jeudi 31 mars 2022

De la réduction de la présence de plomb dans les denrées alimentaires

Information du travail du Bureau américain du Codex Alimentarius afin de réduire la présence de plomb dans les denrées alimentaires, source USDA.

Le plomb est un métal lourd naturellement présent dans le sol, l'eau et l'air. C'est aussi une substance toxique qui peut affecter la fonction cérébrale et rénale et les résultats de la grossesse. Des normes internationales solides en matière de sécurité des aliments aident toutes les nations à réduire l'exposition au plomb toxique. En 2021, le Bureau du Codex des États-Unis (USCO) a travaillé avec l'organisme international d'établissement des normes alimentaires (Codex Alimentarius) pour élaborer des normes alimentaires fondées sur la science. Un domaine sur lequel ils se sont concentrés était la réduction de la contamination par le plomb dans les denrées alimentaires.

Par l'intermédiaire du Comité du Codex sur les contaminants dans les denrées alimentaires (CCCF), les États-Unis ont mené un effort de collaboration impliquant plusieurs pays membres du Codex. Cette collaboration a mené à la révision du Code d'usages pour la prévention et la réduction de la contamination par le plomb dans les aliments (CXC 56-2004), qui fournit des informations scientifiques aux producteurs, aux gouvernements et à l'industrie sur la façon de mieux prévenir et réduire davantage la contamination par le plomb dans les denrées alimentaires. Il s'agissait de la première révision depuis 2004.

En outre, l'USCO a soutenu les travaux, dirigés par les États-Unis, qui ont abouti à la réduction des limites maximales (LMs) pour le plomb dans plusieurs produits, tels que les jus de fruits, les préparations pour nourrissons, les fruits et légumes en conserve et d'autres produits. Les limites maximales garantissent que les aliments ne contiennent pas de contaminants (tels que le plomb) à des niveaux susceptibles de nuire à la santé humaine. Les LMs sont essentielles pour contrôler et surveiller la contamination des substances qui pourraient rendre les aliments dangereux. Les États-Unis participent également activement aux travaux en cours visant à élaborer des LMs pour d'autres aliments tels que les épices séchées et les herbes culinaires, les œufs, les sucres et les bonbons à base de sucre, les produits à base de céréales et les plats préparés pour les nourrissons et les jeunes enfants. Dans ce cas, l'USCO a pu s'appuyer sur l'expertise des agences scientifiques et réglementaires américaines pour aider et fournir des informations et des conseils aux pays dans l'établissement de LMs pour le plomb, ce qui renforcera la conformité et la coopération mondiales.

Merci à Joe Whitworth de m’avoir transmis l’information.

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. Le départ du blog de la revue a été strictement motivé par un manque de réactivité dans la maintenance du blog, la visibilité de celui-ci devenant quasi nulle. J’accuse la direction de la revue de fuir ses responsabilités et le but de ce message est de leur dire toute ma colère. Elle ne veut pas céder, moi non plus, et je lui offre ainsi une publicité gratuite.

Six rappels de pains en France, un remake du pain maudit ?

RappelConso informe le 30 mars 2022 du rappel de six produits (cinq le 31 mars et un le 30 mars) de boulangerie, du pain en quelque sorte, pour une cause désormais ancienne, mais qui revient de temps à autre dans l'actualité, la présence d’alcaloïdes de l’ergot en quantité supérieure aux valeurs maximales fixées par le règlement (UE) 2021/1399 applicable au 1er janvier 2022.

Ces rappels, voir image en fin d’article de cinq rappels sur six, rappellent une situation plus ou bien connue, celle que l’on a appelé en son temps, celle du pain maudit ...

L'affaire du pain maudit est une série d'intoxications alimentaires qui a frappé la France pendant l'été 1951, dont la plus sérieuse à partir du 16 août à Pont-Saint-Esprit (Gard) où elle fera cinq, voire sept morts, cinquante personnes internées dans des hôpitaux psychiatriques et deux cent cinquante personnes atteintes de symptômes plus ou moins graves ou durables. Soixante-dix ans après les événements de Pont-Saint-Esprit, on ne sait toujours pas à quoi les attribuer. Cliniquement, les symptômes étaient ceux d'une forme mixte d'ergotisme, mais ce diagnostic n'a pu être prouvé. Pour la justice, la cause est une farine avariée. Source Wikipédia

Il faut pour comprendre cette affaire lire le livre encyclopédique de Steven L. Kaplan, Retour sur la France des années oubliées, Paris, Fayard, 2008, 1129 p.(source Cairn.info).

