jeudi 9 novembre 2023

Val d'Oise : fermeture administrative d'un restaurant à Beaumont en raison du risque de contamination ou de développement de micro-organismes et d’intoxication alimentaire

- présence de nuisibles
- locaux sales
- denrées conservées dans des conditions inadéquates et traçabilité non assurée
- formation du personnel non aboutie

Du fait de ces manquements et en raison du risque de contamination ou de développement de micro-organismes et d’intoxication alimentaire, l’établissement a fait l’objet d’une fermeture.

La mesure de fermeture sera levée dès que l’établissement sera aux normes en vigueur.

Commentaire d’internautes

- «SOS Himalaya»
- «Situé avenue de la légalité»
- De plus en plus incroyable, fermeture immédiate et définitive, ils se foutent de nôtre santé.
- Encore un établissement qui se moque de la santé de ses clients ! Ce n'est pas possible ! Merci encore à vous pour votre intervention !
- Et un de plus bravo et merci.

Les agences alimentaires britanniques soulignent le manque de personnel dans un rapport sur les normes alimentaires

«Cet article montre que, malgré toute la technologie et la réflexion basée sur les risques, vous avez toujours besoin de troupes sur le terrain», nous dit un tweet de Joe Whitworth de Food Safety News.

«Les agences alimentaires britanniques soulignent le manque de personnel dans un rapport sur les normes alimentaires», source article de Joe Whitworth paru le 9 novembre 2023 dans Food Safety News.

Les agences alimentaires du Royaume-Uni ont soulevé des préoccupations en matière de ressources dans un rapport sur les normes alimentaires.

La Food Standards Agency (FSA) et Food Standards Scotland (FSS) ont publié un rapport examinant les normes alimentaires à travers le Royaume-Uni. Ce rapport a examiné si elles s’étaient améliorées, ont diminué ou sont restées les mêmes en 2022 et il constitue la deuxième analyse de ce type depuis que le Royaume-Uni a quitté l’Union européenne.

Les normes alimentaires sont jugées stables en 2022, malgré les pressions liées à l’inflation, à la pénurie de main-d’œuvre et à la guerre en Ukraine. Cependant, il existe des lacunes dans les rôles nécessaires pour assurer la sécurité des aliments, comme les vétérinaires et les inspecteurs des aliments. Sans suffisamment de personnes possédant les compétences nécessaires pour effectuer des contrôles, il sera plus difficile d'identifier, de surveiller et de répondre aux risques liés à la sécurité alimentaire, laissant ainsi les consommateurs et les entreprises vulnérables, ont dit la FSA et la FSS.

En 2022, la FSA et la FSS ont conseillé aux ministres d'ajouter cinq types de produits à la liste existante des aliments à haut risque non d'origine animale (HRFNAO pour High-Risk Food Not of Animal Origin) et d'augmenter les contrôles sur 13 autres. Trois produits ont été retirés de la liste et les contrôles ont été réduits sur cinq produits.

Des contrôles officiels intensifiés ont été appliqués à 11 reprises, dont cinq fois dans des usines de volailles au Brésil, en raison de la présence de Salmonella. Les problèmes persistants liés à Salmonella Enteritidis dans le poulet polonais ont entraîné une surveillance et un échantillonnage accrus de ces produits.

Manque de ressources

La professeure Susan Jebb, responsable de la FSA, a déclaré que la sécurité sanitaire et les normes alimentaires dépendent de bonnes procédures et de personnes qualifiées pour garantir que des contrôles appropriés soient effectués.

«Il faut du temps pour recruter et développer ces compétences et nous craignons que sans mesures spécifiques visant à renforcer la main-d'œuvre, notamment pour recruter davantage de vétérinaires officiels et d'inspecteurs des autorités locales, il ne soit pas possible de maintenir ces normes élevées à l'avenir. L’incapacité à recruter et à former des professionnels à des postes clés peut avoir des répercussions sur de nombreuses années à venir», a-t-elle dit.

