jeudi 12 octobre 2023

Seine-Saint-Denis : Résultats des contrôles sanitaires décevants. Seules 5 fermetures administratives envisagées en septembre 2023

Comme l'on dit, le passé est le passé, mais depuis quelques mois, les fermetures administratives pour un manque d'hygiène marque le pas ... 

Royaume-Uni : Un rapport révèle le coût ‘important’ de la fraude alimentaire

«Royaume-Uni : Un rapport révèle le coût ‘important’ de la fraude alimentaire», source article paru le 12 octobre 2023 dans Food Safety News.

Le coût de la fraude alimentaire au Royaume-Uni est important et prend de nombreuses formes, selon un rapport.

L'analyse a révélé que le coût de la fraude alimentaire pour les consommateurs, les entreprises et le gouvernement se situe entre 410 millions de livres sterling (475 millions d’euros) et 1,96 milliard de livres sterling par an (2,27 milliards d’euros).

En incluant les coûts de prévention, le fardeau de la criminalité alimentaire sur les entreprises s'élève à 268 millions de livres sterling (310,30 millions d’euros) par an, soit plus important que le fardeau pesant sur le gouvernement de 84 millions de livres (97,25 millions d’euros) et sur les particuliers, de 58 millions de livres (67,15 millions d’euros).

Hors coûts de prévention, la moyenne est estimée à 87 000 de livres (100 000 euros) pour les cas mineurs et à 4,3 millions de livres (4,98 millions d’euros) pour les cas importants. Chaque cas est estimé entre 16 000 de livres (18 520 euros) et 151 000 de livres (175 980 euros) pour les cas mineurs et entre 423 000 de livres (489 750 euros) et 7,2 millions de livres sterling (8,34 millions d’euros) pour les cas plus importants, en fonction de l'aliment et du type de crime.

Modéliser la criminalité alimentaire

Les incidents impliquant de la viande ou des boissons alcoolisées ont tendance à coûter plus cher. Certaines des affaires les plus coûteuses concernaient le détournement de déchets de viande et de poisson impropres à la consommation. Cela est dû au volume de nourriture impliqué.

La Food Standards Agency (FSA) a traité 610 rapports de renseignement sur la criminalité alimentaire en 2021, mais le nombre total de cas pourrait atteindre 3 050 au Royaume-Uni chaque année.

Trois approches ont été utilisées pour le modèle du coût de la criminalité alimentaire : un examen des rapports pertinents du domaine public, 24 entretiens avec des personnes de différentes organisations et les données d'une enquête auprès de 700 petites entreprises. L’année de référence était 2021.

Le coût opérationnel de la National Food Crime Unit (NFCU) était de 5,8 millions de livres sterling (6,72 millions d’euros) en 2021.

L’étude n’a trouvé aucun exemple de fraude alimentaire dans le secteur des grandes entreprises. Les résultats suggèrent qu'une grande partie du secteur a renforcé sa résilience face à la fraude en investissant dans des contrôles de qualité et de conformité réglementaire, y compris des tests permettant d'identifier les cas de non-conformité.

Cependant, le secteur des petites entreprises est vulnérable à la fraude alimentaire malgré de faibles taux d’incidence.

«Les entreprises alimentaires constituent la première et la plus importante ligne de défense, et nous voulons les soutenir. C'est l'une des raisons pour lesquelles nous avons lancé un groupe de travail pour déterminer si certains domaines de notre réponse collective à la criminalité alimentaire peuvent être améliorés. Ensemble, nous facilitons le partage de renseignements et d’informations en aidant les acteurs du système alimentaire à partager leurs préoccupations avec nous librement et en toute confidentialité», a déclaré Emily Miles, fondatrice de la FSA.

Numéro de téléphone pour les lanceurs d’alerte et autres efforts

La FSA a également lancé une ligne d’alerte téléphonique permettant aux personnes de signaler des soupçons de fraude alimentaire.

Un autre accent est mis sur le rôle des systèmes d’assurance qualité par tierce partie dans le partage d’informations avec les services réglementaires. L'agence a déjà travaillé avec des programmes approuvés par la FSA comme Red Tractor, mais cela est en train d'être étendue à d'autres systèmes d'assurance qui ont accepté d'envoyer des données pour aider à prévenir la fraude alimentaire. Dans un premier temps, les détails des entreprises retirées de leurs programmes seront partagés.

