mardi 25 avril 2023

Passer les bornes, il n'y a plus de limites. Plus de 30 tonnes de charcuterie halal rappelées pour mauvais étiquetage et mauvaise température de conservation

Pas vraiment proactif ce rappel comme ailleurs ...

«Etats-Unis : Plus de 30 tonnes de charcuterie rappelées pour mauvais étiquetage et mauvaise température de conservation (mise à jour), source FSIS du 21 avril 2023.

Alef Sausage Inc. rappelle de la charcuterie de viande et de volaille prêtes à consommer en raison d'un mauvais étiquetage et d’une mauvaise température de conservation.

Alef Sausage Inc., un établissement de Mundelein, dans l'Illinois, rappelle environ 61 574 pounds (30 tonnes) de produits de charcuterie de viande et de volaille halal prêts à consommer, selon le Food Safety and Inspection Service (FSIS) de l’USDA.

Les produits n'étaient pas étiquetés avec une mention de manipulation indiquant qu'ils devaient être conservés au réfrigérateur, ce qui pourrait entraîner une température excessive des produits.

Les produits de charcuterie de viande et de volaille prêts à consommer et distribués dans le commerce à diverses dates allant de 2018 à avril 2023. Les produits suivants, de poids variés, font l'objet d'un rappel [voir les produits concernés].

Les produits faisant l'objet du rappel portent le numéro d'établissement «EST. 21174» ou «EST. P-21174» à l'intérieur de la marque d'inspection de l’USDA. Ces produits ont été expédiés à des points de vente à New York et à des distributeurs dans le New Jersey et en Pennsylvanie.

Le problème a été découvert lorsque le New York State Department of Agriculture and Markets a informé le FSIS qu'il avait observé le produit de salami de viande stocké à des températures non réfrigérées dans un magasin de détail à Brooklyn, New York. Le produit n'a pas une longue conservation mais n'était pas étiqueté avec une information de manipulation indiquant qu'il doit être conservé au réfrigérateur. L'enquête du FSIS a identifié d'autres variétés de produits halal de viande et de charcuterie de volaille portant la marque «Sheikh» produits par Alef Sausage Inc. dans le commerce qui ne portaient pas d’information sur la manipulation.

Il n'y a eu aucun rapport confirmé d'effets indésirables dus à la consommation de ces produits. Toute personne préoccupée par une maladie doit contacter un fournisseur de soins de santé.

Le FSIS craint que certains produits ne se trouvent dans les rayons des distributeurs ou dans les garde-manger des consommateurs. Les consommateurs ayant acheté ces produits sont priés de ne pas les consommer. Ces produits doivent être jetés ou retournés au lieu d'achat.

NB : Illustration d'un des produits rappelés.

Avis de mauvais temps chez Nestlé, désengagement des pizzas en Europe et surtout plus de 60% de ses produits ne répondent pas à la «définition reconnue de la santé»

«Après le scandale Buitoni, Nestlé se déleste de ses pizzas surgelées en Europe», source article d’Olivia Détroyat paru dans Le Figaro du 24 avril 2023. Article réservé aux abonnés. On peut lire une petite partie de l’article dans Sud-Ouest.

Fragilisé par le scandale Buitoni, Nestlé emploie une stratégie déjà utilisée pour ses activités dans les céréales, les yaourts, les glaces et la charcuterie.

Le scandale des pizzas contaminées Buitoni n’en finit pas d’avoir des conséquences en cascade pour Nestlé. Le 30 mars, le leader mondial de l’agroalimentaire annonçait son intention de fermer son usine de Caudry (Nord).

C’est sur ce site qu’avaient été produites, début 2022, des pizzas surgelées Fraîch’up de Buitoni infectées (contaminées -aa) par la bactérie E. coli. Un scandale sanitaire à l’origine de la contamination de 56 personnes, qui a causé la mort de deux enfants. De quoi déclencher l’ouverture par le parquet de Paris d’une information judiciaire pour homicide involontaire et blessures involontaires. Et a fait plonger les ventes de pizzas surgelées de 20% en France, un marché où Buitoni était archi-leader.