Les données historiques d’inspection n’indiquent pas une réduction du respect par les entreprises des normes d’hygiène alimentaire. Il y avait 39 500 entreprises non notées fin 2022 en Angleterre, au Pays de Galles et en Irlande du Nord. On a également constaté une diminution des prélèvements par les autorités locales ces dernières années, ce qui rend plus difficile la détection d'éventuels problèmes de sécurité sanitaire et d'authenticité.

L'analyse de la FSA montre une baisse de 14% des postes d'hygiène alimentaire dans les autorités locales d'Angleterre, du Pays de Galles et d'Irlande du Nord au cours de la dernière décennie, avec plus de 13% des postes disponibles vacants. En Écosse, le nombre de responsables de la législation alimentaire qui effectuent des travaux en matière d'hygiène et de normes alimentaires a diminué d'un quart par rapport à 2016. Le nombre de responsables des normes alimentaires au Royaume-Uni a chuté de 45% par rapport à il y a 10 ans, et nombre d'entre eux sont également proches de la retraite. La FSA et la FSS ont déclaré que de tels problèmes peuvent augmenter le risque que des problèmes de sécurité des aliments soient ignorés.

La profession vétérinaire britannique a connu une baisse de 27% du nombre de personnes rejoignant le secteur entre 2019 et 2022, créant des problèmes pour garantir qu'il y ait suffisamment de vétérinaires officiels (VO). Le manque de VO présente des risques pour la santé et le bien-être des animaux, une perturbation potentielle de l’approvisionnement alimentaire national et la capacité d’exporter des produits d’origine animale.

Heather Kelman, responsable de la FSS, a djt qu'il était important de reconnaître les défis à venir et les problèmes potentiels qu'un manque de ressources dans les rôles d'agent de santé environnementale et de VO pourrait causer au système alimentaire.

«Il est essentiel que, ensemble, nous fassions tout ce que nous pouvons pour garantir que nous disposons d'un système d'assurance modernisé pour soutenir les entreprises qui fournissent des aliments sûrs pour tous et que les normes alimentaires élevées du Royaume-Uni soient maintenues, malgré les pressions sur les coûts et la main-d'œuvre que nous avons. continuer à faire face», a-t-elle dit.

Épidémies et criminalité alimentaire

L'analyse des incidents signalés et des épidémies d'origine alimentaire, les résultats des programmes nationaux d'échantillonnage et les renseignements sur la criminalité alimentaire ne suggèrent aucun changement significatif dans les normes de sécurité sanitaire et d'authenticité des aliments au cours de 2022, ont dit la FSA et la FSS.

Entre janvier et décembre 2022, 40 foyers ont fait l’objet d’une enquête. Onze étaient dus à Salmonella, huit à Clostridium perfringens, cinq à Listeria et trois chacun à STEC O157 et trois à non-STEC O157.

Le taux de la plupart des maladies d'origine alimentaire est revenu aux niveaux d'avant la pandémie en 2022. Cependant, les cas de E. coli producteurs de shigatoxine (STEC) O157 ont atteint leur niveau le plus élevé depuis 2015, en grande partie en raison d'une épidémie majeure survenue à l'été 2022. Les cas à Salmonella ont augmenté mais restent inférieurs aux niveaux d’avant la pandémie de COVID-19. Les infections à Campylobacter et Listeria monocytogenes sont comparables aux chiffres d’avant la pandémie.

En Angleterre, au Pays de Galles et en Irlande du Nord, la National Food Crime Unit (NFCU) s'est concentrée sur la lutte contre les menaces dans le secteur de la viande rouge, le détournement de sous-produits animaux dans la chaîne alimentaire et la vente en ligne d'articles tels que la drogue diététique illégale 2. ,4-Dinitrophénol (DNP).

Les enquêtes de la Scottish Food Crime and Incident Unit (SFCIU) ont porté sur des soupçons de fraude liés à de la contrefaçon d'alcool ainsi que la traçabilité et la falsification dans la chaîne d'approvisionnement en viande et l'abattage illégal. Elle s'est également attaquée à la fraude concernant le thé, les confiseries et le miel cultivés en Écosse.

