mardi 5 décembre 2023

Huit rappels de fromages de brebis en quatre mois pour cause de présence de Listeria monocytogenes : Elles sont où les mesures adaptées dans l’entreprise ?

Parmi les objectifs d’une alerte alimentaire, les autorités sanitaires nous disent :

- éviter que la situation ne se reproduise (par exemple en mettant en place des mesures adaptées au sein de l’entreprise concernée).

Dans ces conditions, il seraient intéressant et utile de connaître les mesures adaptées qui ont été mises en place en raison de la résence de Listeria monocytogenes. En effet, nous voici avec pas moins de huit rappels de fromages depuis quatre mois :

- 05/12/2023 : Fromage fermier pur brebis au lait cru de marque Kukulu
- 17/11/2023 : Fromage brebis poivron piment (Kukulu, Ezpela, Tomme d'Espelette, Kalaka, Saloirs d'Espelette, Antonin)
- 14/11/2023 : Fromage brebis poivron piment (Kukulu, Ezpela, Tomme d'Espelette, Kalaka)
- 10/11/2023 : Fromage brebis poivron piment (Kukulu, Ezpela, Tomme d'Espelette, Kalaka)
- 20/10/2023 : Fromage brebis poivron piment (Kukulu, Ezpela)
- 12/10/2023 : Fromage brebis poivron piment (Kukulu, Les Saloirs d'Espelette, Antonin, Tomme d'Espelette, Kalaka)
- 04/10/2023 : Etxean pur brebis fermier Antonin de marque Kukulu
- 18/08/2023 : Kukulu fermier 3 à 6 mois (Kukulu Espelette)

Pour information, voici les objectifs d’une alerte :
- faire cesser l’exposition du consommateur au produit (c’est le retrait du produit des rayons des magasins concernés) ;
- informer le consommateur qui a déjà acheté le produit afin qu’il ne le consomme pas ou, s’il l’a déjà consommé, qu’il puisse en parler à son médecin en cas de symptômes (c’est ler appel du produit) ;
- éviter que la situation ne se reproduise (par exemple en mettant en place des mesures adaptées au sein de l’entreprise concernée).

Royaume-Uni : Le projet Campylobacter révèle que les laboratoires peuvent mieux faire

«Le projet Campylobacter révèle que les laboratoires peuvent mieux faire», source article de Food Safety News paru le 5 décembre 2023.

Selon un rapport, un seul laboratoire a obtenu un score élevé dans le cadre d'un exercice d’essais sur Campylobacter, ce qui suggère qu'il y a place à amélioration.

En 2018, la Food Standards Agency (FSA) a chargé l’Agence britannique de santé (UKHSA) de fournir un programme d’évaluation externe de la qualité (EQA) de la détection et du dénombrement de Campylobacter à partir d’une matrice simulée représentant du poulet cru.

Il était disponible dans 20 laboratoires au Royaume-Uni qui fournissaient un essai accrédité pour Campylobacter dans les aliments. À l’époque, il n’existait aucun essai fiable pour identifier l’agent pathogène.

L’EQA s’est déroulée de mars 2019 à novembre 2021, en raison des perturbations liées au COVID-19. Au total, 39 échantillons ont été envoyés ; 26 pour dénombrer les niveaux de Campylobacter, s'il est détecté, et 13 pour la détection du micro-organisme.

Une EQA fournit aux laboratoires une évaluation externe indépendante de leurs performances. Une participation régulière fait partie des procédures de qualité et contribue à garantir l'exactitude des résultats des tests. Cela donne également une assurance aux clients.

Principales conclusions de l’évaluation
Les souches de Campylobacter choisies pour simuler des échantillons alimentaires variaient et contenaient des espèces communes telles que C. jejuni, C. lari et C. coli. Des niveaux élevés de micro-organismes ont été inclus pour simuler le contenu du poulet cru.

Il y avait des variations dans les résultats du dénombrement rapportés, même si tous les laboratoires disaient que la même méthode avait été utilisée.

Les laboratoires ont renvoyé un résultat acceptable ou douteux pour au moins 80% des échantillons examinés pour le dénombrement ou la détection de Campylobacter. Cela montre qu'ils peuvent entreprendre des essais pour détecter les agents pathogènes dans les aliments en utilisant les deux méthodes, selon le rapport.

