vendredi 5 août 2022

Les virus qui combattent la maladie. Une arme de précision surprenante contre la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique

«Les virus qui combattent la maladie. Une arme de précision surprenante contre la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique», source Weizmann Institute of Science.

Les myriades de microbes dans notre intestin, appelés collectivement le microbiome, sont considérés comme importants pour notre santé, mais ils peuvent également héberger des bactéries qui contribuent aux maladies inflammatoires de l'intestin ou à d'autres troubles. Actuellement, cependant, il est impossible de cibler ces bactéries pathogènes sans nuire aux microbes bénéfiques environnants. Les antibiotiques tuent les microbes amicaux ainsi que les nuisibles et, dans tous les cas, ils ont tendance à déclencher une résistance bactérienne et à avoir des effets secondaires. Dans une étude publiée dans Cell, des chercheurs de l'Institut Weizmann des sciences ont démontré la faisabilité d'une thérapie potentielle pour tuer les bactéries intestinales responsables de l'inflammation de manière ciblée : en utilisant des virus qui les infectent.

Les phages, ou bactériophages, comme on appelle ces virus, sont les organismes les plus abondants sur Terre ; on les trouve partout où il y a des bactéries, y compris dans l'intestin humain. Les tentatives d'enrôler ces virus dans le traitement des maladies infectieuses remontent au début du 20e siècle, juste après la découverte des phages, mais cette ligne de recherche a été abandonnée peu après l'avènement des antibiotiques. Dans la nouvelle étude, les chercheurs de Weizmann ont recruté des phages pour éliminer les bactéries qui non seulement causent des maladies infectieuses, mais stimulent également l'inflammation et les lésions intestinales, contribuant ainsi aux maladies inflammatoires de l'intestin.

«Il existe des milliers de phages différents, et leur grand avantage est que chacun d'eux est spécialisé dans l'attaque d'un type de bactérie différent», explique le professeur Eran Elinav du département d'immunologie des systèmes de Weizmann, qui dirigeait l'équipe de recherche. «Cela nous a permis d'exploiter les phages pour cibler uniquement les bactéries intestinales qui contribuent à la maladie. À notre connaissance, cela constitue la première approche «solution miracle» promettant une suppression précise des microbes intestinaux pathogènes, sans nuire au microbiome environnant.»

Les scientifiques ont commencé par identifier les souches bactériennes exactes qui jouent un rôle dans l'inflammation intestinale humaine. Ils ont comparé la composition des microbes intestinaux chez des volontaires sains à celle de personnes atteintes de deux formes majeures de maladie intestinale inflammatoire, la colite ulcéreuse et la maladie de Crohn. Une analyse informatique détaillée les a aidés à se concentrer sur plusieurs souches bactériennes non retrouvées chez les individus en bonne santé qui étaient considérablement enrichies chez les personnes atteintes de la maladie, en particulier chez celles dont l'état s'aggravait. Les participants à l'étude ont été recrutés dans quatre pays de différentes parties du monde - France, Allemagne, Israël et États-Unis - pour s'assurer que les résultats resteraient vrais quel que soit le lieu. Après avoir identifié plusieurs souches de Klebsiella pneumoniae, comme contributeurs probables à l'inflammation intestinale, les chercheurs ont confirmé cette découverte en implantant ces bactéries dans des souris utilisées pour l'étude des maladies inflammatoires de l'intestin. En effet, les souches humaines de Klebsiella pneumoniae associées à cette maladie ont aggravé l'inflammation et les lésions intestinales chez les souris receveuses.

Ensuite, les chercheurs ont criblé des milliers de phages, en sélectionnant environ 40 qui étaient les plus actifs contre les souches bactériennes humaines qu'ils avaient identifiées comme étant liées à l'inflammation intestinale. Cependant, la simple application des phages ne suffirait pas, car les bactéries et les phages s'engagent dans une course aux armements en cours, dans laquelle les bactéries développent constamment une résistance aux phages. CRISPR, par exemple, un outil d'édition de gènes courant, est basé sur un mécanisme de protection que les bactéries utilisent pour identifier et détruire l'ADN du phage. Les scientifiques de Weizmann ont utilisé des connaissances récentes sur les mécanismes moléculaires de cette course aux armements afin de donner le dessus à leurs phages contre les bactéries. C'est-à-dire qu'ils ont recherché la combinaison idéale de phages qui empêcherait les bactéries de riposter. Un cocktail de 5 phages a été sélectionné sur la base de profils génétiques des souches de Klebsiella pneumoniae, y compris celles résistantes aux antibiotiques. Pris ensemble, ces 5 phages ont empêché l'émergence de mutants bactériens susceptibles de propager la résistance.