Commentaire

En France, selon le ministère de l’Agriculture, «A partir de 2024, une augmentation de 10% des contrôles est prévue grâce à l’apport de cette délégation. Elle doit aussi permettre d’accroître la fréquence de contrôle des établissements de remise directe de +80% (commerces de bouches, détaillants, GMS, restaurants commerciaux, etc.) se traduisant par la réalisation de 100 000 contrôles annuels.»

Le souci, ce n'est pas dit, quand seront réalisés les 100 000 contrôles annuels, vœu pieux ou volonté d’aboutir ?

Une augmentation de 10% des contrôles en 2024 signifie que nous aurons peut-être atteint les chiffres de 2016 !

Rappel de conserves en raison d'un risque de botulisme

RappelConso, qui a toujours ignoré ou oublié deux rappels signalés par le blog, nous informe du rappel de conserve de cassoulet de la marque L'Oie gourmande pour un défaut de stabilité des conserves.

Risques encourus par le consommateur : Clostridium botulinum (agent responsable du botulisme).

Ce qui très important à savoir, c’est que ces conserves ont été commercialisées du 01/09/2023 au 31/10/2023.

Attention donc, si vous avez ces conserves sur vos étagères !

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On se demande où sont les autocontrôles ?

Mise à jour du 10 novembre 2023
Nouveau rappel le 10 novembre de conserves ou de bocaux de la marque Ferme du Trêfle Blanc en raison d'un problème sur le procédé de stérilisation. Risques encourus par le consommateur : Clostridium botulinum (agent responsable du botulisme).
Les conserves ou bocaux ont été commercialisés à partir du 09/11/2023. Les produits rappelés sont tous les bocaux ayant une DDM antérieure au 18 octobre 2026.

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Rappel rapide mais on se demande toujours où sont les autocontrôles ?

Maroc : Plus de 200 touristes étrangers, de nationalité française en majorité, ont été victimes d’une intoxication alimentaire lors d'un trek

Vomissement, diarrhée, maux de tête .. Plus de 200 touristes étrangers, de nationalité française en majorité, ont été victimes d’une grave intoxication alimentaire alors qu’elles prenaient part à un trek (Trek Rose Trip) pour la sensibilisation contre le cancer du sein, organisée du 26 au 30 octobre derniers à Merzouga dans le sud-est du Maroc. Source Maroc Hebdo du 7 novembre 2023.

Selon la presse française, les victimes faisaient partie d’un groupe de 800 personnes de différentes nationalités, venues au Royaume pour récolter des fonds en faveur d’organisations qui œuvrent dans le domaine de la lutte contre le cancer. Leur aventure a viré au cauchemar lorsqu’elles ont commencé à ressentir les symptômes de gastro-entérite.

«Je m’écroule devant la tente médicale dans une atmosphère apocalyptique. Les filles autour de moi se font littéralement dessus. Des filles en détresse sont laissées démunies sur des matelas dehors», a confié au journal français le Parisien, Sarah, tombée malade dès le premier jour de l’événement.

Les autorités marocaines ont annoncé l’ouverture d’une enquête pour élucider les circonstances de cette intoxication collective. Les médias français expliquent que la piste privilégiée est celle d’une infection à E. coli ou Shigella,

Les victimes, qui se sont unies dans le cadre d’un collectif, entendent porter l’affaire en justice. Elles reprochent au organisateur, le voyagiste français Désertours, les conditions d’hygiène durant l’événement, ainsi que les faibles moyens qui auraient été mobilisés pour soigner les participantes tombées malades. 

«On se rend compte que la fosse septique est à ciel ouvert, qu’elle se situe à peine 10 mètres près des cuisines et des tentes où l’on dort», témoigne à France 3, Karine, une autre trekkeuse.

De son côté, Désertours a publié un communiqué dans lequel il affirme que «les symptômes de gastro-entérites aiguës sont fréquents au Maroc mais ont été d’une virulence et d’une ampleur exceptionnelle». Et d’ajouter «s’il est difficile de répondre en temps réel, individuellement, à l’ensemble des demandes que nous recevons, soyez assurées qu’il ne s’agit aucunement de désinvolture de notre part et que votre sécurité est toujours notre priorité.»