La FSA a également affiné le format des alertes pour aider les entreprises à vérifier leurs chaînes d'approvisionnement sans compromettre les enquêtes criminelles.

Un autre rapport a souligné les moyens de compléter le travail existant de prévention de la fraude alimentaire et de renforcer la défense contre les fraudeurs. Les chercheurs ont mené une revue de la littérature et 16 entretiens avec des professionnels travaillant sur la fraude ou la criminalité alimentaire.

Ils ont constaté que la détection réactive domine au niveau des entreprises alimentaires, principalement là où les ressources financières, les connaissances et le temps sont limités, plutôt que les stratégies préventives.

Une surveillance de routine accrue, plus de transparence, des sanctions plus strictes en cas de fraude, des conseils et une éducation ont également été mentionnés.

«En raison de la nature complexe des facteurs contribuant à la fraude alimentaire, il n’existe pas de solution miracle, ni de gardien unique capable d’éliminer la fraude ou de mettre en œuvre des stratégies efficaces de prévention de la fraude alimentaire.»

2 040 tonnes de pesticides illégaux saisis et 21 suspects arrêtés lors d’une opération mondiale

«2 040 tonnes de pesticides illégaux saisis et 21 suspects arrêtés lors d’une opération mondiale», source Europol du 11 octobre 2023.
La huitième édition d'un effort conjoint annuel entre les secteurs public et privé marque la plus grande saisie de pesticides contrefaits ou illégaux à ce jour.

L’opération Silver Axe VIII, l’opération annuelle d’Europol ciblant les pesticides contrefaits ou illégaux, s’est déroulée entre le 23 janvier et le 28 avril 2023 et a impliqué les autorités répressives de 32 pays (tous les États membres de l’UE et cinq pays tiers). L’Office de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle (EUIPO), l’Office européen de lutte antifraude (OLAF), la direction générale de la santé et de la sécurité alimentaire de la Commission européenne (DG SANTE), CropLife Europe et CropLife International ont soutenu l’opération. Au total, les forces de l'ordre ont saisi 2 040 tonnes de pesticides contrefaits ou illégaux, arrêté 21 suspects et démantelé plusieurs installations de production utilisées pour contrefaire des pesticides.

Au cours de l'opération, les autorités répressives ont identifié des tendances criminelles dans les produits phytopharmaceutiques émergeant sur le marché noir de l'UE. Ces tendances incluent la vente de contrefaçons, de produits interdits et d’importations non réglementées – tant en ligne que hors ligne. Les autorités participantes ont effectué des inspections aux frontières terrestres et maritimes, sur les marchés intérieurs, auprès des prestataires de services de colis et sur les marchés en ligne. Les cas d'abus dans le commerce de pesticides illégaux vont du trafic de produits contrefaits ou mal étiquetés à l'importation irrégulière de substances interdites. Même si l’Asie et l’Asie du Sud restent les principales régions d’origine des pesticides illégaux, une grande partie de la production et de la finition a lieu dans l’UE.

Des effets dévastateurs sur les écosystèmes

L’industrie des pesticides est hautement réglementée et les pesticides comptent parmi les produits les plus réglementés au monde. Les substances non réglementées peuvent être extrêmement dangereuses pour l'environnement et la santé humaine. L’utilisation de produits moins chers, illégaux et de qualité inférieure a conduit à la dévastation des champs et d’autres écosystèmes, comme les populations d’abeilles. En outre, les pesticides contrefaits et illégaux ont un impact négatif sur l’économie de l’UE et sur la réputation des parties prenantes légitimes tout au long de la chaîne agroalimentaire. La collaboration entre les autorités publiques et les acteurs du secteur privé continuera de s’appuyer sur les succès communs obtenus à ce jour.

Catherine De Bolle, directrice exécutive d'Europol, a déclaré :

«L'opération Silver Axe, grâce à ses efforts incessants, a non seulement permis de saisir près de 7 000 tonnes de pesticides illégaux et contrefaits, mais souligne également le coût élevé des produits phytopharmaceutiques non autorisés. Ces produits chimiques clandestins sont certes peu coûteux, mais ils pèsent lourdement sur l’environnement, la santé publique, les moyens de subsistance agricoles et même le bien-être de nos colonies d’abeilles vitales. En supprimant ces menaces non réglementées du marché, nous contribuons à un avenir plus sûr et plus sain pour les citoyens de l’UE, illustrant ainsi le pouvoir de la collaboration pour protéger ce qui compte le plus.»