Dans un essai clinique de suivi de phase I avec 18 volontaires sains, les phages se sont avérés bien tolérés. Surtout, les phages ont persisté et se sont même multipliés dans les intestins humains au fil du temps, sans provoquer de changements indésirables et hors cible dans le reste des microbes intestinaux.

Si le cocktail de phages s'avère sûr et efficace dans des essais cliniques plus vastes, il pourrait devenir la base du développement de thérapies non seulement pour les maladies inflammatoires de l'intestin, mais également pour d'autres troubles qui se révèlent être affectés par les microbes intestinaux, notamment l'obésité, le diabète, les maladies neurodégénératives et peut-être même un cancer.

«Notre vision est de développer à terme des thérapies personnalisées pour une variété de troubles, dans lesquelles les souches de bactéries intestinales pathogènes seront identifiées chez chaque patient et un cocktail de phages sera conçu pour tuer uniquement ces souches», a dit Elinav.

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

Idée reçue 1 : L’agriculture biologique n’utilise pas de pesticides

Je relaie bien volontiers l’article du blog Alerte Environnement, «Idée reçue 1 : L’agriculture biologique n’utilise pas de pesticides».

Faites un sondage autour de vous, il est à parier que 95 % des répondants associeront «bio» à l’absence de recours aux «pesticides» par les agriculteurs. Cette idée reçue est bien ancrée, car entretenue par un lobby du bio actif, et trouvant un certain écho dans une partie des médias à l’image de la presse féminine, Femme Actuelle et Madame Figaro étant de bons exemples. Or, aucune production destinée à faire vivre son producteur ne peut se passer de produits phytosanitaires, c’est-à-dire de pesticides. Et oui, contrairement aux idées reçues, les ravageurs et maladies ne s’arrêtent pas aux portes des champs bio…

Naturels / chimiques : une différence pas évidente…
Qu’ils soient dits «naturels» pour l’agriculture biologique ou «de synthèse» dans le cadre de l’agriculture conventionnelle, les pesticides sont absolument indispensables. Par «naturel», il faut comprendre des molécules présentes à l’état naturel et qui n’ont pas été développées en laboratoire. L’agriculture biologique dispose ainsi de plusieurs dizaines de substances «naturelles» homologuées. Ça c’est la théorie, parce qu’en pratique, c’est bien sûr plus compliqué. Dans les faits, les substances homologuées en bio sont souvent élaborées par les mêmes entreprises qui développent et commercialisent les pesticides dits «de synthèse». Tout simplement parce que trouver ces substances dans la nature est presque impossible, à l’exemple du sulfate de cuivre, la bonne vieille «bouillie bordelaise».

Des substances «naturelles» loin d’avoir des effets anodins
«Naturel» ne signifie pas sans risque. Les pesticides utilisés par les producteurs bio sont eux aussi soumis à des autorisations de mise sur le marché et à un encadrement très strict notamment en termes de dosage.

Le cuivre, principal fongicide utilisé en agriculture biologique, a vu par exemple son autorisation renouvelée fin 2018 pour une durée de sept ans. Cependant, les quantités de cuivre autorisées ont été réduites de 6 kg/ha/an à 4 kg/ha/an avec un lissage sur sept ans. Autrement dit, son usage par les agriculteurs ne peut pas excéder 28kg/ha sur un septennat (avec des variations possibles d’une année à l’autre).

Autre exemple de pesticide «bio» pas anodin pour la faune, la flore et l’Etre humain : le Neemazal, un insecticide d’origine végétale. Sa substance active, l’azadirachtine issu du margousier (arbre qu’on retrouve sous les climats tropicaux et semi-tropicaux) est connue pour sa toxicité pour les pollinisateurs et ses effets de «perturbation endocrinienne». En France, son usage est soumis à des demandes de dérogations que doivent solliciter les filières chaque année.

Dernier exemple bien connue : la roténone. Cette molécule issue de racines de plantes tropicales a été utilisée comme insecticide en agriculture biologique pendant des décennies. Or, d’après de nombreuses études, son usage est associé à un risque multiplié par 2,5 de développer la maladie de Parkinson. Son usage a été interdit à partir de 2009.