Un laboratoire a contacté l'UKHSA au début du programme car les résultats étaient systématiquement en dehors de la plage attendue. Après conseils, les performances se sont considérablement améliorées, la plupart des résultats rapportés sur le dénombrement se situant dans la fourchette attendue. Tous les laboratoires ont signalé des dénombrements en dehors de la plage attendue ; cependant, la cause profonde n’a pas été étudiée.

Pour la partie détection, deux laboratoires ont rapporté un résultat faussement négatif pour deux échantillons. Deux laboratoires ont enregistré un faux négatif pour un échantillon. Un laboratoire a également obtenu un résultat faussement positif pour le seul échantillon qui ne contenait pas de Campylobacter.

Un seul laboratoire a rapporté tous ses dénombrements dans la plage attendue, obtenant une performance globale de 100 pour cent pour toutes les distributions et les échantillons examinés. Un laboratoire a signalé un dénombrement en dehors de la plage attendue pour quatre des 25 échantillons de dénombrement analysés.

«La participation régulière à l'EQA permettra aux laboratoires de contrôler tout changement dans les conditions de fonctionnement telles que les milieux et les niveaux du personnel. Combler les lacunes identifiées grâce à une EQA contribuera à garantir que les incidents de santé publique soient détectés tôt et gérés efficacement», indique le rapport.

Radioactivité dans les aliments
Entre-temps, les autorités britanniques ont publié un rapport annuel contenant des échantillons et des analyses sur les niveaux de substances radioactives dans les aliments et dans l'environnement.

Les activités de surveillance sont conçues ou entreprises par l'Environment Agency, la FSA, Food Standards Scotland, la Northern Ireland Environment Agency, Natural Resources Wales et la Scottish Environment Protection Agency.

Le rapport 2022 publié récemment a révélé que l'exposition du public à toutes les sources de radioactivité artificielle présente dans les aliments et dans l'environnement était faible et dans la limite légale de 1 millisievert (mSv) par an. Les aliments et les sources d'eau potable publiques qui constituent l'alimentation générale des personnes ont été analysés pour détecter leur radioactivité dans tout le Royaume-Uni. Les radionucléides artificiels ne contribuent qu’à une faible proportion du rayonnement public présent dans l’alimentation humaine.

Un système de surveillance est en place pour détecter la radioactivité dans les envois. Aucune radioactivité significative au-dessus des niveaux de dépistage n’a été détectée aux points d’entrée. En juin 2022, les réglementations de l’UE sur les contrôles des importations de Fukushima ont été supprimées pour l’Angleterre, l’Écosse et le Pays de Galles.

Comment améliorer le développement de probiotiques ?

La coculture de souches probiotiques augmente leur viabilité dans l'intestin humain. Ainsi, la méthode de culture améliore la tolérance au stress des souches probiotiques, ce qui pourrait être utile pour le développement de probiotiques.

lundi 4 décembre 2023

Nos agriculteurs ont raison : «On marche sur la tête »

«Nos jeunes agriculteurs ont raison : on marche sur la tête !», Tribune parue dans Le Point par David Lisnard et Yves d’Amécourt*.
Le ras-le-bol des agriculteurs français, les bons élèves de l’Europe, est légitime. Il est temps pour le gouvernement français d’agir afin de les protéger davantage.
L'article est disponible en intégralité.

*David Lisnard est maire de Cannes et président de Nouvelle Énergie et Yves d'Amécourt, viticulteur, est un ancien élu local de Gironde (ancien maire de Sauveterre-de-Guyenne).

Sécurité des aliments en France : Chronique d'un rappel de lardons fumés en retard

Le 29 novembre 2023, je vous ai rapporté à propos de la sécurité des aliments en France, la chronique d'un rappel de lardons nature en retard.