Un total de 6 961 tonnes de pesticides illégaux saisis depuis Silver Axe I

L’Opération Silver Axe a été initialement développée pour répondre de manière coordonnée au dangereux trafic de pesticides illégaux. À ce jour, les efforts des secteurs public et privé ont permis la saisie de 6 961 tonnes de pesticides illégaux lors des huit dernières opérations Silver Axe.

Europol a coordonné l'opération, facilité l'échange d'informations et fourni un soutien analytique opérationnel et stratégique. En outre, des spécialistes d'Europol dotés d'un bureau mobile et des experts légistes ont apporté leur soutien aux services répressifs nationaux.

NB : Photo d'EUROPOL.

30 millions d’euros de saisies au cours de l’opération OPSON Europe

«30 millions d’euros de saisies dans l’opération OPSON Europe», source Europol du 10 octobre 2023.
Un nombre record de 143 mandats d'arrêt ont été émis au cours des activités opérationnelles.

L’opération OPSON Europe coordonnée par Europol s’est déroulée entre décembre 2022 et avril 2023. L’opération de cette année est la 12e opération OPSON consécutive. Cette dernière opération s'est concentrée sur le marché européen, où les activités ont ciblé la fraude alimentaire dans les zones douanières, sur les marchés physiques et en ligne (plateformes de commerce électronique) et tout au long de la chaîne d'approvisionnement alimentaire. L'opération a impliqué les autorités répressives de 25 pays (18 États membres de l'UE, dont la France, et 7 pays européens) et a été soutenue par l'Office européen de lutte antifraude (OLAF), la direction générale de la santé et de la sécurité alimentaire de la Commission européenne (DG SANTE), la direction générale de l'agriculture et du développement rural de la Commission européenne (DG AGRI) et l'Office de l'Union européenne pour la propriété intellectuelle (EUIPO), ainsi que les autorités nationales de réglementation alimentaire et les partenaires du secteur privé.

Suite à la crise du COVID-19, Europol a souligné les risques de fraude liés au recyclage des aliments avariés ou périmés pour réduire les coûts de production. Cette éventuelle évolution a été prise en compte lors de la planification des activités opérationnelles dans le cadre de l’opération OPSON 2023. Les autorités nationales impliquées dans l'opération ont effectué des contrôles de la chaîne d'approvisionnement alimentaire, tout en détectant un certain nombre d'irrégularités. Au cours de l’opération OPSON de cette année, la tendance relativement nouvelle consistant à réétiqueter les aliments périmés a été détectée à une échelle sans précédent. Dans la majorité des cas, les organisations criminelles s’adressent aux entreprises d’élimination des déchets et achètent des aliments qui auraient dû être détruits. Ils effacent ensuite les dates de péremption des étiquettes et en impriment de nouvelles pour les remplacer. La qualité des aliments est médiocre, mais elle présente également des risques dangereux pour la santé, comme cela s'est produit dans une affaire impliquant du poisson en conserve.

Saisies signalées à Europol :

- 8 000 tonnes de produits illicites saisies
- 6,5 millions de litres de boissons majoritairement alcoolisées
- 400 contrôles
- 143 mandats d'arrêt délivrés
- 168 mandats de perquisition exécutés
- 119 individus signalés aux autorités judiciaires
- 6 réseaux criminels démantelés

Principaux produits illicites saisis (par ordre de quantité) :

- Boissons alcoolisées
- Céréales, graines et produits dérivés
- Fruits/légumes/légumineuses
- Bonblons et produits sucrés
- Viande et produits carnés
- Produits de la mer
- Produits laitiers
- Compléments/additifs alimentaires

Trafic d’aliments avariés dans toute l’UE

L'échange d'informations via Europol a permis de détecter une entreprise recyclant des aliments avariés ou périmés en France, en Allemagne, en Italie, en Lituanie et en Espagne. L'organisation criminelle, dirigée par un citoyen lituanien, menait des opérations illégales dans ces quatre pays, notamment le réétiquetage illégal et le trafic d'aliments avariés et périmés. La première phase des activités opérationnelles en Italie et en Lituanie a conduit à 27 arrestations. L'enquête, menée par le bureau de police criminelle lituanien (Lietuvos kriminalės policijos biuras), a abouti à 24 arrestations, tandis qu'une affaire parallèle en Italie a conduit à l'arrestation de trois autres personnes. Le total des saisies suite aux activités opérationnelles s'élève à plus de 1,5 million de colis.

