vendredi 18 juin 2021

Intervention à l’aide de probiotiques pour prévenir l'infection à Salmonella chez la volaille

«Intervention à l’aide de probiotiques pour prévenir l'infection à Salmonella chez la volaille», source communiqué de l’Université du Connecticut.

En ciblant l'infection à Salmonella et en se propageant à plusieurs stades de développement, cette intervention pourrait réduire considérablement le risque pour les consommateurs.

La plupart de ces infections sont d'origine alimentaire et les principaux coupables ont tendance à être les œufs et la volaille, ce qui fait du développement d'interventions antimicrobiennes efficaces pour contrôler Salmonella chez les poulets une priorité pour les chercheurs de tout le pays.
La professeure de microbiologie alimentaire, Mary Anne Amalaradjou, du College of Agriculture, Health and Natural Resourcesa reçu une subvention de 150 000 dollars du programme SARE du ministère américain de l'Agriculture pour étudier un complément probiotique pour contrôler Salmonella chez les nouveau-nés et les aider à développer un microbiome sain. En ciblant l'infection à Salmonella et en se propageant à plusieurs stades de développement, cette intervention a la capacité de réduire considérablement le risque pour les consommateurs.

La plupart des stratégies de contrôle de Salmonella ciblent principalement les troupeaux reproducteurs et les oiseaux plus âgés. Cependant, les nouveau-nés sont les plus vulnérables à la colonisation par Salmonella. Si un nouveau-né attrape la bactérie, elle peut se propager rapidement dans le troupeau.

L'intervention d'Amalaradjou consisteria à pulvériser sur les œufs non éclos un probiotique et fournira aux nouveau-nés un complément supplémentaire par le biais de leur eau lorsqu'ils seront transportés vers des élevages, des installations spéciales avec des logements adaptés à leur âge. Les chercheurs continueront le traitement lorsque les poussins seront dans des fermes d'élevage. Il s'agira de la première étude axée sur l'application de probiotiques par pulvérisation sur les œufs pour réduire Salmonella chez les nouveau-nés.

Cette recherche est basée sur les travaux antérieurs d'Amalaradjou qui ont révélé que les probiotiques peuvent réduire considérablement les populations de Salmonella sur les œufs et réduire sa colonisation dans les cellules intestinales de poulet. Les probiotiques favorisent également la croissance des poussins, ce qui est un avantage pour les agriculteurs.

Grâce à ce projet, Amalaradjou sera en mesure de développer une approche à plusieurs volets pour contrôler Salmonella chez les poulets et améliorer la sécurité sanitaire de la viande tout en soutenant la durabilité de l'industrie.

«En fin de compte, grâce à une supplémentation précoce en probiotiques et soutenue, nous visons à développer une approche globale qui aide à contrôler Salmonella chez les poulets de chair tout en améliorant leurs performances», dit Amalaradjou.

Cette approche se concentre sur l'amélioration de la santé des microbiomes intestinaux des nouveau-nés comme moyen de lutter contre la colonisation pathogène. Les pratiques commerciales retardent souvent la colonisation du microbiome intestinal des poussins, une partie importante de leur système immunitaire, car elles mettent en quarantaine les œufs d'oiseaux adultes.

Sans colonisation normale, les poussins sont beaucoup plus sensibles à l'infection par des bactéries pathogènes, comme Salmonella, lorsqu'ils les rencontrent, car ils manquent de défenses naturelles pour les combattre. Cela signifie que plus tôt la colonisation du microbiome sain peut commencer, mieux c'est.

Cette intervention est particulièrement intéressante pour les petits élevages de poulets de chair caractéristiques de l'industrie avicole du nord-est. D'autres méthodes de contrôle de Salmonella développées pour les grandes fermes ailleurs aux États-Unis ne sont pas réalisables pour ces petites fermes, ce qui laisse un vide important que le travail d'Amalaradjou aide à combler.

L'approche probiotique soutiendra la nature diversifiée des fermes du Nord-Est tout en répondant à la demande croissante de volaille et d'œufs bio, cultivés localement et sans antibiotiques.

Amalaradjou engagera activement les agriculteurs locaux de plusieurs petites entreprises de poulets de chair en Nouvelle-Angleterre dans le processus de recherche. Cette collaboration contribuera à promouvoir la durabilité, la viabilité, la compétitivité et l'efficacité économique de ces fermes.

Les écolo démagos et le glyphosate

  La preuve ci-après, 

Et en plus cet élu EELV avoue ne pas avoir lu le rapport sur le glyphosate ...

 Tweet de François Monboisse sur le véritable sens de l’acronyme EELV,

Énoncer des
Élucubrations toujours plus
Loin de la
Vérité .:)

Royaume-Uni: La FSA abandonne une action contre un fournisseur de viande en raison d'une erreur juridique

«La FSA abandonne une action contre un fournisseur de viande en raison d'une erreur juridique», source article de Joe Whitworth paru le 18 juin 2021 dans Food safety News.