Steven Kaplan s’attache à reconstituer précisément le fil du drame spiripontain. Il part logiquement de Roch Briand, «boulanger dans la tourmente» qui a cuit la fournée incriminée, leader syndical engagé politiquement à droite et qui fait l’objet de toutes les rumeurs après l’intoxication. Les médecins retrouvent vite l’origine alimentaire de la maladie, et le maire Albert Hebrard gère la crise avec sang-froid. Très rapidement aussi, la police remonte la piste de la farine jusqu’au moulin de Saint-Martin-la-Rivière dans la Vienne, où elle s’aperçoit que pour faire la soudure de l’été 1951, on est allé chercher les « fonds de grenier » et qu’on a fait de la farine avec des grains mêlés et abîmés. Cependant, le commissaire, qui n’est pas un spécialiste de la meunerie, trop pressé d’annoncer qu’il a résolu le mystère, va semble-t-il un peu vite. Le meunier et un boulanger poitevins sont incarcérés à Nîmes, mais ensuite leurs avocats démontent fort habilement les faiblesses d’une instruction précipitée et obtiennent un non-lieu. À Pont-Saint-Esprit, la terreur persiste devant l’incapacité des spécialistes à déterminer la cause de l’intoxication. Les médecins sont d’abord persuadés d’être en présence d’un retour de l’ergotisme et s’accrochent à cette hypothèse, bien qu’elle soit démentie par l’absence du parasite cryptogamique dans les échantillons analysés. Le parquet retient ensuite la piste d’une souillure par un produit chimique au mercure lors du transport de la farine, démentie ensuite par une thèse de pharmacie. Le flou favorise l’émergence de toutes les explications, jusqu’aux plus farfelues. La faillite des experts qui secondent la justice suscite des interrogations sur leurs compétences et sur le statut même de l’expertise. De leur côté, les victimes qui paraissent oubliées par la Justice s’organisent et obtiennent au Civil la condamnation pour faute lourde de l’Association professionnelle de la Meunerie. Celle-ci, que l’affaire expose aux critiques, concède, par la voie de ses dirigeants, la nécessité d’une réforme de son organisation corporatiste, mais sans toutefois s’empresser de l’engager. Le gouvernement libéral d’Antoine Pinay renonce lui aussi à une refonte globale. Cependant, ce corporatisme, mal vécu par les boulangers comme par la nouvelle génération des meuniers, finit par céder progressivement la place à un retour à la concurrence.

Déjà cette époque, on avait des preuves épidémiologiques, mais pas de preuves microbiologiques ...

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De l'usage des pesticides en agriculture bio versus agriculture conventionnelle. Etonnant, non ?

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Quand régime alimentaire rime avec régime politique, tout va bien ?

Un article de Ludovic Delory de 2018, annonçait déjà que «Le véganisme, du régime alimentaire au régime politique».

C’est désormais chose faite à Lyon, municipalité dirigée par des soit-disant écologistes …

Voici un tweet de Catherine Sirven sur la politique au niveau des cantines scolaires de la Ville gastronomique par excellence, Lyon ! 

Oui, je sais, il faut réfléchir avant de voter, parce qu'après, c'est trop tard ...

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La 2ème édition du Guide technique des métaux et alliages est publié pour consultation publique

«2ème édition du guide technique des métaux et alliages», source autorités sanitaires du Luxembourg.

Le Conseil d’Europe vient d’annoncer d'annoncer que le projet de 2ème édition du Guide technique des métaux et alliages est publié pour consultation publique.

La date limite de soumission des commentaires est fixée au 29 avril 2022.