Nestlé France a, par ailleurs, signé un accord avec les familles de victimes. Le blog vous en avait parlé ici.

Nestlé a décidé de se désengager des pizzas surgelées en Europe et s’apprête à créer un joint-venture avec le fonds PAI Partners.

Selon le communiqué de presse de Nestlé du 21 avril 203,

L'activité pizza de Nestlé s'étend sur plusieurs pays à travers l'Europe, avec un chiffre d'affaires annuel d'environ 400 millions de Francs suisses  (308 millions d’euros). Les pizzas sont actuellement distribuées sous les marques Wagner, Buitoni et Garden Gourmet, notamment en Allemagne, en Italie, en France, en Espagne, en Suisse, au Portugal, en Autriche, en Belgique et aux Pays-Bas. L'entreprise aura son siège social en Allemagne et sera dirigée par une équipe de direction solide et expérimentée. Elle exploitera deux usines de fabrication, à Nonnweiler, en Allemagne, et à Bénévent, en Italie. Le partenariat proposé ne couvrira que les activités de pizzas surgelées de Nestlé en Europe.

Ce n’est pas la première fois que Nestlé réalise ce type d’opération, il avait déjà réalisé pour ses produits laitiers en créant avec Lactalis un joint-venture en 2006.

Cela étant, pour Nestlé tout n’est pas rose comme l’avait bien montré en son temps le Financial Times du 31 mai 2021, 

Un document interne de Nestlé reconnaît que plus de 60% des produits ne répondent pas à la «définition reconnue de la santé».

Le blog vous avait aussi parlé le 21 avril 2023 de La gestion de Nestlé dans l’affaire Buitoni est critiquée pour son manque de transparence, lors de l’assemblée générale du groupe.

Cela continue dans le FT du 19 avril 2023, 

Des investisseurs de Nestlé mettent en garde contre les «risques systémiques» liés aux aliments malsains L'entreprise est poussée à devenir moins dépendante des produits riches en sucre et en graisses saturées.

Et enfin Nestlé confirme que moins de la moitié de ses aliments et boissons grand public sont considérés comme «sains». La plus grande entreprise alimentaire au monde divulgue pour la première fois la valeur nutritionnelle de son portefeuille. Source FT du 21 avril 2023.

lundi 24 avril 2023

France : Rappel de pois chiche bio en conserve pour cause de présence de Clostridium botulinum

Dans la série des rappels non proactifs, RappelConso informe le 24 avril 2023 de pois chiche bio en conserve de marque Desfarges.

- Conditionnement : pot en verre 600g
- Date début/Fin de commercialisation : du 22/11/2022 au 23/03/2023
- Température de conservation : produit à conserver à température ambiante
- Informations complémentaires : produit issu de l'agriculture biologique
- Zone géographique de vente :  Ain (01), Isère (38), Rhône (69)
- Motif du rappel : échantillon instable après incubation, l'echantillon ne satisfait pas aux exigences de l'article 14 du règlement (CE) n°178/2002.
- Risques encourus par le consommateur : Clostridium botulinum (agent responsable du botulisme)
- Conduite à tenir par le consommateur : Ne plus consommer. Rapporter le produit au point de vente.

Commentaire
Comme vous pouvez le constater ce produit bio était en vente depuis le 22 novembre 2022, soit depuis 5 mois, il était temps !

Différences entre une inspection en Angleterre et en France

Suite à l’actualité récentes de fermetures pour raison sanitaire à Argenteui (Val d’Oise) et à Montpellier, voici ce qui est arrivé à un gérant d’un établissement de restauration en Angleterre. Vous allez constater avec cet exemple britannique les trois principales différences, à mon sens, avec une inspection en sécurité des aliments en France …

 «Les infractions à la réglementation en matière de sécurité des aliments et d'hygiène coûtent plus de 20 000 £ à Subway», source Enfield Council du 24 avril 2023. 20 000 £ = 22 600 euros.

Les franchisés d'un restaurant de restauration rapide Subway à Enfield ont été condamnés à une amende de 11 782 £ (13 311,50 euros) pour avoir enfreint la réglementation en matière d'hygiène alimentaire, de lutte antinuisibles et de contamination, à la suite d'investigations menées par l'Enfield Council.