La Food Standards Agency (FSA) a abandonné les poursuites pénales contre le fournisseur de viande, Russell Hume, en raison d'une «erreur juridique technique» commise au cours de l'investigation.

L'investigation sur le fournisseur de viande a commencé en janvier 2018 en raison de problèmes d'hygiène alimentaire. L'entreprise a été sous administration judiciaire avec jusqu'à 300 emplois perdus peu de temps après. À l'époque, les responsables de Russell Hume avaient dit que les actions du régulateur étaient «disproportionnées par rapport aux préoccupations identifiées».

L'action faisait suite à une inspection de routine inopinée en janvier 2018 dans l'usine Russell Hume de Birmingham, mais des investigations ultérieures sur cinq autres sites ont montré des problèmes «importants et systémiques» avec un système de management de la sécurité des aliments inadéquat, selon la FSA. Au total, 400 tonnes de viande ont été détruites en raison de préoccupations concernant le réétiquetage de produits périmés.

En octobre 2020, la National Food Crime Unit (NFCU) a examiné l'investigation, appelée Operation Orchid, et a fait part de ses préoccupations en raison d'une erreur juridique technique dans la manière dont l’investigation avait été menée au début de 2018. Suite à un avis juridique, la FSA a décidé de ne pas d'intenter d'autres poursuites contre les administrateurs de Russell Hume.

Décision difficile d'abandonner l'affaire

La FSA a dit qu'elle avait depuis amélioré les capacités d'investigation de la NFCU et amélioré les systèmes et processus internes afin de réduire le risque d'erreur similaire dans des investigations futures.

«Nous avons pris la décision assez difficile de ne prendre aucune autre mesure contre les personnes faisant l'objet d'une investigation pour fraude chez Russell Hume», a dit Emily Miles, directrice générale de la FSA lors d'une réunion du comité des affaires.

«Russell Hume a sciemment induit ses clients en erreur dans la façon dont ils étiquetaient la viande en ce qui concerne la traçabilité et la durée de conservation et nous l'avons constaté en 2018 et avons pris un certain nombre de mesures pour garantir la destruction de la viande.»

«Nous menions une investigation criminelle, mais nous avons commis une erreur juridique technique dans la manière dont l'investigation a été menée à ses débuts et nous n'avons découvert que récemment que cela signifie que nous ne sommes pas en mesure de poursuivre l'affaire. Un facteur contributif à cela était que nous n'avions pas accès aux pouvoirs de la Police and Criminal Evidence Act (PACE), ce n'est pas la seule raison pour laquelle nous avons fait l'erreur, mais cela aurait fait une différence.»

Un porte-parole de la FSA a dit que l'erreur signifiait qu'il n'était plus dans l'intérêt des contribuables de poursuivre l'investigation.

«Nous maintenons les mesures proportionnées que nous avons prises lorsque des problèmes graves et généralisés de sécurité des aliments ont été découverts chez Russell Hume en 2018. Cela impliquait d'arrêter la production sur leurs sites et d'éliminer une grande quantité de viande périmée et mal étiquetée.»

Miles a dit que l'agence continuait de plaider auprès des ministres du gouvernement pour des pouvoirs de PACE alors que la situation actuelle ralentissait les investigations.

«Lorsque nous devons arrêter un suspect ou l'interroger avec prudence, nous devons emprunter un agent de police. Cela signifie que nous devons assurer la liaison avec eux, nous devons les persuader d'allouer des ressources à cette affaire et de nous aider. Il est problématique que nous n'ayons pas ces pouvoirs», a-t-elle dit.

«Cela nécessite une législation primaire, nous allons donc avoir besoin que le cabinet accepte cela et nous devrons trouver un projet de loi qui a une portée appropriée afin que nous puissions y ajouter une clause. C'est notre prochain objectif. J'espère qu'avec l'arrivée de Susan en tant que nouvelle présidente, nous pourrons à nouveau appuyer l'affaire lors de certaines de ses réunions d'introduction.»

La professeure Susan Jebb a été nommée nouvelle présidente de l'agence à compter du 1er juillet pour trois ans.

Autres investigations

Miles a également mentionné deux autres opérations dirigées par la NFCU sur les coquillages et la classification des zones de récolte et la pénurie de vétérinaires.

L'opération Atlas concerne la fourniture de 2,4 Dinitrophénol (DNP), de médicaments contrôlés (stéroïdes) et de médicaments délivrés uniquement sur ordonnance. Un suspect a été arrêté et a avoué, sous caution, toutes les infractions au cours d'un interrogatoire. L'Opération Aspen q’est préoccupée d’une série de fraudes à la distribution en Europe qui ont permis de récupérer 18 tonnes de poulet portugais obtenu frauduleusement.