Une caricature du bio et du conventionnel savamment entretenue par le lobby du bio
Les molécules naturelles ne sont sans risque. Cette réalité rarement mise en avant vient percuter l’image caricaturale entretenue par le lobby du bio. Des agriculteurs jeunes (pardon des «paysans»), cultivant de petites surfaces, «sans recours aux pesticides» et vendant leurs récoltes dans les AMAP. L’image d’Epinal est séduisante, mais tout aussi fausse que celle d’une agriculture conventionnelle de plus en plus inhumaine et vouée à polluer l’environnement.

Au-delà de ces murs artificiels, la réalité est bien plus complexe : beaucoup d’agriculteurs conventionnels font aussi du bio. Les pratiques mises en place pour un mode de culture peuvent l’être aussi pour l’autre. Les méthodes de biocontrôle (ex. : confusion sexuelle) qui permettent une moindre utilisation des produits phytosanitaires sont par exemple utilisées dans les deux modèles.

Les producteurs savent gérer le risque
Qu’elle soit utilisée en bio ou en conventionnel, chaque substance phytosanitaire représente un danger, à l’image d’ailleurs de nos médicaments. L’enjeu est de gérer le risque, c’est-à-dire d’utiliser ces substances quand il le faut, à la bonne dose, et suivant des bonnes pratiques… ce que savent parfaitement faire nos producteurs. Tous les rapports des autorités sanitaires européennes (EFSA) et française (ANSES) le disent et le redisent : nos productions agricoles n’ont jamais été aussi saines.

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Quand l'ionisation conserve les aliments ...

 Quand l'idéologie se met en place ...

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Les contrôleurs contrôlés : Aucune amélioration des contrôles sanitaires des mollusques bivalves vivants par le Danemark, selon un nouvel audit de l’UE

Comme le rapporte Joe Whiworth dans son article dans Food Safety News, «Danish shellfish controls slammed by EU auditors» que l’on pourrait traduire par Les auditeurs de l’UE ont démoli le système de contrôles des coquillages par les autorités danoises.

Extrait du rapport d’un audit effectué par la DG santé et sécurité alimentaire concernant le Danemark du 28 avril 2021 au 12 mai 2021 afin d’évaluer le système de contrôle en place pour les mollusques bivalves vivants.

Résumé
Le rapport décrit les résultats d’un audit à distance effectué par la direction générale de la santé et de la sécurité alimentaire concernant le Danemark du 28 avril au 12 mai 2021, dans le cadre de son programme de travail dans les États membres.
Les objectifs de l’audit étaient les suivants:
évaluer si les systèmes de contrôles officiels mis en place par les autorités compétentes pour contrôler les mollusques bivalves vivants satisfont aux exigences de la législation de l’Union applicable et vérifier la mise en œuvre et le contrôle du respect de cette législation; vérifier dans quelle mesure les garanties et les mesures correctives présentées aux services de la Commission en réponse aux recommandations formulées dans le précédent rapport d’audit de la Commission [réf. DG (SANCO) 2012-6516] ont été mises en œuvre par les autorités compétentes.

Les conclusions du rapport sont les suivantes:
Le système de contrôles officiels en place ne satisfait pas aux exigences de la législation de l’Union dans la plupart des parties concernées. Le classement et la surveillance des zones de production ainsi que les décisions prises par l’autorité sont insuffisants. L’absence de surveillance des laboratoires et les lacunes des méthodes d’analyse, en particulier en ce qui concerne les biotoxines, limitent sérieusement la possibilité pour les autorités de se fier aux résultats des essais.

Avec le système actuel, les risques potentiels pour la santé publique ne peuvent être exclus; le système n’empêche pas de manière fiable que des mollusques bivalves vivants contaminés par E. coli et des mollusques contenant des biotoxines au-delà des valeurs limites réglementaires arrivent sur le marché.

À l’exception de la disponibilité des enquêtes sanitaires, la situation au Danemark ne s’est pas améliorée depuis le précédent audit de 2012. Les autorités compétentes n’ont pas mis en œuvre des mesures adéquates visant à donner suite aux recommandations pertinentes du rapport précédent.

Le rapport contient des recommandations à l’attention des autorités compétentes afin qu’elles remédient aux lacunes constatées.

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jeudi 4 août 2022

Allemagne : Rappel de farine bio pour cause de présence de STEC

Le 7 juillet, je vous propsais un article intitulé, Il était une fois la farine, des pathogènes et le BfR. Vous avez été d'ailleurs nombreux à le lire. 

