mercredi 12 juillet 2023

Les rappels, pourquoi viennent-ils si tardivement ?

J’ai déjà évoqué à plusieurs reprises ces rappels non préventifs de la part de Rappel
Conso, 1, 2 et 3.

Mais que dire de ce rappel du 11 juillet 2023.

Il s’agit du rappel de rillettes de lieu jaune aux agrumes de marque Les ptites cabines en raison d’une stérilisation insuffisante, produit non stable.

Les risques encourus par le consommateursont ‘autres contaminants biologiques’, sans précision ...
Le produit a été commercialisé du 13/03/2023 au 25/05/2023 dans la France entière.

Mieux vaut tard que jamais, oui, mais voilà, petit détail qui a son importance dans ce rappel tardif, c’est qu’il a été imposé par arrêté préfectoral. Il vous faut savoir que depuis la création de RappelConso, aux environs d’un quart des rappels (23,7%) ont été imposés par l’administration.

Alors verifiez bien vos étagères, si vous ne conservez pas par hasard, ce pot de rillettes …

Autres exemples

1. rappel le 11 juillet 2023 de merguez et boulettes de merguez pour cause de détection de Salmonella.
Les boulettes merguez ont été vendues au rayon libre-service du 01/07/2023 au 05/07/2023 Les merguez ont été vendues au rayon traditionnel boucherie du 01/07/2023 au 03/07/2023. La DLC était du 05/07/2023.
Il n’est pas indiqué de vérifier si par hasard ces produits auraient été congélés par le consommateur.

2. rappel le 11 juillet 2023 de saucisses de Toulouse 4 pièces pour cause de présence de Salmonella.

Les produits ont été commercialisés du 30/06/2023 au 07/07/2023.

3. rappel le 11 juillet 2023 de pâté de campagne au Cognac 180g de marque Maître Cochon pour cause de présence de corps étrangers de type verre.

Le produit était commercialisé depuis le 12/05/2023.
Précaution sanitaire : En raison du risque de blessures / effets indésirables suite à l'ingestion de ce produit, par précaution il est recommandé aux personnes qui détiendraient des produits appartenant au(x) lot(s) décrit(s) ci-dessus de ne pas les consommer.

4. rappel le 11 juillet 2023 de filet maquereau sous vide de marque Auchan en raison de la mise en évidence de la présence d’histamine. Il s’agit ici du 13e rappel de poisson en 2023 pour cause de présence d’histamine.

Le produit était commercialisé du 14/06/2023 au 21/06/2023. A noter, qu’Auchan n’a pas diffusé ce rappel sur son site internet dédié au rappels.

Voilà c’était une petite partie de la chronique quotidienne de la vie du consommateur en France dont on nous dit, à juste titre, qu’il est «responsable  (respect des bonnes pratiques d’hygiène, respect des consignes de cuisson, respect des DLC, etc.)».

Mais dans ces exemples cités, que peut faire le consommateur face à ce danger dont il a connaissance près de 20 jours après l’achat ?

Existe-t-il un risque lié à l'utilisation d'huile à une température supérieure à 180°C pour la friture de produits à base de viande ?

Le Comité scientifique de l’AFSCA de Belgique, dans un avis 09-2023 (40 pages), a réalisé une «Évaluation d'une demande de dérogation pour la friture de produits à base de viande dans une huile dont la température est supérieure à 180°C».

Mots clés : huile de tournesol, friture, température, produits à base de viande, boulettes de viande, hydrocarbures aromatiques polycycliques, amines aromatiques hétérocycliques, N-nitrosamines, oxydation, stabilité à l'oxydation.

Résumé

Contexte et Termes de référence

Un opérateur de la chaîne alimentaire a introduit une demande de dérogation auprès de l'AFSCA pour la friture de produits à base de viande dans de l'huile dont la température est supérieure à 180°C. La température maximale légale est 180°C et une tolérance de 2°C est accordée par l'AFSCA. Au cours du processus de friture de produits à base de viande dans de l'huile de tournesol, l'opérateur autorise des dépassements ponctuels de 182°C. Ces dépassements sont toutefois contrôlés et associés à des mesures correctives.

Conformément à la législation et à la circulaire PCCB/S3/VVN/1148069, l'AFSCA peut, sur demande motivée d'un fabricant ou d'un préparateur et sur avis du Comité scientifique, accorder une dérogation pour le procédé de friture appliqué par le fabricant ou le préparateur. Pour cette raison, il est demandé au Comité scientifique de répondre à la question suivante : «Existe-t-il un risque lié à l'utilisation d'huile à une température supérieure à 180°C pour la friture de produits à base de viande ?»

Méthode

L'avis se base sur l’examen de la littérature et l'opinion d’experts, sur les documents de l’opérateur et sur une estimation de la formation de contaminants de procédé (amines aromatiques hétérocycliques) dans les boulettes de viande réalisée en appliquant un modèle de cinétique issu de la littérature.

