jeudi 2 décembre 2021

Vous avez aimé le feuilleton sur l’oxyde d’éthylène, voici en plus celui des rappels liés au 2-chloroéthanol

2-chloroéthanol
Vous avez aimé le feuilleton sur l’oxyde d’éthylène, voici en plus un nouveau feuilleton, celui des rappels liés au 2-chloroéthanol, c'est une coproduction de la Commission euroépenne avec le concours de la DGCCRF ...

Le site RappelConso indique désormais explicitement la mention 2-chloroéthanol comme motifs de rappel de produits alimentaires. Explications.

Au départ, il y avait, mais il y a encore des rappels ayant pour motif, présence d’oxyde d’éthylène supérieure à la limite maximale de résidus. Ces rappels pour mémoire ont commencé le 20 octobre 2020, oui, je sais, c’est un très long feuilleton ...

Puis, il y a eu quelques rappels avec une teneur en oxyde d’éthylène supérieure à la limite autorisée par la réglementation européenne, dans une matière première du produit. (Présence de la molécule 2-chloroéthanol qui atteste potentiellement de la présence d'oxyde d'éthylène).

Un autre rappel mentionnait présence d'oxyde d'éthylène/2 chloroéthanol

Enfin, sont apparus, notamment aujourd’hui, 2 décembre 2021, une dizaine de rappels avec la mention concentration de 2-chloroéthanol supérieure à la réglementation.

NB: Le 2-chloroéthanol est un gaz produit par oxydation de l’éthylène par des micro-organismes.

Pour comprendre ces motifs de rappels, les lecteurs du blog sont priés de se reporter à deux articles parus en octobre sur le sujet,

On pourra aussi lire ce quide de 51 pages de la DGCCRF, Questions – Reponses alerte oxyde d’ethylene sur graines de sesames et autres produits en provenance d’Inde ou d’autres pays, mais attention aux nuits blanches, migraines, «nervous breakdown», comme on dit de nos jours. 

La question qui peut désormais se poser est la, suivante: le feuilleton des rappels va-t-il prendre une nouvelle dimention?

Aux lecteurs du blog
Grâce à la revue PROCESS Alimentaire, vous n'avez plus accès aux 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le lien suivanthttp://amgar.blog.processalimentaire.com/. Triste histoire de sous ...

La Norvège vérifie les contrôles de Listeria chez les producteurs de saumon

«La Norvège vérifie les contrôles de Listeria chez les producteurs de saumon», source Food safety News.

Listeria peut être retrouvé dans les environnements de production de saumon et sur les poissons, selon une étude en Norvège, Listeria monocytogenes in salmonid slaughter facilities. Screening program for the Norwegian Food Safety Authority.

Les chercheurs ont dit que les poissons contenant de faibles niveaux de Listeria monocytogenes pourraient entrer dans l'approvisionnement en aval. Le maintien de la chaîne du froid pendant le transport et la transformation ultérieure est donc crucial pour prévenirr la croissance dans les produits finis.

L'Institute of Marine Research a recherché Listeria monocytogenes dans les abattoirs de saumon entre septembre 2020 et août 2021 avec des prélèvements collectés par des inspecteurs de l'Autorité norvégienne de sécurité des aliments (Mattilsynet) dans le cadre d'un travail plus large visant à mieux comprendre la présence de Listeria dans le secteur.

L'UE a une limite maximale pour Listeria monocytogenes dans les aliments prêts à consommer destinés aux adultes en bonne santé de 100 unités formant colonie par gramme d'prélèvement à la fin de la date limite de consommation.

Détection chez les poissons et dans l'environnement

Au total, 358 prélèvements provenant de 60 abattoirs, composés de 49 usines et 11 navires, ont été examinés. Plus de 100 prélèvements ont été prélevés dans l'environnement de production et 250 chez des poissons entrant dans l'installation et de la matière première au produit fini.

