Pour ma part, il ne s’agit donc pas d’un rappel de recommandations, mais bien de nouvelles de recommandations (surlignées), à vous de voir ...
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«L'hygiène, avant la microbiologie, n'est hygiénique que dans ses intentions. C'est la science des apparences qui repose entre des mains d'aveugles : est sain ce qui est beau, bon, et ne sent pas mauvais.» Pierre Darmon, L'homme et les microbes, Fayard, 1999.
Pour ma part, il ne s’agit donc pas d’un rappel de recommandations, mais bien de nouvelles de recommandations (surlignées), à vous de voir ...
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«Maintenant, voici un revêtement enveloppant !», source EurekAlert!
Il a été démontré que le revêtement enveloppant (wrap) répulsif des inventeurs de ‘Université McMaster élimine tous les virus et bactéries et désormais cela se dirige vers la commercialisation.
De nouvelles études menées par des inventeurs d'un revêtement enveloppant prometteur contre les pathogènes ont confirmé qu'il élimine non seulement les bactéries, comme cela a déjà été prouvé, mais également les virus, ce qui renforce son utilité potentielle pour interrompre la transmission des infections.
Le nouvel revêtement enveloppant, conçu pour protéger contre la contamination des surfaces à contact élevé telles que les poignées de porte et les rampes, évolue maintenant vers une production à grande échelle via FendX Technologies, Inc., qui a autorisé l'année dernière la technologie développée par les inventeurs Leyla Soleymani et Tohid Didar, tous deux de la faculté d’ingéniérie de McMaster.
«Il s'agit d'une ligne de défense contre des pathogènes émergents, y compris les menaces futures que nous n'avons pas encore vues», a dit Soleymani.
«Cette technologie ferme la porte au transfert de surface des pathogènes», a dit Didar. «Tout va dans la bonne direction alors que cette invention continue d'évoluer et va se diriger vers la commercialisation.»
Soleymani, Didar et leurs collègues de McMaster ont publié trois nouveaux articles sur RepelWrap, dont deux récents, depuis que leur recherche de preuve de concept a été rendue publique pour la première fois en décembre 2019, à la veille de la pandémie de la COVID-19.
Le premier des nouveaux articles, publié le mois dernier dans la revue ACS Applied Materials & Interfaces, montre que l'emballage a le même effet en utilisant une nouvelle formulation qui élimine l'utilisation de fluor, un produit chimique associé à des préoccupations sanitaires et environnementales.
Le deuxième article, publié récemment dans la revue de nanotechnologie Small, démontre une nouvelle méthode de fabrication qui transforme le revêtement enveloppant en films transparents très flexibles qui repoussent les pathogènes et préviennent les caillots sanguins pour être utilisé dans des cathéters et des tuyaux médicaux. L'équipe a déposé des brevets pour ces nouvelles technologies.
Le troisième article, publié dans la revue ACS Applied Materials & Interfaces, montre que la surface du est efficace pour repousser non seulement les bactéries, comme l'a démontré la recherche de preuve de concept (qui permet d'évaluer la faisabilité d'un projet), mais aussi les virus, ce qui augmente considérablement son utilité.
La dernière étude utilisant un modèle du monde réel développé par le laboratoire d'Ali Ashkar à la Michael G. DeGroote School of Medicine de McMaster, montre comment le revêtement élimine un virus de l'herpès et un coronavirus étroitement lié au SRAS-COV2 dans sa structure, ce qui signifie qu'il est très probable pour repousser le COVID lui-même.
Le produit fonctionne à l'aide d'une conception de surface autonettoyante «réglée» au microscope pour éliminer tout ce qui entre en contact avec lui, jusqu'à l'échelle des virus et des bactéries. La conception a été inspirée par la surface de la feuille de lotus qui évacue l'eau.
Le Mississippi State Department of Health (MSDH) a identifié plusieurs cas d'infection à E. coli O157 associés à l'utilisation de la piscine et/ou de la pataugeoire au Jellystone Park Camp Resort-Yogi on the Lake à Pelahatchie, Missouri.
L'infection à E. coli O157 peut être une maladie grave, en particulier chez les très jeunes enfants et les personnes âgées, et est associée à de graves crampes d'estomac, de la diarrhée (parfois sanglante), des vomissements et de la fièvre. Certaines personnes développent une maladie grave et potentiellement mortelle appelée syndrome hémolytique et urémique (SHU). Le SHU survient environ une semaine après l'apparition des premiers symptômes, au fur et à mesure qu'ils s'améliorent. Elle peut conduire à une insuffisance rénale dans certains cas. Les premiers symptômes du SHU peuvent être associés à une diminution de la miction et de la fatigue.
Les symptômes de l'infection à E. coli se développent généralement trois à quatre jours après l'exposition, avec une fourchette comprise entre un et 10 jours. Des épidémies avec des eaux récréatives telles que des piscines et des aires de jeux peuvent se produire lorsque les eaux sont contaminées par une personne infectée par diarrhée ou contamination fécale, et que d'autres nageurs avalent ensuite l'eau, devenant exposés et infectés. Une transmission de personne à personne peut également se produire.
Les personnes qui nageaient dans la piscine ou la pataugeoire à Yogi on the Lake à Pelahatchie entre le 30 juillet et le 9 août devraient surveiller les symptômes de crampes d'estomac, de diarrhée, de vomissements et de fièvre. Consultez immédiatement un fournisseur de soins de santé si vous présentez des symptômes et informez votre fournisseur de votre exposition.
Séparation anti-postillons |
La Maison des Têtes à Colmar est le premier restaurant innovant qui concentre des solutions technologiques uniques au monde autour de 5 axes de prévention.
Face au contexte sanitaire actuel et au constat du risque autour du repas commun mis en lumière par de nombreux travaux épidémiologiques, des acteurs de terrain se mobilisent pour apporter les meilleures solutions avant la réouverture que tout le monde souhaite prochaine. Le restaurant étoilé «La Maison des Têtes» à Colmar tenu par le chef Eric et son épouse Marilyn Girardin est devenu un petit «laboratoire de l’innovation». L’Alsace en général et Colmar en particulier sont les endroits où les premiers cas auraient été identifiés dès novembre 2019 !
1-L’hygiène des mains et des surfaces : de l’entrée des clients à la table en passant par la cuisine et les sanitaires, l’hygiène est pensée globalement.Ainsi, dès l’entrée du restaurant, le distributeur de gel hydro-alcoolique (GHA) sans contact est bien visible avec sa signalétique qui invite à son utilisation dès l’arrivée. Sur chaque table, un petit flacon individuel de GHA est mis à disposition du client.
2-Un revêtement auto-décontaminant : CoversafeLes poignées de portes touchées par tous les clients sont traitées par un revêtement auto-décontaminant, une solution de protection antimicrobienne qui est un film auto-adhésif doté de caractéristiques spécifiques. Elles sont installées dans les sanitaires, dans la zone commune du restaurant et de l’hôtel afin de réduire le facteur de contamination. CoversafeTM est fabriqué et commercialisé par Gergonne Industrie et utilise la technologie naturelle antimicrobienne de Pylote. Elle revendique la destruction des bactéries, de la souche du SARS-CoV-2 (virus responsable de la COVID-19) et des virus comme la gastro-entérite et la grippe H1N1. CoversafeTM est une solution qui agit en continu et en permanence et permet ainsi de réduire fortement le risque de transmission microbienne.
3-Des séparations de tables design anti-postillons : Nora distributionAlors que l’émission d’aérosols par la parole d’un asymptomatique ne comporte sans doute que très peu de particules virales, celui d’un postillon peut contenir plusieurs dizaines voire centaines de milliers de virions. Son comportement est balistique sur quelques dizaines de centimètres et la barrière séparative proposée protège l’assiette, le verre et les couverts des convives en vis-à-vis. Le décret du 28 janvier 2021 pour la restauration collective prévoit d’ailleurs qu’une même table ne peut regrouper que des personnes venant et ayant réservé ensemble, dans une limite désormais fixée à 4 personnes au lieu de 6. Une distance minimale de 2 m doit être garantie entre chaque personne assise, sauf si une paroi fixe ou amovible assure une séparation physique.
4-Mise en place d’une solution en Trilogie LED UV à différentes étapes par Concept Light... le restaurant dispose d’un tunnel unique au monde permettant un traitement quasi instantané de chaque assiette dressée avant d’être servie à table. SterilUV Compact a un allumage instantané par détection : il revendique une efficacité en moins de 5 secondes sur bactéries et virus dont le Sars-Cov 2 avec une validation par le CNRS et les laboratoires Barrand sur les bactéries (staphylocoque aureus). La solution UV LED a été conçue par Conceptlight.
La solution de désinfection de toutes les surfaces par un appareil portatif trilogie LED UV permet la désinfection des lecteurs de cartes bancaires, des tables, des écrans tactiles ou objets touchés en commun pour éviter toute contamination entre collaborateurs ou entre clients : cette désinfection est effectuée avant et après service pour garantir un environnement sain.
Pourquoi pas, mais la désinfection ces surfaces peut très bien se faire avec de l'alcool ... des articles scientifiques de validation serait utile malgré les noms du CNRS et de laboratoires ...
5-Le pré-testing salivaire : EasyCov par Skillcell... le prlèvement de la salive semble être une alternative tout aussi sensible et moins coûteuse qui pourrait remplacer les écouvillons nasopharyngés pour la collecte d’échantillons cliniques pour le dépistage du SRAS-CoV-2.
«Un probiotique conçu par bioingénierie pourrait prévenir les infections à Listeria», source Perdue University.
Pour les femmes enceintes, les personnes âgées et celles dont le système immunitaire est affaibli, la listériose est une grave maladie d'origine alimentaire souvent liée à la charcuterie, aux produits réfrigérés et aux produits laitiers. Même avec un traitement antibiotique, la listériose est mortelle pour environ 20% des patients, entraînant des milliers de décès chaque année.
Arun Bhunia de l’université Purdue, professeur de sciences alimentaires, et le chercheur en postdoc Rishi Drolia ont mis au point un probiotique qui pourrait prévenir les infections dans les populations à risque. Une version conçue par bioingénierie de Lactobacillus, une bactérie commune dans l'intestin humain, peut bloquer la voie que la bactérie Listeria monocytogenes utilise pour traverser les cellules de la paroi intestinale dans la circulation sanguine, rapporte son équipe dans la revue Nature Communications (article disponible en intégralité).
«La bactérie Lactobacillus que nous avons développée recherche les mêmes protéines que Listeria monocytogenes dans l'intestin. Quand il se fixe, il bloque la route pour Listeria», a déclaré Bhunia. «Cela pourrait être inclus dans des yaourts probiotiques, des capsules ou des bonbons gélifiés et utilisé à titre préventif pour traiter les personnes à haut risque d'infection.»
Dans une étude précédente, les travaux de Bhunia et de Drolia avaient montré comment Listeria traverse la barrière épithéliale, un mur de cellules dans l'intestin qui protège généralement la circulation sanguine des agents pathogènes dangereux. Une protéine de Listeria, appelée protéine d'adhésion de Listeria (LAP pour Listeria adhesion protein), interagit avec la protéine de choc thermique dans ces cellules épithéliales et force les cellules à se séparer. Cela permet à Listeria d'accéder à la circulation sanguine.
L’équipe de Bhunia a désormais isolé la protéine d’adhésion de Listeria à partir de souches non pathogènes de la bactérie Listeria et l’a ajoutée au Lactobacillus pour fabriquer un probiotique. Lorsqu'il est introduit dans les cellules intestinales humaines et chez la souris, le probiotique Lactobacillus colonise de manière stable l'intestin et se fixe aux cellules épithéliales sur la protéine de choc thermique. Lorsque Listeria pathogène a été introduite, elle n’a pas pu se fixer à ces cellules intestinales et envahir la circulation sanguine.