Voici que nous sommes le 4 décembre et je vais vous relater à propos de la sécurité des aliments en France, la chronique d'un rappel de lardons fumés en retard, jugez plutôt …

Carrefour diffuse le 2 décembre 2023 un avis de rappel daté du 1er décembre 2023 de la société Merle Salaisons qui procède à un retrait de la vente et à un rappel de lardons fumés 30% de sel et -50% de MG de marque Carrefour Classic, suite à la mise en évidence de Salmonelles et de Listeria monocytogenes.

Pour l’instant, RappelConso n’a pas encore publié l’avis de rappel, que faut-il en penser ?

Mise à jour du 5 décembre 2023
C'est désormais fait pour RappelConso. Un retard minimum de 2 jours ...

Nouvelles aventures du préfet du Val d'Oise : Opération de contrôles à Argenteuil, 1 boulangerie et 1 fast-food fermés

Bilan des opérations de contrôles :
- 2 fermetures engagées :
    . Boulangerie «Les petits pains», 88 avenue Paul Vaillant Couturier
    . Restaurant «Crusty King», 3 rue Henri Barbusse
- 4 mises en demeure (demande de mise en conformité avec nouveau contrôle)
- 1 avertissement  

Commentaires d'internautes
- Si les Yvelines avaient cette bonne idée...résolution de pas mal de problèmes.
- Le goat a encore frappé.
- Bravo, c top mais vous devriez consulter tous les commerces, je pense qu’il y a du boulot!!!!!!
Quand je vois des cuisiniers dans les Cuisines en jogging basket, ça me fait mal !!!!!!!!!
Je pense que la tenue est hyper importante aussi pour l’hygiène, on ne cuisine pas avec les vêtements de l’arrivée au travail!

Et cela se poursuit à Cergy

«L’alimentation est un enjeu de santé publique», a insisté le préfet du Val-d’Oise Philippe Court, vendredi 1er décembre, avant de dévoiler que 1 600 opérations étaient prévues pour 2024, soit trois fois plus que cette année. Source actu.fr.
Au 15 novembre 2023, 81 commerces avaient dû baisser le rideau dont 53 restaurants. Pour ces derniers, « les fermetures prononcées concernent à 90% des établissements de street food, 10 % des restaurants traditionnels », a précisé la directrice de la Ddpp.

Commentaire
Et les autres départements, quel est leur bilan et quels sont leurs objectifs ? 

A propos des bactéries productrices de toxines

«Identifier plus rapidement les bactéries productrices de toxines», source Anses.

Améliorer l’identification des bactéries productrices de toxines est un vrai défi pour comprendre les épisodes d’intoxications alimentaires. Dans le cadre du Programme conjoint européen «One Health» coordonné par l’Anses, l’agence a coordonné un projet collaboratif européen sur les bactéries productrices de toxines qui provoquent le plus de toxi-infections alimentaires collectives (TIAC).

Staphylococcus aureus, Bacillus cereus et Clostridium perfringens étaient au cœur du projet européen TOX-Detect. Ce trio n’a pas été choisi au hasard : il s’agit des bactéries productrices de toxines les plus fréquemment impliquées dans les toxi-infections alimentaires collectives (TIAC). Selon le rapport de l'Union européenne sur les zoonoses One Health 2021 publié par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) les toxines bactériennes sont la deuxième cause de TIAC après les bactéries elles-mêmes (17%).

Le projet, coordonné par l’Anses, a débuté en 2018 pour une durée de 3 ans. Il a été financé par le programme One Health European Joint Programme (EJP) et a impliqué l’Institut Pasteur, l’Inrae ainsi que différents partenaires de plusieurs pays européens.

«Selon les souches bactériennes, l’expression des facteurs de virulence n’est pas la même. Ces facteurs de virulence sont par exemple la présence de protéines d’adhésion ou la production de toxines, dans l’aliment ou dans l’organisme. Ils servent aux bactéries à contrer les défenses que l’hôte pourrait leur opposer, explique Yacine Nia, co-coordinateur du projet et chef d’unité adjoint de l’unité Staphylococcus, Bacillus, Clostridium (SBCL), du laboratoire de sécurité des aliments de l’Anses. La capacité de la bactérie à nuire à l’organisme sera plus ou moins élevée en fonction de ces facteurs de virulence.»

