Avec
le COVID-19, on n'a pas fini de lire des explications sur les énormes
disparités entre la France et l'Allemagne …
On
nous dit que l'Afrique est peu touchée parce que la population est
jeune, « Mais alors pourquoi l’Allemagne à la population
la plus vieillissante d’Europe (la moitié des Allemands ont plus
de 46,6 ans) a-t-elle été moins touchée (105 morts par million
d’habitants et 436 en France)? »
Cette
phrase est extraite d'un article
de Jean-Pierre Robin paru dans Le Figaro.fr, «Les Français
victimes de leur manque d’éducation face au Covid-19» Savoir bien
lire et bien compter est vital pour sa santé et l’économie.
Autre
élément de cet article que je vous recommande,
Est-ce parce qu'elle s'adressait au peuple allemand plus éduqué (18e au classement Piaac*), que la chancelière Angela Merkel a mis en place un confinement plus souple, moins barbare, que la camisole de force imposée aux Français? On en mesure aujourd'hui pleinement les conséquences effroyables pour l'économie française, plombée par notre bureaucratie castratrice et sa « bêtise au front de taureau ».
Dans
l'attente de le lire, voici les résultats d'un nouveau sondage du
BfR « Coronavirus: la majorité n'est pas inquiète, mais
toujours prudente », source BfR
22/2020, du 15 juin 2020.
Les
données actuelles du « BfR-Corona-Monitor »
montrent que seule une partie relativement petite de la population
est préoccupée par les impacts sur sa propre vie.
Bien
que de nombreuses mesures contre le coronavirus aient été
assouplies, seules quelques nouveaux cas d'infection sont apparues en
Allemagne ces dernières semaines. Ce fait semble également
influencer la perception du risque. Dans le « BfR-Corona-Monitor »
actuel, une sondage récurrent de l'Institut fédéral allemand pour
l'évaluation des risques (BfR), du 9 au 10 juin 2020, seuls 19% des
répondants ont dit qu'ils étaient préoccupés par l'impact du
coronavirus sur leur propre situation économique. Seuls 13%
s'inquiètent des conséquences possibles pour la santé physique.
« Les dernières semaines nous ont donné un répit »,
explique le président du BfR, le professeur Andreas Hensel. « La
plupart des personnes ne pensent pas actuellement qu'elles soient
menacées immédiatement par le virus. »
Les
conséquences du nouveau coronavirus sur les relations sociales
préoccupent 16% des répondants, tandis que 57% ne sont pas
inquiets. Dix pour cent sont préoccupés par leur santé mentale,
tandis que pour 72% ces inquiétudes jouent un rôle marginal.
Bien
que cela signifie que les conséquences sur sa propre vie sont
relativement peu préoccupantes, il existe toujours un large soutien
pour les mesures visant à contenir la maladie. Au moins 80% des
répondants considèrent que des mesures telles qu'une distance
obligatoire, l'annulation d'événements ou l'utilisation obligatoire
de masques sont appropriées. Les mesures les moins acceptées ont
été les restrictions persistantes dans les écoles et les garderies
(64%).
Pour
la première fois, le nombre de participants ayant pris des
précautions concrètes pour se protéger d'une infection a été
déterminé à l'aide d'une liste prédéfinie de mesures de
protection. Dans les vagues précédentes du sondage, cependant, les
répondants ont pu dire ouvertement et sans autre saisie les
précautions spécifiques qu'ils prenaient à l'époque respective.
En conséquence, au moins 90% des répondants déclarent qu'ils
essaient de prévenir une infection en portant des masques ou en se
lavant soigneusement les mains. 79% ont déclaré rencontrer moins
fréquemment leur famille et leurs amis et 73% ont déclaré qu'ils
quittaient généralement leur domicile moins souvent. De plus, même
si l'époque des rayons vides en papier hygiénique est révolue, 19%
déclarent toujours stocker davantage de fournitures.
*
Programme pour l’évaluation internationale des compétences des
adultes (PIIAC
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