«Cette nouvelle approche d'ingénierie d'une souche probiotique avec une protéine d'adhésion d'une bactérie non pathogène pour exclure un pathogène améliore considérablement l'utilisation prophylactique de ces bactéries probiotiques bioconçues sans soulever de graves problèmes de santé ou de réglementation et, par conséquent, leur potentiel en tant qu'agents préventifs contre la listériose», ont écrit les auteurs. «Cette étude fournit donc la première et directe preuve que l'ingénierie rationnelle des souches probiotiques leur permet de surpasser et de diminuer la colonisation des pathogènes en rivalisant pour les sites d'adhésion de liaison aux récepteurs.»
Le probiotique Lactobacillus pourrait également avoir un potentiel pour d'autres maladies intestinales telles que la maladie cœliaque ou la maladie inflammatoire de l'intestin.
«Nous avons vu des preuves que les mêmes protéines auxquelles adhère Listeria sont hyperactives dans ces autres maladies», a déclaré Drolia. «Le probiotique a un effet anti-inflammatoire et colonise l'intestin pendant une semaine ou plus à la fois. Nous souhaitons voir comment cela pourrait améliorer la vie des patients souffrant de diverses maladies intestinales.»
Bhunia a déposé une demande de brevet pour le probiotique Lactobacillus conçu par bioingénierie et envisage de concéder une licence pour la technologie.
«Nous sommes également intéressés par l'utilisation de ce modèle pour examiner d'autres bactéries pathogènes telles que E. coli ou Salmonella», a déclaré Bhunia. «Si nous pouvons concevoir correctement les bactéries, nous pourrons peut-être utiliser cette technologie pour prévenir un plus large éventail de maladies d'origine alimentaire.»
Cela ne fait qu'un probiotique de plus qui fait le job ...
Dites non à la pâte crue. Visuel du CDC des Etats-Unis |
«Mon constat, c’est que l’Organisation mondiale de la santé a déclenché l’urgence de santé publique de portée internationale le 30 janvier, et jusqu’au 16 mars, il ne s’est quand même pas passé grand-chose dans notre pays.»
« Dans ces situations là, on est toujours dans une double menace, d'en faire trop ou pas assez. Nous avons fait les deux », a-t-il estimé. Les autorités sanitaires françaises en ont à la fois fait « pas assez », en arrêtant trop tôt le dépistage systématique et le traçage des chaînes de contamination, et « trop » en confinant tout le territoire alors qu'on aurait pu le faire seulement dans trois régions, a analysé William Dab.
William Dab a regretté qu'« on ne s'intéresse à la santé publique qu'en temps de crise », rappelant certaines crises passées : « C'est comme si nous n'apprenions pas ». Selon lui, ce manque de préparation est lié à « la faiblesse du domaine de la santé publique », et notamment de prévention. Source France info.
Les ressources ont diminué mais les missions sont restées les mêmes. On a un pilotage par les moyens, pas un pilotage par les objectifs. Dans les appareils d'Etat, il y a très peu de réflexion sur l'adéquation entre les missions et les moyens.
« Ce que je note, c’est un problème de cohérence du discours », a-t-il néanmoins développé. Soit on dit ‘nous voulons complètement stopper la circulation virale en France’ et il est logique de confiner tout le monde. Soit on dit ‘ le but du confinement est d’éviter l’effondrement hospitalier’, et, là, la décision (de confiner tout le monde plutôt que les trois régions où il y avait des tensions hospitalières) n’était pas cohérente avec ce but. » Source Ouest-France.
Les formes symptomatiques de l’anisakiase font suite à l’ingestion de larves vivantes qui peuvent se fixer sur la paroi du tube digestif et tenter de s’y enfoncer, déterminant ainsi plusieurs symptômes digestifs allant de manifestations pseudo-ulcéreuses, qui surviennent quelques heures après l’ingestion, à l’occlusion. Des allergies allant de l’urticaire au choc anaphylactique ont été également rapportées.
Si les cas humains d’anisakiase recensés en France sont assez rares - environ 10 cas par an - ils peuvent être cependant très graves (perforation de l’estomac, péritonite).
Récemment, quatre cas d’anisakiase digestive ont été rapportés en juillet et août 2018 dans le département du Finistère. Les personnes touchées ont présenté des troubles digestifs graves après consommation de poissons crus (merlu) ou uniquement marinés (anchois).