jeudi 30 juin 2022

L’agriculture biologique doit-elle soutenue ?

Après un article, La crise économique dans le bio, c'est pour de vrai !, voici selon cet article du Figaro, «L’agriculture bio devrait être mieux soutenue. La Cour des comptes plaide pour accroître les aides. Pourtant, les débouchés sont en berne.»

Mise à jour du 26 juillet 2022. On lira sur le blog Alerte Environnement, Agriculture : l’insoluble équation du bio. 

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a une direction dégueulasse et un rédacteur en chef complice ! 

Le CBD pas encore autorisé comme nouvel aliment

Dans une mise à jour de la fiche technique sur le chanvre, cannabis et extraits de CBD, les autorités de la sécurité alimentaire du Luxembourg ont publié un communiqué le 27 juin 2022, «CBD pas encore autorisé comme nouvel aliment».

Sur base de la nouvelle conclusion de l'EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments), la divison de la sécurité alimentaire a mis à jour sa fiche technique concernant les denrées alimentaires à base de chanvre (Cannabis sativa L., Hanf (DE), hemp (EN)) ou à base d’extrait de chanvre « CBD».

En effet, cette communication de l'EFSA conclut qu'il n'est actuellement pas possible d'établir la sécurité du cannabidiol (CBD) en tant que nouvel aliment en raison du manque de données et des incertitudes concernant les dangers potentiels liés à la consommation de CBD.

Il est important de souligner à ce stade que l'EFSA n'a pas conclu que le CBD n'est pas sûr en tant qu'aliment.

On lira aussi des Informations complémentaires,

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A propos des intoxications alimentaires à l'histamine

Signalons au préalable que l’Anses avait mis en ligne le 8 novembre 2021 un avis relatif à la mise à jour d'une fiche de description de danger biologique transmissible par les aliments, relative à Histamine.

Les intoxications à l’histamine liées à la consommation de poisson sont fréquentes et peuvent être évitées en respectant la chaîne du froid, à toutes les étapes, depuis la pêche et la préparation des poissons par les professionnels jusqu’à la conservation au domicile des consommateurs. L’étude des intoxications enregistrées par les Centres antipoison montrent que les cas sont principalement survenus suite à la consommation de poissons achetés dans le commerce et dans une moindre mesure de poisson consommé au restaurant. Dans tous les cas on peut suspecter un problème de conservation.

On lira les paragraphes suivants:
- Pourquoi peut-on s’intoxiquer à l’histamine en mangeant du poisson ?
- Des contrôles pour prévenir les intoxications
- Des symptômes ressemblant à une allergie…sans en être une
- Des intoxications dues aux scombridés (famille du thon), mais pas exclusivement
- Des poissons majoritairement consommés à domicile
- Des poissons le plus souvent achetés frais, préparés de façon variée

Le blog a souhaité vous détailler le paragraphe sur «Des intoxications alimentaires autant individuelles que collectives».

Tous les dossiers d’intoxication alimentaire symptomatique par des poissons enregistrés par les Centres antipoison de 2012 à 2021 ont été relus par un expert toxicologue des Centres antipoison pour sélectionner ceux compatibles avec une intoxication à l’histamine, au vu des symptômes et de l’espèce de poissons consommée.

Les cas étaient individuels (une seule personne symptomatique) ou collectifs (au moins deux personnes symptomatiques ayant partagé le même repas de poisson).

Au total, 543 patients qui avaient partagé 173 repas de poisson à l’origine d’une intoxication à l’histamine survenue en France (Métropole ou Outre-mer) ont été recensés. L’intoxication était individuelle pour 53% des repas (91 repas) et collective pour 47% (82 repas), regroupant pour ces dernières de deux à 24 convives par repas. Dans un cas exceptionnel, un repas a entrainé l’intoxication de 200 convives.

Les intoxications touchaient plus fréquemment des adultes (57% des personnes contaminées) que des enfants (43%).