Conclusions

Le Comité scientifique n'a pas d'objection à ce que l'AFSCA réponde favorablement à la demande de dérogation de l'opérateur pour la friture de boulettes de viande dans de l'huile de tournesol à une température supérieure à 180°C mais limitée à 186°C. Des mesures correctives doivent toutefois être appliquées à partir du dépassement de 183°C (température d’action choisie par l’opérateur). Les mesures correctives consistent en la destruction des boulettes frites de viande et au changement immédiat de l'huile de friture. Cela est nécessaire si (i) la température de l'huile dépasse 183°C pendant six minutes et que ce dépassement s’accompagne d’une teneur en matières polaires dépassant 25% (norme légale conformément à l'arrêté royal du 22 janvier 1998) ou si (ii) la température de l’huile dépasse 186°C. Il convient de noter que la tolérance de température de l'huile autorisée par l'AFSCA est de 182°C. Cependant, le processus de friture de l'opérateur (friteuse électrique et processus par lots) est intrinsèquement sensible aux fluctuations de température. Grâce aux données d'enregistrement de la température sur une période plus longue (avec seulement quelques dépassements de 182°C), le Comité scientifique peut affirmer qu'il est acceptable que les mesures correctives décrites ci-dessus ne soient prises qu'à partir d'une température de 183°C.

L'avis du Comité scientifique est notamment motivé par le fait que les données analytiques de l'huile de friture (des acides gras libres, des triglycérides dimériques et polymériques, des substances polaires sur la graisse et l'indice de peroxyde) sont conformes aux normes légales. Cela montre que l'opérateur contrôle son processus.

En outre, sur la base des opinions d'experts et de l'étude de la littérature, six risques ont été pris en compte :

1) oxydation de l'huile de tournesol ;

2) formation d'hydrocarbures aromatiques polycycliques dans l'huile de tournesol ;
3) formation d'hydrocarbures aromatiques polycycliques dans les produits frits à base de viande ;
4) stabilité oxydative pendant la conservation des produits frits à base de viande ;
5) formation de N-nitrosamines dans les produits frits à base de viande ; et

6) formation d'amines aromatiques hétérocycliques dans les produits frits à base de viande.

Le Comité scientifique estime que la formation d'amines aromatiques hétérocycliques dans les produits frits à base de viande est le seul risque pertinent. Une simulation de la formation d'amines aromatiques hétérocycliques a donc été réalisée pour le produit le plus critique de l'opérateur, une boulette de viande d'un diamètre de 2,5 cm. Sur la base de paramètres cinétiques provenant de la littérature, la formation d'amines aromatiques hétérocycliques dans la boulette de viande a été simulée pour l’application d’un procédé de friture de deux minutes à 182°C (tolérance maximale de l'AFSCA) d'une part et à 187°C (1°C de plus que la température à laquelle l'opérateur détruit immédiatement les boulettes de viande) d'autre part. La simulation permet de conclure que l'augmentation de la formation d'amines aromatiques hétérocycliques à 187°C par rapport à 182°C est très limitée. Sur la base de cette simulation, le Comité scientifique est d’avis qu'il n'y a pas de risque associé à la consommation des boulettes frites de viande fabriquées par cet opérateur lorsque des dépassements ponctuels de la température maximale de l'huile de 180°C se produisent au cours du processus de friture, à condition que les mesures correctives de l'opérateur soient appliquées de manière cohérente.

Recommandations

Le Comité scientifique recommande de calibrer régulièrement le thermostat de la friteuse électrique.

Plutôt que de déterminer les acides gras libres, le Comité scientifique recommande de mesurer la fraction polaire comme contrôle de routine sur l'huile de tournesol. En effet, la fraction polaire prend en compte plus de produits de dégradation que les seuls acides gras libres et constitue donc une méthode plus précise pour déterminer l'état de dégradation de l'huile de friture.

En outre, le Comité scientifique recommande d'utiliser une huile ayant une teneur plus faible en acides gras polyinsaturés et une teneur plus élevée en acides gras monoinsaturés que l’huile de tournesol utilisée actuellement par l’opérateur, car la première présentera une meilleure stabilité à l'oxydation

Complément

Sur ce sujet, on pourra lire, «Contrôle des huiles de friture» : Tests, changement d'huile, nettoyage de la friteuse, tri… toutes ces étapes doivent faire l'objet de protocoles intégrés dans le Plan de Maîtrise Sanitaire. Cela pour atteindre toujours le même objectif : offrir à la clientèle un produit sain et de qualité. Article réalisé en partenariat avec la DGAL.

mardi 11 juillet 2023

Hôpitaux : Notre système est totalement déshumanisé

Angleterre : Épidémie à Salmonella liée à des œufs de Pologne

«Angleterre : Épidémie à Salmonella liée à des œufs de Pologne», source article de Joe Whitworth paru le 11 juillet 2023 dans food Safety News.

Une épidémie à Salmonella en Angleterre qui a rendu malades plus de 60 personnes au début de cette année a été liée à des œufs de Pologne.