Le lundi 27 mars 2023, à Highbury Corner Magistrates Court, SRAJ Subs Limited, qui exploite la franchise du restaurant Subway au 42 Church Street à Enfield Town, et ses trois administrateurs, Md Abdul Basher, Sk Zakir Hossain et Sk Kabir Hossain ont plaidé coupables pour toutes les charges.

SRAJ Subs Limited a été condamné à une amende de 6 000 £ (6 779 euros), Md Abdul Basher à une amende de 2 751 £ (3 108 euros), Sk Zakir Hossain à une amende de 1 347 £ (1 522 euros) et Sk Kabir Hossain à une amende de 1 684 £ (1 902 euros). La société a été condamnée à payer une contribution aux frais du conseil de 9 146,77 £ (10 334 euros). Le total final, y compris les amendes et les frais de l'affaire, était de 20 928,77 £ (23 646 euros).

L'entreprise a été poursuivie pour avoir enfreint le Règlement de 2013 sur la sécurité des aliments et l'hygiène alimentaires (Angleterre) en matière de lutte antinuisibles, de prévention de la contamination, de non-maintien des locaux propres et en bon état et de non-mise en œuvre et de maintien d'une ou de plusieurs procédures permanentes basées sur les principes du Hazard Analysis Critical Control Points (HACCP).

Les infractions ont été découvertes pour la première fois lors d'une visite de routine au restaurant par des membres de l'équipe de sécurité des aliments d’Enfield's Council le 13 novembre 2021, où ils ont identifié des mouches dans un siphon, un manque de propreté, des excréments de souris et une souris vivante collée à un piège fait d’une planche collante..

Le résultat de la visite a été la fermeture volontaire immédiate des locaux car ils présentaient un risque imminent pour la santé publique et ont reçu une note d'hygiène alimentaire de zéro.

Des visites ultérieures dans les locaux ont révélé un trou dans le mur, des excréments de souris dans le placard situé au premier étage dans le coin salon des clients, des espaces autour des tuyaux qui devaient être scellés, des excréments de rats près d'un tuyau d'évacuation arrière dans la zone de la vaisselle, un tue-mouches électrique qui ne fonctionnait pas correctement et il y avait toujours des signes de mouches dans le siphon et des excréments de souris dans la zone de travail.
D'autres inspections de routine ont été effectuées en 2022 et 2023.

La dernière inspection a eu lieu le 23 mars 2023 et a donné la note de 1, «des améliorations majeures sont nécessaires». Ce restaurant n'est donc pas sorti d'affaire ...

NB : L’illustration est fournie par l’Enfield Council et j’avoue ne pas savoir si c’est un rat ou un surmulot.
Merci à Joe Whitworth qui m’a signalé cette information.

Commentaire
Avez-vous trouvé les principales différences avec la France ?
- La principale différence est que l’on tape fort au porte-monnaie, même si l'entreprise semble persévérer dans le manque d'hygiène.
- La seconde différence est qu’en quelques clics rapides, vous avez accès au rapport d’inspection et à la note obtenue par le Subway restaurant at 42 Church Street, Enfield Town.
- La troisième différence est que l’on peut réaliser rapidement une nouvelle inspection. En allant sur ce lien, vous pouvez payer pour une nouvelle inspection.

Montpellier : une boucherie fermée pour graves manquements aux règles d’hygiène

Après le Val d'Oise, désormais bien connu des lecteurs du blog, voici l'Hérault ...

Ce 22 avril, la Direction départementale de la protection des populations (DDPP), a décidé la fermeture administrative de la boucherie «Saint-Clément» à Montpellier.Source Hérault Tribune.
Selon la préfecture, de graves manquements aux règles d’hygiène ont été relevés. Il y avait donc danger pour la santé des consommateurs et un risque d’intoxication avéré.

Selon actu.fr,
Les services de l’Etat ont constaté des dysfonctionnements dans un commerce du quartier des Cévennes : la boucherie est fermée jusqu’à nouvel ordre.
Situé dans le quartier des Cévennes, la boucherie Saint Clément a baissé son rideau, suite à un contrôle de la Direction départementale de la Protection des populations (DDPP). Les services de l’Etat ont en effet constaté, lors d’un contrôle, de «graves manquements aux règles d’hygiène».

