jeudi 10 février 2022

Etats-Unis: Des groupes exhortent McDonald's à honorer son engagement en matière d'antibiotiques

«Des groupes exhortent McDonald's à honorer son engagement en matière d'antibiotiques», source article de Chris Dall dans CIDRAP News.

Une coalition de groupes de sécurité des aliments, de bien-être animal et de santé environnementale pousse la plus grande chaîne de restauration rapide du pays à honorer son engagement à réduire la quantité d'antibiotiques utilisés pour sa viande bovine.

Le 8 février, des groupes ont envoyé une pétition avec plus de 25 000 signatures au PDG de McDonald's, Chris Kempczinski, exhortant l'entreprise à tenir son engagement de fixer des objectifs de réduction significatifs pour l'utilisation d'antibiotiques médicalement importants dans ses chaînes d'approvisionnement mondiales de bœuf et de produits laitiers. La société a pris cet engagement en décembre 2018, lorsqu'elle a annoncé qu'elle mesurerait l'utilisation d'antibiotiques médicalement importants et établirait des objectifs de réduction pour les fournisseurs de bœuf dans les pays qui représentent 85% de sa chaîne d'approvisionnement en bœuf d'ici la fin de 2020.

Plus d'un an après cette échéance auto-imposée, l'entreprise n'a pas encore fixé ces objectifs de réduction. Matt Wellington de l’US PIRG (Public Interest Research Group) Education Fund, membre de la coalition qui a envoyé la pétition, affirme qu'il est temps pour McDonald's d'agir, notamment à la suite d'une étude récente qui estime à plus de 1,2 million de personnes sont décédés d'infections résistantes aux antibiotiques en 2019.

«Il est vraiment important, et encore plus urgent maintenant, après que ce nouveau rapport mondial ait montré l'étendue réelle de la résistance aux antibiotiques, que McDonald's intensifie et respecte ses engagements», a déclaré Wellington à CIDRAP News.

Envoyer un signal aux producteurs de viande bovine
L'annonce de 2018 a été largement saluée par les défenseurs de la sécurité des aliments, de la santé animale et de la gestion des antibiotiques à l'époque, étant donné que McDonald's est la plus grande chaîne de restauration rapide au monde et l'un des plus gros acheteurs de bœuf au monde. On espérait que cette décision pourrait contribuer à inciter l'industrie du bœuf à utiliser moins d'antibiotiques, comme on l'a vu dans l'industrie de la volaille au cours de la dernière décennie.

«Le respect de cet engagement par McDonald's enverrait un signal très important aux producteurs de bœuf qu'il est temps de changer», a dit Wellington. «Deuxièmement, cela aurait des effets d'entraînement et créerait vraiment le modèle de changement que le reste de l'industrie utilisera pour réduire l'utilisation d'antibiotiques dans la production de boeuf.»

Un rapport récent de la Food and Drug Administration des États-Unis a montré que le bétail représentait 41% des 6 millions de kg d'antibiotiques médicalement importants, c'est-à-dire les antibiotiques qui sont également utilisés en médecine humaine, vendus pour être utilisés dans les élevages américains (41% sont vendus pour une utilisation chez les porcs et 2% pour une utilisation chez les poulets). Les défenseurs de la gestion des antibiotiques soutiennent qu'une grande partie de cette utilisation d'antibiotiques est inappropriée et que les producteurs de bœuf comptent sur les antibiotiques pour prévenir les maladies causées par les conditions insalubres et surpeuplées dans lesquelles les bovins de boucherie sont élevés.

«Il est plus que temps que nous arrêtions d'utiliser des antibiotiques pour maintenir un modèle d'élevage industriel dangereux et toxique», a dit Julia Ranney du Center for Food Safety, dans un communiqué de presse de la coalition. «Au lieu de cela, nous devrions utiliser les antibiotiques avec parcimonie et lorsque cela est médicalement nécessaire.»

Dans une lettre envoyée à l'entreprise en novembre 2021, la coalition, qui comprend également le Food and Animal Concerns Trust et World Animal Protection, a appelé McDonald's à honorer son engagement en fixant des objectifs agressifs de réduction des antibiotiques dans son approvisionnement en bœuf, en rendant compte publiquement des progrès accomplis dans l'atteinte de ces objectifs et l'utilisation d'auditeurs tierce partie pour vérifier les pratiques d'utilisation d'antibiotiques chez ses fournisseurs de bœuf.