Des prélèvements de patients sont également similaires aux isolats précédemment signalés qui appartiennent à un groupe faisant partie de plusieurs investigations nationales et internationales.

Il y a eu 65 cas associés à l'éclosion anglaise, 25 cas confirmés et 18 probables liées à un restaurant, dix confirmés avec des liens inconnus avec l'établissement, et 12 sans lien avec le restaurant.

L'épidémie liée au restaurant sans nom a été signalée à l'équipe de protection de la santé de l'Est de l'Angleterre de l'Agence britannique de sécurité sanitaire (UKHSA) début avril. L'UKHSA a notifié de multiples cas de gastro-entérite suite à la consommation d'aliments sur le site, avec des dates de présence ou de plats à emporter fin mars, selon une étude publiée dans Eurosurveillance.

Dix personnes hospitalisées

Les résultats du séquençage du génome entier (WGS) ont indiqué une infection à Salmonella Enteritidis. Les chercheurs ont identifié des patients supplémentaires sans lien connu avec le restaurant et des cas historiques signalés depuis juillet 2022.

D'après les questionnaires remplis, les dates d'apparition variaient du 17 mars au 17 avril 2023, mais la plupart des gens ont présenté des symptômes le 30 mars. Ils comprenaient des vomissements, de la diarrhée, de la fièvre et des douleurs abdominales 12 à 24 heures après avoir mangé au restaurant. Dix personnes ont été hospitalisées.

Pour les 43 cas liés au restaurant, l'âge moyen était de 32 ans avec une fourchette de 6 à 61 ans et 17 étaient des femmes. Aucun cas n'a été signalé parmi le personnel.

Les investigations épidémiologiques ont suggéré que les œufs ou le poulet étaient la cause probable de l'épidémie. En raison d'un chevauchement des éléments du menu, il n'a pas été possible de séparer la consommation des deux éléments. Manger du poulet ou des œufs expliquerait respectivement 25 ou 24 cas sur 31.

Lorsque les agents d'hygiène du milieu se sont rendus au restaurant au début d'avril, il ne restait aucun aliment à manger. Ils n'ont identifié aucune lacune dans les problèmes de sécurité des aliments ou d'hygiène tels que des problèmes de contamination croisée ou une cuisson inadéquate du poulet.

Des œufs crus étaient utilisés pour faire de la mayonnaise à l'ail et comme ingrédient liant dans du pain naan. Les conseils généraux à l'entreprise comprenaient une recommandation de modifier l'approvisionnement en œufs d'origine nationale produits dans le cadre d'un programme d'assurance agricole reconnu.

Œufs de Pologne suspectés

Les enquêtes menées par la Food Standards Agency (FSA) ont révélé que les œufs utilisés au restaurant avaient été achetés à des grossistes qui les avaient importés de Pologne. Deux cas sans lien avec le restaurant ont également consommé des œufs de Pologne. Les informations sur la source du poulet sont en attente.

La fenêtre étroite des dates de repas pour les cas liés au restaurant suggère un lot d'aliments contaminés ou une défaillance isolée des procédures, ont déclaré les chercheurs.

Il est possible que le poulet et les œufs soient indépendamment associés à la maladie : soit par contamination croisée au restaurant, soit en raison d'une contamination potentielle généralisée dans plusieurs secteurs du poulet. Bien que le poulet ne puisse pas encore être exclu comme source, les résultats suggèrent jusqu'à présent que les œufs étaient le principal vecteur de l'épidémie de restaurant, a révélé l'étude.

Depuis 2014, l'Europe a connu des cas de maladie liés à la viande de poulet ou aux œufs d'origines multiples à travers l'Europe.

Les données ont été partagées sur la plateforme EpiPulse, hébergée par le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC). Des informations provenant d'Autriche et de Pologne indiquent des cas génétiquement étroitement liés dans ces pays.

La Suède signale une augmentation récente des cas à Campylobacter

La Suède n’est plus ce qu’elle était …  «La Suède signale une augmentation récente des cas à Campylobacter », source Food Safety News du 11 juillet 2023 .

La Suède a enregistré une augmentation du nombre de patients atteints par Campylobacter avec du poulet contaminé soupçonné d'être à l'origine du problème.

Au cours des dernières semaines, le nombre de personnes infectées par Campylobacter a augmenté. Le pic de cas à la fin juin et au début juillet est survenu après une augmentation de Campylobacter dans les troupeaux de poulets de chair. Les poulets de chair sont des poulets élevés pour leur viande.

Des responsables de Folkhälsomyndigheten (l'Agence de santé publique de Suède) ont déclaré que l'augmentation estivale annuelle semble avoir commencé assez soudainement et un peu plus tôt que d'habitude.

Les données de l'Institut vétérinaire national (SVA) montrent que cela a été précédé par plusieurs grands troupeaux de poulets de chair positifs à Campylobacter.

Les personnes malades vivent dans tout le pays et des infections ont été enregistrées dans tous les groupes d'âge.

La moyenne est d'environ 20 cas déclarés non associés aux voyages par jour et en augmentation. Cela peut être comparé à un pic d'environ 25 à 30 cas par jour qui s'est généralement produit au début du mois d'août les années précédentes.

Le nombre de personnes infectées au niveau national et de cas dont le pays d'infection est inconnu est passé d'environ 70 par semaine pendant la majeure partie du mois de juin à 100, il y a deux semaines et à plus de 140 la semaine dernière.

Viande de poulet réfrigérée soupçonnée d'être la principale source

Des études antérieures ont montré un lien entre l'infection à Campylobacter et la consommation de poulet réfrigéré, où environ un tiers de ceux qui ont contracté la maladie ont été liés à du poulet.

L'infection à Campylobacter chez l'homme est plus fréquente en été, tout comme sa présence dans les troupeaux de poulets de chair.

Au total, 5 165 cas de campylobactériose ont été signalés en 2022 et 57 % d'entre eux étaient domestiques. Cela représente plus de 4 000 cas en 2021. Pour les infections domestiques en 2022, l'âge médian était de 51 ans avec une fourchette de 0 à 101.

Les autorités nationales et locales ont prélevé 64 échantillons de différents types d'aliments en 2022 mais n'ont pas trouvé de Campylobacter. Les entreprises alimentaires de sept abattoirs ont collecté 1 046 échantillons de peau de cou regroupés sur la base de la réglementation européenne. Les résultats des analyses dans tous les abattoirs étaient satisfaisants selon la législation, et seuls 18 dépassaient la limite de 1 000 UFC/g.

Une bonne hygiène lors de la manipulation de poulet cru réduit le risque d'infection. Les conseils comprennent le lavage des mains avant de commencer à cuisiner et immédiatement après avoir manipulé de la viande et du poulet crus.

La viande de poulet crue et les autres aliments doivent être séparés, en particulier les aliments prêts à consommer tels que les salades. Les planches à découper et les ustensiles de cuisine doivent également être soigneusement lavés après avoir coupé de la viande et du poulet.

Nombre de cas signalés par Campylobacter par semaine infectés en Suède ou avec un pays inconnu de acs d'infection (230706). La semaine 27 (du 3 au 9 juillet) n'est pas encore terminée. 

Inhemska 2023 : Nombre de cas domestique en 2023
okänt smittland :  Pays d’infection inconnu

L'Organisation panaméricaine de la santé met en garde contre les infections liées au tourisme médical

«L'Organisation panaméricaine de la santé met en garde contre les infections liées au tourisme médical», source article de Chris Dall paru le 10 juillet 2023 dans CIDRAP News.

La semaine dernière, l'Organisation panaméricaine de la santé (OPS) a appelé les États membres à renforcer leur capacité à détecter, gérer et prévenir les épidémies d'organismes résistants aux antimicrobiens liées au tourisme médical.

L'avertissement fait suite à une épidémie dans plusieurs Etats des Etats-Unis de méningite fongique liée à deux cliniques privées de chirurgie esthétique au Mexique.

Dans une mise à jour épidémiologique, l'OPS a déclaré que l'épidémie avait touché 35 résidents américains qui se sont rendus dans les cliniques et ont subi des procédures sous anesthésie péridurale. Dix des patients américains ont confirmé des cas de méningite fongique et 8 sont décédés, selon la dernière mise à jour du Centers for Disease Control and Prevention.

Sur les 547 personnes qui ont subi des interventions dans les deux cliniques de janvier à avril de cette année, 237 (43%) étaient des résidents américains. L'OPS estime que le nombre de résidents américains qui recherchent des soins de santé à l'extérieur du pays est passé de 750 000 à 1,4 million par an de 2007 à 2017, un nombre qui devrait augmenter de 25% par an.

Les principales destinations des touristes médicaux sont le Mexique, le Canada et les pays d'Amérique centrale, d'Amérique du Sud et des Caraïbes. La plupart des procédures qu'ils recherchent sont liées à la chirurgie esthétique et cosmétique. Les motivations incluent des coûts inférieurs, le désir d'éviter de longues listes d'attente ou l'accès à des procédures qui ne sont pas disponibles dans le pays de résidence.

«Alors que la plupart des patients recherchent des soins de santé dans le pays dans lequel ils résident, il y a une proportion croissante de personnes qui voyagent pour des soins médicaux, dentaires ou chirurgicaux de diverses manières», a déclaré l'OPS. «Ce type de soins médicaux peut présenter un risque à la fois pour la santé publique et pour la vie de la personne qui sollicite ce type de soins.»

Infections liées à une prévention «sous-optimale» des infections

Selon le rapport de l’OPS, les complications les plus courantes des procédures de tourisme médical sont les infections des plaies chirurgicales et les bactériémies, dont certaines sont causées par des organismes résistants aux antibiotiques. Ces infections sont souvent liées à des pratiques sous-optimales de prévention des infections nosocomiales (stérilisation inadéquate du matériel et réutilisation des seringues), à l'épidémiologie locale des micro-organismes résistants aux antibiotiques et à une utilisation inappropriée des antibiotiques chez les prescripteurs et les patients.

Outre l'épidémie de méningite fongique, d'autres épidémies ont été signalées parmi les touristes médicaux dans la région, notamment une épidémie d'infections du site opératoire en 2019 causée par Pseudomonas aeruginosa multirésistant. Cette épidémie a touché 38 patients américains qui s'étaient rendus à Tijuana pour une chirurgie bariatrique.

Pour prévenir les épidémies de micro-organismes résistants liées au tourisme médical, l'OPS recommande que les responsables de la santé publique de la région mènent des enquêtes rapides et opportunes sur les épidémies après la détection initiale des premiers cas, mettent en œuvre des mesures appropriées de prévention et de contrôle des infections et une stratégie de communication pour diffuser les informations sur les épidémies, et signaler immédiatement les découvertes aux autorités du pays où l'infection est susceptible d'être contractée.

Le rapport de l'OPS appelle également les laboratoires cliniques à mettre en œuvre un protocole régional pour la détection des souches résistantes et à former le personnel de laboratoire à la détection des agents pathogènes associés aux soins de santé le plus souvent acquis à partir de destinations internationales.

Pour prévenir ces infections, l'OPS exhorte les établissements de santé qui traitent les touristes médicaux à assurer la mise en œuvre adéquate d'une stratégie multimodale d'hygiène des mains, à mettre en œuvre des mesures de prévention des infections des plaies chirurgicales et à nettoyer, décontaminer et stériliser correctement tous les équipements et dispositifs médicaux. selon les directives en vigueur.

Un nouvel outil de surveillance de l'air détecte les variants de la COVID-19 en 5 minutes

 

«Un nouvel outil de surveillance de l'air détecte les variants de la COVID-19 en 5 minutes», source article de Stéphanie Soucheray paru le 10 juillet 2023 dans CIDRAP News.

Un nouveau dispositif de preuve de concept conçu par des chercheurs de l'Université de Washington à Saint-Louis surveille des prélèvements d'air pour détecter des variants du virus de la COVID-19 en 5 minutes environ, selon une étude publiée dans Nature Communications.

L’étude est basée sur la construction antérieure par une équipe interdisciplinaire d'un biocapteur à micro-immunoélectrode (MIE) qui détecte la bêta-amyloïde comme biomarqueur de la maladie d'Alzheimer. Les chercheurs ont échangé l'anticorps qui reconnaît la bêta-amyloïde contre un nanocorps d'un lama qui reconnaît la protéine de pointe du virus SARS-CoV-2.

Utilisant la technologie des cyclones humides, le biocapteur permet aux échantillons d'air de se mélanger à des vitesses élevées, créant un vortex de surface piégeant les aérosols viraux. Cela permet au biocapteur de détecter les particules virales dans les fluides collectés.

«La récupération élevée du virus par le cyclone humide peut être attribuée à son débit extrêmement élevé, qui lui permet de prélever un plus grand volume d'air sur une collecte d'échantillons de 5 minutes par rapport aux préleveurs d’air disponibles dans le commerce», a dit le co-auteur principal Rajan Chakrabarty dans un communiqué de presse. Chakrabarty dirige le Complex Aerosol Systems Research Laboratory à l'Université de Washington.

Les chercheurs ont testé le biocapteur dans des chambres où deux personnes qui avaient récemment été testées positives pour la COVID-10 et sept échantillons d'air prélevés dans les chambres des patients ont correctement identifié les particules virales dans l'air.

Appareil compact et portatif

L'appareil est compact, mesurant 30,5 cm de large et 25,5 cm de haut, et a un débit de 1 000 litres par minute. Les auteurs de l'étude ont dit que l'appareil pourrait être utilisé par les écoles, les hôpitaux et les lieux publics pour détecter le SRAS-CoV-2, ainsi que d'autres virus aéroportés, notamment le virus respiratoire syncytial et la grippe. Il s'allume lorsqu'un virus est détecté, alertant ses opérateurs pour augmenter le débit d'air dans la pièce. 

«Si vous êtes dans une salle avec 100 personnes, vous ne voulez pas savoir cinq jours plus tard si vous pourriez être malade ou non. L'idée avec cet appareil est que vous pouvez savoir essentiellement en temps réel, soit toutes les 5 minutes, s'il y a un virus vivant», a déclaré le co-auteur principal John Cirrito.

En finir avec les rats dans les bâtiments agricoles, mais aussi ailleurs ...

«En finir avec les rats dans les bâtiments agricoles»,
source Agri-Mutuel.

Cet article peut être utile à lire pour tout entreprise souhaitant éliminer les rats de leur entreprise alimentaire. Dans ce cadre, pas de régulation des rats, une seule solution leur élimination et/ou en les empêchant de pénétrer dans des locaux alimentaires.

Malgré le succès du dessin animé «Ratatouille», les rongeurs n’en demeurent pas moins nuisibles. Pertes économiques, dégradation des infrastructures voire transmission de maladies… mieux vaut ne pas expérimenter la cohabitation ! Boris Boubet, vétérinaire et directeur de Farago Creuse, nous explique comment se débarrasser des rats, souris et autres rongeurs.

Les rats sont des animaux très prolifiques. Leur temps de gestation est court (20 à 24 jours), et la maturité sexuelle vite atteinte (6 semaines). «En conditions optimales, une rate peut avoir jusqu’à 6 portées par an, avec une dizaine de petits à chaque fois», insiste Boris Boubet, vétérinaire pour Farago Creuse. Avec une telle prolificité, on peut vite se laisser dépasser ! D’autant que les dégâts sont conséquents. Un rat peut consommer jusqu’à 150 kg d’aliment par an, et détériorer nombre d’infrastructures. Il s’attaque à tout ce qui peut être rongé, câbles électriques, matériel d’isolation… Sans compter que l’urine de rongeur n’apporte rien de bon aux structures des bâtiments !

L’évolution sociétale qui veut que l’on prohibe les produits chimiques, et que l’on cherche à cohabiter avec les rats nous conduit à de graves problèmes sanitaires.

Mais le principal enjeu est peut-être sanitaire. Pour le vétérinaire, le doute n’est pas permis «les rats sont des nuisibles». Leur urine peut être vectrice de leptospirose ou de salmonelles, et «les deux sont des zoonoses». Sans compter qu’elles ne sont pas les seules maladies transmises par le rongeur. Florence Ayral, vétérinaire et enseignante-chercheuse en pathologie infectieuse a justement réalisé une thèse sur la question en 2019. Résultat, 48 agents zoonotiques ont été retrouvés parmi les rats des villes, et 20 parmi les rats des champs. Ils peuvent également être porteurs de bactéries antibiorésistantes. «Cela montre bien qu’il y a un enjeu de santé publique derrière la dératisation, mais aussi un enjeu de santé vétérinaire. Si le rat noir est vecteur de 20 maladies transmissibles à l’homme, il est potentiellement porteur de maladies transmissibles aux animaux d’élevage», commente le vétérinaire.

La lutte contre les rongeurs fait donc partie intégrante des mesures de biosécurité à mettre en place dans un élevage. Car souvent, « lorsqu’on commence à voir des rongeurs, c’est qu’il y a déjà beaucoup d’animaux ». Les rats étant de nature discrète, en voir un peu signifie que 20 à 30 sont déjà présents !

Nettoyer les abords de l’exploitation

«Avant d’intervenir, il est essentiel d’identifier le type de rats présents sur l’exploitation.» Car il existe bien un rat des villes, et un rat des champs. Le rat noir (ratus ratus), qui concerne plutôt la ruralité, vit dehors l’été, et a tendance à rentrer dans les bâtiments durant l’automne. Discret, il est plus peureux que son cousin, le rat norvégien (Ratus norvegicus), qui vit davantage au contact des humains.

Pour les traquer, il faut comprendre leur fonctionnement. «Les rats sont des animaux sociaux, organisés, et féroces entre eux.» Ils s’organisent en colonie autour d’une rate (leur cheffe de clan), et élisent domicile à proximité d’une ressource alimentaire. «Les colonies les plus fortes sont celles qui se trouvent au plus près de la ressource», décrypte Boris Boubet.

Le premier angle d’attaque consiste donc à leur retirer le couvert. Mais le vétérinaire en convient, «c’est parfois difficile à mettre en place sur une exploitation agricole». La seconde option revient à leur supprimer le gîte. Les travaux de dératisation en élevage débouchent généralement sur un travail autour de l’hygiène globale du site. «Ils n’aiment pas être exposés aux quatre vents. Ils préféreront toujours un terrier proche d’un buisson, d’un tas de ferraille…». Bref, plus la ferme est rangée, moins le rat aura d’occasions de s’installer.

Poser des postes d’appâtage

Mais en cas d’infestation, le nettoyage ne suffit pas. L’utilisation d’un raticide est généralement recommandée. Attention toutefois à ne pas l’appliquer n’importe comment et n’importe où. «Ce qui tue un rat peut tuer un chat ou un chien. Et même un homme avec des quantités importantes», met en garde le directeur de Farago Creuse.

Pour ce faire, on utilise généralement des postes d’appâtage. Ces petites boîtes fermées à clé avec des trous pour que le rongeur s’y faufile, permettent de manipuler les rodenticides (produits destinés à l’élimination des rongeurs) en toute sécurité. Si cette technique a fait ses preuves dans l’industrie agroalimentaire, le rat noir, majoritairement présent dans les exploitations, donne du fil à retordre. Assez méfiant, «il ne rentre pas dans une boîte». Préférer des parpaings retournés, pour présenter les rodenticides sans qu’il ne se répande. Privilégier également les combles où les rongeurs aiment à se réfugier.

Opter pour un poison à base d’anticoagulant

Attention également au produit utilisé. «Les rodenticides sont généralement à base d’anticoagulant, et mettent une dizaine de jours à agir». Un procédé qui permet de contourner l’organisation sociale des rats. «Les animaux les plus âgés envoient les plus jeunes goûter la nourriture lorsqu’une nouvelle ressource est découverte. Le reste de la colonie va alors se pencher sur l’aliment au bout de 5 ou 7 jours, s’il voit que les jeunes n’ont aucun symptôme». L’utilisation d’un poison à effet immédiat aurait pour effet d’éveiller les soupçons sur le poste d’appâtage.

 Mais les appâts ne servent pas qu’à présenter du poison. «Si l’on pense que l’on n’a pas (ou peu) de rongeurs, il peut être bon de les alimenter pour surveiller l’évolution de la population». Car en exploitation agricole, le zéro rat est «impossible à tenir» insiste le vétérinaire. «On travaille plutôt dans une logique de régulation de la population. Le zéro rongeur est plutôt réservé pour les métiers de bouche. Avec des stabulations ouvertes et du stockage d’aliment, c’est difficile de prétendre éliminer totalement les nuisibles. L’essentiel est de contrôler la population pour ne pas se laisser dépasser».

Ne pas hésiter à appeler un professionnel

Si des produits de dératisation existent en vente libre, préférer les produits à destination des professionnels. Ces derniers sont dosés à 50 ppm, contre 25 pour les rodenticides destinés aux particuliers. Mais l’utilisation de ces produits n’est pas sans danger. Les professionnels de la dératisation bénéficient d’un certibiocide qui leur permet de manipuler ces poisons. Pour Boris Boubet, «rien ne vaut l’expertise du dératiseur». Car ça n’est pas tout d’avoir le produit, mais encore faut-il savoir où l’appliquer. «Il va savoir à quelle espèce on a affaire, où poser les postes d’appâtage et surtout quel produit et sur quel appât l’appliquer». Le savoir-faire du dératiseur permet également de limiter la quantité de produit utilisée. «On compte souvent entre 4 et 5 fois moins de rodenticides utilisés pour un même résultat». 

D’autant que la prestation n’est pas très onéreuse. Compter dans les 250 à 300 euros pour un contrat de base chez Farago Creuse. Une formule qui comprend un passage par trimestre, avec la pose et le relevé des appâts. «Ça peut paraître assez espacé, mais le dératiseur connaît la quantité de produit à placer sur les appâts pour cette durée. On pourrait être plus efficace en passant chaque mois, mais ça n’est pas forcément nécessaire de revenir plus souvent en exploitation, on n’est pas sur les mêmes contraintes que dans l’industrie ou pour des métiers de bouche.».

Commentaire

«L’évolution sociétale», dont il est question, ne concerne qu’une poignée de bobos parisiens idéologues (pléonasme) et hors sol, qui pensent que l’on peut cohabiter avec des rats (ou surmulots) notamment à Paris. Grosse erreur !

lundi 10 juillet 2023

Dans la série, il y a plein de microbes dans un yaourt, voici un rappel de yaourt pour cause de présence de Salmonella !

Bravo à cette entreprise qui fait désormais partie du club très fermé des rares entreprises chez qui un pathogène a été détecté dans un yaourt.

On apprend que le 10 juillet 2023, il y a eu un rappel de yaourt bio arome vanille quart de lait 125 g de marque Quart de lait pour cause de présence de Salmonella.

Le produit a ét commercialisé du 22/06/2023 au 12/07/2023.

Le blog vous avait signalé ce type de rappel dans un article, Quid de la présence d'un pathogène alimentaire dans un yaourt ?

On peut raisonnablement penser que les bonnes pratiques hygiéniques de fabrication n’étaient pas au rendez-vous dans cette entreprise. Cela étant, une fois présent, Salmonella survit durant le stockage de yaourt à différentes températures ...

Petit flash back sur un événement heureusement très peu courant.

L’actualité en sécurité des aliments nous apprend qu’en Irlande, la Food Safety Authority of Ireland (FSAI) informe le 23 septembre 2022 du «Rappel d'un lot de yaourt vivant à la banane Glenilen Farm Kids en raison de la présence de Listeria monocytogenes», malgré la présence de milliards de micro-organismes dits bénéfiques ...

Ne pas oublier ce cas historique d’une épidémie de botulisme d'origine alimentaire associée à du yaourt aux noisettes contaminées, source Epidemiology & Infection, 1990. Sans oublier, une épidémie de botulisme d'origine alimentaire causée par un yaourt traditionnel, source Asia Pacific Journal of Medical Toxicology, 2021.

La Chine révèle une décennie de données des toxi-infections alimentaires collectives dans les sites de restauration

«La Chine révèle une décennie de données des toxi-infections alimentaires collectives des sites de restauration», source article de Joe Whitworth paru le 10 juillet 2023 dans Food Safety News.

Vibrio et Salmonella sont les principaux agents pathogènes bactériens liés aux épidémies dans les établissements de restauration, selon une décennie de données d'incidents en Chine.

De 2010 à 2020, les établissements de restauration en Chine ont signalé 18 331 intoxications alimentaires, qui ont entraîné 206 718 cas de maladie, 68 561 hospitalisations et 201 décès.

Il y a eu 5 607 foyers d’intoxication alimentaire dans des restaurants, 2 876 intoxications alimentaires liées à des vendeurs de rue et 2 560 dans des cantines d'employés. Les banquets ruraux et les vendeurs de rue ont été associés respectivement à 64 et 34 décès. Les données proviennent du système de surveillance des épidémies de maladies d'origine alimentaire (FDOSS pour Foodborne Disease Outbreak Surveillance System).

Le nombre médian de patients par épidémie était de 15, avec une médiane de trois hospitalisations par événement, selon l'étude publiée dans la revue China CDC Weekly.

Des études antérieures ont montré qu'une maîtrise inadéquat du temps et de la température, une mauvaise hygiène de la cuisine et la présence de manipulateurs d'aliments infectés dans les établissements de restauration contribuent aux maladies d'origine alimentaire.

Agent pathogène derrière les incidents

Le nombre de foyers de cas et le nombre de cas a grimpé rapidement de 2010 à 2018, avec un pic de 3 610 foyers de cas et 31 230 cas en 2018. Une diminution en 2020 pourrait être liée à la pandémie de COVID-19 et aux mesures de maîtrise, a révélé l'étude.

Les micro-organismes pathogènes étaient la principale cause d'épidémies dans les régions du sud, du nord-ouest, de l'est, du centre et du nord de la Chine, tandis que les animaux, les végétaux et les champignons toxiques étaient la principale cause dans les régions du nord-est et du sud-ouest.

Les incidents liés aux produits chimiques ont entraîné le plus de décès dans les régions du nord-est, du nord-ouest, du centre et du nord. Alors que les animaux et les plantes toxiques étaient la principale cause de décès dans les régions du sud et de l'est. Les champignons toxiques représentaient les taux de mortalité les plus élevés dans la région du sud-ouest.

Les agents pathogènes représentaient 4 883 foyers de cas, 94 047 cas, 32 170 hospitalisations et 21 décès. Les animaux, les plantes et les champignons toxiques étaient responsables de 3 279 foyers de cas, 30 698 cas, 12 338 hospitalisations et 95 décès. La cause était inconnue pour plus de 18 500 foyers de cas avec 21 décès.

Des substances chimiques, telles que le méthanol et les nitrites, ont causé 63 décès. Vibrio parahaemolyticus, Salmonella et Staphylococcus aureus étaient les agents pathogènes les plus répandus, entraînant 3 333 foyers de cas, 60 520 cas, 21 491 hospitalisations et neuf décès.

Les produits carnés, les produits aquatiques et les légumes ont été associés respectivement à 2 724, 1 595 et 1 571 foyers de cas entre 2010 et 2020.

Foyers de cas d’intoxication alimentaire par cause

Les principales causes de foyers de cas d’intoxication alimentaire dans les restaurants étaient la transformation incorrecte, l'ingestion accidentelle et la contamination croisée. Les principales causes chez les vendeurs de rue étaient l'ingestion accidentelle, un stockage inapproprié et un traitement inadéquat. Les cantines du personnel ont connu des foyers de cas d’intoxication alimentaire principalement dus à une cuisson insuffisante, à une ingestion accidentelle et à un traitement inapproprié.

Malgré la présence de systèmes de management de la sécurité des aliments dans de nombreux restaurants et cafétérias, la mise en œuvre n'a pas toujours été efficace, ont dit les chercheurs. Les mesures de maîtrise comprennent une éducation à la santé publique sur les maladies d'origine alimentaire sur ces sites et une formation régulière à la sécurité des aliments pour les employés et les gestionnaires des restaurants.

Les produits aquatiques contaminés par Vibrio parahaemolyticus dans les restaurants et les banquets ruraux, ainsi que les lectines dans les haricots rouges dans les cantines du personnel, ont été les principaux contributeurs des foyers de cas d’intoxication alimentaire dans les opérations de restauration.

«En raison de l'évolution des habitudes alimentaires et de la nature trépidante de la vie moderne, un nombre croissant de personnes ont choisi de dîner dans des établissements de restauration ces dernières années. Il a été documenté qu'une variété de risques pour la sécurité des aliments existent dans les établissements de restauration, tels que les restaurants, y compris ceux associés aux ingrédients alimentaires, aux pratiques de manipulation, à l'entreposage et au transport. Ces risques peuvent contribuer à l'apparition foyers de cas de maladies d'origine alimentaire.»

Commentaire

Bien entendu, ce ne sont, à mon sens, que des estimations. Ces données me semblent être que la partie émergée de l’iceberg des toxi-infections alimentaires collectives, d'où l'idée de faire encore un effort ...