Fermeture administrative
Verdict : une fermeture administrative de ce commerce installée à proximité du collège Simone Veil, confirmée dans un tweet de la Préfecture de l’Hérault. La DDPP souligne que cette boucherie fait encourir «un risque d’intoxication avéré» avec une mise en danger pour la santé des consommateurs.

Pas de date de réouverture …
Les services de l’Etat n’indiquent pas de date de fin de fermeture administrative.

Une personne rapporte, suite à la fermeture, «il y a deux jours, j'ai acheté de viande qui n'était pas très fraîche mais je me suis dit que c'était sûrement moi qui ne maîtrisait pas.»

Etiquetage des pays d'origine sur les pots de miel, c’est pas pour demain !

«Miel: l'UE veut détailler les pays d'origine», source AGIR.

La Commission européenne veut rendre obligatoire le détail des pays d'origine sur les étiquettes des pots de miel, a-t-elle annoncé vendredi. Les agriculteure ont estimé que ce «premier pas» était très insuffisant.

Le texte de Bruxelles, soumis pour consultation aux Etats membres et aux eurodéputés avant son entrée en vigueur, n'exige pas de spécifier ce que représente chaque pays d'origine dans la composition d'un mélange de miels, comme le réclamaient les associations de consommateurs et organisations agricoles.

La proposition de l'exécutif européen vise à durcir les «normes de commercialisation» pour de nombreuses catégories agroalimentaires, dont le miel, afin «d'aider les consommateurs à faire des choix plus éclairés».

Pas d'ordre d'importance
Pour le miel, mais aussi les fruits à coque, fruits secs, bananes mûres ou encore fruits et légumes transformés (salades emballées...), le ou les pays d'origine devront être mentionnés. «Ce n'est pour le moment pas obligatoire (...) un simple étiquetage 'UE' et 'hors-UE' est possible, sans origines exactes», souligne une porte-parole de la Commission, Miriam Garcia Ferrer.

En revanche, l'ordre où apparaîtront ces pays est laissé «au choix du conditionneur» sans contrainte de les classer par ordre d'importance. Il n'y aura aucune obligation de détailler la composition de miels assemblés à partir d'origines diverses.

«Cela aurait représenté un fardeau important, il n'existe aucune méthode analytique permettant d'identifier les origines exactes et encore moins de vérifier les pourcentages précis», fait valoir la porte-parole.

Une moitié de cas suspects
Une enquête de la Commission, publiée le 23 mars, montrait que sur 320 échantillons de miels importés récemment contrôlés, environ 46% étaient fortement suspectés de déroger aux règles de l'UE, notamment via l'ajout de sirops de sucre destinés à faire chuter le coût de revient.

Les trois quarts (74%) des miels originaires de Chine étaient jugés suspects, comme la quasi-totalité des miels importés de Turquie et la totalité des miels venus du Royaume-Uni, où ils étaient assemblés à partir de diverses origines.

«Opacité totale»
«C'est un premier pas, mais il n'y a rien de vraiment neuf», a déploré vendredi auprès de l'AFP Etienne Bruneau, vice-président du groupe de travail miel de la fédération agricole Copa-Cogeca.

«Pour toute mesure de traçabilité qui tend à mieux définir d'où vient le miel, c'est l'opacité totale. Avec une liste de pays, on fait ce qu'on veut à la limite», par exemple en mélangeant du miel chinois avec des quantités limitées de miels européens, a-t-il fait valoir.

Si déterminer des pourcentages exacts s'avère compliqué, «un système de traçabilité relativement léger est possible (...) Les conditionneurs savent très bien ce qu'ils mettent dans leurs miels», s'est-il agacé. Auteur : Agence Télégraphique Suisse (ATS).

Commentaire
Pour la Commission européenne, ce qui compte, c'est le business as usual ...

Les fruits et légumes, les pesticides et des médias

Argenteuil (Val d'Oise) : Fermeture d'un supermarché pour manque d'hygiène alimentaire

Le Val d'Oise et les règles d'hygiène, aujourd'hui un focus sur la ville d'Argenteuil ...

