dimanche 18 avril 2021

Israêl : Le décès d'une jeune femme allergique entraîne un nouveau projet de loi

Il va être question ci-après d'allergie alimentaire et de personnes qui en souffrent et d'actions prises par deux pays qui ne sont pas de l'UE ...

Qu'est-ce que la Loi Natasha? / What Is Natasha’s Law?

L'amendement britannique à propos de l'information sur les aliments, également connu sous le nom de Loi Natasha, entre en vigueur à partir d'octobre 2021 et obligera les entreprises du secteur alimentaire à fournir des listes complètes d'ingrédients et un étiquetage des allergènes sur les aliments préemballés pour la vente directe sur place. La législation est introduite pour protéger les personnes allergiques et leur donner confiance dans les aliments qu'elles achètent.

Cet amendement a été opéré grâce aux actions d'un groupe de lobbying dirigé par les parents de Natasha Ednan-Laperouse, l'adolescente décédée des suites d'une réaction allergique à un ingrédient non déclaré d'un plat préemballé. Grâce à leurs efforts, le gouvernement a confirmé que des lois plus strictes seraient mises en œuvre pour protéger les personnes souffrant d'allergies alimentaires et leur donner une plus grande confiance dans les aliments qu'elles achètent.

La Food Standards Agency rapporte le 5 septembre 2019, «Des changements dans l'étiquetage des allergènes alimentaires deviennent une loi».

La nouvelle loi introduite pour étendre les exigences d'étiquetage pour les personnes souffrant d'allergies et d'intolérances alimentaires

Des millions de personnes allergiques à travers le pays seront protégées par une nouvelle loi déposée au Parlement qui exigera que davantage d'aliments soient étiquetés avec des informations sur les allergènes.
La loi, qui entrera en vigueur à partir d'octobre 2021, exigera des entreprises qu'elles fournissent un étiquetage complet des ingrédients et des allergènes sur les aliments pré-emballés pour la vente directe.

Hélas, voici un nouvel exemple le 18 avril 2021 qui nous vient cette fois-ci d'Israël, «Une triste histoire de décès accidentel d’une jeune fille – se termine par une loi».

À la suite du décès d’Ocher Deri, âgée de 23 ans, à la suite de son allergie grave de tout produit laitier, après avoir mangé au restaurant, un projet de loi sera présenté indiquant que chaque restaurant devra avoir une seringue d’épinéphrine, pour pouvoir assurer un traitement d’urgence à des personnes allergiques en cas de crise.

Osher Deri, une jeune femme âgée de 23 ans, a consommé avec une amie un repas dans un restaurant cacher de Roch Pina. A titre de dessert, ces deux amies ont voulu une glace, mais le chef, un jeune homme de 19 ans, était embêté par le fait qu’il n’y en avait plus sur place. Il a envoyé un employé en acheter ailleurs.

Osher s’est sentie mal de suite, mais est encore arrivée à conduire jusqu’à l’hôpital de Tsfat (10 km), où, malgré les efforts des médecins, elle a fini par rendre l’âme !

A la suite de cet incident dramatique qui a été connu dans le pays entier, le député Yinon Azulai a soumis un projet de loi stipulant que chaque restaurant devra avoir une seringue d’épinéphrine, pour la première traitement des personnes allergiques pour obtenir leur licence.

L’exposé des motifs du projet de loi se lit comme suit: «En moyenne, deux décès surviennent en Israël chaque année en raison d’allergies alimentaires et d’autres cas de complications de gravité variable. La réaction allergique la plus grave, connue sous le nom de réaction anaphylactique, peut entraîner de graves difficultés respiratoires, perte de conscience et même mort. Elle peut apparaître immédiatement après l’exposition à l’allergène (ou dix à 20 minutes après l’exposition). Cette réaction sévère peut être traitée avec de l’épinéphrine (EpiPen), une seringue contenant de l’adrénaline (épinéphrine).»

L’injection d’adrénaline dans la cuisse détend les muscles respiratoires et rétrécit les vaisseaux sanguins et laisse le temps de recevoir un traitement à l’hôpital. «Il s’agit d’une opération vitale qui doit être effectuée sur le terrain, immédiatement, car la détérioration de l’allergie à un état d’étouffement et de mort peut prendre quelques minutes. Malgré la prise de conscience des personnes allergiques et la nécessité de porter une seringue d’épinéphrine, les personnes allergiques sont toujours à risque, surtout lorsqu’elles mangent au restaurant. Le problème est causé par le fait que la personne allergique ne connaît pas toujours tous les ingrédients de la nourriture qui lui est servie.»

«Il existe des cas connus dans lesquels des personnes ont développé une réaction allergique due à un repas dans un restaurant, et même des cas qui se sont soldés par la mort sont connus. une personne allergique sera exposée à un ingrédient qui met sa santé et sa vie en danger.»

Commentaire. Deux tristes cas venus de deux pays différents vont faire évoluer la réglementation, d'un côté une information détaillée sur la présence des allergènes dans le cadre d'une nouvelle loi, et de l'autre côté, une nouvelle loi à venir, mais accompagné d'un moyen pratique, l'EpiPen, présent dans les lieux de restauration et les take away du pays. A vous de voir ...

Sale comme Paris

Cela va mieux en le disant, j'habite Paris et hormis ce blog, je ne suis pas présent sur ce qu'il est convenu d'appeler les réseaux sociaux. Enfin, je suis assez piéton, je fais en général entre 10 et 15 km par jour, j'ai donc latitude de voir autour de chez moi les différents problèmes rencontrés à Paris ...