Des scientifiques constatent une énorme augmentation des infections à Salmonella résistantes aux antibiotiques aux États-Unis

«Des scientifiques constatent une énorme augmentation des infections à Salmonella résistantes aux antibiotiques aux États-Unis», source Food Safety News.

Un groupe de chercheurs estime que les infections causées par des souches résistantes aux antibiotiques de Salmonella non typhiques ont augmenté de 40 pour cent, sur la base des statistiques de 2004-2008 par rapport aux chiffres de 2015-2016.

Une «résistance cliniquement importante» à l'ampicilline ou à la ceftriaxone ou une non-sensibilité à la ciprofloxacine a été retrouvée lors de l'examen d'environ 220 000 cas d’infections en 2015-2016, contre environ 159 000 cas d’infections en 2004-2008, selon l’article des chercheurs publié dans la revue Emerging Infectious Diseases.

«Salmonella est une cause majeure de maladie d'origine alimentaire aux États-Unis, et les souches résistantes aux antimicrobiens constituent une menace sérieuse pour la santé publique», a écrit l'équipe de scientifiques.

«En extrapolant à la population des États-Unis et en tenant compte des infections non signalées, nous avons estimé une augmentation de 40 % de l'incidence annuelle des infections présentant une résistance cliniquement importante, résistance à l'ampicilline ou à la ceftriaxone ou non-sensibilité à la ciprofloxacine», selon l’article.

Les chercheurs étaient dirigés par Felicita Medalla, épidémiologiste au Center for Emerging and Zoonotic Infectious Diseases dans la Division of Foodborne, Waterborne, and Environmental Diseases du Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis. Ses intérêts de recherche comprennent la résistance aux antimicrobiens de Salmonella et d'autres agents pathogènes d'origine alimentaire et entérique.

De 2004 à 2016, les laboratoires de santé publique des États et les services de santé locaux participants dans les 48 États contigus ont signalé 539 862 cas d’infections à Salmonella confirmés par culture au Laboratory-Based Enteric Disease Surveillance (LEDS). Parmi les isolats de ces cas d’infections à Salmonella, 89 pour cent étaient sérotypés. Les plus courants étaient Enteritidis avec 20 pour cent, Typhimurium pour 16 avec cent, Newport avec 11 pour cent, I4,[5],12:i:- avec 4 pour cent et Heidelberg avec 4 pour cent.

Les laboratoires de santé publique des 48 États ont soumis 28 265 isolats au National Antimicrobial Resistance Monitoring System (NARMS). Parmi ces isolats, 98 pour cent étaient sérotypés ; les plus courants étaient Salmonella Enteritidis avec 19 pour cent, Typhimurium avec 16 pour cent, Newport avec 11 pour cent, I4,[5],12:i:- avec 4 pour cent et Heidelberg à 4 pour cent.

«Les changements dans l'incidence de la résistance variaient selon le sérotype. Les sérotypes I4,[5],12:i:- et Enteritidis étaient responsables des deux tiers de l'augmentation de l'incidence de la résistance cliniquement importante au cours de la période 2015-2016. Les infections non sensibles à la ciprofloxacine représentaient plus de la moitié de l'augmentation. Ces estimations peuvent aider à fixer des objectifs et des priorités pour la prévention», selon l’article.

L'augmentation de l'incidence des cas d’infections à Salmonella non sensibles à la ciprofloxacine de 2015 à 2016 par rapport à l'incidence de 2004 à 2008 et de 2010 à 2014 est une tendance préoccupante, ont déclaré les chercheurs. Le sérotype Enteritidis a le plus contribué à cette augmentation.

Bien que l'incidence des cas d’infections à Enteritidis, le sérotype le plus courant, n'ait pas changé de manière significative depuis plus de 10 ans, le pourcentage d'infections non sensibles à la ciprofloxacine a augmenté presque régulièrement. Le poulet et les œufs ont été les principales sources domestiques d'infections à Enteritidis. Environ 20% des infections à Enteritidis sont liées aux voyages internationaux.

L'incidence des infections présentant une résistance cliniquement importante et une non-sensibilité à la ciprofloxacine causées par des sérotypes classés comme autres était plus élevée en 2015-2016 qu'en 2004-2008. Certains de ces sérotypes émergent ou présentent des niveaux de résistance préoccupants, notamment Dublin, Infantis, Kentucky, Hadar et Agona. Certains ont été associés à une résistance, à une maladie invasive ou aux deux.

Considérations régionales

Les changements dans l'incidence de la résistance par catégorie de résistance et sérotype variaient selon la région géographique, avec des augmentations significatives dans la plupart des régions pour les sérotypes I4,[5],12:i:- et Enteritidis. Une augmentation de l'incidence des infections I4,[5],12:i:- avec une résistance à plusieurs médicaments et à l'ampicilline seule s'est produite dans toutes les régions, avec les augmentations les plus élevées dans l'Ouest et le Midwest.