«Argenteuil (Val-d'Oise) : les 15 000 habitants du Val-d’Argent nord privés de supermarché» ; source Le Parisien du 23 avril 2023.

Depuis la fermeture le 17 avril du supermarché O Terrasses du frais par la mairie d’Argenteuil (Val-d’Oise) pour manque d’hygiène, les habitants n’ont plus de commerce de proximité. Tous déplorent cette situation.

Un coup dur pour les habitants du Val-d’Argent Nord (Val-d’Oise). Depuis quelques jours, ceux qui le peuvent sont contraints de prendre leur voiture pour faire les courses de la semaine. L’unique supermarché, installé sur la dalle, a été fermé par arrêté municipal le 17 avril pour manque d’hygiène. Après quelques signalements de la part d’habitants, la mairie d’Argenteuil avait décidé d’effectuer le 11 avril une visite de contrôle.

Le site de la ville d’Argenteuil rapporte le 18 avril 2023,
Sécurité alimentaire : fermeture d'un magasin alimentaire place de la Commune de Paris.
Avril 2023 : fermeture administrative temporaire du magasin O Terrasses du frais.
- Défaut de propreté et d’entretien des locaux
- Défaut de propreté et d’entretien des équipements et ustensiles
- Défaut d’entretien des enceintes de froids
- Absence de traçabilité de denrées alimentaires
- Denrées périmées et viandes avariées
- Absence de contrôles des températures
Considérant qu’il existe une menace imminente pour la santé des consommateurs, Monsieur le Maire ordonne une fermeture administrative du commerce et ce, jusqu’à une mise en conformité des différentes infractions relevées par le Service Communal d’Hygiène et de Santé.

Last but not the least, il existe une pétition en ligne «Non a la fermeture la Terrasse du frais Val Nord Argenteuil».

Les services municipaux ont rappelé plusieurs fois le gérant à ses obligations en matière d’hygiène. La direction nationale a fini par réagir en envoyant une équipe de 60 personnes pour tout nettoyer. «Il n’y a plus de risque pour la clientèle», rassure l’enseigne après la réouverture le mercredi 11 janvier 2023.

dimanche 23 avril 2023

Taxation de la viande au nom de la souffrance animale et encouragement de la fausse viande, voilà les suggestions insensées de la Cour des comptes de l'UE. C'est bullshit !

Ce n’est juste qu’un document d’analyses de la Cour des comptes de l’UE sur «Transport d’animaux vivants dans l’UE: défis et pistes d’action

C’est beaucoup plus, jugez plutôt …

La Cour des comptes de l’UE souhaite demander à la Commission européenne d’«attribuer une valeur monétaire à la souffrance animale et l’intégrer dans le coût du transport et le prix de la viande», en gros taxer la viande bovine.

En second lieu, taxer la viande n’étant pas suffisant pas, il faudra aussi «encourager l’utilisation des nouvelles technologies», cela siginifie donc encourager les technologies qui fabriquent de la fake viande ou ou de la fausse viande, en un mot un changement civilisationnel programmé par des petits comptables !

Voici ci-desssous le résumé du document de la Cour des comptes de UE auquel je m’oppose totalement, et comme le disent poliment nos amis américains, c’est bullshit !

​Ce document décrit les principales considérations qui sous-tendent le transport d’animaux vivants et illustre les tendances du secteur. Chaque année, des milliards d’animaux vivants sont transportés par voie routière, maritime, ferroviaire ou aérienne dans l’UE, mais aussi à destination ou en provenance de celle-ci, et ce pour divers motifs, tels que la reproduction, l’engraissement ou l’abattage. L’UE dispose d’une législation relative à la protection des animaux pendant le transport, mais la Commission européenne et des études universitaires ont révélé l’existence de faiblesses. Trouver des solutions pour éviter le transport d’animaux vivants, mieux informer les consommateurs, promouvoir des changements structurels vers une chaîne d’approvisionnement alimentaire plus durable, attribuer une valeur monétaire à la souffrance animale et l’intégrer dans le coût du transport et le prix de la viande, ainsi qu’encourager l’utilisation des nouvelles technologies sont autant de défis à relever et de pistes à creuser.

Bien évidemment, un tel pavé de suggestions doit être pris au sérieux, est-ce cela l'Europe que nous voulons ? Non merci pour les suggestions, ce sont des bullshit !

Mise à jour du 26 avril 2023
La viande, les œufs et le lait offrent des sources essentielles de nutriments particulièrement nécessaires qu’il est difficile d’obtenir dans le cadre d’une alimentation végétale, selon un nouveau rapport publié mardi par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Contribution of terrestrial animal source food to healthy diets for improved nutrition and health outcomes (Contribution des aliments issus de l’élevage d’animaux terrestres à des régimes alimentaires sains, pour une meilleure nutrition et de meilleurs résultats de santé).  

Aliments, eaux usées et coronavirus

«Animaux, aliments et eaux : les coronavirus étudiés sous plusieurs angles», source communiqué de l'Anses du 21 avril 2023.

Pendant deux ans, le projet COVRIN a réuni 20 partenaires de 13 pays européens autour du SARS-CoV-2 et des coronavirus. Le but : mieux cerner les facteurs d’émergence et de dissémination du virus responsable du Covid-19 pour se préparer en cas d’émergence d’un nouveau coronavirus. L’Anses a été fortement impliquée sur les risques de passage de l’animal à l’être humain et la possibilité de transmission à partir de l’environnement.

N’hésitez pas à lire l’intégralité du communiqué, pour ma part, je vous livre deux aspects.

Les capacités inattendues du SARS-CoV-2 à survivre à la congélation
Outre le risque de transmission par les animaux, la possibilité de passage du SARS-CoV-2 par le contact avec l’environnement ou les eaux usées s’est aussi posée. « Pour envisager ces voies d’entrée alternatives, il faut démontrer la présence de virus capables d’infecter un humain sur les surfaces ou dans l’eau », explique Sandra Martin-Latil. La scientifique du laboratoire de sécurité des aliments s’est intéressée aux surfaces plastiques et en acier inoxydable en contact avec la nourriture. « La problématique s’est posée lorsqu’à l’été 2020 des cas ont été déclarés en Chine alors que le pays était indemne du virus, rappelle-t-elle. L’hypothèse d’une contamination par le contact avec des emballages plastiques de produits surgelés importés a été soulevée. » Cette possibilité n’avait jusque-là pas été envisagée, les virus enveloppés comme le coronavirus étant habituellement trop sensibles pour rester longtemps infectieux à la surface d’un objet. On sait désormais qu’il faut attendre une semaine pour que la quantité de virus diminue de 90% à 4°C et qu’il résiste encore plus longtemps à -20°C.

Propagation du virus par les eaux usées : une question non résolue
Pour ce qui est de la contamination des eaux par le SARS-CoV-2, on sait déjà que le génome du virus est détectable dans les eaux usées et les boues d’épuration. Cette détection est d’ailleurs utilisée pour suivre l’évolution de la pandémie au sein de la population. Cependant, comme le rappelle Ali Atoui, chercheur au sein du laboratoire d’Hydrologie de Nancy «Ce n’est pas parce que l’on détecte un fragment du virus qu’il est infectieux. Pour le savoir, il faut réussir à isoler un virus entier.» Le laboratoire a participé à l’analyse des études publiées sur la question. Pour l’instant, aucune d’elles n’a apporté la preuve de la présence de virus infectieux dans les eaux ou les boues des stations d’épuration. Il est à noter que peu d'études sur ce sujet ont été réalisées. Ceci peut s’expliquer par la complexité des méthodologies à mettre en œuvre, qui nécessitent d’être encadrées et réalisées dans un laboratoire confiné de niveau 3, ce dont ne disposent pas toutes les équipes scientifiques. De plus, les produits chimiques ou les micro-organismes présents dans les échantillons environnementaux peuvent biaiser les résultats et donc limiter leur pertinence.

Commentaire
Sur la réfrigération et la congélation, cela confirme des études antérieures. Voir ce lien.
La présence du génome du virus est un signe, certes tenu, mais utile pour comprendre la propagation du virus. Voir ce lien.