J’indiquais que la communication du BfR était assez décevante sur E. coli dans la farine parce qu’il n’y a pas que des E. coli pathogènes qui peuvent se retrouver dans la farine, Salmonella peut aussi être présent, cette contamination étant même historiquement la plus documentée.

Mais voici un exemple pratique du 4 août qui semble me donner tort, jugez plutôt.

Le BVL (Office fédéral de la protection du conssommateur et de la sécurité des aliments) d’Allemagne informe du rappel de farine bio type 550 1kg, de marque Korngesund, pour cause de présence de Escherichia coli entérohémorragique (EHEC).

La fiche de rappel indique :

Le produit peut contenir des agents pathogènes EHEC, qui peuvent être dangereux pour la santé s'ils sont consommés crus.

La farine a été livrée localement à Bodenkirchen et au marché fermier d'Eching/Biller.

Une maladie à EHEC (synonymes : STEC, VTEC) se manifeste généralement dans la semaine qui suit l'infection par des diarrhées et des crampes abdominales. Les bébés, les jeunes enfants, les personnes âgées et les personnes dont le système immunitaire est affaibli en particulier peuvent développer des maladies plus graves avec une diarrhée sanglante. Rarement, en particulier chez les jeunes enfants, une insuffisance rénale aiguë peut survenir lors d'une deuxième poussée quelques jours après le début de la diarrhée. Toute personne qui a consommé cet aliment et qui développe des symptômes graves ou persistants doit consulter un médecin et signaler une éventuelle infection à EHEC. Cela n'a aucun sens de demander un traitement médical préventif sans symptômes.

Les clients qui ont acheté cette farine peuvent la retourner à tout moment pour un remboursement. Nous attirons expressément votre attention sur le fait que les farines de céréales, les mélanges à pâtisserie et les pâtes ne conviennent généralement pas à la consommation crue, mais doivent toujours être bien cuites.

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A propos de la consommation sécuritaire des œufs de cane

«Avis sur la consommation sécuritaire des œufs de cane», source Food Safety Authority of Ireland (FSAI) du 4 août 2022.

Les œufs de cane sont disponibles sur le marché de détail irlandais et sont utilisés par certaines personnes comme alternatives aux œufs de poule dans la cuisine et la pâtisserie. Les producteurs sont responsables d'assurer la sécurité des aliments mis sur le marché. De temps en temps, des incidents impliquant des œufs de cane surviennent où Salmonella est identifié. Par conséquent, les œufs de cane doivent toujours être manipulés et cuits avec beaucoup de soin. Salmonella peut provoquer des maladies graves, en particulier chez les personnes vulnérables.

La FSAI conseille de ne consommer que des œufs de cane bien cuits et d'éviter d'utiliser des œufs de cane crus dans les plats qui ne seront pas bien cuits avant d'être consommés. Le maintien de pratiques d'hygiène strictes est important lors de la manipulation d'œufs crus de cane, comme le lavage des mains et la préparation des surfaces après avoir manipulé ou utilisé des œufs de cane.

Plus précisément, il est conseillé que :
- Les œufs de cane ne doivent pas être consommés crus ou légèrement cuits.
 - Ne mangez que des œufs de cane bien cuits, jusqu'à ce que le blanc et le jaune soient solides. Un œuf de cane est plus lourd et plus gros qu'un œuf de poule et nécessite donc plus de temps de cuisson.
- Les plats contenant des œufs de cane doivent être bien cuits tout au long de la cuisson.
- Ne pas utiliser d'œufs crus de cane dans la préparation de produits qui contiennent des œufs crus ou légèrement cuits, comme la mayonnaise maison, le tiramisu, le glaçage, la sauce hollandaise.
- Lorsque vous utilisez des œufs de cane en cuisine ou dans la pâtisserie, ne mangez pas et ne goûtez pas le mélange cru.
- Après avoir manipulé des œufs de cane crus, lavez-vous toujours soigneusement les mains.
- Assurez-vous que tous les ustensiles et surfaces de préparation qui ont été en contact avec des œufs de cane crus soient soigneusement lavés avant d'être réutilisés
- Conserver les œufs de cane au réfrigérateur à l'écart des aliments prêts à consommer.

Mise à jour du 6 août 2022. Malgré ces bons conseils, la FSAI informe du rappel le 4 août 2022 de lots d'œufs fermiers de cane de chez Meadow Park en raison de la présence possible de Salmonella.

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Comment la maintenance prédictive change le visage de la fabrication alimentaire ?

«Comment la maintenance prédictive change le visage de la fabrication alimentaire», source article d’Eric Whitley, contributeur invité de Food Safety News, paru le 4 août 2022.

La fabrication de produits alimentaires est l'une des industries les plus réglementées aux États-Unis et dans le monde. La raison ultime de toute cette surveillance réglementaire est évidente : prévenir la contamination des aliments.

Des mesures solides et de classe mondiale de maintenance sont nécessaires pour garantir les normes les plus élevées de sécurité des aliments. La maintenance se présente sous des formes à la fois réactives et proactives. L'accent doit cependant être mis sur ce dernier, car réagir à un problème de maintenance dans une installation de production alimentaire pourrait signifier qu'une contamination s'est déjà produite. Cet article fournira un bref aperçu de la façon dont la maintenance prédictive change le visage de la fabrication alimentaire.

Fondamentaux de la maintenance prédictive
La maintenance prédictive est une approche proactive du management de la maintenance, et comme son nom l'indique, l'objectif est d'aider à prévoir quand la maintenance doit être effectuée. Il s'agit d'une forme de maintenance basée sur les données conçue pour analyser l'état actuel des équipements et des machines afin de planifier les interventions nécessaires.

La maintenance prédictive y parvient en utilisant des analyses prédictives qui estiment les points de défaillance (futurs) potentiels. L'objectif est alors de programmer une maintenance corrective avant la probabilité que ces points de défaillance se produisent. La maintenance peut ainsi être planifiée à l'avance, et au moment le plus pratique et le plus économique. D'autres aspects de cette maintenance incluent la surveillance de l'état, l'évaluation de la santé et les pronostics.

La maintenance prédictive présente de nombreux avantages, notamment :
- Permettre la détection précoce des pannes, c'est-à-dire arrêter les pannes imminentes
- Réduction du risque de perturbations de la production et des temps d'arrêt
- Amélioration des performances des actifs liés à la production
- Optimiser la durée de vie des machines et équipements
- Économies globales sur les coûts de production grâce à une plus grande efficacité des actifs

Des coûts de maintenance plus rentables sont un autre avantage. Il a été estimé que la maintenance prédictive peut réduire le temps moyen de réparation (MTTR) de 60%. Le MTTR est calculé en divisant la durée totale d'interruption causée par des pannes par le nombre total de pannes.

Technologie de maintenance prédictive
La maintenance prédictive est centrée sur l'équipement qui doit constamment surveiller, enregistrer et analyser l'équipement, connu sous le nom de surveillance de l'état. La technologie intelligente est au cœur d'une grande partie de cette technologie prédictive, y compris l'Internet industriel des objets (IIoT), l'intelligence artificielle (IA) et l'apprentissage automatique. Une plate-forme IIoT peut être connectée à une multitude de capteurs et de sondes sans fil qui surveillent toute chose dans les opérations de transformation des aliments, de la température et de la conductivité aux niveaux de vibration et de pression.

Ces technologies permettent d'interconnecter les systèmes de surveillance et les données d'action en tandem les unes avec les autres. Ainsi, par exemple, un capteur piloté par l'IA dans un système de filtration peut collaborer en temps réel avec d'autres capteurs, de sorte que l'analyse et l'agrégation des données à l'échelle de la production puissent être effectuées en continu.

Il existe aujourd'hui diverses technologies de maintenance prédictive dans la fabrication de produits alimentaires, dont certaines parmi les plus courantes incluent :
- Instruments d'analyse de l'huile : les accumulations ou les fuites d'huile peuvent nuire à l'équipement. Dans la fabrication alimentaire, cette instrumentation est principalement utilisée pour les équipements utilisant de l'huile, tels que les systèmes hydrauliques, les compresseurs, les bandes transporteuses et les systèmes de réfrigération.
- Capteurs de température : cette méthode mesure les «points chauds» dans les équipements électroniques ou ceux dotés de circuits électriques, ce qui peut indiquer une surchauffe ou une fusion imminente dans l'équipement.
- Capteurs d'analyse des vibrations : la méthode calcule s'il y a des changements significatifs par rapport aux vibrations typiques d'une machine. Les déviations concernant les vibrations, telles que celles à proximité des vannes ou des moteurs, permettent une détection précoce d'un dysfonctionnement potentiel.

Industrie 4.0 et maintenance prédictive dans l'industrie alimentaire
Les usines de fabrication alimentaires s'efforcent de devenir plus intelligentes et plus efficaces. L'industrie 4.0 est le prochain niveau d'industrialisation, basé sur le cloud computing, l'automatisation, la connectivité et de grandes quantités de données numériques. Lorsque l'industrie 4.0 est associée au travailleur connecté, ils forment l’«usine intelligente».

L'usine intelligente se définit par son haut niveau de digitalisation, notamment dans le contrôle des machines et des processus de production. Pour ce faire, il utilise des capteurs et des sondes liés à l'IIoT local et pilotés par l'IA, le ML (machine learning ou apprentissage automatique) et le cloud computing afin que la collecte et l'analyse de données en temps réel puissent être effectuées et analysées par des personnes.

Cela vous semble familier ? Il n'est pas étonnant que la maintenance prédictive soit conçue sur mesure pour l'usine de fabrication d'aliments numérisée et intelligente.

S'il subsiste des doutes quant à la viabilité d'une usine de fabrication de produits alimentaires mettant en œuvre la maintenance prédictive, alors considérez ceci : selon une étude du McKinsey Global Institute, on estime que la mise en œuvre de la maintenance prédictive dans l'ensemble de la fabrication réduira les coûts d'usine jusqu'à 40% et se traduisent par entre 240 et 627 milliards de dollars d'économies pour l'économie américaine.

En fin de compte, la maintenance prédictive joue un rôle central dans la sécurité des aliments. Ce sera sûrement un moyen de premier plan par lequel les scandales de contamination alimentaire qui continuent de frapper l'industrie pourront être évités à l'avenir.

A propos de l’auteur
Depuis plus de 30 ans, Eric Whitley est un leader remarquable dans le domaine de la fabrication. En plus des nombreuses publications et articles qu'il a écrits sur divers sujets de fabrication, vous le connaissez peut-être pour ses efforts à la tête de l'effort de maintenance productive globale chez Autoliv ASP ou pour son implication dans les programmes de certification de management à l'Ohio State University, où il a servi en tant que membre auxiliaire du corps professoral. Après une longue carrière en tant que consultant en fiabilité et en amélioration des affaires, Eric a rejoint L2L, où il occupe actuellement le poste de directeur de la fabrication intelligente. Son rôle dans ce poste est d'aider les clients à apprendre et à mettre en œuvre l'approche pragmatique et simple de L2L en matière de transformation numérique d'entreprise.

Commentaire
Oui à la maintenance préventive, mais surtout il faut investir dans la formation des personnels car souvent ces mêmes personnels ont le nez dans le guidon, et ne voient pas les erreurs et donc certains scandales.

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Des producteurs accusés de «francisation» de fruits et légumes étrangers

Des producteurs accusés de «francisation» de fruits et légumes étrangers, source agri-mutuel avec l’AFP.

Des fruits et légumes présentés comme «Made in France» par des producteurs incapables d'en justifier la provenance : suite à un contrôle sur un marché de Marseille, sept procédures judiciaires doivent être ouvertes pour pratiques trompeuses, a indiqué mardi la préfecture des Bouches-du-Rhône.

Lors d’un contrôle inopiné d’agents de la concurrence et de la répression des fraudes sur un marché entre producteurs de Marseille, des vendeurs, «sans doute en difficulté pour justifier l’origine des produits, ont délibérément abandonné leur marchandise» sur place, a détaillé la préfecture dans un communiqué.

Au total, quelque 4,5 tonnes de mates, courgettes, poivrons, aubergines, concombres, abricots … Autant de produits que l’Association Nationale de Développement des Épiceries Solidaires (ANDES – Groupe SOS) distribuera dans le circuit de l’aide alimentaire. Sept procédures pénales vont être établies et transmises au parquet afin de poursuivre les auteurs de cette fraude à la «francisation».

C’est à deux heures du matin ce mardi que les enquêteurs ont débuté l’opération de contrôle sur un marché entre professionnels spécialisés dans la vente de fruits et légumes, dans le 14e arrondissement de Marseille. L’opération visait à vérifier la provenance de la marchandise présente sur l’un des plus gros marchés entre producteurs de France dans lequel peuvent se fournir des revendeurs, qui réaliseront ensuite la vente au détail.

En inspectant «les factures, l’étiquetage des colis ou la qualité» des denrées alimentaires, les inspecteurs ont pu mettre au jour deux pratiques commerciales trompeuses : la «francisation» d’aliments provenant de l’étranger et celle du «faux producteur», consistant à se faire faussement passer pour le producteur de la marchandise.

Les denrées, vendues ici à des grossistes et autres distributeurs, «se retrouvent exposées à la vente sur les étals des marchés d’été et chez les petits commerçants du département» très touristique en été, rappelle-t-elle.

En effet, c’est sur le carreau des producteurs du M.I.N des Arnavaux, un des plus grands de France, que les producteurs de fruits et légumes de la région viennent écouler leurs productions auprès des grossistes et détaillants du département. Au bout du compte, les marchandises ainsi échangées se retrouvent exposées à la vente sur les étals des marchés d’été et chez les petits commerçants du département.

En intervenant en amont de la chaîne de commercialisation, les enquêteurs «veillent à la loyauté et à la qualité des produits jusqu’au client final, le consommateur», affirme la préfecture. «Des agriculteurs locaux sont également présents sur ce marché de producteurs. Alors, la lutte contre la fraude leur permet le respect d’une concurrence «saine et loyale», a-t-elle ajouté.

Lorsqu’elle est établie, cette pratique constitue un délit de pratique commerciale trompeuse punissable d’un emprisonnement de deux ans et d’une amende de 300 000 euros. En juillet 2021, une vaste enquête avait été ouverte par le parquet de Tarascon (Bouches-du-Rhône) suite à la francisation de fruits et légumes venus d’Espagne.

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Les critères microbiologiques de Listeria monocytogenes dans les produits alimentaires mis sur le marché sont clarifiés par une décision de la cour de justice de l'UE

«La Cour de l'UE clarifie les règles dans l'affaire estonienne avec Listeria», source article de Joe Whitworth paru le 4 août 2022 dans Food Safety News et complété par mes soins -aa.

Un cour de justice de l'UE a fourni une interprétation des règles dans le cadre d'une affaire nationale complexe en Estonie impliquant Listeria et du poisson.

La Cour européenne de justice a conclu que la limite de tolérance zéro sur Listeria ne peut pas être appliquée aux aliments qui ont quitté le contrôle du producteur et sont déjà sur le marché.

Demande de décision préjudicielle, introduite par le Tallinna Halduskohus
Renvoi préjudiciel – Législation alimentaire – Règlement (CE) n°2073/2005 – Critères microbiologiques applicables aux denrées alimentaires – Article 3, paragraphe 1 – Obligations des exploitants du secteur alimentaire – Annexe I – Chapitre 1, point 1.2 – Valeurs limites de présence de Listeria monocytogenes dans les produits de la pêche avant et après la mise sur le marché – Règlement (CE) n°178/2002 – Article 14, paragraphe 8 – Contrôle officiel du produit au stade de la mise sur le marché – Portée
Affaire C-51/21

M.V. Wool et l'agence alimentaire d’Estonie sont impliquées dans des procédures nationales devant le tribunal administratif de Tallinn, qui sont en cours.

La demande d'aide de l'UE a été faite dans l'affaire opposant M.V. Wool, un fabricant de produits de la mer, et l'Agriculture and Food Board (PTA) en Estonie concernant deux décisions prises par l'autorité après la détection de Listeria monocytogenes dans des aliments mis sur le marché par l'entreprise.

En août 2019, les autorités estoniennes ont prélevé des échantillons dans un magasin de détail de certains produits de saumon et de truite fabriqués par M.V. Wool. Après la détection de Listeria monocytogenes, les autorités estoniennes ont ordonné à l'entreprise de suspendre la fabrication des produits, de rappeler l'intégralité du lot et d'informer les consommateurs.

En octobre, après avoir trouvé Listeria monocytogenes dans certains de ses produits, M.V. Wool a désinfecté deux usines en activité. Toutefois, Listeria a continué d'être détecté dans certains produits de ces sites. En novembre, les autorités estoniennes ont ordonné à M.V. Wool de suspendre les opérations sur les sites jusqu'à ce qu'elle ait la preuve que la contamination a été éliminée.

Interpréter les règles
M.V. Wool a intenté une action devant le tribunal administratif de Tallinn pour annuler les décisions, affirmant que l'autorité estonienne n'était pas autorisée à appliquer la limite exigeant l'absence de Listeria monocytogenes dans 25 g dans des échantillons prélevés dans le commerce de détail.