McDonald's, qui a précédemment déclaré que la pandémie de COVID-19 était en partie responsable du retard, n'a pas répondu à une demande de commentaire pour cette affaire

Préoccupations mondiales
Les défenseurs de la gestion des antibiotiques et les responsables de la santé publique avertissent que l'utilisation généralisée d'antibiotiques médicalement importants chez les animaux producteurs d'aliments, en particulier l'utilisation d'antibiotiques pour la promotion de la croissance et la prévention des maladies, contribue à l'augmentation de la résistance aux antimicrobiens (RAM) et menace la santé des humains, des animaux, et l'environnement. Les inquiétudes concernant le rôle joué par l'utilisation d'antibiotiques chez les animaux destinés à l'alimentation dans la croissance et la propagation de pathogènes résistants ont incité les organisations mondiales de la santé à commencer à s'attaquer au problème.

En août 2021, le Groupe des leaders mondiaux sur la résistance aux antimicrobiens, un groupe créé par l'Organisation mondiale de la santé, l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et l'Organisation mondiale de la santé animale, a publié une déclaration appelant tous les pays à cesser d'utiliser à des fins médicales des antibiotiques importants pour la stimulation de la croissance des animaux producteurs d'aliments et pour réduire le besoin d'antibiotiques préventifs en améliorant l'hygiène animale et la prévention et le contrôle des infections.

En novembre, la FAO a publié un plan d'action quinquennal pour aider à réduire l'utilisation d'antibiotiques dans les secteurs de l'alimentation et de l'agriculture.

«Le Plan d'action de la FAO sert de feuille de route pour concentrer les efforts mondiaux sur la lutte contre la résistance aux antimicrobiens dans les secteurs de l'alimentation et de l'agriculture», a dit l'agence. «La protection des systèmes alimentaires et de santé est un besoin commun de notre société mondiale.»

Aux lecteurs du blog
Comme le montre cette notice de la BNF, le blog Albert Amgar a été indexé sur le site de la revue PROCESS Alimentaire. 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue sont aujourd’hui inacessibles. Disons le franchement, la revue ne veut pas payer 500 euros pour remettre le site à flots, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles.

La fausse viande est-elle l'avenir de l'homme ou des banques ?

Publicité vue ce matin dans le journal Le Figaro. 

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Cette publicité est mensongère car il ne peut y avoir de viande sans viande, n'est-ce M. le candidat du Parti communiste à l'élection présidentielle, le candidat du steak-frites qui redonne espoir en France.

Le blog n'a rien contre ce 'jeune' entrepreneur, mais la banque se trompe énormément, la fausse viande n'a pas d'avenir !

L'avenir, ce sont les éleveurs français, qu'on se le dise ...

Mise à jour du 26 avril 2023
La viande, les œufs et le lait offrent des sources essentielles de nutriments particulièrement nécessaires qu’il est difficile d’obtenir dans le cadre d’une alimentation végétale, selon un nouveau rapport publié mardi par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Contribution of terrestrial animal source food to healthy diets for improved nutrition and health outcomes (Contribution des aliments issus de l’élevage d’animaux terrestres à des régimes alimentaires sains, pour une meilleure nutrition et de meilleurs résultats de santé).

Danemark: projet visant à la réduction de Campylobacter dans la viande de poulet

Joe Whitworth de Food Safety News a eu la bonne idée de traiter dans cet article du projet danois visant à la réduction de Campylobacter dans la viande de poulet.

Des chercheurs danois font partie d'un projet qui va développer et tester des moyens de produire de la viande de poulet avec des niveaux plus faibles de Campylobacter.

Le poulet est l'une des principales sources alimentaires d'infections à Campylobacter au Danemark et en Europe. La maladie touche environ 4 500 Danois chaque année. Cependant, de nombreux cas ne sont jamais signalés et les chercheurs pensent que le nombre réel est environ 10 fois plus élevé.

Dans le cadre du projet SafeChicken, des chercheurs du DTU National Food Institute et du Département de génie chimique du DTU travailleront avec le producteur de poulet danois Danpo et la société islandaise Thor Ice Chilling Solutions.

Les troupeaux de poulets de chair élevés en plein air sont plus souvent positifs à Campylobacter que les troupeaux conventionnels. C'est parce qu'ils vont à l'extérieur, où la bactérie se produit naturellement. Les mesures existantes pour les poulets de chair conventionnels, telles que la biosécurité accrue et les filets anti-mouches, ne sont pas pratiques pour les poulets de chair fermiers et biologiques.