Viande et poisson pourris dans l'assiette

Deux enquêtes menées par la Guardia Civil en Espagne, l'une à Séville et l'autre à Saragosse, ont ciblé des fraudes liées aux produits carnés. Lors de la première enquête, deux individus ont été inculpés de délits contre la santé publique, de faux et d'escroquerie pour trafic de jambon sans traçabilité et avec date de péremption manipulée. L'opération a permis la saisie de 48 896 kg et de 3 000 morceaux de jambon et de saucisson. La deuxième enquête visait un réseau criminel trafiquant de viandes, poissons et fruits de mer périmés. Les suspects ont falsifié l'étiquetage et le trafic des aliments sans passer par le processus réglementaire obligatoire. Les résultats des activités opérationnelles comprennent 8 arrestations, 48 individus sous enquête et l'identification, la saisie et la destruction de plus de 25 tonnes de produits alimentaires.

Vin doux sucré

Une opération menée par la Guardia Civil à Albacete a permis de découvrir une fraude sucrière perpétrée par trois individus et impliquant deux entreprises. Les suspects exportaient des produits à base de sucre inverti, qu'ils présentaient comme des dérivés du raisin et du jus de raisin concentré. Cette manœuvre leur a permis de doubler et dans certains cas de tripler le prix de vente et les bénéfices qui en résultaient. Les principales destinations des exportations étaient des pays extérieurs à l’Union européenne, principalement l’Afrique du Sud. Les activités opérationnelles ont conduit à la saisie de deux citernes contenant 1,08 tonne de sucre inverti d'une valeur au détail de 1,3 million d'euros.

Appelations alimentaires protégées

L'utilisation abusive d’appelations d'aliments protégés était également au centre des activités opérationnelles. Au Royaume-Uni, les autorités ont effectué des contrôles sur les produits alimentaires à appellation protégée dans les établissements de restauration des établissements tels que des restaurants et des détaillants individuels. Les contrôles ont identifié des cas de non-conformité avec des produits tels que les fromages Feta, Parmigiano Reggiano et Grana Padano, ainsi que des viandes telles que le Prosciutto di Parma et des produits d'origine britannique tels que le bœuf gallois, les pâtés de Cornouailles et le cresson. Les contrôles ont permis d'identifier des erreurs d'étiquetage, l'indisponibilité temporaire d'un ingrédient spécifié dans les restaurants, mais aussi une méconnaissance de la réglementation régissant l'utilisation des dénominations alimentaires protégées.

NB : La photo est d'EUROPOL.

Danemark et sécurité des aliments : Nouvelle démarche pour les smileys au Danemark

«Danemark et sécurité des aliments : Nouvelle démarche pour les smileys au Danemark», source Føedevarestyrelsen.

Depuis 2001, le programme smiley de la Food and Drug Administration danoise guide les consommateurs sur tout, depuis l'hygiène et la traçabilité jusqu'au

Le système de smileys aura chauffage et à la climatisation dans les cafés, magasins et restaurants. un nouveau design en 2023.

À partir d'octobre 2023, vous, en tant que consommateur, rencontrerez un nouveau smiley sur la porte d'entrée du restaurant ou de l'entreprise au lieu du rapport complet d'inspection.

Le nouveau badge smiley indique :

- Un grand smiley. Il affiche le résultat et la date du dernier contrôle
- Historique des contrôles. Deux petits smileys avec les dates des deux contrôles précédents. 
- Code QR. Il forunit les derniers rapports d'inspection de l'entreprise sur findsmiley.dk
L'objectif est de permettre au consommateur de décoder plus facilement le résultat du contrôle.

Pourquoi changer le système des smileys ?

Il a été décidé en 2020 de simplifier le système des smileys, vieux de 20 ans, au profit à la fois des entreprises et de l'information des consommateurs. La nouvelle image des smileys présente un design accrocheur et facile à déchiffrer pour le consommateur.

Le smiley aide le consommateur

Neuf consommateurs sur dix connaissent le système des smileys grâce à la scène de rue. Le smiley montre à quel point une entreprise respecte les règles de manipulation des aliments. Toutes les entreprises qui vendent des produits alimentaires aux consommateurs sont incluses dans le programme des smileys.

Cela pourrait être, par exemple :

- cafés
- restaurants
- boulangeries
- supermarchés

Une meilleure hygiène avec le système smiley

Le programme des smileys a conduit à une meilleure hygiène et à une plus grande sécurité des aliments dans les entreprises danoises. Plus de 80% de tous les contrôles aboutissent à un smiley satisafait ou heureux. Au début du programme en 2001, ce chiffre n'était que d'environ 70%.