La société estime que la limite ne s'applique pas aux articles déjà sur le marché. Pour ces produits, la limite est de 100 unités formant colonies par gramme (UFC/g) pendant la durée de conservation. Listeria monocytogenes au-dessus de ces niveaux n'avait jamais été retrouvé dans les produits de l'entreprise, selon M. V. Wool.

L'autorité estonienne a déclaré que puisque l'entreprise n'a pas prouvé que ses produits ne dépasseraient pas 100 UFC/g de Listeria monocytogenes tout au long de leur durée de conservation, c'est la limite de la tolérance zéro qui s'applique, qu'ils soient sous le contrôle du fabricant ou ont déjà été envoyés sur le marché.

La truite et le saumon fumés à froid produits en Estonie par M. V Wool étaient liés à une épidémie à Listeria monocytogenes qui a touché 22 personnes dans cinq pays de 2014 à 2019. Cinq personnes sont décédées.

Le tribunal administratif de Tallinn a saisi la Cour de justice d'une décision préjudicielle sur l'interprétation correcte, car cela aurait une incidence sur la légalité des décisions de l'autorité en août et novembre concernant les opérations de l'entreprise.

La première limite de 100 UFC/g s'applique aux produits mis sur le marché pendant leur durée de conservation, lorsque le fabricant est en mesure de démontrer à la satisfaction de l'autorité compétente qu'il ne dépassera pas ce niveau.

Le volet tolérance zéro s'applique avant que les denrées alimentaires ne soient plus sous le contrôle de l'entreprise alimentaire et lorsque cet opérateur n'est pas en mesure de montrer à l'autorité que le produit ne dépassera pas 100 UFC/g pendant toute la durée de conservation.

Les règles ne couvrent pas une situation où un produit est déjà sur le marché et où le fabricant n'est pas en mesure de démontrer qu'il ne dépassera pas 100 UFC/g pendant la durée de conservation.

La cour de l'UE a statué ce qui suit:
Les dispositions combinées de l’article 3, paragraphe 1, et de l’annexe I, chapitre 1, point 1.2, du règlement (CE) n°2073/2005 de la Commission, du 15 novembre 2005, concernant les critères microbiologiques applicables aux denrées alimentaires, tel que modifié par le règlement (UE) 2019/229 de la Commission, du 7 février 2019, doivent être interprétées en ce sens que, lorsque le fabricant n’est pas en mesure de démontrer, à la satisfaction de l’autorité compétente, que, pendant toute leur durée de conservation, les denrées alimentaires respecteront la limite de 100 unités formant colonie/g quant à la présence de Listeria monocytogenes, la limite imposant l’absence de détection de Listeria monocytogenes dans 25 g du produit alimentaire concerné, prévue à ce point 1.2 de ladite annexe I, ne s’applique pas aux denrées alimentaires qui ont été mises sur le marché pendant leur durée de conservation.
Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

mercredi 3 août 2022

45 personnes malades en Belgique dans une intoxication liée à l'eau potable

Le site de la revue Marie-Claire nous informe le 29 juillet 2022 sur «Eau contaminée, chaîne du froid brisée : comment éviter les intoxications alimentaires en voyage ?»

Maux de ventre, vomissements, diarrhées et déshydratation, si ces mots rappellent la gastro, quand ils apparaissent dans un pays étranger, ils sont plutôt synonymes d'intoxication alimentaire. Une médecin généraliste nous délivre ses conseils pour rester loin des bactéries et toxines lorsque l’on voyage.

à l’étranger, notre sensibilité aux bactéries, virus et parasites est exacerbée et la probabilité d’être confronté aux agents pathogènes s'accroît. «Par exemple, lorsque le climat d’un pays est plus chaud, cela favorise le développement des bactéries et la conservation des aliments peut être défaillante»

Prenons donc un exemple d’un pays étranger où il fait plutôt chaud en ce moment …

L’actualité récente nous informe d’une intoxication alimentaire de 45 personnes des Pays-Bas en Belgique, liée à l’eau potable du château Saint-Hubert.

Cela a même fait l’objet d’une notification au RASFF de l’UE par les Pays-Bas le 3 août 2022.

Les symptômes sont les suivants : douleur abdominale, crampe abdominale, diarrhée (plus de fois de selles liquides), nausee, fatigue.

Ah les voyages à l'étranger !

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