Mise à l'échelle des solutions potentielles
Les partenaires du projet testeront des méthodes dans différentes parties de la chaîne de production de poulets de chair biologiques et conventionnels en ajoutant des substances à l'alimentation et à l'eau des poulets susceptibles de prévenir la croissance de Campylobacter chez les volailles, de réduire la prévalence de la bactérie dans l'environnement grâce à une nouvelle technologie de décontamination, et la diminution des bactéries sur les carcasses en utilisant un système de refroidissement.

Certaines méthodes ont déjà été testées et ont montré des résultats prometteurs à petite échelle dans des conditions contrôlées. Pour s'assurer qu'ils sont applicables dans la pratique, les chercheurs étudieront et documenteront leur efficacité dans des conditions de production normales. Ils évalueront également dans quelle mesure chaque mesure peut contribuer à réduire le risque d'infection humaine par Campylobacter.

D'ici 2025, les producteurs de poulet devront se conformer à des règles européennes plus strictes en matière de prévention de Campylobacter dans la viande.

Actuellement, une action est requise si le niveau de 1 000 unités formant colonies par gramme (UFC/g) pour les échantillons de peau de cou après refroidissement des carcasses dans les usines de transformation est dépassé pour 15 des 50 échantillons de 10 sessions consécutives. Le nombre d'échantillons autorisés à dépasser la limite sera réduit à 10 en 2025.

Les autorités danoises ont des plans d'action nationaux pour réduire le risque de contracter une infection à Campylobacter. L'objectif pour 2018 à 2021 était une réduction de 50% par rapport à 2013, mais cet objectif n'a pas encore été atteint.

Le ministère danois de l'alimentation, de l'agriculture et de la pêche a alloué 7,4 millions de couronnes danoises (1,1 million de dollars) pour un projet de trois ans, qui est dirigé par le DTU National Food Institute.

Un autre projet dirigé par l'institut, appelé OutCampy et examinant comment Campylobacter peut être réduit dans les poulets de chair biologiques et en plein air, est entré dans sa dernière année.

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Angleterre: Une majorité de sondés disent que l'affichage des notes en hygiène alimentaire devrait être obligatoire

«Une majorité de sondés disent que l'affichage des notes en hygiène alimentaire devrait être obligatoire en Angleterre», source article de Joe Whitworth paru le 10 février 2022 dans Food Safety News.

Presque tous les répondants à un sondage pensent que les entreprises devraient être tenues par la loi d'afficher leurs notes en hygiène alimentaire, selon un récent rapport récent.

Le Food Hygiene Rating Scheme (FHRS), géré par la Food Standards Agency (FSA) et les autorités locales, fournit des informations sur les règles d'hygiène dans les entreprises lors d'une inspection.

Les points de vente sont notés de 0 à 5. Un 5 indique que les normes d'hygiène sont très bonnes et un 0 signifie qu'une amélioration urgente est nécessaire. En Angleterre, les entreprises sont invitées à afficher leur note du FHRS, mais au Pays de Galles et en Irlande du Nord, c'est une obligation légale. L'Écosse a un système différent.

Le sondage a été menée entre novembre 2020 et janvier 2021. Au total, 5 900 adultes de 3 955 ménages d'Angleterre, du Pays de Galles et d'Irlande du Nord y ont participé.

Au total, 87% des personnes interrogées ont déclaré avoir entendu parler du système d'évaluation en hygiène alimentaire, mais seulement la moitié d'entre elles ont déclaré en savoir beaucoup ou un peu à ce sujet.

Parmi celles qui en avaient entendu parler, 95% pensaient que les entreprises devraient être tenues par la loi d'afficher la note ou le score en hygiène alimentaire dans leurs locaux. Le même nombre pense que les entreprises fournissant un service de restauration en ligne devraient afficher leur note ou score de manière à ce qu'elle soit clairement visible par les clients avant qu'ils ne commandent.

Les répondants âgés de 35 à 64 ans étaient plus susceptibles d'avoir au moins une certaine connaissance du FHRS que les répondants les plus jeunes ou les plus âgés. Les personnes responsables de la cuisine étaient plus susceptibles de déclarer des connaissances que celles qui ne cuisinaient pas.

Influence sur le comportement
La moitié des répondants avaient vérifié la note en hygiène alimentaire d'une entreprise au cours des 12 derniers mois, soit sur place, soit en ligne. Les habitants du Pays de Galles et d'Irlande du Nord ont fait cela plus que ceux d'Angleterre.