Trois symboles souriants

Le système des smileys se compose aujourd'hui de trois symboles : le smiley à la bouche heureuse, le smiley à la bouche droite et le smiley à la bouche en colère.
Commentaire
Rappelons qu’en France selon le système Alim’confiance, il existe quatre niveaux d’hygiène, très satisfaisant, satisfaisant, à améliorer et à corriger de manière urgente. Signalons aussi que dans le site internet d’Alim’confiance, de nombreux liens ne fonctionnent plus, raison de plus pour améliorer le système.
Si la nouvelle police sanitaire pouvait s'en inspirer ...

Danemark : Six personnes malades dans une épidémie à E. coli O157

«Danemark : Six personnes malades dans une épidémie à E. coli O157», source article de Food Safety News paru le 11 octobre 2023.

Six personnes sont malades dans le cadre d'une épidémie actuelle à E. coli O157 au Danemark.

Depuis fin mars, six patients atteints par E. coli O157:H7 ont été identifiés et une personne a développé un syndrome hémolytique et urémique (SHU). Le SHU est une complication grave associée aux infections à E. coli qui provoque une insuffisance rénale. Alors que le premier cas s'est produit en mars, les cinq autres se sont produits en septembre.

Cinq personnes ont été hospitalisées, mais aucun décès n'a été enregistré, a indiqué le Statens Serum Institut (SSI).

Les malades vivent dans tout le pays, dont trois à Hovedstaden et un à Syddanmark, Sjælland et Midtjylland.

Recherche en cours sur l’origine

Les patients sont cinq hommes et une femme âgés de 2 à 35 ans.

Le SSI, l'Administration vétérinaire et alimentaire danoise (Fødevarestyrelsen) et le DTU Food Institute enquêtent sur l'épidémie.

Les travaux du SSI comprennent le séquençage complet du génome (WGS) d'isolats de patients et des entretiens avec des personnes malades ou leurs proches pour identifier une source possible de l'infection.

La souche épidémique O157:H7 est de séquence type 11 et est positive pour le sous-type de shigatoxine (stx) stx2a, connu pour être associé à une maladie grave et au SHU.

En 2022, le Danemark comptait 1 330 cas à E. coli, contre 927 en 2021. Cette augmentation est en partie due à un changement dans les méthodes de diagnostic et à davantage d’essais. Lorsque les informations sur le type étaient connues, il s'agissait de O157 à 47 reprises, suivi de O26, O103 et O146.

Cette épidémie est sans aucun rapport avec l'épidémie à E. coli O157 signalée en Norvège en juin. Cet incident a touché six personnes, mais aucune n'a développé de maladie grave. Deux personnes sont tombées malades en octobre et novembre 2022, tandis que les quatre autres sont tombées malades en février, mars et mai de cette année. Ils étaient âgés de 14 à 49 ans et cinq étaient des hommes.

Royaume-Uni : Les données sur la présence de Salmonella dans les aliments pour animaux de compagnie continuent d'augmenter

«Les données sur la présence de Salmonella dans les aliments pour animaux de compagnie continuent d'augmenter au Royaume-Uni», source article de Joe Whitworth paru le 11 octobre 2023 dans Food Safety News.

Selon un rapport, les résultats de Salmonella dans les aliments pour animaux à base de viande crue au Royaume-Uni ont de nouveau augmenté.

Le nombre de cas positifs en 2022 a augmenté par rapport à 2021, année où les niveaux les plus élevés jamais enregistrés ont été observés. Cela présente un risque pour les animaux qui mangent des aliments et pour les personnes qui les manipulent et les préparent.

Les données proviennent d'un rapport sur Salmonella chez les espèces animales en Angleterre, au Pays de Galles et en Écosse, dans les aliments pour animaux de compagnie et dans les aliments pour animaux, collecté par l'Animal and Plant Health Agency (APHA) en 2022.

En 2022, 9 225 cas humains à Salmonella ont été signalés à l’UK Health Security Agency (UKHSA), la Public Health Wales et la Public Health Scotland. Il s'agit d'une augmentation de 64% par rapport aux 5 625 cas de 2021 et de 72% de plus que les 5 362 cas de 2020. Le type principal était Salmonella Enteritidis, représentant 25,7% des cas, suivi de Salmonella Typhimurium, Infantis, Newport et Mbandaka.