Deux intoxications collectives étaient survenues dans des cantines scolaires, touchant 200 enfants de trois à cinq ans dans le premier cas (cas mentionné ci-dessus) et six enfants de huit à dix ans dans le second cas. En excluant cette toxi-infection alimentaire collective de 200 cas, la proportion d’enfants tombe à 10%.

Le nombre moyen de repas de poisson à l’origine des intoxications sur la période étudiée était de 17 par an. Le nombre annuel de repas observé variait cependant de six en 2019 à 45 en 2021, sans cause identifiée pour expliquer cette évolution (figure).
Ces intoxications étaient observables tout au long de l’année, avec une saisonnalité marquée pour les mois les plus chauds. Elles étaient plus fréquentes de juillet à octobre (36% des repas), puis d’avril à juin (29% des repas), les températures plus élevées à ces périodes favorisant l’histamino-formation en cas de rupture de la chaîne du froid.

Les intoxications étaient observées dans toutes les régions, et plus particulièrement en Ile-de-France, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Nouvelle-Aquitaine qui regroupaient plus de la moitié (55 %) des repas de poisson à l’origine d’une intoxication à l’histamine (ces trois régions représentant 34 % de la population française).

Conseils
- Pour éviter toute prolifération bactérienne qui favoriserait la formation d’histamine dans un poisson acheté dans le commerce ou pêché, il est essentiel de respecter la «chaîne du froid» avant sa consommation, et pour cela de :
- Mettre rapidement le poisson au réfrigérateur ou le congeler ;
- Ne pas laisser le poisson à température ambiante, ni exposé au soleil ;
- En cas de congélation, décongeler le poisson rapidement et le consommer aussitôt ;
- Ne jamais recongeler un poisson qui a été décongelé.

Ni la cuisson, ni la mise en conserve, ni la congélation ne détruisent l’histamine formée.

Commentaire
L’article ne l’indique pas mais il y a eu depuis le début de l’année 2022, 10 avis de rappel de poissons pour cause de présence d’histamine, selon RappelConso, et le consommateur, qui a achété du poisson avant l’avis de rappel, ne peut plus faire grand-chose pour minimiser le risque histamine.
Selon Santé publique France, «Les TIAC à histamine sont relativement stables et comptent pour 2% à 5% de l’ensemble des TIAC depuis 2010.» Les données des TIAC de 2021 ne sont pas encore connues, mais il semble qu'elles ont dépassé le seuil des 2% à 5%

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mercredi 29 juin 2022

Des effets indésirables liés à la consommation de compléments alimentaires contenant du curcuma, selon l'Anses

Des effets indésirables liés à la consommation de compléments alimentaires contenant du curcuma, selon l’Anses.

Utilisé comme épice, le curcuma est une plante également présente dans de nombreux compléments alimentaires faisant valoir ses potentielles propriétés digestives, antioxydantes et anti-inflammatoires. A la suite de plusieurs signalements d’hépatites en Italie et en France, l’Anses alerte sur les risques d’effets indésirables liés à la consommation de compléments alimentaires contenant du curcuma.

Plusieurs dizaines d’hépatites recensées chez des consommateurs
Généralement utilisé comme épice dans différentes cuisines, le curcuma est également employé en médecine traditionnelle indienne et chinoise pour ses potentielles propriétés digestives, antioxydantes et anti-inflammatoires. Par ailleurs, de nombreux compléments alimentaires contenant du curcuma ou sa substance active, la curcumine, sont disponibles sur le marché français.

Récemment, l’Italie a recensé une vingtaine de cas d’hépatite impliquant des compléments alimentaires contenant du curcuma. En France, le dispositif de nutrivigilance de l’Anses a enregistré plus de 100 signalements d’effets indésirables susceptibles d’être liés à la consommation de compléments alimentaires contenant du curcuma ou de la curcumine, dont 15 hépatites.

L’Anses s’est donc autosaisie pour identifier les risques potentiels liés à la consommation de compléments alimentaires contenant cette plante.