Les répondants plus jeunes étaient plus susceptibles d'avoir vérifié la note en hygiène alimentaire d'une entreprise que les adultes plus âgés, tout comme les étudiants à temps plein, par rapport aux personnes appartenant à d'autres groupes professionnels.

La plupart des personnes ont déclaré qu'elles continueraient à manger dans un restaurant ou à acheter des plats à emporter si elles voyaient un autocollant de l’évaluation de l'hygiène alimentaire avec un score de 4 (bon) ou 3 (généralement satisfaisant). Plus de quatre sur 10 considéreraient une note de 4 comme la note la plus basse acceptable et 43% l’ont dit pour la note de 3.

Quatre-vingt pour cent ne mangeraient pas dans un restaurant ou achèteraient des plats à emporter avec une note de 2 (amélioration nécessaire). Cela va jusqu'à 94 et 95% pour les sites avec un score de 1 (amélioration majeure nécessaire) ou 0.

Au total, 61% des répondants seraient moins susceptibles de manger dans une entreprise qui n'aurait pas l'autocollant d'évaluation en hygiène alimentaire à l'entrée. Au cours des 12 derniers mois, 16% ont déclaré qu'ils avaient décidé de ne pas utiliser un point de vente parce qu'il n'affichait pas son score en hygiène.

Les principales préoccupations des consommateurs des entreprises qui n'affichaient pas leur note étaient que l'entreprise avait une mauvaise note en hygiène alimentaire et essayait de la cacher ou qu'elle avait de mauvaises notes en hygiène. D'autres inquiétudes concernaient la question de savoir si le site avait été inspecté par les autorités et un risque plus élevé d'intoxication alimentaire.

Perceptions du public
Pendant ce temps, une autre enquête a analysé les comportements et les attitudes des consommateurs, y compris la confiance dans la chaîne d'approvisionnement alimentaire.

Les données proviennent de diverses enquêtes commandées par la FSA, via Ipsos MORI, d'avril 2020 à novembre 2021.

On s'inquiète de plus en plus de la qualité des aliments produits au Royaume-Uni. En novembre 2021, 35% des personnes ont déclaré se sentir concernées, contre 26% en décembre 2020. Un tiers s'inquiète également de la sécurité des aliments fabriqués au Royaume-Uni.

Environ la moitié des personnes interrogées étaient préoccupées par la qualité et la sécurité des aliments importés de l'extérieur du Royaume-Uni.

Quatre participants sur cinq sont convaincus que la chaîne d'approvisionnement au Royaume-Uni garantit que les aliments peuvent être consommés sans danger.

Les trois quarts des personnes interrogées sont convaincues que la FSA prend les mesures appropriées si un risque lié à l'alimentation est identifié et qu'elle peut être invoquée pour protéger le public contre de tels risques. Dans l'ensemble, 61% ont déclaré faire confiance à la FSA pour faire son travail et seulement 5% ne faisaient pas confiance à l'agence.

Environ une personne sur cinq a déclaré réduire la taille de ses repas ou sauter des repas parce qu'elle n'avait pas les moyens d'acheter de la nourriture. En novembre 2021, 11% ont déclaré avoir recours aux banques alimentaires.

Commentaire. En France, on n'en est pas au stade de savoir si un macaron est obligatoire ou pas, ce serait le très faible nombre mensuel d'inspections des restaurants qui serait en cause, selon Alim'confiance Open Data Soft, qui est respectivement en 2021, de 1 237, 1 221, 1 059 et 885 en septembre, octobre, novembre et décembre 2021, une misère ...

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Ah, l'agriculture biodynamique !

Tout est dit ou presque sur cette pratique d'un autre âge ...

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mercredi 9 février 2022

Maîtrise pratique de Listeria en production alimentaire

Maîtrise pratique de Listeria en production alimentaire, source Campden BRI.

Il s’agit du nouveau livre de Campden BRI qui vient de paraître, «Practical control of Listeria in food production». ISBN 978-0-907503-96-5, 104 pages.

Ces lignes directrices ont été rédigées pour toute personne intéressée par Listeria et sa maîtrise dans la production alimentaire. Il est également destiné à compléter la formation du personnel sur Listeria et sa maîtrise. Le langage a été maintenu à un faible niveau de complexité.

Des espèces de Listeria, y compris Listeria monocytogenes, se trouvent dans l'environnement à partir duquel elles peuvent être facilement isolées. On sait également que Listeria est particulièrement douée pour survivre et même coloniser les locaux de fabrication alimentaires.