Un rapport de Mutuaide Assistance, assureur de l’événement, dont le contenu a été révélé par France Bleu, souligne que la réaction de Désertours face à un afflux de victimes a été extrêmement rapide et parfaitement adéquate malgré le stress et la pression sur place.

Mise à jour du 10 novembre 2023

On lira des tépmoignages dans cet article de France 3 Occitanie du 9 novembre 2023 ...

Suède : Près de 1,2 millions de volailles vont être euthanasiées parce qu’on ne sait pas éradiquer Salmonella des poulaillers

Cela montre à quel point il doit être difficile d’éradiquer Salmonella une fois qu’elle arrive sur place. Ce n’est pas la première fois que des volailles sont abattues.

Ce n’est pas un foyer d’inflenza aviaire hautement pathogène mais cela y ressemble, «Le plus grand producteur d'œufs de Suède va abattre tous ses poulets suite à d’épidémies récurrentes à Salmonella», source AP News du 8 novembre 2023.

Le plus grand producteur d'œufs de Suède, qui possédait près de 1,2 million de poules, soit 20% de toutes les poules pondeuses du pays avant l'épidémie à Salmonella, a reçu l'ordre de les euthanasier toutes afin que l'installation puisse être entièrement nettoyée.

Le Conseil suédois de l'agriculture a renoncé à tenter de nettoyer les poulaillers de CA Cedergren, qui a connu des épidémies récurrentes à Salmonella au cours de l'année écoulée, a annoncé mercredi le principal média agricole suédois, ATL.

Les autorités suédoises ont tenté de nettoyer les poulaillers infectés de l'entreprise du sud de la Suède. «Cela n'a pas réussi et maintenant que nous avons une réinfection, nous devions faire quelque chose de différent», a déclaré à ATL Katharina Gielen, responsable du contrôle des infections au Conseil.

On ne savait pas combien de poulets seraient tués. CA Cedergren n'a fait aucun commentaire dans l'immédiat.

Commentaire

A une échelle plus petite, s’agissant d’un équipement de transformation des aliments bien identifié qui présente des contaminations récurrentes par des pathogènes, si le nettoyage-désinfection ne suffit pas, il faut alors se résoudre à changer d’équipement, dure réalité, mais cela montre que le nettoyage-désinfection seul ne suffit pas car il n’a rien de magique ...

Mise à jour du 11 novembre 2023
Décidément, la Suède a encore des soucis avec Salmonella et ces nouveaux rappels d'œufs ...

Croatie : A propos du retrait de boissons Coca-Cola

Pourrait-il y avoir quelque chose de grave avec Coca-Cola en Croatie ?

Selon Reuters, Coca Cola HBC a annoncé mercredi qu'elle retirait temporairement de la vente en Croatie des lots de deux boissons gazeuses pendant que les autorités de ce pays enquêtent sur des cas de maladies soupçonnés d'être causés par ces boissons.

Auparavant, l'inspection nationale croate avait ordonné à la branche locale de Coca Cola HBC, qui distribue les produits Coca-Cola, de retirer un lot de Coca-Cola Original Taste 500 ml.

La société a annoncé dans un communiqué qu'elle retirait également un lot limité de Romerquelle Emotion Blueberry Pomegranate 330 ml. Elle a ajouté que son analyse interne n'avait révélé aucune irrégularité dans aucun des deux produits, mais qu'elle retirait les lots jusqu'à la fin de l’ enquête officielle.

Mise à jour du 11 novembre 2023

On lira l'article de Food Safety NewsLa Croatie enquête sur des cas d'empoisonnement et un lien avec Coca-Cola.

L'EFSA évalue les dangers liés à l'utilisation de l'eau dans le secteur des fruits et légumes

«L'EFSA évalue les dangers liés à l'utilisation de l'eau dans le secteur des fruits et légumes», source article de Food Safety News paru le 8 novembre 2023.

Des experts de l'EFSA ont examiné la qualité de l'eau utilisée lors des opérations dans le secteur des produits frais et surgelés.

