En ciblant l'infection à Salmonella et en se propageant à plusieurs stades de développement, cette intervention pourrait réduire considérablement le risque pour les consommateurs.
La plupart des stratégies de contrôle de Salmonella ciblent principalement les troupeaux reproducteurs et les oiseaux plus âgés. Cependant, les nouveau-nés sont les plus vulnérables à la colonisation par Salmonella. Si un nouveau-né attrape la bactérie, elle peut se propager rapidement dans le troupeau.
L'intervention d'Amalaradjou consisteria à pulvériser sur les œufs non éclos un probiotique et fournira aux nouveau-nés un complément supplémentaire par le biais de leur eau lorsqu'ils seront transportés vers des élevages, des installations spéciales avec des logements adaptés à leur âge. Les chercheurs continueront le traitement lorsque les poussins seront dans des fermes d'élevage. Il s'agira de la première étude axée sur l'application de probiotiques par pulvérisation sur les œufs pour réduire Salmonella chez les nouveau-nés.
Cette recherche est basée sur les travaux antérieurs d'Amalaradjou qui ont révélé que les probiotiques peuvent réduire considérablement les populations de Salmonella sur les œufs et réduire sa colonisation dans les cellules intestinales de poulet. Les probiotiques favorisent également la croissance des poussins, ce qui est un avantage pour les agriculteurs.
Grâce à ce projet, Amalaradjou sera en mesure de développer une approche à plusieurs volets pour contrôler Salmonella chez les poulets et améliorer la sécurité sanitaire de la viande tout en soutenant la durabilité de l'industrie.
«En fin de compte, grâce à une supplémentation précoce en probiotiques et soutenue, nous visons à développer une approche globale qui aide à contrôler Salmonella chez les poulets de chair tout en améliorant leurs performances», dit Amalaradjou.
Cette approche se concentre sur l'amélioration de la santé des microbiomes intestinaux des nouveau-nés comme moyen de lutter contre la colonisation pathogène. Les pratiques commerciales retardent souvent la colonisation du microbiome intestinal des poussins, une partie importante de leur système immunitaire, car elles mettent en quarantaine les œufs d'oiseaux adultes.
Sans colonisation normale, les poussins sont beaucoup plus sensibles à l'infection par des bactéries pathogènes, comme Salmonella, lorsqu'ils les rencontrent, car ils manquent de défenses naturelles pour les combattre. Cela signifie que plus tôt la colonisation du microbiome sain peut commencer, mieux c'est.
Cette intervention est particulièrement intéressante pour les petits élevages de poulets de chair caractéristiques de l'industrie avicole du nord-est. D'autres méthodes de contrôle de Salmonella développées pour les grandes fermes ailleurs aux États-Unis ne sont pas réalisables pour ces petites fermes, ce qui laisse un vide important que le travail d'Amalaradjou aide à combler.
L'approche probiotique soutiendra la nature diversifiée des fermes du Nord-Est tout en répondant à la demande croissante de volaille et d'œufs bio, cultivés localement et sans antibiotiques.
Amalaradjou engagera activement les agriculteurs locaux de plusieurs petites entreprises de poulets de chair en Nouvelle-Angleterre dans le processus de recherche. Cette collaboration contribuera à promouvoir la durabilité, la viabilité, la compétitivité et l'efficacité économique de ces fermes.
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