Les risques présentés par L. monocytogenes pour les consommateurs vulnérables ne peuvent être surestimés. La pression est forte pour que les fabricants de produits alimentaires fabriquent des produits exempts de pathogènes tels que L. monocytogenes. Mais est-ce réaliste ?

Voir le sommaire.

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Des implants fécaux entraînent des changements comportementaux et cognitifs dans un modèle d'Alzheimer

Dans une étude de l'OHSU, des chercheurs ont découvert que des changements dans le microbiome intestinal affectaient clairement les changements comportementaux et cognitifs mesurés chez la souris. (Getty Images)
«Des implants fécaux entraînent des changements comportementaux et cognitifs dans un modèle d'Alzheimer», source communiqué de l’Oregon Health & Science University (OHSU).

Des recherches de l'OHSU sur des souris suggèrent que le microbiome intestinal pourrait être la voie vers le traitement ou la prévention du déclin cognitif

Une nouvelle étude chez la souris établit pour la première fois un lien causal définitif entre les changements du microbiome intestinal et les changements comportementaux et cognitifs dans un modèle animal de la maladie d'Alzheimer.  

L'étude, publiée dans la revue Frontiers in Behavioral Neuroscience, suggère de nouvelles voies impliquant l'utilisation de probiotiques pour traiter et potentiellement prévenir les symptômes de démence associés aux maladies neurodégénératives, y compris la maladie d'Alzheimer.

«Nous avons découvert que la modulation du microbiome intestinal par des implants fécaux chez des souris sans germes (germ-free) induit des changements comportementaux et cognitifs dans un modèle de la maladie d'Alzheimer», a dit l'auteur principal, Jacob Raber, professeur de neurosciences comportementales à l'OHSU School of Medicine. «Au meilleur de ma connaissance, personne n'a montré cela auparavant dans un modèle de la maladie d'Alzheimer.»

Les travaux font suite à une précédente étude de l'OHSU chez la souris, publiée l'année dernière, qui a révélé une corrélation entre la composition du microbiome intestinal et les performances comportementales et cognitives des souris porteuses de gènes associés à la maladie d'Alzheimer.

Dans la nouvelle étude, les chercheurs ont soigneusement manipulé le tube digestif de souris à l'aide d'implants fécaux.

Ils ont trouvé des changements dans les mesures du comportement et de la cognition chez trois génotypes différents et entre les males et les femelles. Deux des génotypes impliqués reflètent ceux associés à une prédisposition à la maladie d'Alzheimer chez les humains.

Les chercheurs ont découvert que les changements dans le microbiome intestinal affectaient clairement les changements comportementaux et cognitifs mesurés chez les souris.

L'étude suggère des pistes possibles pour prévenir la démence grâce à l'utilisation ciblée de probiotiques ou de greffes fécales, qui ont déjà été utilisées pour manipuler le microbiome intestinal chez l'homme. Cependant, Raber a déclaré que beaucoup plus de recherches devaient être menées pour déterminer le mécanisme de ces effets comportementaux et cognitifs, car la relation entre ces effets et le microbiome intestinal est influencée par le génotype et le sexe.

«Des personnes peuvent acheter des probiotiques en vente libre, mais nous voulons nous assurer que le bon traitement est utilisé pour chaque patient et qu'il leur profite réellement», a dit Raber. «Le microbiote intestinal est un environnement complexe. Si vous modifiez un élément, vous modifierez également d'autres éléments, vous voulez donc vous assurer de sélectionner un probiotique qui favorise la santé cérébrale et la fonction cérébrale de chaque patient, tout en limitant les effets secondaires négatifs.»

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Le nitrate est un indice environnemental dans l'intestin pour la dispersion du biofilm de Salmonella Typhimurium

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«Des scientifiques identifient un indice environnemental lié à la maladie causée par Salmonella», source communiqué de la Lewis Katz School of Medicine.  

Pour survivre dans des environnements hostiles, les bactéries s'attachent les unes aux autres, formant une structure de soutien connue sous le nom de biofilm. Dans les biofilms de Salmonella – une cause majeure de maladies diarrhéiques d'origine alimentaire – un élément clé de ce cadre sont les curli,des protéines amyloïdes.