Je n'ai donc pas attendu ce qui se dit et écrit sur la saleté de Paris, en novlangue Hidalgo, on appelle cela de la malpropreté …, mais je suis satisfait de voir les rapides progrès de la prise de conscience de la saleté, mais aussi de la dégradation du cadre de vie à Paris ...

J'ai emprunté le titre de cet article «Sale comme Paris» au Figaro du 16 avril 2021,

Ordures abandonnées sur la voirie, mobilier urbain hideux, nids-de-poule innombrables, encombrements perpétuels, conséquence de la chasse à l’automobiliste: jamais la capitale n’a été aussi sale et bruyante. L’opposition et, maintenant, les Parisiens dénoncent l’entêtement péremptoire de la maire de Paris qui nie la réalité.

Sous le hachtag saccageparis, il y a eune avalanche de tweets qui dénoncent la saleté et la laideur des rues. Au début pour toute réponse façon Hidalgo, on a eu droit à son royal mépris puis d'être cataloguer «de droite et d'extrême droite», ce qui est faux et s'appelle souffler sur les braises ..

Selon BFMTV, #saccageparis: Comment la mairie de paris veut améliorer la propreté des rues,

Poubelles qui débordent, détritus sur les trottoirs, mobilier urbain «de mauvais goût»... Depuis quinze jours et la naissance du hashtag #SaccageParis, les messages se multiplient sur Twitter pour dénoncer la saleté et «l'enlaidissement» des rues de la capitale.

Au coeur de la polémique, la mairie de Paris avait d'abord répondu par le mépris dénonçant «une campagne de dénigrement à son encontre». Depuis quelques jours, les membres de l'équipe municipale multiplient cependant les annonces pour améliorer la propreté de la capitale. Colombe Brossel, chargée de la propreté de l'espace publique, les détaille auprès du Journal du Dimanche.

«Paris n'est pas sale tous les jours et partout, mais il y a des endroits où nous devons clairement améliorer le niveau de service», concède l'élue, assurant que «la situation n'est pas aussi catastrophique que ça».

Premièrement, la Mairie de Paris souhaite doubler le budget lié à la propreté sur la mandature. Mais sa principale proposition est de décentraliser cette compétence de la mairie centrale vers les 17 mairies d'arrondissement.

«Ce transfert de compétences, de moyens et d'effectifs aux maires d'arrondissement leur donnera la capacité de choisir où, quand et à quelle fréquence il faut nettoyer telle ou telle rue», explique Colombe Brossel. «Nous souhaitons aussi qu'ils puissent passer directement les marchés avec des prestataires en matière de lavage des trottoirs, d'enlèvement des tags et des graffitis ou de maintenance des candélabres.»

Pour information, jusqu'à présent, cela avait été refusé par la mairie centrale … un premier succès qui n'aura pas lieu cependant avant l'été ...

La Ville est également en train de créer des «référents de propreté» dans les 125 quartiers de la capitale. Ils devraient être opérationnels en 2021.

«C’est un agent de la ville qui sera désigné par la mairie. Il y a déjà des responsables de division et évidemment les maires d’arrondissement mais nous voulons aller plus loin pour travailler au niveau du bassin de vie. C’est-à-dire à l’échelle du quartier», répond auprès de 20 Minutes Colombe Brossel.

Difficile de savoir concrètement ce que cela va être, mais en 2019, la Ville de Paris appelait cela des ambassadeurs de la propreté dans leur quartier, pour sensibiliser leurs proches et leurs voisins avec des outils de communication fournis par la Ville

Ce qui semble certain, c'est qu'il n'y pas depuis des années, ni indicateur, ni management des personnels sur le terrain …

J’avais écrit à la ville de Paris en 2014,, via Paris connect, au sujet de l’absence de baromètre de la propreté à Paris depuis 2008, voici la réponse très ‘langue de bois’,

Il avait vocation à mesurer le sentiment des parisiens à l’égard de la propreté. Le dernier taux de satisfaction est au demeurant excellent. 78 % de parisiens étaient en effet satisfaits des actions menées par la Ville de Paris en matière de propreté. Néanmoins ce type d’outil ne prend pas en compte la perception que les parisiens se font de la propreté sur l’espace public.
La Ville de Paris prépare de nouveaux outils d’évaluation de la satisfaction ou de l’insatisfaction des parisiens qui traiteront bien évidemment de la propreté dans son acception la plus large, mais aussi des autres domaines de compétence de la Municipalité comme, par exemple, les parcs et jardins, les crèches, les conditions d’accueil dans les établissements publics etc. …

Ils sont où les nouveaux outils d’évaluation de la satisfaction ou de l’insatisfaction ...

Par ailleurs, elle espère pouvoir améliorer l'efficacité de l'application "Dans ma rue", qui permet aux riverains d'alerter sur des dépôts sauvages ou d'autres incivilités, en doublant le nombre «d'équipes d'urgence propreté». Il s'agirait ainsi de passer de 84 à 168 agents.

L'application 'Dans ma rue fonctionne', fonctionne bien, je l'utilise très régulièrement au cours de mes périgrinations dans Paris, c'est d'ailleurs à près la seule chose qui semble fonctionner, mais comme il y a tant faire, et sans doute en raion du très grand nombre de dépôts sauvages présents ici et là depuis longtemps, cela peut prendre du temps ... Dans le 20e, où j'habite, cela fonctionne bien.