Aucun des 21 prélèvements des navires d'abattage n'était positif pour Listeria monocytogenes mais 22 positifs ont été détectés dans neuf abattoirs différents. Dans cinq de ces sites, plusieurs prélèvements positifs ont été retrouvés.

Six abattoirs présentaient des prélèvements positifs en fin de chaîne de production, soit à la surface du poisson, soit dans la matière première. Cependant, à ce stade, le poisson n'est prêt que pour une transformation ultérieure et n'est pas en voie d'être vendu au détail.

Quatre abattoirs avaient un prélèvement positif, un avait deux positifs, deux avaient trois positifs et un avait quatre prélèvements positifs, tandis qu'un abattoir avait six des sept prélèvements positifs pour Listeria monocytogenes.

Listeria a été détectée dans l'environnement de production dans la zone de saignée, de filetage ou de conditionnement. Neuf prélèvements positifs provenaient d'une poignée du tuyau d'arrosage, de pièces de la machine d'abattage, de l'équipement d'abattage manuel, des pièces de la machine à fileter, des bandes transporteuses, des couteaux et des planches à découper, et d'une table de tri. De telles situations peuvent entraîner une contamination croisée avec des produits alimentaires.

Une prévalence plus élevée a été retrouvée lors de l'écouvillonnage de la peau et des branchies du poisson par rapport à la matière première examinée. Tous les prélèvements de matières premières présentaient des nombres de Listeria monocytogenes inférieurs à la limite de quantification de 10 UFC/g.


Conclusions de l'audit et travaux futurs
Inge Erlend Næsset de l'Autorité norvégienne de sécurité des aliments, a dit que certains poissons étant consommés sans traitement thermique et utilisés pour des produits prêts à consommer tels que des sushis et des sashimis, il est essentiel que les producteurs maîtrisent Listeria.

«Il est important que l'abattoir de saumons surveille en permanence Listeria et dispose à tout moment de mesures d'hygiène efficaces», a dit Næsset.

Cette année, l'Autorité norvégienne de sécurité des aliments a mené une campagne au cours de laquelle 63 établissements et navires qui abattent du saumon ont été inspectés pour déterminer les mesures et les routines visant à prévenir la contamination du poisson par Listeria.

Cela a été fait en raison de graves épidémies de listériose en Europe en 2018 et 2019 qui ont touché 34 personnes et en ont tué neuf. Ils étaient liés à du poisson provenant de sites de transformation en Pologne et en Estonie avec des matières premières norvégiennes également éventuellement contaminées.

La majorité des sites avaient de bonnes normes d'hygiène, mais 18 entreprises ont été averties de faits tels que leur système de contrôle, comprenant l'analyse des dangers, le plan de prélèvements et les mesures pour détecter Listeria. Une entreprise a été fermée en raison d'un manque d'entretien et de propreté.

L'Autorité norvégienne de sécurité des aliments a également commencé à inspecter les producteurs agréés de produits de la mer prêts à consommer pour voir dans quelle mesure ils maîtrisent Listeria. La campagne a commencé en novembre et dure jusqu'en avril 2022.


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La Suède évalue l'impact du changement climatique sur la sécurité des aliments

«La Suède évalue l'impact du changement climatique sur la sécurité des aliments», source article deJoe Whitworth le 2 décembre 2021 dans Food Safety News.

Selon un rapport de l'Agence suédoise de l'alimentation (Livsmedelsverket), les effets du changement climatique, tels que des températures moyennes plus élevées et plus de pluie ou de sécheresse, pourraient augmenter l'apparition de certains pathogènes.

Le rapport examine également les dangers qui peuvent devenir pertinents dans différents types d'aliments en raison du changement climatique, en mettant l'accent sur les conditions suédoises, et explique comment ils pourraient être contrôlés. La section couvre les produits laitiers, la viande, le poisson et les fruits de mer, les œufs, les produits céréaliers et les fruits, les baies et les légumes.