Données sur les aliments pour animaux de compagnie et les aliments pour animaux

L'année dernière, le nombre de rapports d'isolement de Salmonella provenant de bovins, de moutons, de porcs et de volailles a augmenté de 22,9% par rapport à 2021, passant de 2  09 à 3 451. Par rapport à 2021, il y a eu une baisse du nombre de bovins et d’ovins, compensée par une augmentation du nombre de porcs, de poulets, de dindes et de canards.

Les signalements de Salmonella Mbandaka et de Salmonella Infantis étaient plus du double de ceux de 2021 et Salmonella Enteritidis est passé à 25 isolements contre 11 en 2021. Cependant, Salmonella Newport a diminué de 46,7% par rapport à 2021 et les niveaux de Salmonella Typhimurium étaient similaires à ceux de 2021.

Il y a eu 801 isolements. de Salmonella dans les aliments pour animaux en 2022, contre 835 l’année précédente. Ils comprenaient des aliments composés, des ingrédients alimentaires ou des produits testés en vertu du Règlement sur les sous-produits animaux (ABPR pour Animal By-Products Regulations). Au total, 187 sérotypes réglementés ont été découverts en 2022, contre 124 en 2021. Il s’agissait notamment de Salmonella Infantis et de Salmonella Typhimurium. Il y a eu 406 cas à Salmonella provenant d'aliments pour animaux à base de viande crue, soit plus de 295 rapports en 2021. Au total, 123 isolements de sérotypes réglementés ont été enregistrés en 2022, contre 71 en 2021. Les plus courants étaient Salmonella Indiana, Salmonella Infantis, Salmonella Typhimurium et Salmonella Derby.

«Les aliments pour animaux de compagnie à base de viande crue contaminée, qui ne subissent aucun traitement thermique pour détruire les agents pathogènes, peuvent représenter une source potentielle d'infection à la fois pour les chiens qui les consomment et pour les personnes qui les manipulent, surtout si des mesures d'hygiène insuffisantes sont adoptées», indique le rapport.

Plusieurs souches multirésistantes, notamment à des antimicrobiens d’importance cruciale, ont été détectées chez les chiens, les chats et les aliments crus pour animaux de compagnie. Les résultats sont pertinents en ce qui concerne la transmission potentielle aux humains par les animaux de compagnie et le risque de propagation au bétail britannique.

Salmonella chez les animaux

Les isolements de Salmonella provenant de bovins en 2022 ont diminué, passant de 521 à 430. Comme les années précédentes, Salmonella Dublin est restée la plus courante, avec 265 isolements, suivi de Salmonella Mbandaka et de Salmonella Typhimurium. Les rapports de Salmonella provenant de moutons sont tombés à 94 contre 144 en 2021. Le nombre d'isolements chez le porc était de 214, similaire à 223 en 2021. Salmonella Typhimurium et son variant monophasique ont été responsables de plus de 70% de tous les isolements. Le rapport indique que l’influenza aviaire a provoqué des perturbations importantes dans le secteur de la volaille en 2022, nécessitant des mesures de biosécurité modifiées. En incluant à la fois le programme national de contrôles et des données de surveillance non statutaires, il y a eu 2 404 isolements de Salmonella chez des poulets en 2022. Cela représente une augmentation par rapport aux 1 671 de 2021. Les principaux types étaient Salmonella Montevideo et Salmonella Mbandaka. Il y a eu 23 isolements de Salmonella Enteritidis en 2022 contre neuf en 2021 et 18 de Salmonella Typhimurium contre 15 en 2021.

La prévalence estimée des sérotypes réglementés dans les trois programme nationaux de contrôles des poulets était inférieure aux objectifs de l'UE de 1% pour les reproducteurs et de 2% pour les poules pondeuses. et de 1% pour les poulets de chair, contre 0,26% pour les reproducteurs, 0,27% pour les poules pondeuses et 0,03% pour les poulets de chair.

Salmonella provenant des poulets ont considérablement augmenté entre 2018 et 2020. Cela est principalement dû à davantage de découvertes dans le secteur des poulets de chair et c’est lié à l'interdiction d'utiliser des produits à base de formaldéhyde dans la production d'aliments pour animaux depuis janvier 2018 dans l'UE et au Royaume-Uni, ainsi qu'à l'émergence de souches plus persistantes dans les élevages et les couvoirs, indique le rapport.

