«Rapport épidémiologique annuel 2018 de l’ECDC sur l’hépatitis
A», source ECDC.
En 2018, 30 pays de l'Union européenneet de l’Espace économique européen (UE/EEE) ont signalé 15 815 cas d'hépatite A, dont 15 677 (99,1%) ont été confirmés.
Faits saillants
- En 2018, 30 pays de l’UE/EEE ont rapporté 15 815 cas d'hépatite A, dont 15 677 (99,1%) ont été confirmés.
- La Roumanie et l'Espagne représentaient 43,5% de tous les cas confirmés
- Le taux de notification de l'UE/EEE était de 3,0 cas pour 100 000 habitants. Dix pays de l'UE/EEE avaient un taux de notification inférieur à un cas confirmé pour 100 000 habitants. Les pays avec les taux de notification les plus élevés étaient la Bulgarie (19,1 cas pour 100 000 habitants) et la Roumanie (23,2 cas pour 100 000 habitants).
- En 2018, une réduction considérable du nombre de cas déclarés et des taux de notification a été observée par rapport à 2017. En effet, 2017 a été caractérisée par une épidémie dans plusieurs pays sans précédent, importante et prolongée, affectant de manière disproportionnée les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH), qui s'est principalement réduite en 2018.
- Comme les années précédentes (hors 2017), les enfants âgés de 5 à 14 ans représentaient une part importante des cas (29%) et le taux de déclaration le plus élevé (8,2 cas pour 100 000 habitants).
- En 2018, 30 pays de l’UE/EEE ont rapporté 15 815 cas d'hépatite A, dont 15 677 (99,1%) ont été confirmés.
- La Roumanie et l'Espagne représentaient 43,5% de tous les cas confirmés
- Le taux de notification de l'UE/EEE était de 3,0 cas pour 100 000 habitants. Dix pays de l'UE/EEE avaient un taux de notification inférieur à un cas confirmé pour 100 000 habitants. Les pays avec les taux de notification les plus élevés étaient la Bulgarie (19,1 cas pour 100 000 habitants) et la Roumanie (23,2 cas pour 100 000 habitants).
- En 2018, une réduction considérable du nombre de cas déclarés et des taux de notification a été observée par rapport à 2017. En effet, 2017 a été caractérisée par une épidémie dans plusieurs pays sans précédent, importante et prolongée, affectant de manière disproportionnée les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH), qui s'est principalement réduite en 2018.
- Comme les années précédentes (hors 2017), les enfants âgés de 5 à 14 ans représentaient une part importante des cas (29%) et le taux de déclaration le plus élevé (8,2 cas pour 100 000 habitants).
Implications pour la santé publique
L'Organisation mondiale de
la santé (OMS) énonce ddes
recommandations de vaccination suivantes pour réduire l'incidence de
l'hépatite A. Dans les pays à très faible et faible endémicité
du virus de l’hépatite A (VHA), comme
la plupart des pays de l'UE/EEE, l'OMS recommande de vacciner
les hommes ayant des rapports HSH, les voyageurs vers les zones
endémiques et les consommateurs de drogues injectables. Les mêmes
groupes devraient être ciblés par des campagnes de communication
pour accroître la sensibilisation concernant l'infection par le VHA
et les modes de transmission. Dans les contextes d'endémicité très
faible et faible du VHA, l'OMS recommande également de vacciner les
personnes à risque d'évolution grave (c'est-à-dire les personnes
immunodéprimées et les personnes âgées). Dans les pays
d'endémicité intermédiaire, l'OMS recommande la vaccination
universelle des enfants. Dans tous les contextes, les actions visant
à améliorer l'hygiène et la mise en œuvre rapide de la riposte
aux éclosions
sont
essentielles pour réduire la transmission du VHA, y compris la mise
en œuvre rapide de la recherche contractuelle des cas afin de
réduire la probabilité de transmission secondaire et tertiaire. De
plus, la collaboration entre le secteur de la santé publique et
celui de la sécuirté
des aliments est importante pour aider à réduire les infections
d'origine alimentaire.
Pour la France, voici les données extraites du rapport,
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