Une vigilance particulière vis-à-vis des formulations qui augmentent la biodisponibilité de la curcumine
Pour une consommation de curcumine sans risque pour la santé, l’Efsa a fixé la dose journalière admissible (DJA) à 180 mg de curcumine par jour pour un adulte de 60 kg. Au regard de cette dose, l’exposition de la population française par les aliments reste faible, avec 27 mg pour les grands consommateurs d’aliments à base de curcuma. Pour que tous les apports alimentaires, compléments alimentaires inclus, ne dépassent pas la DJA, l’Anses a déterminé que la dose apportée par les compléments alimentaires doit rester inférieure à 153 mg par jour pour un adulte de 60 kg.

En revanche, l’Agence souligne que cette valeur n’est valable que pour les formulations de compléments alimentaires contenant de la curcumine sous forme classique. Or, dans son expertise, l’Agence a identifié un recours croissant à des formulations qui augmentent la biodisponibilité et donc les effets de la curcumine dans les compléments alimentaires, par exemple par l’association à d’autres ingrédients tels que la pipérine.

«La curcumine est très peu biodisponible, c’est-à-dire qu’elle passe difficilement dans la circulation sanguine et qu’elle est éliminée très rapidement par l’organisme. Les industriels ont développé diverses formulations pour améliorer cette biodisponibilité et ainsi augmenter les effets de la curcumine.» explique Fanny Huret, coordinatrice de l’expertise à l’Anses.

Même si en apparence elles ne dépassent pas la DJA, ces nouvelles formulations peuvent induire un risque d’effets indésirables pour la santé en augmentant la biodisponibilité de la curcumine dans l’organisme. A ce jour, l’étiquette du complément alimentaire précise rarement s’il s’agit d’une formulation classique ou nouvelle. Le consommateur peut donc consommer à son insu, un produit potentiellement toxique.

Pour prévenir les intoxications, l’Anses recommande aux metteurs en marché de fournir les détails des données de biodisponibilité de leurs produits afin qu’une dose maximale d’apport journalier spécifique puisse être définie.

Eviter ces produits pour certaines populations
Le curcuma possède des propriétés cholérétiques c’est-à-dire qu’il stimule la sécrétion de bile, indispensable à une bonne digestion. A l’instar de toutes les autres substances et préparations possédant ces propriétés cholérétiques, l’Agence déconseille la consommation de compléments alimentaires à base de curcuma aux personnes souffrant de pathologies des voies biliaires.

Par ailleurs, il existe un risque lié aux interactions de la curcumine avec certains médicaments tels que les anticoagulants, les anticancéreux et les immunosuppresseurs. Leur efficacité ou leur sécurité pourrait en être altérée. Aussi, l’Agence déconseille la consommation de compléments alimentaires contenant du curcuma aux personnes traitées par ces médicaments sans avis médical.

Mise à jour du 1er juillet 2022. En Allemagne, aussi on se préoccupe des compléments alimentaires, appelés de façon péjorative ‘superaliments’.
Le communiqué du BfR du 30 juin, «How super are «superfoods» really?» vise les ‘superaliments’ ou compléments alimentaires.
Le BVL, office de la protéction des consommateurs en Allemagne, indique «À quel point les «superaliments» sont-ils vraiment bons ? «Super (?) Aliments et compléments - risqués ou sains ?

Mise à jour du 2 août 2022. On lira lavis de l’Académie nationale de médecine, «Compléments alimentaires : utiliser avec discernement».

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La variabilité et le changement climatique sont les moteurs de la salmonellose en Australie de 1991 à 2019

Voici une étude parue dans Food Control sur «La variabilité et le changement climatiques sont les moteurs de la salmonellose en Australie de 1991 à 2019.»