Un profil de risque a été élaboré pour accroître les connaissances sur la façon dont le changement climatique peut affecter la sécurité microbiologique des aliments à l'avenir. L'objectif était d'identifier les dangers existants et émergents qui peuvent être préoccupants et avoir un impact sur la sécurité des aliments et de l'eau consommés en Suède.

Le rapport propose également des moyens de relever les nouveaux défis posés par l'évolution des conditions normales et l'augmentation de la fréquence des événements extrêmes.

Bien qu'il existe des lacunes dans les connaissances, l'analyse montre que la prévalence de la plupart des risques microbiologiques augmenterait probablement en raison du changement climatique. Les conclusions sur l'évolution des aléas spécifiques ainsi que sur l'étendue et la vitesse de l'impact sont incertaines et dépendent de la précision des scénarios climatiques et des mesures de réduction mises en place.

Situation suédoise

En Suède, le climat deviendra plus chaud, surtout en hiver. Les précipitations augmenteront généralement, principalement en hiver et au printemps, en particulier dans le nord du pays. Dans le sud-est, une augmentation de la sécheresse et des pénuries d'eau sont prévues. Le changement climatique devrait également entraîner des phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents tels que des inondations et des vagues de chaleur.

Un changement dans les conditions normales peut augmenter la présence de certaines bactéries, virus, parasites et toxines de moisissures qui peuvent causer des maladies via les aliments et l'eau potable. Les événements météorologiques extrêmes peuvent entraîner des pannes de courant, des perturbations des infrastructures et la contamination des aliments.

Selon le rapport, les impacts sur l'environnement et la société susceptibles d'affecter la sécurité sanitaire des aliments comprennent l'évolution des conditions de la culture des plantes, de la production animale, des infrastructures, de l'approvisionnement en énergie et de la disponibilité de l'eau.

Les données sont basées sur la littérature scientifique et les rapports d'agences nationales et internationales, notamment l'Institut météorologique et hydrologique suédois, l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) et l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

«Le rapport de l'Agence suédoise de l'alimentation montre ce que la science dit aujourd'hui sur la façon dont le changement climatique peut affecter la production alimentaire en Suède et les aliments que nous importons. Ce que nous avons proposé fournit également une base pour un travail continu sur la façon dont nous pouvons relever les nouveaux défis», a déclaré Jonas Toljander, évaluateur des risques.

Augmentation probable des dangers

Les bactéries susceptibles d'augmenter dans l'environnement, l'eau, les animaux, les plantes et/ou les matières premières alimentaires en raison d'un changement climatique, et pour lesquelles le niveau de preuve est jugé élevé, sont Bacillus anthracis, Francisella tularensis, Salmonella, Shigella et Vibrio. Il existe également des preuves que Campylobacter, Listeria et E. coli producteurs de shigatoxines (STEC) peuvent devenir plus fréquents.

Tous les virus d'origine alimentaire peuvent augmenter leur incidence en raison du changement climatique. Cependant, le niveau de preuve est moyen pour les norovirus et faible pour les virus des hépatites A et E.

La plupart des parasites sont considérés comme capables de se développer davantage, mais le niveau de preuve est généralement faible. Pour Cryptosporidium, Giardia intestinalis et Toxoplasma gondii, il est moyen.

Parmi les mycotoxines, on estime que toutes les toxines de Fusarium couvertes (DON, T2/HT2, zéaralénone et fumonisines) augmenteront, dont le niveau de preuve est le plus élevé pour le déoxynivalénol (DON) et les fumonisines. Les aflatoxines devraient également devenir plus répandues.

Les risques microbiologiques émergents en raison d'un changement climatique sont susceptibles de varier pour différents groupes d'aliments et étapes de la chaîne d'approvisionnement.