Les produits de porc ont été associés à des infections I4,[5],12:i:- avec une résistance à l'ampicilline, aux sulfamides, à la streptomycine et à la tétracycline dans l’Ouest. Le modèle régional de consommation de porc a reflété le modèle régional de production de porc, qui est le plus élevé dans le Midwest. Huit des 10 États ayant la production porcine la plus élevée se trouvent dans le Midwest.

Une étude a montré que les souches I4,[5],12:i:- multirésistantes de porcs du Midwest entre 2014 et 2016 étaient généralement résistantes à l'ampicilline, aux sulfamides, à la streptomycine et à la tétracycline et faisaient probablement partie d'un clade européen qui s’est répandu aux États-Unis et ailleurs. Ces souches hébergeaient des gènes de résistance à médiation plasmidique, qui peuvent être transmis horizontalement à d'autres bactéries.

Cette tendance pourrait expliquer en partie les écarts augmentation préalable de l'incidence des cas d’infections résistantes à plusieurs antibiotiques à I4,[5],12:i:-. Les voyages internationaux pourraient avoir contribué à une augmentation de l'incidence des infections à Enteritidis non sensibles à la ciprofloxacine, qui a augmenté dans trois régions des États-Unis et était la plus élevée dans le nord-est.

Les voyages internationaux ont augmenté depuis 2014, et les résidents des États du nord-est ont représenté plus d'un tiers des voyageurs américains en 2015-2016. Au Royaume-Uni, une augmentation de ces infections a été liée aux voyages internationaux et aux aliments importés, selon l’article. Aux États-Unis, des souches non sensibles à la ciprofloxacine de Salmonella Enteritidis et d'autres sérotypes ont été isolées à partir de produits de la mer importés.

«Nos estimations des changements significatifs se sont limitées à des comparaisons avec les périodes de référence utilisées pour évaluer les changements dans les pourcentages de résistance dans les rapports annuels du NARMS», ont écrit les scientifiques.

«Notre choix de comparer une période de deux ans récente avec des périodes de cinq ans antérieures a équilibré le besoin d'évaluer la situation la plus actuelle avec le besoin de données suffisantes pour évaluer les changements importants.»

Les chercheurs ont dit que le fait que certaines infections non sensibles à la ciprofloxacine n'étaient pas incluses dans la catégorie non sensible à la ciprofloxacine appuie davantage la conclusion selon laquelle les infections non sensibles à la ciprofloxacine ont augmenté au cours de la période d'étude. Ils affirment que l'utilisation croissante de tests de diagnostic indépendants de la culture par les laboratoires cliniques peut modifier la soumission d'isolats aux laboratoires de santé publique et la déclaration des infections. Ces changements justifient des ajustements dans les analyses futures.

Méthodologie

Les chercheurs ont multiplié par 29 les estimations d'infections confirmées par culture pour tenir compte des infections non diagnostiquées. Cependant, les infections résistantes sont associées à une maladie plus grave, elles pourraient donc être plus susceptibles d'être détectées. Ainsi, selon le rapport, le multiplicateur approprié, le rapport des infections totales aux infections confirmées par culture, pour les infections résistantes pourrait être inférieur à 29. Pour calculer les cas d’infections à Salmonella non diagnostiquées, des multiplicateurs de 12 pour les personnes de moins de 5 ans et de 23 pour les personnes de 65 ans et plus ont été rapportés.

Bien que les enfants de moins de 5 ans aient la plus forte incidence d'infections à Salmonella, les adultes plus âgés pourraient être responsables de manière disproportionnée des infections résistantes, car ils sont plus susceptibles d'avoir une maladie grave et d'être hospitalisés, ont dit les chercheurs. Par conséquent, un multiplicateur de 23 pourrait être un choix approprié.

«Cependant, nous avons choisi 29 parce qu'il a été utilisé dans une estimation précédente du nombre total d'infections à Salmonella dans la population et parce que les personnes âgées de 5 à 64 ans représentent la plupart des infections confirmées par culture signalées aux CDC et la plupart des isolats présentant une résistance cliniquement importante. soumis au NARMS», indique l’article.

«Nous n'avons pas attaché d'incertitudes au nombre total extrapolé d'infections résistantes et aux changements de ce nombre, car les incertitudes du multiplicateur ne sont pas connues. Bien que l'incidence de la résistance puisse varier selon le sous-groupe démographique, la région géographique, le temps et d'autres facteurs, nous n'avons pas inclus d'incertitudes supplémentaires provenant de l'extrapolation à la population américaine en utilisant les estimations démographiques moyennes 2015-2016 pour les 50 États.

L'équipe de recherche a poursuivi le projet en partie parce que les estimations des changements dans l'incidence de la résistance peuvent aider à identifier les tendances les plus préoccupantes pour établir des priorités de prévention. Les analyses qui incluent les distributions variables des infections par sous-groupes démographiques, saison et voyages récents pourraient éclairer les stratégies de prévention spécifiques au sérotype, régionales et ciblées par source, disent-ils.