L'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a demandé au groupe scientifique sur les dangers biologiques (BIOHAZ) un avis scientifique sur les dangers microbiologiques associés à l'utilisation de l'eau dans la manipulation et la transformation après récolte des fruits, légumes et herbes frais et surgelés.

L'utilisation de l'eau pendant la récolte et la transformation constitue un facteur de risque important de contamination de ces produits. Les risques microbiens pertinents comprennent Listeria monocytogenes, Salmonella, E. coli et des virus tels que le norovirus.

De grands volumes d’eau sont utilisés pour le lavage, le rinçage, le transfert hydraulique, la réfrigération, le nettoyage général et la désinfection. Par exemple, de grandes quantités d’eau sont nécessaires pour produire des salades en sachet. La plupart des transformateurs après récolte préfèrent utiliser la même eau pendant de nombreuses heures de fonctionnement afin d'économiser de l'eau et de l'énergie, car l'accès à l'eau potable peut être limité ou coûteux.

Selon les pratiques actuelles, l'eau potable est utilisée pour remplir les équipements et les réservoirs pendant la première heure du matin et n'est pas remplacée avant plusieurs heures, voire plusieurs jours dans certains cas, période pendant laquelle de grands volumes de fruits, légumes et herbes peuvent être traitées, selon le rapport paru le 3 novembre 2023.

Traitement de l'eau

La contamination de l'eau de traitement dépend de plusieurs facteurs, notamment le type de produit traité, la durée de l'opération et le transfert de micro-organismes du produit à l'eau et vice versa.

Pour éviter la contamination croisée du produit due à l'utilisation d'eau contaminée, des traitements de désinfection de l'eau sont nécessaires pour éliminer ou réduire les micro-organismes à un niveau acceptable, mais ils ne doivent pas nuire à la qualité et à la sécurité sanitaire du produit.

L'efficacité des traitements de désinfection dépend des conditions spécifiques de l'opération de transformation, notamment de la qualité initiale de l'eau et du type de traitement.

Les désinfectants à base de chlore et l'acide peroxyacétique sont des traitements courants de désinfection de l'eau. La validation, la surveillance opérationnelle et la vérification pour démontrer les performances sont nécessaires. Les pratiques d'hygiène comprennent l'entretien des infrastructures, la formation du personnel et le refroidissement de l'eau de traitement après récolte.

Gestion de l'eau

Les efforts des experts comprenaient une revue de la littérature, des données de surveillance des épidémies et une enquête auprès de l'industrie.

La maîtrise de l’eau basé uniquement sur un programme de conditions préalables de base (PRP) n’est pas réalisable et une approche HACCP est nécessaire pour la gestion de l’eau. Les bonnes pratiques de fabrication (BPF) et les bonnes pratiques d'hygiène (BPH) liées à un plan de gestion de l'eau et à la mise en œuvre d'un système de gestion de l'eau sont essentielles.

D'après les réponses à l'enquête de l'industrie, trois bonnes pratiques ne sont pas encore bien mises en œuvre : le remplacement des infrastructures pour éviter la formation de biofilm, la recherche de la formation de biofilm dans le système de gestion de l'eau et le refroidissement par l’eau. Les réponses ont montré que la surveillance de la qualité de l’eau de traitement était absente ou faible.

Lors de certaines éclosions de listériose, les enquêtes ont révélé que la contamination s'était produite à l'usine de transformation ; cependant, des bactéries peuvent également pénétrer dans l’usine à partir de la production primaire. Malgré les enquêtes menées sur l'épidémie, la voie de contamination a rarement été confirmée.

Les pratiques agricoles émergentes telles que la culture hydroponique, l'agriculture verticale et l'agriculture urbaine peuvent introduire des agents pathogènes dans la chaîne alimentaire, même si l'ampleur de ce phénomène devrait être inférieure à celle de l'agriculture conventionnelle, selon le rapport.