Désormais, dans de nouvelles recherches, des scientifiques de la Lewis Katz School of Medicine de l'Université Temple montrent que la répression des curli par un facteur environnemental dans l'intestin joue un rôle essentiel dans la libération des bactéries Salmonella Typhimurium de leurs biofilms, leur permettant de provoquer une infection active. Le signal environnemental est le nitrate, qui réprime à la fois les curli et module les niveaux d'une molécule intracellulaire connue sous le nom de di-GMP cyclique. Ces événements conduisent finalement à l'activation des flagelles de S. Typhimurium, qui chez l'homme est une étape critique pour permettre aux bactéries individuelles de S. Typhimurium de nager vers les cellules intestinales et de les infecter.

«Il n'était pas clair quels facteurs incitaient S. Typhimurium à passer d'un mode de vie de biofilm sessile un mode de vie mobile et à nager librement dans l'intestin», a expliqué Çagla Tükel, directrice du Centre de microbiologie et d'immunologie à la Katz School of Medicine et chercheuse principale de la nouvelle étude. «Notre étude montre pour la première fois que le nitrate produit dans la lumière intestinale de l'hôte sert de signal environnemental entraînant ce changement.»

Les nouveaux résultats ont été décrits en ligne le 8 février dans la revue mBio. L’article est disponible en intégralité.

S'appuyant sur des preuves que les bactéries cultivées dans des conditions de biofilm sont capables de détecter les niveaux de nitrate dans le milieu environnant, la Dr Tükel et ses collègues ont commencé par étudier l'effet du nitrate sur les biofilms de S. Typhimurium et la production de curli in vitro. Ils ont constaté que lorsque les biofilms étaient exposés au nitrate, non seulement la taille moyenne de la biomasse du biofilm diminuait, mais l'expression de curli diminuait également. De plus, l'exposition aux nitrates a entraîné une diminution des niveaux intracellulaires de c-di-GMP - une molécule de signalisation connue pour réguler les gènes impliqués dans la formation du biofilm.

Dans des expériences sur des souris, l'équipe du Dr Tükel a observé que le blocage de la production de nitrate entraînait une augmentation de l'expression du curli, confirmant que l'intégrité du biofilm de S. Typhimurium est régulée en réponse au nitrate produit par l'hôte lors d'une inflammation intestinale. «Le simple traitement des animaux avec un inhibiteur de nitrate a entraîné une croissance significative du biofilm», a dit le Dr Tükel.

La nouvelle étude suggère que si les biofilms aident S. Typhimurium à survivre dans l'environnement hostile du tractus intestinal, le passage à un mode de vie mobile pourrait être avantageux, permettant l'établissement de l'infection et assurant la transmission éventuelle à un nouvel hôte.

«Notre identification du nitrate en tant que signal environnemental nous donne un nouvel aperçu de la façon dont les pathogènes bactériens établissent l'infection et comment ils se déplacent dans le tractus gastro-intestinal», a dit la Dr Tükel.

La Dr Tükel et son équipe prévoient ensuite de rechercher d'autres molécules inflammatoires produites dans le tractus intestinal de l'hôte qui pourraient également jouer un rôle en aidant S. Typhimurium à établir une infection. «Nous soupçonnons qu'en plus du nitrate, d'autres molécules du paysage métabolique de l'intestin peuvent également déclencher le passage de la bactérie du biofilm à la phase mobile ou vice versa», a-t-elle dit.

Merci à Joe Whitworth de m’avoir signalé cette information.

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La France est le pays le plus durement touché par une épidémie à Salmonella liée à des œufs et des ovoproduits dans plusieurs pays de l’UE

 On pourra lire l’article de Joe Whitworth du 9 septembre 2022 dansFood Safety News, «La France est le pays le plus durement touché par une épidémie à Salmonella liée à des œufs et des ovoproduits dans plusieurs pays de l’UE».  

L’article original est «Épidémie dans plusieurs pays d'infections à Salmonella Enteritidis de séquence type (ST) 11 liée à des œufs et des ovoproduits», source ECDC du 8 février 2022.

Le 2 septembre 2021, la France a signalé une augmentation des cas d’infections à Salmonella Enteritidis ST11. Au 11 janvier 2022, 272 cas confirmés avaient été signalés dans cinq pays de l'Union européenne/Espace économique européen (UE/EEE) et au Royaume-Un : Danemark (n=3), France (n=216), Pays-Bas ( n = 12), la Norvège (n = 7), l'Espagne (n = 22) et le Royaume-Uni (n = 12) en 2021. Deux décès ont été enregistrés chez des hommes adultes. Vingt-cinq cas ont été hospitalisés. Soixante cas ont déclaré avoir consommé des œufset/ou des ovoproduits.