L'Agence suédoise de l'alimentation a déjà publié des documents sur le changement climatique, notamment un manuel pour aider les producteurs d'eau potable à adapter l'approvisionnement aux conditions climatiques modifiées en 2019 et un plan pour le secteur alimentaire dans un climat changeant en 2018.

«Il est important de commencer à adapter la chaîne alimentaire en fonction du changement climatique afin que nous puissions maintenir le degré élevé de sécurité alimentaire que nous avons aujourd'hui», a déclaré Annica Sohlström, directrice générale de l'Agence suédoise de l'alimentation.


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mercredi 1 décembre 2021

Il n'y a aucune excuse pour ne pas signaler un incident de sécurité des aliments grave n’importe où il se produit dans le monde

«Il n'y a aucune excuse pour ne pas signaler un incident de sécurité des aliments grave n’importe où il se produit dans le monde», source The Global Harmonization Initiative.

Le Whistleblower Food Safety Incident Report Site a pour but de signaler des incidents graves de sécurité des aliments sans risquer d'être identifié.

La Global Harmonization Initiative (GHI) ou Initiative d'harmonisation mondiale a le plaisir d'annoncer que le Whistleblower Food Safety Incident Report Site (ou site des lanceurs d’alertes sur des incidents en sécurité des aliments) est désormais disponible dans plus de 30 langues. Celui-ci est disponible ici à toute personne travaillant dans le secteur de l'alimentation et des boissons, où qu'elle soit dans le monde, de signaler des incidents graves liés à la sécurité des aliments sans risquer d'être identifiée.

«Partout dans le monde, la plupart des employés de l'industrie agro ne, dans n'importe quel alimentaire n'osent pas rapporter des informations sur la sécurité sanitaire de leur industrie de peur de pe rdre leur emploi. Certains employés suivent leur conscience et la conséquence est que, tout en sauvant les gens du mal, ils perdent souvent leur emploi et peuvent éventuellement en subir les pires conséquences. C'est encore le destin de nombreux lanceurs d'alerte. Pour cette raison, le GHI a développé un site de dénonciation anonyme des incidents sur la sécurité alimentaire. L'accent est mis sur l'anonymat et nous avons adopté des systèmes de confidentialité sur le site internet pour garantir cela. Lorsqu'il remplit le rapport en ligne, le déclarant est aussi fréquemment rappelé de ne rien révéler qui permettrait de s'identifier» déclare Huub Leveld, président de GHI.

Jusqu'à présent, il n'y a jamais eu de système mondial de signalement des problèmes de sécurité des aliments qui soit de surcroît réellement anonyme. Pour dissuader les fournisseurs de produits alimentaires sans scrupules, la Global Harmonization Initiative a lancé pour la première fois le site de rapport d'incident de sécurité alimentaire pour les lanceurs d’alertes en août de cette année. Lancé à l'origine en anglais, il est désormais disponible dans plus de 30 langues. Il n'y a plus d'excuse pour ne pas signaler de graves problèmes de sécurité des aliments qui peuvent nuire aux consommateurs, les rendre malades ou même provoquer leur mort. Nous encourageons donc les personnes qui travaillent pour des entreprises alimentaires et des boissons, partout dans le monde, de signaler leurs préoccupations concernant la sécurité saniataire du produit fabriqué. Laisseriez-vous votre famille manger la nourriture que vous préparez au travail ? Si non, alors pourquoi pas ? Cela présente-t-il un risque pour la santé des personnes qui le consomment ? Si tel est le cas, vous disposez désormais d'un moyen de signaler cela de manière anonyme. Le site de signalement en Français est disponible ici.

Quiconque choisit de signaler un incident peut être assuré que son rapport est anonyme, en fait, même GHI ne sait pas qui a soumis un rapport. Il s'agit de protéger l'identité des lanceurs d’alerte. Dans la section Foire aux questions du site, il existe un certain nombre de règles simples que les lanceurs d’alerte doivent suivre.

Ceux-ci garantissent que les lanceurs d'alerte ne peuvent pas être suivis par les fournisseurs de réseau. Par exemple, n'utilisez pas les appareils ou les réseaux de votre entreprise pour remplir le formulaire, utilisez les pages privées ‘incognito’ du navigateur et ne mentionnez rien qui puisse vous identifier. De cette façon, vous pouvez être sûr de savoir que votre identité est protégée.

Le nouveau site en ligne permettra à toute personne travaillant dans le secteur de l'alimentation et des boissons, où qu'elle soit dans le monde, de signaler des incidents graves liés à la sécurité alimentaire sans risquer d'être identifiée.


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Quand une commissaire européenne recommande de ne plus utiliser «Noël», les noms «chrétiens» et le masculin ...

Réponse du blog
à la commissaire européenne

Je sais que ce qui va suivre est complètement en dehors du champs de ce blog, mais j'apprends par Le Figaro du 1er décembre 2021, «Wokisme: Noël, Maria... Ces mots que déconseille la Commission européenne».

Afin de «refléter la diversité», la commissaire à l’Égalité, (Mme Helena Dalli) a proscrit une liste de termes dans un guide interne. Face à l’émotion, remontée jusqu’au Vatican, elle a décidé de retravailler son livret.

«Mesdames et messieurs», «Noël», ou encore le prénom «Marie», voilà qui ne fait pas très «inclusif»… Dans le but de «refléter la diversité» et de lutter contre «les stéréotypes profondément ancrés dans les comportements individuels et collectifs», la Commission européenne vient de publier un guide interne «pour une communication inclusive». Avec, listés dans des tableaux, toute une série de termes à «éviter» pour ne froisser personne.

En réponses aux attaques contre son projet de «European Commission Guidelines for Inclusive Communication», la commissaire européenne a rétropédaler dans un tweet du 30 novembre 2021,

Des inquiétudes ont été exprimées concernant certains exemples fournis dans les Lignes directrices sur la communication inclusive (voir lien ci-dessus), qui, comme il est d'usage avec de telles lignes directrices, sont en cours. Nous examinons ces préoccupations en vue d'y répondre dans une version mise à jour des lignes directrices.  

Mais ses propositions allaient tellement loin que ses collègues ont fait barrage. Helena Dalli a finalement dû rétropédaler sous la pression, relate Le Point. «Cette version du guide ne sert pas correctement son objectif», a-t-elle reconnu dans un communiqué, ajoutant que son guide demandait «clairement plus de travail». Le projet n’est donc pas totalement enterré.

Décidément qu'est-ce que c'est que cette Commission européenne ?


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Vers un Centre européen de prévention et de contrôle des maladies plus fort, mais pour faire quoi ?

C'est bien sûr une bonne nouvelle et qui va dans la bonne direction. J'espère seulement que le travail sur les maladies d'origine alimentaire n'est pas négligé
,
dit dans un tweet Joe Whitworth de Food Safety News ...

Voici qu’on apprend un accord provisoire entre le Conseil et le Parlement européene sur le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies plus fort:
Les représentants du Conseil et du Parlement européen ont conclu ce jour un accord politique visant à renouveler le mandat du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC). Grâce à ce mandat actualisé, l'UE vise à renforcer le travail mené par l'ECDC dans les domaines de la surveillance, de l'alerte précoce, de la préparation et de la réaction.

L'ECDC est une agence de l'UE chargée de soutenir l'UE dans ses efforts visant à lutter contre les maladies infectieuses au moyen, entre autres, de renseignements sur les épidémies, de conseils scientifiques et d'activités de formation.