Le groupe BIOHAZ a recommandé que davantage d'informations soient incluses dans les rapports d'enquête sur les épidémies et que des lignes directrices claires soient disponibles pour les entreprises afin de clarifier les exigences sur la manière dont les traitements de désinfection de l'eau peuvent être utilisés pour maintenir la qualité microbiologique de l'eau utilisée dans la manipulation et le traitement après récolte. de fruits, légumes et herbes.

Commentaire

Quand on lit le rapport, les experts semblent sous le charme de l’ariculture urbaine, hydroponique et autres fermes verticales. Auant de billvesées qui ne recouvrent le marché actuellement. Sinon, trien de bien neuf et je suggère aux experts de passer une semaine dans des usines de transformation de fruis et de légumes ...

mercredi 8 novembre 2023

Des chercheurs découvrent une nouvelle méthode pour inhiber le choléra

«Des chercheurs de l'UTSA découvrent une nouvelle méthode pour inhiber le choléra», source communiqué du 2 novembre de l’University of Texas at San Antonio (UTSA).

Karl Klose, directeur du South Texas Center for Emerging Infectious Diseases (STCEID) a co-écrit un article de recherche avec Cameron Lloyd, un doctorant de l'UTSA qui a obtenu en août un doctorat. en microbiologie moléculaire et immunologie sous la direction de Klose.

L’article de recherche étudie une nouvelle stratégie pour inhiber la propagation et l'infection de Vibrio cholerae, la bactérie responsable de la maladie du choléra.

L'article de recherche est intitulé «A peptide-binding domain shared with an Antarctic bacterium facilitates Vibrio cholerae human cell binding and intestinal colonization» et a été publié dans The Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).

V. cholerae se trouve naturellement sur diverses surfaces dans les environnements marins. Lorsque de l'eau ou des aliments contaminés par V. cholerae sont consommés par des humains, ils colonisent le tractus gastro-intestinal et provoquent le choléra.

Selon les Centers for Disease Control and Prevention, le choléra est une infection intestinale qui provoque de la diarrhée, des vomissements, un collapsus circulatoire et un choc. S'ils ne sont pas traités, 25 à 50% des cas graves de choléra peuvent être mortels. Le choléra est l'une des principales causes de diarrhée épidémique dans certaines régions du monde et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que jusqu'à quatre millions de personnes sont infectées chaque année.

Lloyd a appris à étudier V. cholerae, à manipuler génétiquement la bactérie et à mesurer sa capacité à propager des maladies, à se lier aux globules rouges et à former des biofilms, qui sont des surfaces sur lesquelles se forment des communautés de bactéries plus résistantes aux antibiotiques.

«En tirant parti des similitudes structurelles des domaines fonctionnels de deux grandes adhésines [composants de la surface cellulaire ou appendices de bactéries qui facilitent l'adhésion à d'autres cellules, généralement chez l'hôte qu'elles infectent ou dans lequel elles vivent] produites par deux organismes différents, nous avons été capable de caractériser un inhibiteur efficace de la colonisation intestinale et de la formation de biofilm», a dit Lloyd.

En collaboration avec les laboratoires de Peter Davies, titulaire de la chaire de recherche du Canada en génie des protéines et professeur de sciences biomédicales et moléculaires à l'Université Queens, au Canada, et d'Ilja Voets, professeur de génie chimique et de chimie à l'Université d'Eindhoven, aux Pays-Bas, Lloyd et Klose ont identifié avec succès un peptide, une courte chaîne d'acides aminés qui composent les protéines, qui peuvent inhiber la virulence de V. cholerae.

Ils ont découvert que les inhibiteurs peptidiques qui se lient à Marinomonas primoryensis, une bactérie antarctique qui adhère aux microalgues de la même manière que V. cholerae adhère aux intestins humains, peuvent également empêcher V. cholerae d'adhérer aux cellules humaines, formant des biofilms et colonisant le tube digestif.

«Nous avons démontré que ces inhibiteurs peptidiques pouvaient inhiber à la fois la formation de biofilms et la colonisation intestinale par V. cholerae», a dit Klose. «Il est possible que cela fasse partie de stratégies d'intervention visant à empêcher ces bactéries de provoquer des maladies et de persister dans l'environnement.»