Résumé
Des cas signalés en France en 2021 avaient visité des restaurants servant des œufs distribués par un fournisseur commun, le centre de conditionnement espagnol A. Les œufs provenaient de trois centres espagnols, dont un testé positif pour la souche épidémique. Les œufs de table des fermes liées à l'éclosion ont été retirés et réorientés pour être utilisés dans des ovoproduits traités thermiquement. Aucun autre pays n'a reçu d'œufs des mêmes fermes via le centre d'emballage A au cours de l'été 2021. Par conséquent, la source d'infection des cas fin 2021 et dans des pays autres que l'Espagne et la France n'a pas pu être établie.

Cette épidémie de 2021 est microbiologiquement liée à une épidémie transfrontalière historique signalée par les Pays-Bas en 2019. Les œufs consommés par les cas de l'épidémie néerlandaise ont été tracés jusqu'à une ferme espagnole, mais il n'a pas été possible d'identifier un lien épidémiologique avec l'épidémie de 2021. Cela suggère une large distribution de la souche épidémique qui pourrait affecter la chaîne d'approvisionnement alimentaire et/ou les étapes antérieures de la chaîne de production. Il peut y avoir plusieurs sources hétérogènes de S. Enteritidis ST11, et la souche épidémique pourrait également circuler dans d'autres exploitations, à l'intérieur ou à l'extérieur de l'Espagne.

Le risque de nouvelles infections causées par la souche épidémique et les œufs contaminés reste élevé dans l'UE/EEE. Il est donc important d'encourager les enquêtes intersectorielles sur les contaminations dans la chaîne d'approvisionnement des œufs dans les pays où S. Enteritidis ST11 a été détecté.

Le rapport de l’évaluation des risque ECDC et de l’EFSA, Multi-country outbreak of Salmonella Enteritidis sequence type (ST)11 infections linked to eggs and egg products, est ici.

Lien vers des cas infections passées
L'épidémie de 2021 est microbiologiquement liée à un incident transfrontalier signalé par les Pays-Bas en 2019. Les œufs consommés par les cas de l'épidémie néerlandaise ont été tracés jusqu'à une ferme espagnole, mais les enquêteurs n'avaient pas trouvé de lien épidémiologique entre les épidémies.

Selon des analyses en France, aux Pays-Bas et en Espagne, aucun opérateur commun n'a pu être identifié entre le foyer en France en 2021 et celui aux Pays-Bas en 2019. Les élevages et centres de conditionnement concernés sont également situés dans des zones géographiquement différentes.

Les résultats suggèrent une large distribution de la souche épidémique qui pourrait affecter la chaîne d'approvisionnement ou les étapes antérieures de la chaîne de production. Il peut y avoir plusieurs sources de ce type de Salmonella Enteritidis, et il pourrait circuler dans d'autres fermes en Espagne ou dans d'autres pays, a dit l'ECDC.

801 autres patients historiques génétiquement proches ont été signalés avant 2021. Cela comprend plus de 300 en France, 56 aux Pays-Bas, 75 en Norvège, 70 en Espagne et 255 au Royaume-Uni.

Aux Pays-Bas, 17 cas historiques ont été identifiés depuis 2020, 36 en 2019 et trois en 2018. L'Espagne a signalé un cas en 2020, 39 en 2019 et 30 en 2018.

Onze patients avaient déjà été détectés au Danemark: deux en 2020, quatre en 2019, trois en 2018, un en 2014 et un en 2013. La Norvège comptait 35 cas en 2020, 29 en 2019 et 11 en 2018.

Au Royaume-Uni, 33 cas ont été identifiés en 2020, 144 en 2019, 73 en 2018 et cinq en 2017. L'Allemagne a enregistré deux cas en 2020, 17 en 2019, trois en 2018, un en 2017 et un en 2016. L'Irlande en a enregistré cinq. patients qui avaient été en Espagne avec prélèvement entre octobre 2018 et janvier 2020.

Dans l'ensemble, plus de 1 000 cas à Salmonella Enteritidis ont été enregistrés dans sept pays de l'UE et au Royaume-Uni de 2013 à 2021. Cependant, il n'y en a eu qu'un en 2013, 2014, 2016 et six en 2017. Ce chiffre est passé à 192 en 2018, 381 en 2019, 219 en 2020 et 272 en 2021.