Les documents suivants sont disponibles :
1) Projet de texte pour consultation avec instructions ;
2) Formulaire de commentaire (fichier Excel spécifique dans lequel il faut adresser les commentaires en fonction des sections et des lignes spécifiques du projet de texte) à remplir et à renvoyer à l'adresse électronique dédiée.

Les commentaires peuvent être soumis en anglais ou en français (sélection par liste déroulante dans le formulaire) et doivent être envoyés à l'adresse électronique spécifiée dans le document. Les commentaires rédigés dans une autre langue que l'anglais ou le français doivent être traduits avant d'être soumis, faute de quoi ils ne seront pas pris en considération. Les commentaires seront traités de manière anonyme si les répondants ne précisent pas leur nom et leur affiliation.

À noter que le Secrétariat ne recueillera que les commentaires reçus avant le 29 avril 2022 à l'adresse électronique désignée et soumis à l'aide du formulaire de commentaire spécifique.

Pour en savoir plus

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mercredi 30 mars 2022

Communication chacun pour soi de l'Anses et du BfR sur l'ail des ours

Alors qu’on nous parle de présidence française du Conseil l’UE, qu’on nous répète aussi que le couple franco-allemand sont le moteur de la construction européenne, voici que deux agences sanitaire, l’Anses et le BfR, publient chacun de leur côté la même information sur l’ail des ours et la confusion avec des plantes toxiques qui lui ressemblent.

Aurait-on pû faire autrment ? A vous de voir …

Voici le communiqué du BfR mis en ligne le 30 mars 2022, «Ail des ours: les «sosies» entraînent souvent des intoxications», source article du BfR 08/2022 du 17 mars 2022.

Confondre avec des plantes toxiques peut avoir de graves effets sur la santé.
L'ail sauvage est de plus en plus populaire pour assaisonner les aliments tels que les soupes, les sauces et les salades. Lorsque la saison de l'ail sauvage commence au printemps, de nombreuses personnes partent à la recherche de l'allium dans les forêts. «Bien que l'odeur d'ail soit une caractéristique typique de l'ail sauvage, les ‘sosies’ toxiques sont souvent confondus avec l'ail sauvage, comme le muguet ou le crocus d'automne», explique le professeur Andreas Hensel, président de la Institut fédéral allemand pour l'évaluation des risques (BfR). Selon les conclusions du BfR, ce genre de confusion entraîne chaque saison des cas d'intoxication, dont certains sont mortels.

Quant à la communication de l’Anses, Gare aux confusions entre colchique et ail des ours, elle est, à ma connaissance, régulièrement répétée par l’Agence française.

Lors de cueillette, les plantes sauvages toxiques sont parfois confondues avec des plantes comestibles. La confusion entre l’ail des ours et le colchique peut entraîner des intoxications graves voire mortelle. Retrouvez tous nos conseils pour des cueillettes en toute sécurité.

Si vous cueillez de l’ail des ours:
- N’improvisez pas: assurez-vous de bien connaître la plante ramassée,
- Vérifiez la présence d’une odeur d’ail au froissage de chaque feuille,
- Ne cueillez pas les feuilles par brassées pour éviter de cueillir plusieurs espèces et de mélanger des espèces toxiques avec des espèces comestibles,
- En cas de doute d’identification: ne consommez pas !
- Cessez immédiatement de manger en présence d’un goût amer ou désagréable,
- Photographiez votre cueillette pour en faciliter l’identification en cas d’intoxication.
Au moindre doute après ingestion ou en présence de symptômes notamment digestifs dans les heures suivant la consommation d’un plat avec de l’ail des ours ou du poireau sauvage, contactez sans délai un centre antipoison.

Il me semble que l’information aurait gagné, je peux me tromper, à ce que les deux agences aient la même communication, cela aurait été presque une communication européenne ...

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Nouveaux cas graves de SHU en France. Confirmation du lien épidémiologique, microbiologique et de traçabilité entre des cas et la consommation de pizzas surgelées de la gamme Fraîch’Up de la marque Buitoni

Triste jour que ce 30 mars 2022 après l’annonce de nouveaux cas signalés de SHU par Santé publique de France, «Cas graves de syndrome hémolytique et urémique (SHU) chez l’enfant: de nouveaux cas signalés, les autorités sanitaires rappellent les conduites à tenir».