Contrôles des produits chimiques, biocides et détergents : 41% des établissements en anomalies et plus de 50% des échantillons contrôlés son non-conformes

La DGCCRF rapporte dans un communiqué du 8 novembre, «
Produits chimiques, biocides et détergents : la DGCCRF relève d’importants manquements en matière d’étiquetage».
C’est le moins que l’on puisse dire, jugez plutôt …

Ce plan annuel de contrôle a eu lieu en 2021 et a concerné 1 742 établissements et environ 6 200 références de produits soit 2 251 produits biocides, 1 439 détergents, 433 nettoyants désinfectants et 2 069 autres produits chimiques. Les principaux produits contrôlés sont les désinfectants et les insecticides (tous deux des produits biocides).

Dans le cadre des contrôles annuels des produits chimiques, biocides et détergents, la DGCCRF a contrôlé en 2021 près de 6 200 références de produits. Des anomalies ont été relevées dans 41% des 1 742 établissements contrôlés. Les anomalies les plus fréquemment rencontrées concernent, le non-respect de mesures d’étiquetage relatif aux potentiels dangers encourus par le consommateur, que ce soit des dangers physiques, pour sa santé ou pour l’environnement.

Sur les 342 échantillons analysés en laboratoire, 177 ont été déclarés non-conformes dont 51 non-conformes et dangereux. Ces prélèvements ont été ciblés sur les produits pour lesquels les analyses sont le plus susceptible de révéler des dangerosités, notamment du fait d’incohérences liées à leur emballage, à leur étiquetage ou à leur présentation. Les taux d’anomalie et de dangerosité présentés sont donc nettement supérieurs à ceux de l’ensemble de produits présents sur le marché.

Anomalies en série

Quels que soit les produits considérés (biocides, détergents, peintures, e-liquides …), les anomalies les plus fréquemment rencontrées (56%) restent celles liés à l’application du règlement CLP (car relatif à la classification, à l'étiquetage – labelling - et à l'emballage - packaging - des produits chimiques), en particulier en matière d’étiquetage. Or, un étiquetage conforme est indispensable pour assurer une bonne information des consommateurs sur les dangers présentés par le produit et les précautions d’emploi correspondantes.

- 485 avertissements, notamment pour des questions d’étiquettage,

- 208 mesures de police administrative c’est-à-dire des mesures de retrait ou rappel des produits, ou des demandes de ré-étiquetage,
- 4 procès-verbaux administratifs, 1 consignation et 3 saisies de produits,
- 33 procès-verbaux pénaux, par pour le présence en rayon de produits biocides dont les dates de péremption étaient dépassées.

Val d'Oise : Fermeture administrative d'un restaurant à Enghien-les-Bains en raison du risque de contamination ou de développement de micro-organismes et d’intoxication alimentaire

- denrées conservées dans des conditions inadéquates
- matériels et équipements sales
- pratiques d’hygiène non respectées
- traçabilité des denrées non assurée

Du fait de ces manquements et en raison du risque de contamination ou de développement de micro-organismes et d’intoxication alimentaire, l’établissement a fait l’objet d’une fermeture.

La mesure de fermeture sera levée dès que l’établissement sera aux normes en vigueur. 

Commentaire d’internautes

- Par pitié faites un tour dans les restau du 93, protégez la population.
- Encore une masterclass.
- Purée! J’y ai mangé plusieurs fois et ce n’était pas donné. 

Autres commentaire sur la page facebook du préfet 95

- Merci pour cette action !
- Je me suis rendue ce midi et fermeture pour cause de travaux ! Toujours pas compris les gérants. Cliente depuis nombreuses années j’ai les boules ! C’est abusé d’être malhonnête !
- Merci pour votre travail l, il faut faire le ménage dans les resto véreux au détriment de vrais restaurateurs qui font le taf.
- Depuis le début de l' année 76 fermeture administrative pour les restaurants et plus de 800 kg de viande jeter sur les marchés du 95. 

NB : Lorsqu'un restaurant ferme pour travaux, cela peut aussi vouloir dire fermeture administrative, ce n'est pas systématique mais c'est souvent ...