Faits saillants
- La salmonellose augmente avec l'augmentation de températures moyennes mensuelles anormales en Australie.
- La salmonellose est positivement associée à une augmentation de la température sur le long terme en Australie.
- La salmonellose en Australie est associée aux phases de l'ENSO ( El Niño - Southern oscillation ou El Niño - Oscillation australe).
- L'association entre le climat et la salmonellose varie dans toute l'Australie.

Résumé
La salmonellose est une gastro-entérite sensible au climat avec plus de 92 millions de cas et plus de 50 000 décès par an dans le monde. L'Australie a des taux élevés de salmonellose par rapport aux autres pays industrialisés. Cette étude a utilisé un modèle de régression de séries chronologiques binomiales négatives pour étudier l'association entre les notifications australiennes de salmonellose et les variables climatiques mensuelles, dont l’ENSO, et les anomalies de températures moyennes de 1991 à 2019.

Entre 1991 et 2019 en Australie, il y a eu 275 753 notifications de salmonellose et le taux annuel médian de salmonellose était de 40,1 pour 100 000 habitants. Les notifications de salmonellose présentaient une forte saisonnalité, atteignant un pic en été et un minimum en hiver. Il y a eu une augmentation estimée de 3,4% des cas de salmonellose à l'échelle nationale par augmentation de 1°C de l'anomalie de température moyenne mensuelle (rapport des taux d'incidence [IRR] de 1,034, intervalle de confiance [IC] à 95%: 1,009, 1,059). Des associations similaires entre la salmonellose et les anomalies de températures moyennes ont été trouvées pour certains États. Les anomalies de températures moyennes a montré une tendance à la hausse de 0,9°C sur la période de 1991 à 2019. De plus, une association positive a été trouvée entre la salmonellose en Australie et l'ENSO, les périodes El Niño étant associées à 7,9% de cas de salmonellose en plus par rapport aux périodes neutres (IRR 1,079 , IC à 95%: 1,019, 1,143). Une association similaire avec l’ENSO a été détectée dans les deux États de l'est de la Nouvelle-Galles du Sud et du Queensland. Cette étude suggère que les mesures préventives de santé publique pour réduire la salmonellose pourraient être améliorées dans certaines régions pendant El Niño ainsi que pendant les périodes de températures élevées.

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Etude sur les conséquences des mythes de la sécurité des aliments sur la santé

Voici un article, paru dans Food Control, qui traite des «Conséquences des mythes de la sécurité des aliments sur la santé: une étude de l'incidence et de la prévalence des gastro-entérites rapportées au Royaume-Uni, Norvège et Allemagne».

Faits saillants
- Une grande partie de la population britannique, allemande et norvégienne croit aux mythes de la sécurité des aliments.
- Croire en de nombreux mythes de la sécurité des aliments est en corrélation avec l'incidence et la prévalence des gastro-entérites.
- Les corrélations les plus importantes sont observées pour les croyances non scientifiques sur les œufs, l'inactivation des bactéries, que les végétariens ne sont pas empoisonnés par les aliments et que manger des salissures nettoie l'estomac.

Résumé
Les croyances en matière de sécurité des aliments ne sont pas toujours fondées sur la science. Dans cette étude, nous visons à contribuer à l'état de l'art des connaissances sur la sécurité des aliments en étudiant les conséquences des croyances non scientifiques sur les gastro-entérites. Après avoir collecté des mythes sur la sécurité des aliments à travers l'Europe, nous avons mené une enquête en ligne auprès d'un échantillon représentatif de consommateurs du Royaume-Uni, d'Allemagne et de Norvège (N = 3 110) pour déterminer quels mythes de la sécurité des aliments les consommateurs croient être vrais et si ces croyances influencent l’incidence et la prévalence des gastro-entérites.

Les résultats montrent qu'une grande partie de la population croit aux mythes sur la sécurité des aliments, dans les pires cas, plus de 70% déclarent croire que les mythes sont des faits et croire en bon nombre de ces mythes est en corrélation positive avec l'incidence et la prévalence de la gastro-entérite. Les plus grandes corrélations sont observées pour les croyances non scientifiques sur les œufs (comme conserver les œufs à température ambiante et manger des œufs crus pour soigner la gueule de bois), l'inactivation des bactéries (qu'une planche à découper en bois, du piment, le wasabi et les marinades tuent les bactéries), que les végétariens n’attrapent pas une intoxication alimentaire, et que manger de la terre et avoir la diarrhée est bon car cela nettoie l'estomac.

Dans la discussion, nous expliquons les conséquences négatives en reliant les mythes de la sécurité des aliments aux connaissances scientifiques sur la sécurité des aliments.

Il s'agit de la première étude établissant un lien entre les croyances non scientifiques et les gastro-entérites. Des futures études doivent étudier les mécanismes expliquant pourquoi les croyances dans les mythes de la sécurité des aliments sont en corrélation avec les incidences et la prévalence des gastro-entérites. Des études sur les méthodes de changement de comportement, y compris, mais sans s'y limiter, la correction des fausses croyances sont également nécessaires.

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La Commission européenne propose aux consommateurs un jeu pour lutter contre les maladies d’origine alimentaire

La Commission européenne informe de la parution d’«Un jeu de cuisine en ligne participe à la lutte contre les maladies d’origine alimentaire».

Des chercheurs soutenus par l’UE proposent une formation ludique à la sécurité alimentaire. Leur jeu de cuisine en ligne sensibilise les consommateurs à une manipulation sûre des aliments tout en leur apprenant à adopter un comportement propre et à réduire les risques.

Vous êtes-vous déjà demandé combien de personnes tombent malades à cause des aliments qu’elles ont consommés? Chaque année en Europe, elles sont 23 millions, et jusqu’à 30% de ces cas peuvent être attribués à une préparation peu hygiénique des aliments à domicile. Le jeu de cuisine en ligne mis au point dans le cadre du projet SafeConsumE financé par l’UE ne se contente pas d’informer les consommateurs sur la manière de manipuler les aliments en toute sécurité, il les forme également à cette tâche. Des chercheurs du Danemark, de Norvège et du Royaume-Uni ont conçu leur intervention en ligne basée sur un jeu pour sensibiliser à la sécurité alimentaire et promouvoir un comportement susceptible de réduire les risques. Ils ont mené une expérience au cours de laquelle tous les participants ont commencé par répondre à un questionnaire sur leurs habitudes en matière d’hygiène alimentaire, sur leur opinion concernant l’efficacité de certaines mesures de sécurité alimentaire et sur les différents mythes liés à la sécurité alimentaire. Outre le groupe témoin qui n’a bénéficié d’aucune intervention, un autre groupe de participants a ensuite regardé une vidéo d’information de deux minutes sur la sécurité alimentaire. Un troisième groupe a regardé la vidéo puis a joué à un jeu de cuisine familiale sur ordinateur leur demandant de préparer quatre plats de viande. Le quatrième et dernier groupe était identique au troisième groupe, si ce n’est que la vidéo informative avait été remplacée par une version dont les images étaient conçues pour déclencher le dégoût. Sept jours plus tard, tous les participants ont été invités à remplir un nouveau questionnaire sur leurs habitudes et leurs connaissances en matière de sécurité alimentaire.

Les jeux sont plus efficaces
Les chercheurs ont constaté que toutes les interventions ont amélioré les convictions en matière de sécurité alimentaire dans une mesure similaire à celle du groupe témoin. Cependant, malgré leur impact positif sur les croyances en matière de sécurité alimentaire, les vidéos n’ont pas réussi à affecter de manière significative les comportements – ce qu’une courte séance de jeu a réussi à faire. «En interrogeant les participants sur leurs connaissances en matière de sécurité alimentaire et sur leur comportement en matière de manipulation des aliments, nous avons pu constater qu’ils étaient plus conscients de la façon de veiller à la sécurité des aliments et qu’ils modifiaient leurs routines de cuisine en fonction des comportements pour lesquels ils avaient gagné des points dans le jeu», déclare le professeur Alexander K. Koch de l’Université d’Aarhus au Danemark, partenaire du projet SafeConsumE, dans un communiqué de presse publié sur le site Internet du projet. Alexander K. Koch est co-auteur de l’étude en question publiée dans la revue Food Control

Au total, 1 087 participants âgés de 20 à 50 ans et 886 autres dont le plus âgé avait 89 ans ont pris part à l’enquête. À la surprise de l’équipe de recherche, l’étude a révélé que le jeu n’avait pas seulement un impact sur le comportement des jeunes de 20 à 30 ans en matière de sécurité alimentaire, mais également sur celui des personnes plus âgées. «Avant l’étude, nous nous attendions à ce que la volonté de participer et de jouer au jeu en ligne soit la plus forte chez les jeunes. Étonnamment, il s’est avéré que les effets observés étaient remarquablement stables parmi les différents groupes d’âge», souligne dans le communiqué de presse la co-auteure Nina Veflen, de l’institut norvégien de recherche sur l’alimentation et coordinatrice du projet SafeConsumE. 

Peu coûteux à lancer à grande échelle une fois développé, le jeu de SafeConsumE (SafeConsumE: Safer food through changed consumer behavior: Effective tools and products, communication strategies, education and a food safety policy reducing health burden from foodborne illnesses) pourrait jouer un rôle important dans la prévention des maladies d’origine alimentaire grâce à sa capacité à toucher un grand nombre de consommateurs. Alexander K. Koch conclut: «Ce qui est génial avec le jeu SafeConsume, c’est qu’il aide les gens à apprendre la sécurité alimentaire tout en s’amusant.»

Pour plus d’informations, veuillez consulter: site internet du projet SafeConsumE

Commentaire
Pas convaincu que les jeux soient plus efficaces, c’est une option mais loin d’être la seule. La sécurité des aliments n’est pas un jeu !
Comme souvent ce sont les consommateurs qui sont ciblés, cela permet à la Commission européenne d'éviter de parler de ce qui fâche ...

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De la sécurité sanitaire unique du café infusé à froid

La National Coffee Association (NCA) publie un guide de sécurité sanitaire unique en son genre pour les détaillants de café infusé à froid, source NCA.

La National Coffee Association (NCA), a publié le tout nouveau Cold Brew Safety Guide for Retailers (guide de la sécurité sanitaire sécurité de boissons infiusées froides) pour les détaillants, il offre aux entreprises de café des conseils inégalés sur l'infusion, le stockage et le service en toute sécurité d'une infusion à froid l'une des boissons les plus consommées sur le marché actuel du café.

Le café est l'une des boissons les plus sûres, mais un secteur en évolution nécessite des lignes directrices actualisées.

Le Cold Brew Safety Guide for Retailers est le dernier ajout à la boîte à outils Cold Brew de la NCA, une série de ressources pour l'industrie consistant en un modèle de plan d'analyse des dangers - points critiques pour leur maîtrise (HACCP), une check-liste de conformité à l'inspection sanitaire, des vidéos d'information, des réponses aux questions fréquemment posées. questions, et la boîte à outils Cold Brew 2018 de la NCA pour l'industrie, un guide de sécurité sanitaire développé pour les fabricants de produits d'infusion à froid hermétique.

Avec ce guide exclusif aux membres pour les détaillants de café infusé à froid, les membres de la NCA reçoivent un aperçu inégalé de la meilleure façon de gérer les nombreux facteurs affectant la préparation sûre du café infusé à froid, y compris la conformité réglementaire, la prévention des maladies d'origine alimentaire, les considérations de préparation et de stockage, et plus encore. .

Le président et directeur général de la NCA, William ‘Bill’ Murray, a dit :
«Le café infusé à froid a connu une croissance explosive depuis que la NCA a commencé à le suivre dans notre étude exclusive sur les consommateurs, et est maintenant la troisième méthode de préparation du café la plus populaire.

Sans la chaleur constante appliquée au café «chaud» traditionnellement infusé, garder l'infusion froide «réfrigérée» nécessite une attention particulière à la sécurité des aliments. Le nouveau Cold Brew Safety Guide for Retailers de la NCA aidera les entreprises de café à tirer parti de la popularité croissante de l'infusion à froid tout en s'assurant que leurs produits et leurs clients soient sûrs. Cet avantage exclusif aux membres NCA est encore une autre façon pour la NCA de ‘servir du café’.»

Pour plus d'informations sur les ressources d'infusion à froid de la NCA, cliquez ici.
Après avoir rempli une fiche, vous pourrez avoir accès au guide ici.

Merci à Joe Whitworth de m’avoir transmis cette information.

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mardi 28 juin 2022

Qu'en est-il de la survie de pathogènes dans des mélanges d'éthanol et de jus à température ambiante ?

Bien entendu l'article ci-après n'incite à la consommation de boissons alcoolisées, et conseille à boire avec modération ...

Cela étant, voici un article qui traite de la survie de Escherichia coli O157, Salmonella et Listeria monocytogenes dans des mélanges d'éthanol et de jus à température ambiante, source Food Protection Trends.

Résumé
Certains bars et restaurants ont commencé à proposer des cocktails de fruits et légumes alcoolisés à température ambiante. Les opérateurs pensent souvent que la présence d’éthanol rend cette pratique sûre, et à l'inverse, certains services réglementaires se posent la question de la sécurité sanitaire. Il a été rapporté que l'éthanol peut inhiber la croissance de certaines bactéries à des concentrations commençant à 8-10% et peut être biocide à des concentrations ≥ 30%. Dans cette étude, Escherichia coli O157, Salmonella et Listeria monocytogenes ne se sont pas développés dans des mélanges de purée de banane, de purée de poire, de jus d'orange et de jus de pomme préparés avec des concentrations d'éthanol de 10 à 50% à 25°C. Les agents pathogènes inoculés n'ont pas été détectés dans le jus plus éthanol à 40 ou 50% après 48 heures. Les jus avec des concentrations d'éthanol de 10 à 30% ont présenté différentes réductions logarithmiques au fil du temps pour chacun des agents pathogènes introduits. Cette étude a des implications sur la façon dont les services réglementaires évaluent le risque des mélanges de jus et d'éthanol conservés à température ambiante en vertu du Food Code de la FDA des États-Unis. Les opérateurs qui souhaitent afficher des mélanges d'éthanol et de jus de fruits à température ambiante doivent s'assurer d'un pH < 4,2 ou d'une combinaison de valeurs de pH et d'activité de l'eau basées sur le tableau B du Food Code de la FDA, ou encore ils doivent conserver le produit réfrigéré à une température ≤ 5°C.

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lundi 27 juin 2022

Un système d'emballage alimentaire réduit les risques pour la santé et conserve les aliments

«Un système d'emballage alimentaire réduit les risques pour la santé et conserve les aliments», source EurekAlert!

Inspiré de la médecine du champ de bataille, cet emballage alimentaire antimicrobien pourrait réduire le gaspillage alimentaire et les maladies d'origine alimentaire

Alors que les prix des aliments continuent d'augmenter et qu'une crise alimentaire mondiale se profile à l'horizon, il est stupéfiant de penser qu'environ 30 à 40% de l'approvisionnement alimentaire américain se retrouve dans des décharges, principalement en raison de la détérioration. Dans le même temps, l'Organisation mondiale de la santé estime que les maladies d'origine alimentaire dues à la contamination microbienne provoquent environ 420 000 décès par an dans le monde.

Et s'il existait un moyen de conditionner les aliments frais qui pourrait prolonger leur durée de conservation et éliminer la contamination microbienne ?

Désormais, des chercheurs de la Harvard John A. Paulson School of Engineering and Applied Sciences (SEAS) et de la Harvard T.H. Chan School of Public Health ont mis au point un système d'emballage alimentaire biodégradable et antimicrobien qui fait les deux.

«L'un des plus grands défis de l'approvisionnement alimentaire est la distribution et la viabilité des produits alimentaires eux-mêmes», a dit Kit Parker, professeur de bioingénierie et de physique appliquée et auteur principal de l'article. «Nous exploitons les progrès de la science des matériaux et du traitement des matériaux pour augmenter à la fois la longévité et la fraîcheur des aliments et le faire dans un modèle durable.»

L’étude a été publiée dans Nature Food.

Du champ de bataille à la ferme
Étonnamment, le nouveau système d'emballage alimentaire a ses racines dans la médecine du champ de bataille. Depuis plus d'une décennie, Parker et son groupe développent des fibres antimicrobiennes pour les pansements. Leur plate-forme de fabrication de fibres, connue sous le nom de Rotary Jet-Spinning (RJS), a été spécialement conçue à cet effet.

Le RJS fonctionne comme une machine à barbe à papa, une solution de polymère liquide est chargée dans un réservoir et expulsée à travers une minuscule ouverture par la force centrifuge lorsque l'appareil tourne. Lorsque la solution quitte le réservoir, le solvant s'évapore et les polymères se solidifient pour former des fibres, avec des diamètres contrôlés allant de l'échelle microscopique à l'échelle nanométrique.

L'idée de traduire la recherche du pansement des plaies à l'emballage des aliments est née d'une collaboration avec Philip Demokritou, l'ancien codirecteur du Center for Nanotechnology and Nanotoxicology (NanoCenter) de la Harvard's Chan School. Le NanoCenter est une initiative conjointe entre Harvard et la Nanyang Technological University de Singapour.

«Il s'est avéré que les pansements ont le même objectif, à certains égards, que les emballages alimentaires - soutenir les tissus, les protéger contre les bactéries et les champignons et maîtriser l'humidité», a dit Huibin Chang, stagiaire postdoctoral au SEAS et premier auteur de l'article.

Pour rendre les fibres sans danger pour les aliments, l'équipe s'est tournée vers un polymère appelé le pullulane. Le pullulane est un polysaccharide comestible, insipide et naturel couramment utilisé dans les rafraîchisseurs d'haleine et les menthes.

Les chercheurs ont dissous le polymère de pullulane dans de l'eau et l'ont mélangé avec une gamme d'agents antimicrobiens d'origine naturelle, notamment de l'huile de thym, de la nisine et de l'acide citrique. La solution est ensuite filée dans un système RJS et les fibres sont déposées directement sur un aliment. Les chercheurs ont démontré la technique en enveloppant un avocat avec des fibres de pullulane. Le résultat ressemble à un fruit enveloppé dans une toile d'araignée.

L'équipe de recherche a comparé leur emballage RJS à une feuille d'aluminium standard et a constaté une réduction substantielle de la contamination par des micro-organismes, notamment E. coli, L. innocua et A. fumigatus.

«Le rapport surface/volume élevé du revêtement permet de tuer beaucoup plus facilement les bactéries dangereuses, car davantage de bactéries entrent en contact avec les agents antimicrobiens que dans les emballages traditionnels», a dit John Zimmerman, stagiaire postdoctoral au SEAS et co-auteur de l’article.

L'équipe a également démontré que leur emballage en fibres augmentait la durée de conservation de l'avocat, un fruit notoirement pointilleux qui peut passer de mûr à pourri en quelques heures. Après 7 jours sur une paillasse de laboratoire, 90% des avocats non emballés étaient pourris tandis que seulement 50% des avocats enveloppés dans des fibres de pullulane antimicrobiennes pourrissaient.

L'emballage est également soluble dans l'eau et biodégradable, se rinçant sans aucun résidu sur la surface de l'avocat.

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