Depuis le 1er janvier 2022, les autorités mènent des investigations sur des cas graves de syndrome hémolytique et urémique (SHU) signalés sur le territoire national. Les analyses épidémiologiques, microbiologiques et de traçabilité ont confirmé un lien entre plusieurs cas et la consommation de pizzas surgelées de la gamme Fraîch’Up de la marque Buitoni contaminées par des bactéries Escherichia coli producteurs de shigatoxines. 
Important
Compte tenu de cette situation, les autorités demandent aux personnes qui détiendraient des pizzas Fraîch’Up de marque Buitoni de ne pas les consommer et de les détruire. Chaque foyer est invité à s’assurer que son congélateur n’en contient pas.Il est également recommandé aux personnes détenant dans leur congélateur des pizzas surgelées ayant été séparées de leur boîte, et dont la gamme et la marque ne peuvent pas être formellement identifiées ou clairement connues, de ne pas les consommer et de les détruire. 
Les autorités sont pleinement mobilisées pour assurer l’effectivité des mesures de retrait/rappel mises en œuvre au travers notamment de plus de 10 000 contrôles dans les différents canaux de distribution. Au-delà des contrôles, si des consommateurs constataient que des pizzas Fraîch’Up de la marque Buitoni étaient encore commercialisées, ils sont invités à réaliser un signalement sur la plateforme SignalConso. 
Au 28 mars 2022, 75 cas sont en cours d'investigation, dont 41 cas de SHU présentant des caractéristiques similaires, ont été identifiés, soit 14 cas de plus par rapport au dernier point de situation du 17 mars. 34 cas supplémentaires sont en cours d’investigation. 
Ces 75 cas sont survenus dans 12 régions de France métropolitaine: Hauts-de-France (16 cas), Nouvelle Aquitaine (11 cas), Pays de la Loire (10 cas), Ile-de-France (9 cas), Bretagne (7 cas), Grand Est (5 cas), Auvergne-Rhône-Alpes (4 cas), Centre Val-de-Loire (4 cas), Provence-Alpes-Côte d’Azur (3 cas), Bourgogne Franche-Comté (2 cas), Normandie (2 cas) et Occitanie (2 cas). 
Les enfants malades sont âgés de 1 à 18 ans avec un âge médian de 7 ans. Deux enfants sont décédés.
Commentaire
Avec ce communiqué, on se dirige bien vers une confirmation de la contamination des pizzas consommées par des enfants.

Voyons maintenant la communication de Buitoni avec ce 30 mars 2022, un nouveau communqué de Buitoni, après celui du 18 mars 2022.

Les équipes Buitoni ont été informées le 29 mars par la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et des Fraudes (DGCCRF), que des cas d’infection, dont certains graves, pourraient être liés à la présence de bactéries E-coli dans la pâte de pizzas surgelées de la gamme Fraîch’Up®. 
Nous tenons tout d’abord à témoigner notre soutien aux familles touchées. Cette situation nous est d’autant plus intolérable que des enfants sont concernés. La qualité et la sécurité de nos produits sont et resteront notre première priorité. Aussi nous nous conformerons aux directives des autorités pour comprendre ce qui a pu se passer et assumer toutes nos responsabilités. 
Dès que nous avons été alertés le 17 mars dernier d’un lien possible avec l’un de nos produits, nous avons immédiatement pris la décision de retirer la totalité des pizzas Fraîch’Up® en vente, interrompu toute livraison et suspendu sa production. En parallèle, un numéro Vert a été mis en place (0 800 22 32 42), et nos distributeurs et consommateurs ont été informés des mesures à prendre pour prévenir toute consommation de ces pizzas. 
Nous renouvelons à tous nos consommateurs la demande de ne pas consommer les pizzas Fraîch’Up qu’ils auraient encore en leur possession et de les jeter. 
A ce jour, la provenance de la bactérie présente dans la pizza Fraîch’Up reste indéterminée. Toutes nos équipes se mobilisent pour mener jusqu’au bout nos recherches et les autorités poursuivent les tests et prélèvements nécessaires à leur enquête. 
Nous nous entourons de tous les experts nécessaires, internes et externes. Nous faisons également appel à un huissier pour certifier le bon déroulement et la transparence de nos actions. La production ne redémarrera pas tant que les causes de cette contamination n’auront pas été identifiées pour permettre de prendre les mesures correctives qui s’imposeront.
Commentaire
La communication de Buitoni ne mentionne pas encore ou toujours pas qu’il s’agit de Esherichia coli producteurs de shigatoxines. Il faudra pourtant bien le faire un jour ...

Compte tenu de ce qui s’est passé, j’aimerais bien que Nestlé France arrête momentanément de mentionner sur son site Internet à propos de Buitoni, si l’entreprise, comme elle l’indique, «témoigner notre soutien aux familles touchées.»

BUITONI® est aujourd’hui la marque de pizzas préférée des consommateurs avec ses 5 gammes de pizzas surgelées: «La Grandiosa», «Four à Pierre», «Fraîch’Up», «Pizza Fiesta» et enfin les mini-pizzas «Piccolinis».
Le saviez-vous ?
Preuve incontestable du succès de la marque : une pizza BUITONI® est vendue toutes les deux secondes en France !
Etonnant, non ?

Si l’on regarde dans le rétro, et en particulier sur le site barfblog de Doug Powell, on peut voir que Nestlé a déjà été confronté aux États-Unis avec le problème de contamination par des Escherichia coli producteurs de shigatoxines dans certains de ses produits, et donc doit bien connaître le sujet.
Pour mémoire, je citerais notamment trois articles parus en 2009, 1, 2 et 3


Mise à jour du 31 mars 2022. On lira l'article de Joe Whitworth de Food Safety News, French officials confirm some E. coli cases linked to Nestlé pizza.

Selon un tweet de Joe Whitworth«C'est incroyable de voir comment, lorsqu'un incident se produit, les anciens employés sont toujours là pour apporter leur contribution.» C'est bien aussi mon avis.

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Pesticides dans les denrées alimentaires: le rapport 2020 de l’EFSA vient de paraître !

Contrairement à ce que l’UFC Que Choisir insinue sur les pesticides, voici que vient de paraître «Pesticides dans les denrées alimentaires: dernier rapport de l’EFSA publié» et certes les résultats pourraient être meilleurs, il sont tout simplement très bons !

Le dernier rapport annuel de l’EFSA sur les résidus de pesticides dans les denrées alimentaires couvre plus de 88 000 échantillons de denrées alimentaires prélevés dans l’Union européenne en 2020. L’analyse des résultats montre que 94,9% des échantillons se situaient dans les limites autorisées par la loi. Pour le sous-ensemble de 12 077 échantillons analysés dans le cadre du programme communautaire pluriannuel de contrôle coordonné de l’UE (ou EU MACP), 98,2% se situaient dans les limites légales.

L’EU MACP analyse des échantillons prélevés au hasard sur 12 produits alimentaires - pour 2020, il s’agissait de carottes, de choux-fleurs, de fruits kiwis, d’oignons, d’oranges, de poires, de pommes de terre, de haricots secs, de riz brun, de grain de seigle, de foie de bovins et de graisse de volaille. Le même panier de produits est échantillonné tous les trois ans, ce qui signifie que des tendances à la hausse ou à la baisse peuvent être identifiées pour des marchandises spécifiques.

Parmi les échantillons analysés dans le cadre du programme coordonné:
- 68,5% (8 278 échantillons) se sont révélés exempts de résidus quantifiables.
- 29,7% (3 590) contenaient un ou plusieurs résidus à des concentrations inférieures ou égales aux niveaux autorisés.
- 1,7% (209) contenaient des résidus dépassant le maximum légal, dont 113 (0,9 %) n’étaient pas conformes.

Les résultats détaillés du programme coordonné sont disponibles sur le site Internet de l’EFSA sous forme de graphiques, ce qui rend les données plus accessibles aux non-spécialistes.

Outre les données harmonisées et comparables collectées dans le cadre du programme coordonné, le rapport annuel de l’EFSA comprend également des données recueillies dans le cadre des activités de contrôle nationales menées par les différents États membres de l’UE, la Norvège et l’Islande.

Les programmes nationaux de contrôle sont fondés sur les risques, ciblant les produits susceptibles de contenir des résidus de pesticides ou pour lesquels des infractions juridiques ont été constatées au cours des années précédentes. Ces programmes fournissent des informations importantes aux gestionnaires des risques, mais, contrairement aux données des programmes de contrôle de l’UE, ils ne donnent pas une image statistiquement représentative des concentrations de résidus que l’on s’attendrait à trouver dans les étagères des magasins de toute l’Europe.

Les résultats des programmes de surveillance constituent une source précieuse d’informations permettant d’estimer l’exposition alimentaire des consommateurs de l’UE aux résidus de pesticides. L’EFSA a procédé à une évaluation des risques alimentaires dans le cadre de son analyse des résultats, ce qui laisse à penser que les denrées alimentaires analysées en 2020 sont peu susceptibles de poser un problème pour la santé des consommateurs.

Toutefois, un certain nombre de recommandations sont proposées afin d’accroître l’efficacité des systèmes de contrôle européens et de continuer ainsi à assurer un niveau élevé de protection des consommateurs.

Le rapport complet, The 2020 European Union report on pesticide residues in food.

Mise à jour du 31 mars 2022. Tweet de Gil Rivière-Wekstein

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Un guide sur la sécurité des aliments pour les directeurs d'entreprise

Vous ne savez pas quoi offrir pour Pâques à votre directeur d'usine, n'hésitez plus ce fascicule est pour lui, et pourquoi pas pour vous !
«Les chefs d'entreprise reçoivent de l'aide avec un guide sur la sécurité des aliments», source Food Safety News.

L'Institute of Food Science and Technology (IFST) a publié un guide sur la sécurité des aliments à l'intention des dirigeants d'entreprises du secteur.

L’IFST a dit qu'il espère renforcer le placement de la sécurité des aliments à l'ordre du jour de chaque conseil d'administration impliqué dans la production, la transformation, la vente et la fourniture d'aliments aux consommateurs.

Selon le guide, la sécurité des aliments est un risque commercial qui doit être efficacement réduit. Bien exécuté, il apportera efficacité financière, valeur actionnariale et avantage concurrentiel ainsi qu'à la protection des consommateurs; mal fait, cela aura un impact négatif sur la résilience de l'entreprise et potentiellement sur l'existence d'une entreprise, un scénario que chaque entreprise souhaite réduire.

En vertu de la loi sur la sécurité des aliments et des réglementations sur la sécurité sanitaire et l'hygiène alimentaires au Royaume-Uni, les directeurs et les cadres supérieurs peuvent être condamnés à une amende et à une peine d'emprisonnement pour non-respect des réglementations en matière de sécurité des aliments.

Les directeurs sont chargés de créer le bon environnement en s'engageant dans la gouvernance et la culture de la sécurité des aliments, indique le document.

Les défaillances peuvent être coûteuses, notamment des niveaux élevés de déchets, une perte de temps de production, une agilité réduite, la destruction de produits, des retraits, des rappels et des amendes associées de la part des services réglementaires ou des distributeurs. Les réactions et la réactivité de l'entreprise peuvent avoir pour effet d'améliorer ou d'endommager la réputation lors d'une crise liée à la sécurité des aliments.

Diriger depuis le sommet et un rôle pour chacun
Les demandes des consommateurs pour une variété, un choix et une nouveauté croissants étirent à la fois les chaînes d'approvisionnement et la capacité de ceux qui gèrent et assurent la sécurité des aliments. Les autres problèmes sont les nouvelles sources ou types d'ingrédients, les produits prêts à consommer, les nouvelles technologies de production, l'augmentation saisonnière, l'allongement des chaînes d'approvisionnement et les défis environnementaux.

Chris Gilbert-Wood, président du comité scientifique de l'IFST, a déclaré: «Une bonne gouvernance de la sécurité des aliments pour tout exploitant du secteur alimentaire devrait être dirigée par le sommet de l'organisation. Le leadership dans la création du bon environnement et la responsabilisation de la direction pour mettre en œuvre des stratégies et des systèmes efficaces sont essentiels à la mise en œuvre réussie d'une stratégie de sécurité des aliments efficace.

Les directives comprennent une liste de contrôle pour les directeurs et sont basées sur une publication de 2018 de la sécurité des aliments de Nouvelle-Zélande et du ministère des industries primaires.

Andy Kerridge, consultant chez Wyvern Food Solutions, a déclaré: «Je ne peux pas penser à un rôle dans une entreprise alimentaire qui n'a pas de responsabilité en matière de sécurité des aliments, du directeur général à l'ingénieur de maintenance, de l'emballage à l'approvisionnement, de la finance au dégustateur, ils ont tous un impact. Ce n'est absolument pas la seule responsabilité d'une personne ou d'une équipe.»

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Les agences sanitaires britanniques et irlandaises mettent en garde contre les risques liés aux fausses barres de chocolat Wonka

«Les agences sanitaires britanniques et irlandaises mettent en garde contre les risques liés aux fausses barres de chocolat Wonka», source Food Safety News.

Les agences de sécurité sanitaire des aliments de Grande-Bretagne et d'Irlande ont mis en garde contre les risques pour la sécurité des aliments posés par une fausse barre de chocolat.

La Food Standards Scotland (FSS) et la Food Standards Agency (FSA) ont dit aux consommateurs de ne pas acheter ou consommer des barres Wonka contrefaites, qui sont vendues dans les magasins et en ligne dans leurs pays.

Les agences ont déclaré qu'il était possible qu'elles soient produits ou reconditionnés par des entreprises non enregistrées et par des individus qui pourraient enfreindre les lois sur l'hygiène alimentaire, l'étiquetage et la traçabilité. L’avis vient après une forte augmentation des signalements de barres de chocolat contrefaites au cours de l'année écoulée.

Certains des produits retirés de la vente contenaient des allergènes qui ne figuraient pas sur l'étiquetage.

Tina Potter, responsable des incidents à la FSA, a déclaré: «A moins d'un mois de Pâques, il est plus important que jamais que les parents et les grands-parents soient conscients des risques que ces fausses barres de chocolat pourraient représenter pour leurs enfants, en particulier ceux qui vivent avec une allergie ou une intolérance alimentaire.»

«Il n'y a aucun moyen de savoir quels ingrédients se trouvent dans ces barres ou quelles pratiques d'hygiène alimentaire sont suivies par les personnes qui les fabriquent ou les reconditionnent.»

Tout chocolat de marque Wonka qui ne porte pas les marques officielles «Ferrero» ou «Ferrara Candy Company» sur l'étiquette est susceptible d'être un faux produit.

Pas seulement des problèmes d'allergènes
Des lettres ont été envoyées aux conseils chargés d'enquêter et d'appliquer la législation alimentaire pour leur conseiller de retirer de la vente tout produit contrefait.

Il est conseillé aux personnes qui ont acheté ou vu des barres Wonka contrefaites en rayon ou en ligne de signaler le problème au distributeur et de le signaler à leur autorité locale.

La Food Safety Authority of Ireland (FSAI) a également noté une augmentation des rapports selon lesquels des barres de chocolat contrefaites portant la marque Wonka sont vendues dans le pays.

Les responsables de l'agence ont déclaré que les exemples de problèmes identifiés incluent un faux nom et une fausse adresse de société sur l'étiquette, le réemballage de diverses barres de chocolat achetées en magasin ou faites maison dans des emballages Wonka et des entreprises alimentaires non enregistrées vendant des produits en ligne.

Pamela Byrne, directrice générale de la FSAI, a exhorté les consommateurs à être conscients des risques potentiels posés par les barres de chocolat d'imitation.

«La FSAI travaille en étroite collaboration avec les inspecteurs des aliments du service de santé environnementale du HSE pour s'assurer que toutes les barres de chocolat contrefaites de marque Wonka présentant un risque connu ou suspecté pour la santé des consommateurs sont retirées de la vente. Les consommateurs ont droit à des aliments sûrs et les contrefaçons seront poursuivies en utilisant les pouvoirs légaux dont nous disposons.»

Commentaire. Pour l’instant, pas d’information en France.

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