Enfin, la mairie de Paris a renouvelé sa demande au gouvernement pour pouvoir augmenter le montant des amendes pour incivilités, plafonnées aujourd'hui à 135 euros.

L'augmentation du montant des amendes pour incivilités est régulièrement agitée par la Ville de Paris, mais c'est un leurre, pour deux raisons : il n'y pas assez de personnels pour verbaliser, et, il n'y a pas de verbalisations dans les quartiers dits sensisbles ...

Comme souvent, des annonces pour calmer et puis pschiitt ...

Pourquoi cela va encore faire pschittt ?

«Retiré de la politique, Delanoë découvre le temps libre et la saleté des rues de Paris», tel étit le titre d'un article du Figaro du 12 mai 2014.

«Je prends deux à trois fois le métro par jour, je me balade beaucoup», confie le socialiste. «Sur certains sujets, je m’aperçois qu’il y a des choses où j’ai cédé trop vite (…) du point de vue par exemple du service de la propreté, face aux conservatismes, parfois des syndicats, face à l’incivilité des Parisiens».

Dans un article du blog de mars 2017, on découvre que la Mairie de Paris avait déjà un plan de renforcement de la propreté, 

« Une nouvelle série de mesures en faveur d’un Paris plus propre seront soumises au Conseil de Paris le 27 mars et viennent compléter le Plan de renforcement de la propreté adopté début 2016.» Le lien du plan de renforcement n'existe plus …

On rappelera le désarroi des Parisiens, «Insécurité et saleté : des habitants font condamner Paris», Le Point du 30 mai 2016.

Lassés de voir la rue Dejean et ses alentours, dans le 18e arrondissement, se dégrader année après année, «comme abandonnés par la collectivité», selon une riveraine, un groupe d’habitants du quartier a saisi la justice pour que la municipalité soit «mise face à ses responsabilités». Après une longue bataille judiciaire, ils ont obtenu gain de cause.

Ces Parisiens doivent être tous de droite et d'extrème droite …

En 2015 déjà, Le Parisien indiquait «Trouvez-vous que les rues de Paris sont sales ?» 

Ah, bon !
La Capitale veut tenter d'éviter une dégradation du cadre de vie des Parisiens, est aussi de redorer le blason de Paris de plus en plus critiquée par les visiteurs et touristes pour son manque de propreté.

Déjà à cette époque, sans résultat, les amendes pour jets de détritus, y compris les mégots et chewing-gum, étaient passés de 35 à 68 euros.

Mise à jour du 2 mai 2021On lira ou on écoutera «Paris est une ZAD», l’éditorial du Figaro du 29 avril 2021 par Vincent Trémolet de Villers.

Cas d'infection par le virus de l'hépatite A au Royaume-Uni possiblement liés à des dattes contaminées

«Cas d'nfection par le virus de l'hépatite A au Royaume-Uni possiblement liés à des dattes contaminées», source article de Joe Whitworth paru le 18 avril 2021 dans Food Safety News.

Les autorités britanniques enquêtent sur près de 30 infections liées au virus de l'hépatite A, certaines étant liées à des dattes importées.

Il y a 28 personnes malades dans différentes régions d'Angleterre depuis le début de cette année, selon Public Health England (PHE).

L'agence a ajouté qu'un certain nombre de personnes ont déclaré avoir consommé des dattes avec des études épidémiologiques et des analyses de produits en cours.

Rappel par Sainsbury's

La PHE et la Food Standards Agency (FSA) enquêtent sur les cas d'hépatite A non liés aux voyages et des travaux sont en cours pour voir si des mesures préventives supplémentaires sont nécessaires.

«À la suite de ces enquêtes, Sainsbury’s a volontairement rappelé les dattes Taste the Difference Medjool et retiré le stock des rayons. Il s'agit d'une mesure de précaution prise par l'entreprise», a déclaré un porte-parole de la FSA.

«Si nous identifions que des produits alimentaires dangereux ont été mis sur le marché, des mesures appropriées seront prises pour éliminer le risque, ce qui pourrait inclure d'autres rappels et retraits de produits.»

Toutes les dates de péremption avec le code fournisseur ou site K0014 EW dans un emballage de 200g et 500g sont concernées. Ils sont en vente depuis le 24 décembre 2020.

Sainsbury's a émis un rappel basé sur des preuves épidémiologiques de la PHE, mais la contamination par le virus de l'hépatite A dans les dates n'a pas été confirmée, les résultats étant jusqu'à présent négatifs.

«Nous demandons aux clients qui ont acheté ces produits avec ce code de fournisseur spécifique de ne pas les consommer et de les retourner au magasin Sainsbury’s le plus proche pour un remboursement complet lors de leur prochaine visite pour les courses et autres produits essentiels. Veuillez noter que les packs sans ce code présent ne sont pas concernés», a écrit le supermarché dans un communiqué.

Produit de Jordanie

Le produit rappelé provient d’un importateur qui ne fournit à Sainsbury’s que des dattes en provenance de Jordanie. Les enquêtes épidémiologiques et de la chaîne d'approvisionnement ont montré un lien potentiel car une personne malade avait consommé des dattes de ce fournisseur.

Le supermarché a un certain nombre de fournisseurs de dattes et a suspendu l'approvisionnement de celui impliqué dans l'incident. Le producteur mentionné sur le produit rappelé est Progressive Agricultural Investment Co.