Alors qu'une autre vague nous touche durement, nous devons regarder en avant et planifier l'avenir. Cette pandémie a montré que nous avons besoin d'une meilleure connaissance des menaces transfrontières pour la santé, de plans d'action actualisés et de plus de coordination. Un mandat renforcé pour l'ECDC constitue un pas supplémentaire dans cette direction, selon Janez Poklukar, ministre slovène de la santé

Aide à la planification de la préparation et de la réaction
Le mandat actualisé et renforcé prévoit la création d'une task-force de l'Union dans le domaine de la santé afin de soutenir les réactions au niveau local face à l'apparition d'une maladie, ainsi que la fourniture d'une expertise aux pays de l'UE et à la Commission européenne, par exemple en ce qui concerne l'élaboration, l'examen et la mise à jour des plans de préparation. L'ECDC sera également chargé de développer des plateformes numériques pour la surveillance épidémiologique.
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France: 254 rappels en novembre 2021, et pourtant, il y a du progrès !

Faut-il s’inquitéer du nombre élevé de rappels de produits alimentaires ?

Si l’on en juge par l’absence de réaction de toutes nos autorités et agences sanitaires, pas vraiment, et pourtant …

254 rappels en novembre 2021
389 rappels en octobre 2021
377 rappels en septembre 2021
565 rappels en août 2021

Incontestablement, il y a un réel progrès, si l’on peut dire, la courbe des rappels est décroissante, mais la présence de pathogènes à de quoi inquiéter ?

S’agissant spécifiquement de l’oxyde d’éthylène en France, le nombre de produits rappelés (références et lots) contaminés par l’oxyde d’éthylène en France, depuis le 20 octobre 2020 jusqu‘au 26 novembre 2021 est de 14 193, source DGCCRF.

Le nombre de notifications au RASFF de l'UE liées aux produits contaminés par de l’oxyde d’éthylène reste très important et s’élève à 23 !

La situation des notifications au RASFF de l'UE a connu pour la première fois depuis le début de l’année un renversement de tendance.
En effet, il y a eu 426 notifications en novembre 2021 versus 536 en novembre 2020. Accident ou volonté réelle de faire baisser le nombre de notifications. Nous verrons bien, mais, ce qu’il faut retenir, c’st que le bilan de 2021 va être très très supérieur au bilan des notifications de 2020.

A suivre ...

Mise à jour du 1er décembre 2021. Deux petits oublis par RappelConso en cette fin de novembre 2021, coup de fatique ?

Carrefour: La société ORLAIT procède aujourd’hui au rappel du «Lait des Campagnes du grand ouest demi-écrémé stérilisé UHT en brique» suite à la mise en évidence d’un risque de lait caillé.

Carrefour: Rappel de feuilletés saumon fondue de poireaux x 2 (220g), Les Toqués bio surgelés, en raison de présence de feuilletés jambon fromage Bio dans les boîtes (erreur produit).  

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mardi 30 novembre 2021

Articles les plus lus par les lecteurs du blog en novembre 2021

Je vous présente les 10 articles les plus lus au mois de novembre 2021 par les lecteurs du blog. Voir aussi la liste des articles les plus lus de l'année 2020, ici.


Merci aux lecteurs qui sont venus plus nombreux sur le blog en novembre.
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L'UE modifie le taux de contrôle des fruits à coque en provenance des États-Unis

«L'UE modifie le taux de contrôle des fruits à coque en provenance des États-Unis», source Food Safety News.

Les contrôles sur les cacahuètes en provenance des États-Unis vont être renforcés mais les contrôles sur les pistaches ont été assouplis en Europe.

La Commission européenne a mis à jour le règlement sur l'augmentation temporaire des contrôles officiels et des mesures d'urgence couvrant l'entrée dans l'UE de certaines marchandises en provenance de certains pays tiers.

En raison du non-respect des exigences de l'UE en matière de contamination par les aflatoxines, la fréquence des contrôles d'identité et physiques des arachides en provenance des États-Unis est passée de 10 à 20% à partir de la semaine dernière.