La plupart des intoxications provoquées par les toxines des trois bactéries étudiées engendrent des symptômes de type gastro-intestinaux (nausées, vomissements, douleurs abdominales, diarrhées). Des décès peuvent survenir, notamment chez les sujets les plus sensibles.

Parmi les sujte d’intérêt,
- Une méthode rapide d’identification de l’espèce bactérienne
- Reconnaître les bactéries grâce à la masse de leurs protéines
- Une spectrothèque adaptée aux bactéries isolées d’aliments, d’animaux ou dans l’environnement

Informations et les publications du projet TOX-Detect sur le site du One Health EJP.

Mise à jour du 18 décembre 2023
Selon un article de Joe Whitworth de Food Safety News sur le bilan 2022 des zoonoses au sein de l’UE,
Avec 1 020 cas, la France est responsable de près de 90% de tous les foyers de cas causés par des toxines bactériennes dans l'UE. Les toxines de Bacillus cereus se sont classées en première position et ont été l'agent causal de cinq épidémies avec plus de 100 cas, signalées par l'Espagne et la France.

Agriculteurs et justice : «On marche sur la tête»

Nombreux sont ceux qui, ces dernières années, ont fui la ville pour l'air de la campagne. En quête de nature et de verdure, certains se passeraient pourtant volontiers du chant du coq ou de l'odeur des vaches. Ce problème finit par toucher les agriculteurs : 490 d'entre eux sont actuellement en procédure judiciaire pour des questions de trouble du voisinage. source RTL.

Et pourtant, si l'on en croit le ministre de la justice (c'est un effet du même temps),
«Troubles de voisinage : Éric Dupond-Moretti soutient les agriculteurs», source La France Agricole.
Le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti a soutenu le 1er décembre 2023, dans une ferme du Morbihan, une proposition de loi visant à éviter aux agriculteurs des plaintes de néoruraux venus s’installer près de leurs exploitations.

Cette proposition de loi devrait être débattue à l’Assemblée nationale le lundi 4 décembre 2023. «Ceux qui viennent s’installer dans la ruralité ne peuvent pas exiger que les paysans, qui sont des travailleurs, qui nous nourrissent, changent de mode de vie», a déclaré le ministre après une visite de l’exploitation du Gaec de Saint-Barthélémy, à Pleucadeuc (Morbihan).  

Publication d'une mise à jour d'un document EHEDG : Méthode d'évaluation de la nettoyabilité en place des équipements de transformation des aliments

Cela ne nous rajeunit pas, mais c'est ainsi, cela fait plus de trente ans que l’EHEDG a publié la première version de la ligne directrice n°2.

Le document comprend le matériel nécessaire (par exemple les micro-organismes et les substrats), la procédure de réalisation de la salissure et de séchage de l'équipement, la procédure de nettoyage, la procédure d'application de la gélose et l'incubation de l'équipement nettoyé pour la détection des micro-organismes restants, et enfin la procédure d'évaluation. les résultats de l’essai de nettoyabilité.

Ce document est une révision de la troisième édition de cette ligne directrice, datée de juillet 2004 et mise à jour en juin 2007. Cette révision clarifie la description de la méthode. pour évaluer la nettoyabilité sur place des équipements de transformation des aliments et comprend des optimisations de la méthode sans modifier les principes fondamentaux. Les optimisations sont basées sur des données empiriques issues de l'expérience en matière d’essais et visent à améliorer la répétabilité et la reproductibilité afin de renforcer encore l'assurance qualité des essais pour tous les laboratoires d'essais agréés par EHEDG (EHEDG Authorized Testing Laboratories).

Commentaire
Rien ne vaut un nettoyage-désinfection en place d'un équipement de transformation des aliments, mais surtout un nettoyage-désinfection en place validé, c'est beaucoup mieux !

Lituanie : Plusieurs interventions des autorités constatent des non-conformités à l'hygiène

«Plusieurs interventions des autorités constatent des non-conformités à l'hygiène en Lituanie», source article de Food safety News paru le 3 décembre 2023.

Les autorités lituaniennes ont découvert un certain nombre de non-conformités des règles d'hygiène chez différents producteurs lors d'une série d'opérations récentes.