À l'avenir, l'utilisation croissante du séquençage du génome entier par les laboratoires de santé publique pour caractériser les souches de Salmonella renforcera la surveillance des Salmonella résistants aux antimicrobiens d'origine humaine et non humaine, selon les scientifiques. Les agents antimicrobiens contribuent à la résistance partout où ils sont utilisés, y compris chez les animaux destinés à l'alimentation et les humains.

«Une approche «Une seule santé ou One Health» peut aider à détecter et à contrôler la résistance aux antimicrobiens, qui est un problème complexe et à multiples facettes qui affecte les humains, les animaux et l'environnement», ont conclu les chercheurs.

En plus de Medalla du CDC, les chercheurs comprenaient Weidong Gu, Cindy R. Friedman, Michael Judd, Jason Folster, Patricia M. Griffin et Robert M. Hoekstra.


jeudi 17 juin 2021

Le glyphosate va-t-il de nouveau être utilisé à Paris ? Quid des cimetières ?

Maintenant que 4 agences sanitaires européennes ont confirmé que le glyphosate est inoffensif, les jardiniers de la ville de Paris vont pouvoir de nouveau désherber, non?.:) https://t.co/Vg6SUwimEE

En 2016, j‘avais écrit un article, Les cimetières parisiens et le glyphosate : un divorce annoncé ?

La mairie de Paris avait indiqué sur le site des cimetières de la Ville de Paris,

Pourquoi avoir abandonné les produits phytosanitaires ?
Le glyphosate, molécule contenue dans la plupart des produits désherbants et phytosanitaires, a été classée «cancérogène probable» par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) en mars 2015.

Bien entendu l’OMS n’a rien dit de tel, mais à la mairie de Paris, on assimile vite le CIRC (Centre internationale de recherche sur le cancer) à l’OMS …

Ce mensonge se poursuit dans les panneaux apposés dans les cimetières ... 

Nom de code SILVER AXE, près de 19 tonnes de pesticides saisis, selon l'AFSCA de Belgique

«L’AFSCA saisit près de 19 tonnes de pesticides au cours de l’action SILVER AXE», source communiqué de l’AFSCA du 17 juin 2021.

Chaque année, à la faveur de l’action spéciale SILVER AXE, plusieurs pays unissent leurs forces dans la lutte contre le commerce des pesticides illégaux. Cette année, cette action en était à sa sixième édition et s'est déroulée, en Belgique, entre février et avril 2021 entre les mois de février et avril 2021. Au niveau européen, pas moins de 1 203 tonnes de produits illégaux ont été saisies. Comme d'habitude, l'AFSCA a également participé à l'action et a contrôlé 2 048 tonnes de pesticides, dont 18,7 ont été mises sous saisie.

Les pesticides ou produits phytopharmaceutiques sont des substances utilisées pour lutter contre les organismes nuisibles dans les plantes. Ces substances sont sans danger pour l'homme et l'environnement lorsqu'elles sont utilisées dans les bonnes circonstances et conditions.

Les pesticides faisant l'objet d'un commerce mondial, les États membres de l'Union européenne collaborent pour assurer la sécurité de ce commerce. SILVER AXE est une de ces actions internationales coordonnées par EUROPOL et l'OLAF. Au cours de cette action, les enquêteurs des pays participants effectuent des contrôles dans divers endroits tels que les (aéro)ports, les frontières terrestres et les entreprises qui produisent et conditionnent les pesticides. Au cours de la période allant de février à avril 2021, l'AFSCA a contrôlé 128 envois, ce qui représente une quantité totale de 2 048 tonnes de pesticides.

Au cours de ces contrôles, 18,7 tonnes de pesticides illégaux ont été saisies. Une partie des pesticides contrôlés se sont avérés être des produits interdits sur le marché européen (1,1 tonne). L’enquête a également mis au jour des non-conformités sur des produits autorisés en Europe : la composition ou le fabricant ne correspondent pas à l'autorisation (2,6 tonnes) ou la traçabilité ne peut être garantie pour ces produits (15 tonnes).

Les mesures prises par l'AFSCA dépendent de la nature de l'infraction. Lorsqu’il existait un risque pour l'environnement, les utilisateurs ou les consommateurs, les produits étaient détruits par des entreprises spécialisées (1,1 tonne). D'autres produits pourraient encore être libérés, une fois leur traçabilité confirmée, par exemple sur présentation des documents originaux (15 tonnes). Certains produits sont encore actuellement sous saisis (2,6 tonnes).

Lors de la précédente édition, en 2020, l'AFSCA avait saisi 816 tonnes de pesticides. La part de la Belgique représentait 60 % de la quantité totale de produits saisis par les 32 pays participants à l’action SILVER AXE. Ces résultats ont d’ailleurs conduit à une diminution significative du nombre d'infractions détectées lors de l'édition 2021.