Kate Folkard, directrice adjointe du Service national des infections à la PHE, a dit qu'un certain nombre de cas liés d'hépatite A ont été identifiés en Angleterre et au Pays de Galles depuis le début de l'année.

«Bien que les cas soient dispersés géographiquement, le séquençage génomique a identifié trois souches étroitement liées du virus de l'hépatite A et les enquêtes se poursuivent sur une possible source commune. Le risque pour la santé publique est faible. Une bonne hygiène, en particulier le lavage des mains, est importante pour aider à prévenir la propagation du virus de l'hépatite A.»

L'hépatite A se propage lorsqu'une personne ingère le virus par contact étroit avec une personne infectée ou en consommant des aliments ou des boissons contaminés. La période d'incubation est généralement de 14 à 28 jours, mais cela peut prendre jusqu'à 50 jours pour que les symptômes se développent. Les symptômes peuvent durer jusqu'à deux mois et comprennent la fatigue, la nausée, les douleurs à l'estomac et la jaunisse (jaunissement de la peau ou des yeux). La plupart des gens n'ont pas de maladie de longue durée.

La meilleure façon de l'éviter est de se faire vacciner mais le respect des règles générales d'hygiène, telles que le lavage des mains, en particulier après être allé aux toilettes et avant de manipuler des aliments, peut protéger contre la transmission.

NB : Les dattes sont très consommées pendant la période du Ramadan. Comme le Royaume-Uni n'est plus renseigné dans le RASFF de l'UE, il me semble qu'une vigilance accrue doit être exercée au sein de l'UE ...

vendredi 16 avril 2021

Rappel de framboises surgelées commercialisées chez Thiriet, norovirus inside !

Dans la rubrique Rappel de produits, la société Thiriet rapporte dans un avis de rappel non daté,

Par mesure de précaution et conformément à nos engagements qualité nous procédons au rappel du/des produit(s) suivant(s) :
- Framboises entières et brisées, sachet de 450g
- EAN : 3292590890162
- Réf. : 89016
- Lot : L20241DDM 08/2022
Par mesure de précaution et conformément à nos engagements qualité, nous procédons au rappel de ce produit. Nous vous invitons à ne pas le consommer et à nous le rapporter. Il vous sera remboursé.
Les produits actuellement à la vente ne sont pas concernés par ce retrait. Vous pouvez donc les consommer en toute confiance.

Malheureusement, la société Thiriet a oublié de signalé la cause du rappel. La fiche de rappel publiée le 16 avril 2021 par RappelConso, le nouveau site gouvernemental des rappels, indique que la cause du rappel est la présence de norovirus. Autre précision oubliée, les produits sont surgelés ...

Une ancienne version du blog vous propose encore des articles, il y a eu 75 articles, sur des framboises ou des petits fruits rouges frais ou contaminés par norovirus, c'est dire si cela est bien connu, sauf de Thiriet ! Pour la version actuel du blog, voir ici.

Enfin, last but not the least, on ne connait pas encore l'origine des framboises, ce qui signifie que RappelConso ne nous dit pas tout, attendons donc qu'il y ait un jour une notification de la France au RASFF de l'UE pour le savoir, mais on risque de se lasser parfois longtemps …

Pour mémoire, au Danemark, il est conseillé de faire cuire les framboises surgelées pour éviter les infections à norovirus.

Complément. Selon une notification du 16 avril 2021 au RASFF de l'UE par la France, présence de norovirus (détecté dans 25g) dans des framboises surgelées de Serbie via la Belgique.

On lira l'article du blog du 19 novembre 2019, Un audit de l'UE révèle des problèmes avec les contrôles des fruits en Serbie. Il faut croire que cela ne s'est pas arrangé depuis ...

Des chiens capables de renifler l'urine et la salive de COVID positifs dans une étude pilote

Le 21 mai 2020, le blog vous proposait un article sur le COVID-19 et chiens renifleurs en France et au Royaume-Uni. Le sujet continue donc d'intéresser les scientifiques car voici «Des chiens capables de renifler l'urine et la salive de personnes COVID positifs dans une étude pilote», source CIDRAP News.

Neuf chiens ont pu renifler des prélèvements d'urine et de salive COVID positifs dans une étude de validation de principe publiée dans PLOS One, mais les chercheurs notent qu'un manque de diversité des prélèvements a rendu difficile de dire à quel point la formation était généralisable.

La formation a été menée avec une roue de parfum qui avait différents parfums à l'extrémité des rayons. Tout d'abord, les chiens ont été formés pour détecter un parfum distinctif avec un composé de détection universel. Ensuite, ils sont passés à des prélèvements d'urine COVID positifs et négatifs, tous traités de sorte que le virus a été inactivé, et enfin, ont traité des prélèvements de salive.

Au cours des 3 semaines de formation et des essais multiples, les chercheurs ont mélangé des prélèvements positifs de 14 enfants et 5 adultes et ont utilisé des techniques d'inactivation à base de chaleur et de détergent. Aucun des chiens n'avait effectué de travail de détection médicale auparavant.

Au cours de la formation, la précision de l'urine traitée à la chaleur et au détergent était de 94%, mais les essais introduisant des variables ont montré une précision allant de 11,1% à 100%, où tout changement de comportement était considéré comme une réaction. Les taux les plus réussis ont été lorsque les chiens ont détecté des prélèvements d'urine traités au détergent mélangés à des prélèvements précédents qu'ils avaient sentis auparavant et lorsque les chiens ont été présentés avec un nouveau prélèvement de salive COVID-positif et ont dit de trouver un autre prélèvement de salive positif. Les chiens étaient moins précis lorsqu'ils ont essayé de trouver de l'urine au COVID positif traitée thermiquement parmi des prélèvements complètement nouveaux.

En excluant l'essai qui a conduit à une précision de 11,1%, la précision cumulative était de 92,5%. Les chercheurs notent que les faibles taux de sensibilité (11% à 71%) pourraient être partiellement expliqués par leurs définitions strictes: chaque fois que le chien passait devant un prélèvement positif sans réaction, il était compté comme un échec.

«La formation utilisée dans cette étude n'a pas abouti à une généralisation documentée d'un profil d'odeur positive pour le SARS-CoV-2, malgré les chiens montrant une discrimination impressionnante entre les prélèvements positifs et négatifs», écrivent les chercheurs, notant que les chiens étaient capables de discerner des patients individuels au fil du temps. «Cela suggère que soit le nombre de prélèvements, soit le nombre de présentation de prélèvements, bien que probablement les deux, doivent être mieux adaptés non seulement à la discrimination, mais aussi à la généralisation.»

Les poissons fumés, quels risques pour la santé ?

«Les poissons fumés, quels risques pour la santé ?», source Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) du 15 avril 2021. On peut aussi accéder aux annexes analytiques ici.

Les poissons fumés sont des spécialités appréciées en Suisse. Consommés sans cuisson, ils peuvent devenir une préoccupation de sécurité alimentaire si les règles d'hygiène ne sont pas respectées lors de la transformation.

Une évaluation des risques alimentaires liés aux poissons fumés a été réalisée dans le cadre d’une étude pilote en collaboration avec l’Office de la consommation du canton de Vaud.

L'étude n'a pas révélé de risque majeur, mais un suivi doit être assuré afin de maintenir un niveau élevé de sécurité et de qualité des aliments. Les autorités cantonales concernées garderont ce thème dans leur programme de surveillance et l'OSAV prévoit de réaliser une évaluation plus détaillée.

Le but de ce projet était de réaliser une évaluation de certains risques alimentaires liés aux poissons fumés. D’une part, les conditions d’hygiène, les bonnes pratiques de fabrication du fumage des poissons ont été examinées lors d’inspections sur site et des prélèvements ont été effectués simultanément. D’autre part, des échantillons ont été prélevés en sus sur des lieux de vente, tels que des supermarchés.

46 échantillons ont été prélevés pour analyses.

Les analyses effectuées confirment que les poissons fumés sont des denrées à risque pour le consommateur, particulièrement du point de vue microbiologique. 
En effet, 8 échantillons (17%) sur 46 ont été contestés quant à leur qualité microbiologique dont 2 échantillons étaient contaminés par Listeria monocytogenes. Il n’a pas été possible de déterminer si la présence de ces bactéries étaient dues aux traitements et manipulations des poissons ou aux autres ingrédients ajoutés (épices, herbes, ...). 
Les inspections sur site des entreprises responsables ont montré que le paramètre Listeria monocytogenes n’était pas pris en compte dans leur système d’autocontrôle. Depuis, les entreprises concernées se sont mises en conformité.

Pour produire un poisson fumé de qualité sanitaire, la lutte contre la flore d’altération et contre L. monocytogenes doit s’effectuer à 2 niveaux : dans l’entreprise, avec le respect des bonnes pratiques d’hygiène et de nettoyage-désinfection, et dans le produit fini, avec un salage et un fumage maîtrisé et le maintien de la chaîne du froid en-dessous de +4°C jusque chez le consommateur. Sur les 6 établissements (pêcheries artisanales et poissonneries de supermarchés) inspectées, seules 3 avaient un concept d’autocontrôle incluant le paramètre Listeria monocytogenes et sa surveillance.

Au niveau des analyses chimiques, les résultats n’ont pas mis en évidence de non-conformité selon les normes légales en vigueur. Concernant les amines biogènes autre que l’histamine, les valeurs supérieures à 200 mg/kg montrent que pour les échantillons concernés, la production ou le stockage n’ont pas toujours été optimaux, mais sans gravité pour le consommateur. Concernant la tyramine, considérée avec l’histamine comme amines les plus toxiques et pertinentes pour la sécurité alimentaire, les échantillons de la présente étude peuvent être considérée comme à faible risque. En effet, leurs résultats montrent des teneurs maximales en tyramine bien inférieures aux teneurs tolérables estimées à 950 mg/kg pour le poisson (cru ou transformé), selon une étude autrichienne.

Les résultats d’anthraquinone sur deux poissons fumés, contenant les résidus au-delà de la limite de quantification, nous ont par contre interpellés d’un point de vue toxicologique.

Conclusion

En conclusion, même si l’échantillonnage de la présente étude n’est pas représentatif de tout le canton de Vaud ou de la Suisse, les résultats corroborent le fait que le poisson fumé présente un risque pour le consommateur au niveau microbiologique -17% des échantillons sont contestés- et particulièrement quant à Listeria monocytogenes. Cet élément doit absolument être pris en compte dans la mise en place de l’autocontrôle de l’entreprise de fumage et/ou de conditionnement des poissons fumés.

L’utilisation des nouvelles générations de séquençage et notamment celle du séquençage du génome entier doivent être généralisées à tous les échantillons de denrées alimentaires contaminées ainsi qu’aux échantillons de patients. Des liens cruciaux peuvent ainsi être réalisés et prévenir la survenue d’autres cas, voir même éviter des décès dus à la contamination de ce type d’aliments.

D’autre part, les analyses chimiques effectuées ont montré que l’anthraquinone peut être détectée dans les poissons fumés. Cette substance constituerait-elle un risque émergent ? Sa toxicité dans ce produit n’est pas claire aujourd’hui, mais les résultats de cette étude mettent en évidence le besoin d’investiguer dans cette direction.

Commentaires. Etude sans prétention mais oh combien intéressante qui fait bien le point sur le sujet des poissons fumés à froid dans l'UE et la sécurité des aliments. Tous les fabricants de poissons fumés en France devrait lire cette étude de 17 pages, c'est court, et c'est très utile.

Une nouvelle feuille de route pour la DGAL ! Pour aller où ?

On apprend que «La DGAL fixe sa feuille de route 2021-2023 et transforme son organisation».

Qu'est-ce que cela signifie ? La DGAL s'est-elle rendue compte qu'elle faisait fausse route ? Pas du tout, on accélère dans l'impasse ...

Dans un environnement en forte évolution (mondialisation, changement climatique, nouveaux agents pathogènes…), il est important pour toute structure de réinterroger ses priorités, son fonctionnement et son organisation. C’est ce qu’a fait la Direction générale de l'alimentation (DGAL) en 2020 dans le cadre de l’élaboration de son nouveau plan Stratégique 2021-2023. Objectif : mieux répondre aux attentes de la société, maintenir un haut niveau de sécurité sanitaire et renforcer la résilience de nos systèmes alimentaires. Une nouvelle organisation des services de la DGAL est venue concrétiser ces orientations.

Personnellement, à la lecture du plan, je n'ai pas tout compris, j'ai même eu parfois l'impression de lire un cours de management de la qualité fait par des consultants. Le mot 'consommateur' n'est cité que trois fois, c'est dire qu'il est loin des préoccupations de la DGAL …

On apprend ainsi,

Par l’étendue de ses attributions, la DGAL est au cœur de la sécurité sanitaire de l’alimentation : compétente à chaque maillon de la chaîne alimentaire, depuis la production primaire ou l’importation jusqu’à la remise au consommateur, elle porte une approche globale de l’ensemble des risques liés à l’alimentation. Cette approche, dite «One Health», intègre les liens entre santé publique, santé animale, santé des végétaux, environnement et biodiversité.

Très à la mode ce thème de One Health ou Une seule santé, comme le fait aussi l'Anses .. et tous les mots -clés consensuels sont cités, pour un système alimentaire durable et résilient en accompagnant sa transformation en se fondant sur l’agroécologie.

Ainsi, par ailleurs, il est question de «Déployer une stratégie de communication proactive et adaptée au public ciblé», quézako ?

Pour améliorer la notoriété et la visibilité de la DGAL, la communication est un levier à investir que le groupe de travail n° 3 a proposé de matérialiser via la mise en œuvre d’une stratégie de communication propre à la DGAL et tenant compte des différentes cibles (publics jeunes, consommateurs, associations, etc.).

Cette stratégie doit :
  • s’appuyer sur différents canaux dont certains sont à créer (vidéos, réseaux sociaux, articles, etc.) ;
  • être transparente et pédagogue ;
  • être marquée par la proactivité en temps de paix et aussi réactive et adaptée que l’exigent les circonstances en temps de crise.

On enfonce des portes ouvertes ... car on apprend aussi «Bien que la DGAL n’ait pas de mission statutaire vis-à-vis de la société civile, les participants s’accordent sur le besoin de faire preuve de transparence et de mieux communiquer en direction du grand public.» Vraiment très curieux cet organisme …

On ne saura toujours pas s'il y aura plus de contrôles ou d'inspections en sécurité des aliments ou pourquoi la DGAL n'a pas dit un mot sur les graines de sésames contaminées par l'oxyde d'éthylène, et comment mieux assurer la sécurité du consommateur, ou encore faire baisser le nombre de toxi-infections alimentaires collectives, ce doit certainement dans un autre plan stratégique !

Mise à jour du 27 mai 2021. On lira aussi ce document récent, Sécurité sanitaire : le plan national de contrôles officiels pluriannuel 2021-2025 (PNCOPA), qui est à mi-chemin entre l'annuaire de qui fait quoi dans la sécurité sanitaire des aliments en France et une déclaration d'intentions. On découvre que la Direction Génégrale de la Santé consacre un effectif de 1,5 équivalent temps plein à la sécuirté des aliments. Tout est dit !

Mise à jour du 29 juillet 2022. On lira la note de service de la DGAL du 23 juillet 2021, Orientations stratégiques et priorités 2022 pour l'organisme DGAL. On y lit notamment,

Une transparence et un dialogue renforcés avec la société civile

L’administration a un devoir de transparence vis-à-vis des citoyens et des consommateurs et particulièrement dans le domaine de l'alimentation, porteur d’enjeux à la fois économiques, environnementaux, sociaux et sanitaires.

C’est pourquoi j’attire votre attention sur l’importance de porter à la connaissance du public et de valoriser vos activités relatives à la mise en oeuvre de nos politiques publiques, et tout particulièrement, la politique de l’alimentation, la mise en oeuvre de la stratégie nationale de bien-être animal, la réduction de l’usage des produits phytopharmaceutiques, et plus largement les mesures qui contribuent à la transition agro-écologique. La mise en oeuvre des mesures du plan de relance nous concernant nécessitera de votre part une communication permanente vers les bénéficiaires potentiels des différentes mesures.

Des mots-clés disséminés un peu partout, quant à la transparence, on la cherche toujours ....

Australie Occidentale : Un audit révèle des lacunes dans le rôle de l’agence de santé en matière de sécurité des aliments

«Australie Occidentale : Un audit révèle des lacunes dans le rôle de l’agence de santé en matière de sécurité des aliments», source Food Safety News.

Un rapport sur la façon dont le ministère de la santé d'un État australien gère la sécurité des aliments a révélé plusieurs lacunes.

Les conclusions de l'auditeur général de l'Australie occidentale comprenaient des inspections en retard et un manque de suivi en temps opportun, une mauvaise tenue des registres, des pratiques de déclaration inefficaces et un manque de documents d'orientation à jour au sein de l'agence de santé. Selon l'auditeur général, ces faiblesses ont réduit la capacité du ministère de réglementer efficacement la sécurité des aliments aux consommateurs et de s’assurer que le soutien qu’il fournit est pertinent et utile.

Les résultats des inspections et de la tenue de registres étaient similaires à ceux publiés en juin 2020 après un audit de deux agences gouvernementales locales.

En juin 2019, l'Australie-Occidentale comptait 25 000 entreprises alimentaires enregistrées. Plus de 7 000 cas de maladies infectieuses intestinales ont été signalés en 2017. Le ministère de la santé estime qu'une diminution de 1% des maladies d'origine alimentaire pourrait permettre à la communauté et au système de santé d'économiser près de 6 millions de dollars australiens (4,6 millions de dollars américains) par an.

Amélioration nécessaire pour la confiance des consommateurs et des entreprises

L'auditrice générale, Caroline Spencer, a dit que l'agence devait s'améliorer pour donner aux consommateurs plus de confiance dans la consommation d'aliments sains et pour donner aux entreprises la conviction que le gouvernement réglemente toutes les entreprises de manière équitable et se concentre sur les risques qui comptent.

«Notre audit a révélé que le ministère effectuait des inspections dans les entreprises alimentaire,s mais bon nombre d'entre elles étaient en retard et les problèmes identifiés n'ont pas fait l'objet d'un suivi en temps opportun. Le ministère n'a pas non plus revu la législation comme requis, et ses directives à l'intention du personnel des entités gouvernementales internes et locales effectuant des inspections sont obsolètes. Cela crée un risque que la réglementation soit incohérente ou inefficace», a-t-elle dit.

Spencer a ajouté que le ministère ne connaissait pas la fréquence et les types de problèmes détectés, si les inspections sont effectuées dans les délais et si les mesures d'application sont cohérentes.

L’audit a révélé que les directives du ministère de la santé sur la classification, la conformité et l’application des risques étaient obsolètes. Cela signifie que les gouvernements locaux peuvent évaluer les risques similaires différemment et que les entreprises du secteur alimentaire peuvent ne pas être soumises à des mesures d'application appropriées une fois la non-conformité identifiée. L’agence n’a pas non plus collecté suffisamment de données pour assurer un suivi efficace et rendre compte de la sécurité des aliments.

Inspections en retard et problèmes d'application

Certaines inspections étaient en retard, l'application de la conformité aux normes n'était pas toujours uniforme ou opportune, et les pratiques d'enregistrement des antécédents de conformité devaient être améliorées. Ces problèmes peuvent conduire à des pratiques alimentaires dangereuses non détectées ou laissées sans réponse, selon le rapport.

Le ministère de la santé utilise les données des autorités locales sur le nombre d'inspections et d'activités d'application pour son rapport annuel sur les activités de réglementation alimentaire, mais certaines de ces informations remontaient à 18 mois.

Il y a des problèmes émergents, tels que les food trucks mobiles, les fournisseurs de services de livraison d'aliments et la production de thé kombucha, qui ne sont pas suffisamment couverts par la législation existante ou les orientations à l'appui.

Les auditeurs ont passé en revue les 30 entreprises de produits alimentaires de consommation surveillées par le ministère. En octobre 2019, six étaient en retard pour une inspection. Celles-ci comprenaient une inspection d'une entreprise à haut risque qui était en retard de 9,5 mois et quatre avec un risque moyen qui étaient en retard entre 1 et 3 ans. Depuis que lesresponsables ont été informés des conclusions, trois des inspections en retard ont été réalisées.

Le ministère de la santé utilise les avis d'amélioration comme première option d'application en cas de non-conformité. Sur 13 de ces avis, sept ne comportaient aucune preuve d'une inspection de suivi et deux n'ont fait l'objet d'un suivi que quatre et cinq mois après la date requise. Les retards dans les suivis augmentent le risque que le public soit exposé à des pratiques alimentaires dangereuses, en particulier dans les entreprises déjà jugées non-conformes, selon l'auditrice générale.

Le ministère de la santé a déclaré qu'il soutenait les cinq recommandations formulées, mais qu'il était conscient des problèmes de ressources potentiels au cours du processus de résolution de ces problèmes.

D'ici la fin de cette année, des conseils et des informations de soutien sur le site Internet de l'agence à l'intention des gouvernements locaux et du public seront mis à jour pour refléter les problèmes actuels de sécurité des aliments des consommateurs. Un système automatisé de collecte de données est envisagé avec des orientations pour le suivi des entreprises non-conformes attendues d'ici le troisième trimestre 2021.

Commentaire. En France, un nouveau site de rappels des produits alimentaires, RappelConso, ne concerne pas la santé, mais uniquement trois ministères, transition écologique, l’économie, des finances et de la relance, l’agriculture et de l’alimentation, et les petites et moyennes Entreprises, cherchez l'erreur ... et cela n'étonne personne ...

Des grappes de norovirus résistent aux stress environnementaux et à la désinfection par les UV, selon une nouvelle étude

«Des grappes de norovirus résistent aux stress environnementaux et à la désinfection par les UV, selon une nouvelle étude», source communiqué de la George Washington University.

Un professeur de la School of Engineering & Applied Science a codirigé une recherche qui suggère la nécessité de reconsidérer les pratiques actuelles de désinfection et d'hygiène.

Des grappes d'un virus connu pour causer la grippe intestinale résistent aux détergents et à la désinfection par les ultraviolets, selon une nouvelle étude codirigée par Danmeng Shuai, professeur de génie civil et environnemental à l'Université George Washington et Nihal Altan-Bonnet, chercheur principal et chef du laboratoire de la dynamique hôte-pathogène au National Heart, Lung and Blood Institute, qui fait partie des National Institutes of Health (NIH).

Les résultats suggèrent la nécessité de revoir les pratiques actuelles de désinfection et d'hygiène visant à protéger les personnes contre norovirus, première cause de gastro-entérite dans le monde, avec plus de 21 millions de cas chaque année aux États-Unis seulement.

L'étude a été publiée jeudi dans la revue Environmental Science and Technology.

En 2018, l'équipe d'Altan-Bonnet a découvert que les norovirus peuvent être transmis à l'homme via des paquets enveloppés dans une membrane contenant plus d'un virus. Les scientifiques pensaient auparavant que les virus se propageaient par exposition à des particules virales individuelles, mais l'étude de 2018, et d'autres, a montré comment des grappes membranaires arrivaient à une cellule humaine et libéraient une armée de virus en même temps.

Pour la nouvelle étude, le Dr Shuai, le Dr Altan-Bonnet et le premier auteur de l'étude, Mengyang Zhang, un doctorant, ont examiné le comportement de ces grappes de virus protégés dans l'environnement. . Ils ont découvert que les grappes de virus pouvaient survivre aux tentatives de désinfection avec des solutions détergentes ou même des rayons ultraviolets. Les usines de traitement des eaux utilisent la lumière UV pour tuer norovirus et autres agents pathogènes.

«Ces virus masqués derrière une membrane sont rusés», a dit le Dr Shuai. «Des recherches antérieures montrent qu’ils peuvent échapper au système immunitaire du corps et qu’ils sont hautement contagieux. Notre étude montre que ces virus à membrane sont également capables d'éviter les efforts pour les tuer avec des désinfectants standard.»

Selon les chercheurs, des études futures doivent être menées pour savoir si certains types de solutions de nettoyage ou des doses plus élevées de lumière UV dégraderaient la membrane protectrice et/ou tueraient les virus à l'intérieur. En fin de compte, la recherche pourrait être utilisée pour concevoir des méthodes de désinfection plus efficaces qui pourraient être utilisées pour nettoyer les surfaces à la maison, dans les restaurants et dans les endroits où norovirus peut se propager et provoquer des épidémies, comme les navires de croisière.

«Nous devons considérer ces grappes virales enveloppées dans les membranes des vésicules comme des agents infectieux uniques dans le domaine de la santé publique», a dit le Dr Altan-Bonnet. «En ce qui concerne la virulence, et désormais avec cette étude, la désinfection, la somme est bien plus que chacun des éléments. Et ces grappes sont dotées de propriétés qui sont absentes des autres types de particules virales.»

Les résultats représentent une étape vers des recommandations pour le contrôle des agents pathogènes dans l'environnement et la protection de la santé publique, a dit le Dr Altan-Bonnet.

Allergies alimentaires : ne négligez personne !

«Conseils sur les allergènes alimentaires, selon la FAO». Source Food Safety News.

La FAO pour l'Asie et le Pacifique a publié un document contenant des exemples de pratiques pour établir des réglementations d'étiquetage pour les allergènes alimentaires.

Les contextes nationaux peuvent différer en termes de prédominance des allergies alimentaires. Le rapport de la FAO indique qu'une enquête est nécessaire dans les pays pour comprendre quels aliments doivent être étiquetés et déterminer les quantités autorisées d'allergènes qui peuvent être involontairement présents dans les aliments.

Les allergènes alimentaires reconnus par le Codex peuvent ne pas couvrir tous ceux qui ont un impact sur différentes populations, comme le cas du sarrasin au Japon.

Trois études de cas sont présentées: le Japon, l'Australie et la Nouvelle-Zélande, et la loi américaine sur l'étiquetage des allergènes alimentaires et la protection des consommateurs (FALCPA ou Food Allergen Labeling and Consumer Protection Act).

Le guide couvre également l'introduction non intentionnelle d'un allergène alimentaire dans un produit par contamination croisée, les rappels dus à des allergènes non déclarés et l'étiquetage de précaution.

Les agences nationales ont été invitées à surveiller régulièrement les allergies alimentaires courantes, à garantir la clarté et la lisibilité des étiquettes et à fournir des informations sur la manière de les lire et de travailler avec le secteur privé, en particulier les plates-formes de commerce électronique et les restaurants, pour s'assurer que les allergènes sont expliqués aux clients.