Les informations sur les pistaches indiquent un degré satisfaisant de conformité avec les règles de l'UE applicables aux aflatoxines, de sorte que le niveau plus élevé de contrôles officiels n'est plus justifié. Le taux de contrôle avait été de 10%.

Informations du RASFF et des autorités nationales
Les changements sont basés sur l'occurrence et la pertinence des incidents alimentaires signalés via le portail du Système d'alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF) et les informations provenant des contrôles officiels effectués par les États membres sur les denrées alimentaires et les aliments pour animaux d'origine non animale.

La Commission révise les listes environ tous les six mois pour prendre en compte les nouvelles informations sur les risques et la non-conformité.

Pour les citrons de Turquie et les arachides du Brésil, les données indiquent l'émergence de nouveaux risques pour la santé humaine, d'une possible contamination par des résidus de pesticides, nécessitant un niveau accru de contrôles officiels à 20% des contrôles d'identité et physiques.

L'oxyde d'éthylène a été ajouté à la liste des substances recherchées dans le gombo d'Inde et les contrôles des résidus de pesticides sur ce produit ont été augmentés à 20%.

Les contrôles de Salmonella sur les graines de sésame du Soudan sont passés à 50% en raison du nombre élevé de non-conformités détectées par les pays de l'UE.

La fréquence des contrôles sur les oranges, les mandarines, les clémentines, les wilkings et hybrides similaires d'agrumes, et certains poivrons de Turquie est passée à 20% en raison de problèmes de résidus de pesticides. Il y a également eu une augmentation, à 50%, des contrôles d'identité et physiques sur les feuilles de vigne en provenance de Turquie.

Le taux de contrôle du jacquier de Malaisie et de certains poivrons d'Ouganda a été fixé à 50% en raison de la découverte de résidus de pesticides.

Contrôles révisés sur d'autres produits et pays
Pour les noisettes et les produits de noisettes de Géorgie, les informations indiquent une bonne tendance au respect des exigences de l'UE en matière de contamination par des aflatoxines, de sorte que la fréquence des contrôles a été réduite à 20%.

Le poivre noir du Brésil fait toujours l'objet de contrôles de Salmonella à un taux de 50%, tout comme les graines de sésame du Nigeria.

Les graines de sésame d'Éthiopie sont soumises à un niveau accru de contrôles officiels en raison du risque de contamination par Salmonella depuis janvier 2019. En plus de ces contrôles, tous les envois devront être accompagnés d'un certificat officiel attestant que tous les résultats d'échantillonnage et l'analyse montre l'absence de Salmonella dans les échantillons de 25 grammes. (L’échantillon de 25 g me semble particulièrement faible -aa).

Certains piments du Sri Lanka font l'objet de contrôles plus stricts en raison d'aflatoxines depuis juillet 2017. Tous les envois devront avoir un certificat officiel indiquant qu'ils ont été échantillonnés et analysés pour les aflatoxines et que les résultats démontrent que les niveaux maximaux pertinents n'ont pas été dépassés.

Les envois de graines de sésame d'Éthiopie et de certains poivrons du Sri Lanka, qui ne sont pas accompagnés d'un certificat officiel et des demandes révisées d'échantillonnage et d'analyse, seront toujours acceptés dans l'UE jusqu'au 13 janvier 2022.

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Les niveaux de Campylobacter dans les poulets restent élevés chez les petits distributeurs britanniques

«Les niveaux de Campylobacter dans les poulets restent élevés chez les petits distributeurs britanniques», source article de Joe Whitworth paru le 30 novembre 2021 dans Food Safety News.

Le pourcentage de poulets vendus chez les petits distributeurs contaminé par des niveaux élevés de Campylobacter reste supérieur à l'objectif de la Food Standards Agency.

Une enquête à l'échelle du Royaume-Uni a échantillonné 1 008 poulets d'août 2019 à octobre 2020. Elle a examiné les niveaux de Campylobacter sur des poulets réfrigérés entiers vendus au détail dans des magasins indépendants, des bouchers et des chaînes plus petites telles que Iceland, McColl's, Budgens, Nisa, Costcutter et One Stop.