Voir également les résultats de l’action SILVER AXE au niveau Européen, Pesticides worth up to € 80 million in criminal profits seized during operation Silver Axe VI.

Selon Europol précité, il y a eu entre janvier et avril 2021, 1 203 tonnes de pesticides saisis.

Mise à jour du 18 juin 2021. A l'occasion de la publication des résultats de l'opération EUROPOL Silver Axe VI de cette année pour la poursuite des fraudeurs de pesticides, le Dr. Nils Kurlemann de l'Office fédéral de la protection des consommateurs et de la sécurité alimentaire (BVL) à Braunschweig : «En 2021, les autorités allemandes impliquées ont particulièrement bien réussi. Ils ont pu arrêter plus de 70 tonnes de pesticides suspects.»

Les principaux distributeurs britanniques en dessous de la limite de Campylobacter dans les poulets. Les petits magasins ont des dénombrement plus élevés

Contexte réglementaire. Un critère d'hygiène des procédés applicable aux carcasses de poulets de chair sous la forme d'un dénombrement de Campylobacter spp, avec une limite de 1000 ufc/g est entré en application au 1er janvier 2018 dans les abattoirs de volaille.

«Les principaux distributeurs britanniques en dessous de la limite de Campylobacter dans les poulets; les petits magasins ont des dénombrement plus élevés», source article de Joe Whitworth paru le 17 juin 2021 dans Food Safety News.

Aucun des neuf principaux distributeurs du Royaume-Uni n'a signalé de résultats d’analyses de Campylobacter dans des poulets proches de la limite de la FSA au cours des trois premiers mois de cette année.

Le niveau maximum acceptable de la Food Standards Agency (FSA) est de 7 pour cent de poulets avec plus de 1 000 unités formant colonie par gramme (UFC/g) de Campylobacter.

Tesco est le supermarché qui a enregistré les pires résultats de poulets contaminés avec 4% des 300 échantillons supérieurs à 1 000 UFC/g au premier trimestre 2021, contre 6% au quatrième trimestre 2020.

Sainsbury's a obtenu de bien meilleurs résultats dans la dernière série de données couvrant de janvier à mars, avec environ 2% de poulets prélevés au-dessus de 1 000 UFC/g, contre 7% au quatrième trimestre 2020.

Asda a signalé que 1,3% des analyses étaient positives pour le niveau de contamination le plus élevé au cours du dernier trimestre, contre 1,8% au cours des trois mois précédents.

Résultats des autres distributeurs

Campylobacter est la cause la plus fréquente d'intoxication alimentaire bactérienne au Royaume-Uni et la dose nécessaire pour rendre les consommateurs malades peut être aussi faible que quelques centaines de cellules.

Jusqu'au deuxième trimestre 2019, la FSA a publié des données de ces distributeurs sur Campylobacter dans des poulets réfrigérés produits au Royaume-Uni achetés en magasin.

Pour Marks and Spencer, 2% étaient dans la catégorie maximale en janvier, 3% en février et 4% en mars sur la base d'un échantillon de 292 poulets pris au hasard dans les rayons des magasins à travers le Royaume-Uni. C'est le seul distributeur à déclarer des données pour la catégorie 100 à 1 000 UFC/g. Au total, 15 pour cent des prélèvements se trouvaient dans cette tranche en février et 17 pour cent en mars.

Les résultats de Co-op montrent que 1,8 pour cent des poulets prélevés présentaient une contamination à des niveaux supérieurs à 1 000 UFC/g, contre 0,9 pour cent au trimestre précédent. Lidl a enregistré environ 1,5% des poulets dans la catégorie la plus élevée, contre 2,5% au quatrième trimestre 2020.

Aucun poulet vendu chez Morrisons n'a présenté le niveau de contamination le plus élevé parmi 112 poulets analysés. Les données étaient de 0,8 pour cent dans la dernière série de résultats. Les niveaux chez Waitrose et Aldi pour le trimestre sont restés à zéro pour cent dans la catégorie supérieure à 1 000 UFC/g.

Une situation pire pour les autres magasins

Pendant ce temps, une recherche publiée par la FSA a révélé que le pourcentage de poulets vendus chez les petits distributeurs contaminés à plus de 1 000 UFC/g est toujours plus élevé que les prélèvements des supermarchés.

L'enquête à l'échelle du Royaume-Uni a examiné les niveaux de Campylobacter dans les poulets entiers réfrigérés vendus au détail dans les magasins et les marchés à la ferme, les bouchers et les petites chaînes telles que Iceland, McColl's, Budgens, Nisa, Costcutter et One Stop.

Un total de 1 009 poulets crus réfrigérés ont été collectés d'août 2018 à juillet 2019. Campylobacter a été détecté dans 55,8 pour cent des échantillons de peau de poulet et 10,8 pour cent d'entre eux étaient supérieurs à 1 000 UFC/g de peau de poulet. Le résultat le plus élevé était de 200 000 UFC/g de peau.

Lors de l'enquête de l'année précédente, Campylobacter a été détecté dans 70 pour cent des 207 prélèvements et 15 pour cent étaient au-dessus du niveau le plus élevé.

Saisonnalité, sites de production et résistance aux antimicrobiens

En 2018 et 2019, le pourcentage de prélèvements contenant plus de 1 000 UFC/g était significativement plus élevé en mai, juin et juillet que de novembre à avril.

La comparaison des codes d'approbation des usines de production a montré des différences significatives dans les pourcentages de prélèvements de poulet avec plus de 1 000 UFC/g, allant de 0 à 28,1 pour cent. Cela pourrait refléter des différences dans les pratiques d'hygiène des abattoirs ou dans la proportion de troupeaux hautement contaminés qu'ils reçoivent, selon le rapport.

Il n'y avait pas de différence dans le pourcentage de prélèvements hautement contaminés entre les poulets ayant accès à un libre parcours tels que les poulest élevés en plein air et bio et ceux élevés sans accès à un libre parcours.

Campylobacter jejuni a été isolé de la plupart des échantillons positifs tandis que Campylobacter coli a été identifié dans près d'un quart. Une combinaison des deux types a été retrouvée dans 5 pour cent des prélèvements.

Une résistance à la ciprofloxacine a été détectée dans 185 isolats de Campylobacter jejuni et 49 isolats de Campylobacter coli, tandis que 220 isolats de Campylobacter jejuni et 73 de Campylobacter coli étaient résistants à la tétracycline.

«Considérant que le pourcentage de poulets entiers frais provenant de magasins de détail non principaux au Royaume-Uni qui sont fortement contaminés par Campylobacter continue d'être supérieur à celui des échantillons provenant des principaux distributeurs, il est nécessaire de prendre des mesures, y compris la prise en compte d'interventions telles que l'amélioration de la biosécurité et des mesures en abattoir. pour parvenir à une meilleure maîtrise de Campylobacter pour cette section de l'industrie», selon le rapport.

En France, pour le ministère de l’agriculture, dans un document de 2012, Le campylobacter, la «bactérie du poulet», on apprend, 

Les producteurs ou distributeurs sont soumis à de nombreux contrôles - auto-contrôles, contrôles planifiés ou non planifiés - sur l’hygiène ou le respect de la chaîne du froid. Concernant les risques de contamination des volailles à cette bactérie, la prévention repose sur des mesures d’hygiène au sens large. Il faut s’assurer que, dans les abattoirs, la procédure d’éviscération soit faite proprement, sans déchirures ou éclaboussures risquant de disséminer ces bactéries sur la peau des poulets..

Cela étant, on ne sait pas par distributeur, l’état de la contamination des poulets réfrigérés au stade de la distribution, dommage ...Rappelons que selon Santé publique de France, Campylobacter est au 2e rang estimé du nombre total d’infections d’origine alimentaire et que le nombre de cas d’infections à Campylobacter d’origine alimentaire en France est estimé à 392 000.

Évaluation des risques sanitaires liés aux résidus de pesticides sur des fleurs coupées, selon le BfR

«Évaluation des risques sanitaires liés aux résidus de pesticides sur des fleurs coupées», source Avis du BfR n°013/2021 du 26 avril 2021.

Les produits phytopharmaceutiques sont utilisés pour protéger les plantes ornementales, telles que les fleurs coupées, contre des nuisbles. Dès lors, la question se pose de savoir si les résidus de substances actives sur les fleurs coupées pourraient avoir un impact sur la santé des fleuristes ou des consommateurs. L'Institut fédéral pour l'évaluation des risques (BfR) a évalué la littérature scientifique publiée et les données disponibles d'autres institutions afin d'évaluer les risques potentiels pour la santé résultant des résidus de produits phytopharmaceutiques sur les produits sur les fleurs coupées, qui ont été produits dans et en dehors de l'UE.

Sur la base des données disponibles, le BfR a conclu que les fleurs coupées, telles que celles commercialisées en Allemagne, ne devraient pas présenter de risque pour la santé des clients. Il en va de même pour les fleuristes, qui manipulent des fleurs coupées, pour autant que les règles sur la santé et l'hygiène du travail recommandées sont respectées.

La Norvège relie une épidémie à Salmonella avec un fromage au lait cru

«La Norvège relie une épidémie à Salmonella avec un fromage au lait cru», source Food Safety News.

Six personnes en Norvège sont tombées malades ces derniers mois, la source de l'infection étant supposée être du fromage au lait cru contaminé de France.

L'épidémie d'origine alimentaire a été soupçonnée d'être causée par Salmonella Dublin présent dans du fromage réfrigéré à base de lait non pasteurisé.

L'Institut norvégien de santé publique (Folkehelseinstituttet) a enquêté sur l'épidémie avec l'Autorité norvégienne de sécurité des aliments (Mattilsynet) et l'Institut vétérinaire norvégien.

Lien fait dans les entretiens avec les patients

Au début de cette année, les autorités norvégiennes ont détecté un groupe de six patients infectés par Salmonella Dublin. Salmonella Dublin est rare dans le pays avec généralement pas plus de cinq cas d’infection rapportés chaque année, selon les responsables de la santé.

Les patients vivaient dans quatre comtés différents. Leur âge médian était de 70 ans et demi avec une fourchette de 40 à 85 ans et la moitié étaient des femmes. L'apparition des symptômes s'est étendue de fin décembre 2020 à début mars de cette année.

Lors d'entretiens, cinq personnes sur six ont déclaré avoir mangé du fromage au lait cru de France. Aucune analyse microbiologique du fromage n'a pu être effectuée car il n'y avait plus de stock et le produit n’était plus sur le marché.

Les six patients ont été interrogés avec un questionnaire standardisé pour Salmonella afin d'obtenir l'historique de la consommation alimentaire une semaine avant l'apparition des symptômes. Il y avait aussi un questionnaire plus ciblé avec des photos de différents fromages. On a également demandé aux personnes où elles avaient acheté les différents produits.

Sur la base des résultats des entretiens avec les patients et des informations de traçabilité, le fromage au lait cru de France peut être à l'origine de l'épidémie, mais étant donné le petit nombre de cas confirmés et les informations limitées, les autorités n'ont pas pu déterminer le lien de manière concluante.

Résultats des prélèvements de produits secs

Pendant ce temps, l'Autorité norvégienne de sécurité des aliments a publié les résultats d'une enquête sur les produits secs sur le marché intérieur qui ont été analysés pour Salmonella.

Le programme de surveillance en 2020 a été réalisé pour évaluer le secteur à la suite d'une épidémie à Salmonella en 2019 où 58 personnes sont tombées malades après avoir mangé un mélange de fruits secs exotiques.

Certains produits étaient des aliments prêts à consommer qui sont souvent consommés sans traitement thermique. Salmonella survit longtemps dans les aliments secs et peut y être inégalement répartie.

Au total, 543 échantillons d'épices, de baies séchées, de mélanges de fruits et de fruits à coque, de lait en poudre et de préparations déshydratées pour nourrissons ont été collectés et plus de 1 000 analyses ont été effectuées, mais Salmonella n'a été détecté.

Des échantillons ont été prélevés au hasard dans tout le pays et à toutes les étapes de la chaîne d'approvisionnement, des importateurs et fabricants aux distributeurs. Les produits provenaient de nombreux pays, dont les États-Unis, Chine, Inde, Thaïlande, Vietnam, Danemark, Suède et Turquie.

Dans ce contexte, signalons que Santé publique de France avait publié, il y a quelque temps, deux investigations,

Dengue à La Réunion, plus de 22 00 cas depuis le 1er janvier 2021

Selon l’ARS La Réunion,

Du 31 mai au 6 juin, 1 591 cas de dengue ont été confirmés (chiffre non consolidé). La baisse de l’épidémie est bien engagée toutefois la circulation reste très intense et supérieure aux années précédentes. Toutes les communes restent concernées par l’apparition de nouveaux cas et des foyers de circulation de la dengue sont encore mis en évidence dans toute l’île. L’Ouest reste la région la plus impactée avec toutefois une baisse du nombre de cas ces dernières semaines. Dans les autres régions, la circulation reste active.

«La dengue, plus sévère que jamais, protégeons-nous !»

La campagne de communication intitulée «La dengue, plus sévère que jamais, protégeons-nous !» se poursuit. Elle vise à sensibiliser les Réunionnais sur les formes graves de la maladie et les recommandations à suivre pour se protéger et limiter les complications.
Selon la situation épidémiologique, depuis le 1er janvier 2021,
  • 22 773 cas confirmés
  • 587 hospitalisations
  • 3 330 passages aux urgences
  • 12 décès directement liés à la dengue

Situation de la dengue à La Réunion au 15 juin 2021 (données Cellule Santé Publique France en région, ARS)

Les cas sont dispersés sur les 24 communes.
Dans l’Ouest, une baisse des cas est observée et représente 59% des cas (contre 70% les 2 semaines précédentes). Les cas sont principalement localisés à Saint-Paul, La Possession et Le Port.
Une augmentation de cas est notée dans le Nord (Saint-Denis et Sainte-Marie principalement) et le Sud (Saint-Joseph, Saint-Pierre, Le Tampon, Saint-Louis et Etang Salé).
Dans l’Est, les cas se situent principalement à Saint-André.