Dans le premier cas, les inspecteurs du Service alimentaire et vétérinaire de l'État (VMVT) ont découvert une conserverie de viande illégale dans le garage d'un immeuble résidentiel.

Les inspecteurs du département de Šiauliai du VMVT ont organisé un achat témoine avec la division de Šiauliai de l'Inspection nationale du travail (VDI) et la police de Šiauliai après avoir reçu un rapport sur une éventuelle production illégale de viande.

Au cours de l'opération, il a été révélé que la personne manipulait de la viande en conserve dans une maison et un garage, sans autorisation. Les cartons remplis de conserves prêts à la vente étaient conservés dans un garage.

Les autorités ont déclaré que la viande en conserve fabriquée dans des conditions insalubres présentait un risque pour la santé. Les aliments en conserve préparés dans des conditions de sécurité des aliments et d'hygiène médiocres peuvent héberger des bactéries et des toxines responsables du botulisme. Ils ont encouragé les consommateurs à vérifier que le fabricant est conforme et que le produit est correctement étiqueté avant l'achat, ou à en informer les autorités.

Un autoclave pour la mise en conserve a été trouvé dans le garage mais aucun document n'a été fourni démontrant la sécurité sanitaire de l'opération. Tout le matériel sera confisqué dans le cadre de l'enquête et des mesures administratives ont été ouvertes contre le suspect.

Dans un autre cas, les inspecteurs du département Telšiai du VMVT ont effectué une inspection inopinée dans une usine de production appartenant à l'UAB Restera.

Lors de la visite, des non-conformités à l'hygiène ont été constatés avec un mauvais entretien ainsi que des moisissures et des salissures sur le site. Les activités de l'entreprise ont été suspendues jusqu'à ce que tous les problèmes soient résolus et elle fait également face à une sanction financière.

Les responsables ont dit que certaines matières premières étaient stockées dans des conditions incorrectes et elles seront donc détruites. Les registres d'autocontrôle, qui détaillent les facteurs importants pour la sécurité des aliments, tels que les enregistrements de nettoyage et les changements de température, étaient mal remplis car il était écrit que les locaux étaient nettoyés quotidiennement.

Viande dangereuse et foyers potentiels
En octobre également, les inspecteurs de Vilnius ont aidé à découvrir des non-conformités en matière d'hygiène dans un atelier de découpe et dans le équipements.

Lors d'une inspection, plus de 4 tonnes de découpes de porc ont été retrouvées. Les produits n'étaient pas étiquetés, les autorités ne pouvaient donc pas vérifier la traçabilité, la durée de conservation, la sécurité sanitaire et la qualité de la viande. Les enregistrements des autocontrôles n’étaient pas non plus remplis.

Pendant ce temps, des agents du département VMVT de Kaunas ont découvert plus de 300 kg de viande potentiellement dangereuse chez un producteur.

Les résultats d'une inspection ont conduit à la suspension du producteur. Des produits carnés non étiquetés et une carcasse qui ne semblait pas avoir été vérifiée par un vétérinaire agréé ont été retrouvés. Il y avait également un manque de documentation et certains équipements étaient en mauvais état.

Le département de Šiauliai du VMVT faisait partie d'une équipe qui a enquêté sur une suspicion d’intoxication alimentaire.

D'après les informations du Centre national de santé publique (NVSC), un nombre indéterminé de personnes ayant assisté à un événement privé ont présenté des symptômes d'infection tels que des nausées, des vomissements et de la fièvre.

Un magasin de kebabs à Radviliškis a été suspendu après qu'une inspection ait révélé l'absence d'eau chaude courante dans la zone de manipulation des aliments, un risque de contamination croisée, des produits alimentaires périmés et de mauvaises pratiques de cuisson.

Lors d'une autre éclosion, les responsables de Marijampole ont évalué la sécurité des aliments dans un jardin d'enfants après que six enfants soient tombés malades.

Une inspection n'a révélé aucune non-conformité de l'hygiène personnelle ou de la sécurité sanitaire des pratiques de production alimentaire, les aliments étant stockés dans des conditions appropriées. Des prélèvements d’aliments, d'eau et de l'environnement ont été envoyés pour analyses.