On pourrait conclure, Et ils sont où les contrôles ? Cause confinement, Santé publique de France n'a pas communiqué sur le sujet.

Complément. Pour bien comprendre cette situation, lire ces deux articles de Joe Whitworth parus dans Food Safety News,

Aux lecteurs du blog
Comme le montre cette notice de la BNF, le blog Albert Amgar a été indexé sur le site de la revue PROCESS Alimentaire. 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue sont aujourd’hui inacessibles. Disons le franchement, la revue ne veut pas payer 500 euros pour remettre le site à flots, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles.

Augmentation significative du nombre d'incidents liés à la sécurité des aliments en 2021, selon INFOSAN

«Résumé trimestriel INFOSAN #4 d’octobre à décembre 2021», source OMS du 4 février 2022.

Incidents en sécurité des aliments
Au cours du quatrième trimestre 2021, le secrétariat d'INFOSAN a répondu à 64 incidents de sécurité des aliments impliquant 86 États membres (EM) de l'OMS et un territoire d'un EM. Il y a eu 33 incidents impliquant un danger biologique [Salmonella spp. (10), Listeria monocytogenes (10), Escherichia coli (3), Bacillus cereus (1), Virus de l'hépatite A (1), Vibrio spp. (1), Clostridium spp. (1), Clostridium botulinum (1), prions (1), Staphylococcus aureus (1), Shigella sonnei (1) et deux incidents avec un danger biologique inconnu]; dix-huit impliquant un allergène/ingrédient non déclaré [lait (4), soja (4), œuf (3), arachides (3), amandes et pistaches (1), noisettes (1), crustacés (1), blé (1)] ; six impliquant un danger physique [verre (2), plastique (2), corps étranger (1), métal (1)]; six impliquant un danger chimique [méthanol (2), acrylamide (1), amygdaline (1) histamine(1) et patuline (1)] et un avec un danger inconnu.

Les catégories d'aliments les plus fréquemment concernées dans les 64 incidents survenus au cours du quatrième trimestre de 2021 étaient les poissons et autres produits de la mer (8), la viande et les produits de viande (8), les collations, les desserts et autres aliments (8), les fruits à coque et les oléagineux (8) les légumes et produits végétaux (5), les herbes épices et condiments (4), lait et produits laitiers (4), sucre et produits de confiserie (4), céréales et produits à base de céréales (2), boissons alcoolisées (2), graisses et huiles d'origine animale et végétale (2), fruits et produits de fruits (2), aliments composés (1), jus de fruits et de légumes (1), boissons non alcoolisées (1), produits à usage nutritionnel particulier (1), et trois avec une source de alimentaire non identifiée.

Au cours du dernier trimestre, et grâce à l'engagement actif des membres et partenaires d'INFOSAN, 42% de ces incidents ont été communiqués par les États membres au Secrétariat via le système d'alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF) de la Commission européenne, 49% par les membres d'INFOSAN (points de contact d'urgence et points focaux) et 9% via divers canaux de l'OMS. De plus, le Secrétariat INFOSAN a enregistré une augmentation significative du nombre d'incidents liés à la sécurité des aliments au cours des quatre trimestres de 2021.

Au cours des dernières années, à la suite de la récente exploration à méthodes mixtes des expériences des membres d'INFOSAN et de la deuxième réunion mondiale des membres d'INFOSAN, le secrétariat d'INFOSAN a renforcé sa capacité à couvrir une réponse plus large et plus efficace aux incidents de sécurité des aliments. Le secrétariat d'INFOSAN a été en mesure de mieux s'adapter aux demandes et aux besoins des États membres au fur et à mesure qu'ils se présentent, ce qui a permis de renforcer le réseau international.

Portée géographique
Ces 64 incidents ont impliqué 87 États et territoires membres de l'OMS. Les États membres touchés étaient répartis comme suit: 31 États membres sur 53 de la Région européenne, 22 sur 47 en Afrique, 11 sur 35 dans les Amériques, 9 sur 21 en Méditerranée orientale, 10 sur 27 en Pacifique occidental, et enfin 4 sur 11 en Asie du Sud-Est.

Complément. Selon Food Safety News, le nombre d'incidents a presque doublé.

Aux lecteurs du blog
Comme le montre cette notice de la BNF, le blog Albert Amgar a été indexé sur le site de la revue PROCESS Alimentaire. 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue sont aujourd’hui inacessibles. Disons le franchement, la revue ne veut pas payer 500 euros pour remettre le site à flots, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles.