Le blog avait signalé que plusieurs rappels d’huîtres de Bouzigues le 1er janvier s’étaient déroulés bien après la date de commercialisation. En effet, environ 181 lots d’huîtres ont été commercialisé du 16 au 29 décembre 2022.
D’où cette information de France bleu, «Une famille scandalisée après avoir été intoxiquée par les huîtres de l'étang de Thau.»
Les huîtres de l'étang Thau ont-elles été interdites trop tard ? C'est ce que dénonce une famille de Perpignan victime d'une intoxication aux huîtres de l'étang de Thau. Selon eux, la préfecture de l'Hérault a tardé avant de prendre des mesures.
Paul habite près de Perpignan. Pour les fêtes, il achète des lots d'huîtres sans savoir qu'à l'intérieur se trouve des coquillages de Bouzigues (Hérault). Huit membres de sa famille sont tombés malades dans la soirée du 26 décembre. «Notre réveillon est tombé à l'eau, avec en plus, un arrêt de travail» dit-il. Ils ont tous eu la gastro-entérite et ont contaminé d'autres personnes de l'entourage.
Aujourd'hui, Paul dénonce le laxisme de la part de la préfecture de l'Hérault. Pour lui, les autorités de santé auraient dû faire des tests dans l'étang de Thau bien avant par précaution. «Les huîtres ont été probablement contaminées suite à un épisode pluvieux du 14 au 16 décembre, malheureusement ça n'a pas suffit pour déclencher des tests de l'eau pour détecter le virus. C'est regrettable, en période de fête, les autorités auraient dû faire ces analyses par précaution.»
Un complement, ces analyses ne sont pas réalisées par précaution par prévention.
Le préfet de l'Hérault a suspendu la récolte et la vente des huîtres, des moules et des palourdes sur le bassin de l'étang de Thau à partir du 30 décembre pour tous les coquillages récoltés après le 15 décembre. Selon le directeur de la Direction départementale de la protection de la population, Yann Louguiet, impossible de faire des tests en amont. «C'est difficile d'anticiper. Le norovirus peut se trouver alors même qu'il est inactif» explique-t-il. L'arrêté préfectoral a été mis en place au moins jusqu'à mi-janvier.
Dans la note de service de la DGAL (DGAL/SDSSA/2021-990) du 28-12-2021 sur la «Gestion du risque norovirus en lien avec la consommation de coquillages.»
Les zones de production de coquillages ne font pas l’objet de surveillance règlementaire pour les norovirus. En revanche, certains événements susceptibles de contaminer le milieu par des pollutions d’origine humaine ou animale sont pris en compte dans la surveillance microbiologique des zones de production de coquillages (REMI) et peuvent générer des alertes préventives (dites «de niveau zéro»). Ainsi, la surveillance microbiologique régulière des zones de production participe à la maîtrise du danger norovirus et donc à la prévention des viroses alimentaires dues aux norovirus. Ces mesures de prévention se fondent sur la prise en compte de signaux d’alerte (cf. NS DGAL/SDSSA/N2013-8166) tels que la pluviométrie, le dysfonctionnement de systèmes d’assainissement ou des résultats d’autocontrôles défavorables….
On lira aussi la version juin 2022 de la fiche de l’Anses sur norovirus.
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