaque et d’AVC. EurekAlert!, 3 pages. (27.02.2023). Publication originale : Nat. Med.
dimanche 2 avril 2023
Fermeture adminsitrative d'un restaurant en Indre et Loire pour pour non-respect des règles d’hygiène
#controle | L'État qui protège |
— Préfet d'Indre-et-Loire (@Prefet37) March 31, 2023
🔴Fermeture immédiate par le Préfet d'#IndreetLoire du restaurant Royal situé av Jacques Duclos à #SaintPierredesCorps
❌Non-respect des règles d'hygiène
👉Réouverture possible après nouveau contrôle pic.twitter.com/lBNZGrpVRC
Le restaurant Royal de Saint-Pierre-des-Corps est frappé d’une mesure de fermeture administrative, à la suite de problèmes d’hygiène, vendredi 31 mars 2023.
À la suite d’un contrôle réalisé par des agents de la Direction départementale de la protection des populations (Ddpp), le préfet d’Indre-et-Loire, Patrice Latron, a ordonné la fermeture immédiate du restaurant Royal, situé avenue Jacques-Duclos, à Saint-Pierre-des-Corps, spécialisé dans le buffet à volonté, grillade et wok.
La réouverture du restaurant ne pourra intervenir qu’à l’issue de la vérification, par les inspecteurs de la Ddpp, de la mise en œuvre de toutes les mesures correctives imposées à la suite du contrôle. Source La Nouvelle République.
Cette fermeture fait suite à celles réalisées en janvier 2023 dans un département voisin le Loir-et-Cher.
Le restaurant «Le Panda d’Asie», situé avenue de Châteaudun à Blois ne peut plus servir de clients jusqu’à nouvel ordre. L’autre restaurant visé s’appelle «E'pâtes moi» et il est installé rue des Trois-Clefs.
Dans un communiqué, la préfecture de Loir-et-Cher indique qu’«à la suite d’un contrôle réalisé par les agents de la direction départementale de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations (DDETSPP)», le préfet François Pesneau a ordonné «la fermeture immédiate» de cet établissement.
Le préfet avait indiqué avoir ordonné la fermeture de sept restaurants en 2022 mais qu'il avait décidé de rendre publique ces sanctions dans le but de protéger les consommateurs et d'adresser un signal aux professionnels qui doivent savoir qu'ils sont susceptibles d'être contrôlés à tout moment.
Pétrole et huile de moteur dans le beurre?, selon la Fédération Romande des Consommateurs
Le beurre suisse contient-il, comme l’allemand, des lubrifiants venant des machines ou des contaminations dues aux emballages? Nos résultats sont moins catastrophiques que ceux de nos voisins, mais laissent songeur.
Le beurre, un produit a fortiori naturel et qui a sa place dans une alimentation équilibrée. Il contient des acides gras essentiels dont le corps a besoin. C’est aussi une précieuse source de vitamines A, D et E, essentielles au bon fonctionnement de l’organisme. Oui mais voilà, la matière première n’est plus barattée, elle est travaillée via un processus industriel où des machines la transforme et l’emballe. Et c’est là que les choses se corsent!
En novembre dernier, le magazine allemand Öko-Test publiait un test accablant sur le beurre. Un seul produit de tout l’échantillon obtenait un résultat correct, les autres contenaient des traces de lubrifiants ou d’hydrocarbures, des dérivés pétroliers, en quantité inadmissible pour la santé. L’émission télévisée alémanique Kassensturz et la FRC ont voulu à leur tour vérifier si la Suisse se trouvait dans un contexte similaire. Treize beurres achetés dans les principaux commerces ont donc filé au laboratoire.
Les experts devaient traquer certaines huiles minérales présentes dans les emballages et les encres d’impression. En l’occurrence, des hydrocarbures d’huiles minérales saturés (MOSH) et des polyoléfines oligomériques d’hydrocarbures saturés (POSH). Ils ont aussi cherché d’autres hydrocarbures présents dans les lubrifiants des machines de transformation du lait, les hopanes et les stéranes. La difficulté dans ce test reste de faire la part des choses entre la contamination liée au processus industriel et celle qui intervient en amont lorsque le bétail paît, le lait de vache contenant déjà des traces de polluants liés à la qualité de l’air et des eaux.
La législation suisse ne fixe pas de limites concernant la quantité d’huiles minérales dans le beurre. Aussi, pour évaluer nos échantillons, nous sommes-nous appuyés sur les valeurs allemandes. Sur treize échantillons, huit s’en sortent correctement. Les autres sont à éviter.
Tous les beurres contiennent des hydrocarbures provenant essentiellement des emballages. Cela s’explique par le fait que ces substances migrent avec facilité dans les matières grasses. Le M-Budget est, lui, contaminé par des lubrifiants. Il faudrait refaire une analyse pour déterminer si le cas est isolé, lié à une fuite non détectée, ou si la chaîne de production est problématique.
Et en attendant? Le consommateur peut opter pour des contenants en verre (pas une mince affaire!) ou privilégier un beurre de fromagerie, emballé dans du papier. Pour diminuer les risques de contamination liés aux encres, le client peut encore choisir un beurre produit il y a peu (voir la date sur l’étiquette) et le mettre dans un beurrier une fois à la maison pour diminuer le temps de contact avec l’emballage.
NB : Ce test de la FRC n’est disponible en intégralité qu’auprès des abonnés membres, mais comme la FRC est très sympa, si vous lui envoyez un message, je pense qu’il n’aura pas de problème.