Il y a eu 188 isolements chez des dindes en 2022, contre 140 en 2021. Salmonella Anatum était le plus courant, suivie de Salmonella Kedougou. La prévalence dans le programme national de contrôles des sérotypes réglementés était de 0,1% pour les dindes d’engraissement et de zéro pour les reproducteurs. C’est en dessous de l’objectif de l’UE de 1%.

Il y a eu deux isolements de Salmonella provenant de lapins en 2022. Il s'agit du premier résultat positif depuis 2016, selon le rapport. Il y a eu 60 isolements chez des chevaux en 2022, contre 45 en 2021. Salmonella a également été détecté chez des canards, des pigeons, des chats et des reptiles.

mercredi 11 octobre 2023

Des scientifiques utilisent CRISPR pour rendre des poulets résistants à l’influenza aviaire

«Des scientifiques utilisent CRISPR pour rendre des poulets résistants à l’influenza aviaire», source article de Lisa Schnirring paru le 10 octobre 2023 dans CIDRAP News.

Alors que de nombreux pays se préparent à plus d’épidémies d’influeza aviaire hautement pathogène dues à la migration saisonnière des oiseaux et aux changements climatiques, des scientifiques du Royaume-Uni ont rapporté que l'élevage de poulets capables de résister aux virus - avec l'aide de la technologie de l'édition du génome CRISPR - est prometteur en tant qu'outil pour combattre la maladie.

Détaillant leurs découvertes dans Nature Communications, l'équipe a élevé des poulets en utilisant des techniques d'édition du génome pour modifier la protéine ANP32A dans les cellules de poulet que le virus de l’influenzae aviaire utilise pour la réplication. Les scientifiques sont issus de l’Université d’Édimbourg, de l’Imperial College de Londres et du Pirbright Institute.

Des résultats prometteurs, mais un seul changement génétique pourrait ne pas suffire

Lorsqu’ils ont exposé des poulets génétiquement modifiés à une dose normale de grippe aviaire H9N2, 9 oiseaux sur 10 sont restés en bonne santé, sans propagation à d’autres poulets. Ensuite, ils ont exposé les oiseaux génétiquement modifiés à une dose artificiellement élevée du virus, constatant que 5 sur 10 ont été infectés, ce qui, selon eux, est un taux bien inférieur à celui des poulets non modifiés exposés à la même dose. L'édition du génome a également permis de limiter la propagation à 1 poulet sur 4 non génétiquement modifié dans le même incubateur, sans transmission aux oiseaux génétiquement modifiés.

L'équipe a dir que la modification d'un seul gène de la protéine ANP32A n'est pas assez robuste pour s'appliquer à la production de volaille, et elle examine la possibilité, en utilisant des cellules de poulet cultivées en laboratoire, de modifier deux protéines supplémentaires, ce qui, selon elles, empêcherait également l'émergence de l‘échappement du virus.

Mike McGrew, chercheur principal de l'étude et travaillant au Roslin Institute de l'Université d'Édimbourg, a dit dans un communiqué de presse que l’influenza aviaire reste une menace, mais que la vaccination pose un certain nombre de défis, notamment en termes de coût.

«L’édition du génome offre une voie prometteuse vers une résistance permanente aux maladies, qui pourrait être transmise de génération en génération, protégeant ainsi les volailles et réduisant les risques pour les humains et les oiseaux sauvages. Nos travaux montrent que pour arrêter la propagation de l’influenza aviaire chez les poulets, il faudra plusieurs changements génétiques simultanés», a-t-il dit.

Wendy Barclay, co-auteure de l'étude à l'Imperial College de Londres, a dit que le travail est une collaboration passionnante qui fusionne l'expertise en virologie avec la capacité génétique de pointe de l'Institut Roslin.

«Bien que nous n'ayons pas encore obtenu la combinaison parfaite de modifications génétiques pour appliquer cette approche sur le terrain, les résultats nous ont beaucoup appris sur le fonctionnement du virus de l’influenza aviaire à l'intérieur de la cellule infectée et sur la manière de ralentir sa réplication», a-t-elle dit.

Avantages et inconvénients de la vaccination, et nouvelles directives européennes

La vaccination des volailles est une stratégie utilisée dans certaines régions d'Asie, notamment en Chine, et a été lancée pour la première fois en Europe, la France ayant récemment introduit la vaccination des canards. L’inconvénient de la vaccination est que les oiseaux vaccinés peuvent parfois encore héberger le virus sans présenter de symptômes, ce qui peut masquer la propagation de la maladie.