Campylobacter a été détecté dans 59,6% des échantillons de peau de poulet provenant de distributeurs non principaux, et 12,8% d'entre eux étaient supérieurs à 1 000 unités formant colonie par gramme (UFC/g) de peau de poulet. Cela continue d'être plus élevé que les niveaux retrouvés dans les échantillons des neuf principaux distributeurs britanniques.

Le nombre unique le plus élevé était de 89 000 UFC de Campylobacter par gramme de peau. La proportion de poulets hautement contaminés était la plus élevée chez les bouchers par rapport aux magasins faisant partie de chaînes de vente au détail plus petites.

Hausse dans la dernière enquête

La Food Standards Agency (FSA) a un niveau maximum acceptable de pas plus de 7% d'oiseaux avec plus de 1 000 UFC/g de Campylobacter. En 2019, le Royaume-Uni a signalé 58 718 cas de campylobactériose avec de la viande de poulet crue identifiée comme un véhicule principale de l'infection.

Davantage d'actions, y compris des interventions telles que l'amélioration de la biosécurité dans les élevages et les mesures à l'abattoir, sont nécessaires pour parvenir à une meilleure maîtrise de Campylobacter pour le petit secteur de la vente au détail. L'accent mis sur ces établissements et leurs fournisseurs peut conduire à des améliorations tout au long de la chaîne d'approvisionnement, y compris tout approvisionnement dans le secteur de la restauration, selon le rapport.

Lors de l'enquête de l'année précédente, Campylobacter a été détecté dans 55,8% des 1 008 échantillons et 10,8% étaient au-dessus du niveau le plus élevé. Cependant, de 2017 à 2018, le pathogène a été retrouvé dans 75,4% des 814 échantillons et 14,7% étaient supérieurs à 1 000 UFC/g.

Le pourcentage d'échantillons hautement contaminés dans la dernière enquête était significativement plus élevé chez les gros poulets pesant plus de 1,750 kg par rapport aux poulets plus petits.

La comparaison des codes d'approbation des usines de production a montré des différences dans les pourcentages d'échantillons de poulet avec plus de 1 000 UFC/g, allant de zéro à 34,9%, mais le nombre d'échantillons de chaque site de transformation était différent. Cela pourrait refléter des différences dans les pratiques d'hygiène des abattoirs ou dans la proportion de lots de troupeaux de poulets hautement contaminés qu'ils reçoivent, selon le rapport.

Impact limité sur la production et des résulats sur la résistance aux antimicrobiens (RAM)

Campylobacter jejuni était le principal type isolé tandis que Campylobacter coli a été identifié dans environ un quart des échantillons disponibles. Une combinaison des deux espèces a été retrouvée dans un faible pourcentage. Campylobacter coli était plus fréquent dans les échantillons de poulets élevés avec accès à un libre parcours que dans les poulets standard.

Aucune différence significative dans le pourcentage de poulets hautement contaminés entre ceux élevés sans accès aux parcours, parcour libre ou biologiques n'a été retrouvée. Cependant, la taille de l'échantillon était plus petite pour les poulets en liberté que pour les poulets standard et plus petite pour les poulets biologiques.

Les pourcentages d'isolats présentant des déterminants de la résistance génétique aux antimicrobiens (RAM) retrouvés dans l'étude étaient similaires à ceux des années précédentes.

La résistance aux quinolones et à la tétracycline dans les isolats de viande de volaille et les cas humains est toujours élevée et les mesures actuelles ne permettent pas beaucoup de réduction, selon le rapport.

Les experts ont recommandé que la RAM des isolats de Campylobacter provenant de poulets vendus au détail continue d'être surveillée en mettant l'accent sur les souches corésistantes à la ciprofloxacine et à l'érythromycine.


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