Les inquiétudes concernant la vaccination peuvent déclencher des restrictions à l'importation, et fin septembre, le ministère américain de l'Agriculture (USDA) a annoncé des restrictions sur les volailles en provenance de France et de ses partenaires commerciaux, en raison du risque d'importation d’influenza aviaire hautement pathogène aux États-Unis.

Dans le même ordre d'idées, l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) s'est prononcée aujourd'hui sur la vaccination contre l’influenza aviaire chez les volailles, en décrivant les vaccins disponibles et en fournissant des informations sur les stratégies de vaccination.

L'ESFA a déclaré qu'un seul vaccin contre l’influenza aviaire pour la volaille a été approuvé dans l'Union européenne et qu'il n'est pas possible de comparer d'autres vaccins. Il a également ajouté que peu de vaccins ont été testés sur des volailles autres que les poulets.

La vaccination préventive constitue la meilleure stratégie pour réduire le nombre d'épidémies et leur durée et pourrait s'avérer un outil utile dans les zones à haut risque, a dit l'EFSA. En cas d’épidémie, elle recommande la vaccination dans un rayon de 3 km autour de l’épicentre de l’épidémie lorsqu’il se trouve dans des zones à haut risque.

Le groupe a souligné que la vaccination devrait être utilisée parallèlement à d’autres mesures de prévention et de contrôle, telles que la surveillance, la détection précoce et la biosécurité.

Des épidémies frappent davantage d’élevages de dindes aux États-Unis

Suite à une baisse attendue des épidémies d’influenza aviaire au cours de l'été chez les volailles, l’Animal and Plant Health Inspection Service (APHIS) de l'USDA a signalé une légère augmentation récente des événements dans les élevages de volailles, notamment dans un élevage commercial de dindes dans le comté de Jerauld, dans le Dakota du Sud.

Le 10 octobre, l'APHIS a signalé deux autres foyers dans des élevages de dindes, tous deux situés dans le comté de Sanpete, dans l'Utah. Un élevage hébergeant 134 200 dindes et l’autre 7 600 oiseaux.

Des épidémies record chez les volailles aux États-Unis, qui ont débuté en février 2022, ont entraîné une perte record de 58,9 millions d’oiseaux dans 47 États.

mardi 10 octobre 2023

Hérault : Nouveau préfet et déjà deux fermetures administratives

Ici, il ne s’agit pas de contrôles sanitaires, mais de contrôles sur des ventes illicites de tabac et d'alcool dans deux épiceries de l‘Hérault …

Ces exploitants d’épiceries n’ont semble t-il, pas tenu compte de contrôles, lors de la venue des policiers et des gendarmes. Dans la lignée de son prédécesseur, Hugues Moutouh, le nouveau préfet de l’Hérault qui a pris ses fonctions lundi 9 octobre 2023 prévient qu’avec la Ville de Montpellier, il va appliquer une tolérance zéro. Source actu.fr dans l’Hérault.

Dans un précédent article sur des contrôles sanitaires dans l’’Hérault, j’indiquais à propos de l'ancien préfet, «A mon sens, le préfet de l'Hérault a été plus bienveillant que ferme ...».  

 Il va y avoir du changement dans l'Hérault et une tolérance zéro, tant mieux !

Rhône : Fermeture administrative d'un restaurant à Lyon (3e) pour manquements

«Manquements à l’hygiène : le petit Kfé du Marché frappé d’une fermeture administrative», source Le Progrès du 10 octobre 2023.

Suite à un contrôle de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) réalisé le lundi 9 octobre, l’établissement de restauration sur place «Le petit kfé du marché», situé 220 rue Paul-Bert dans le 3e a fait l’objet d’une fermeture administrative.

Le rapport établi à l’issue du contrôle par les agents de la DDPP met en évidence des manquements graves aux règles d’hygiène prescrites par le règlement (CE) du Parlement européen et du conseil du 29 avril 2004 relatif à l’hygiène des denrées alimentaires.

La réouverture ne pourra avoir lieu qu’à la suite d’une vérification d’un agent de la DDPP qui aura constaté l’effectivité des mesures correctives citées dans l’arrêté préfectoral. Cette visite se fera à la demande de l’exploitant.

Commentaire

Il serait temps que la préfecture du Rhône puisse publier sur son compte twitter des informations et des photos, comme le fait la préfecture du Val d'Oise ...