dimanche 2 avril 2023

La viande de kebab contenant de la viande de poulet est-elle dans le collimateur de l'ECDC ?

Ce n’est pas pour parler nutrition, provenant de la junk food ou des fast food, que le Centre européen des maladies infectieuses (ECDC) intervient mais pour informer d’une maladie infectieuse d’origine alimentaires, la salmonellose, liée à des produits de kebab contenant de la viande de poulet.

Après un article récent du blog, voici un complément d’information.
Pour répondre à la question posée en  titre, on pourrait croire que c'est le cas, si on lit les deux tweets diffusés par l'ECDC dont je vous propose une traduction ci-dessous.

Les données disponibles ont montré que les produits de viande de kebab contenant de la viande de poulet contaminée sont les vecteurs probables d'infections et que le clone a circulé dans la chaîne de production de viande de volaille de l'UE au moins en France, en Allemagne, en Irlande et aux Pays-Bas.

De nouvelles infections sont susceptibles de se produire dans l'UE et l’EEE, quel que soit le groupe d'âge, jusqu'à ce que des investigations supplémentaires soient menées pour identifier la ou les sources et les points de contamination tout au long de la chaîne de production de viande de poulet, y compris les chaînes de production primaire en amont.  

A suivre, en souhaitant quelques informations de nos autorités saniataires, sait-on jamais ? 

samedi 1 avril 2023

Paroles d'agriculteur

M. Biteau est député européen EELV.
Mme Tondelier est secrétaire nationale EELV. 

Les STEC et des produits laitiiers au lait cru de chèvre, une très mauvaise série

Dans la gestion des alertes alimentaires, le ministère de l’Agriculture nous dit entre au
tr
es choses :

la réalisation d’inspections dans les entreprises concernées et de prélèvements d’échantillons de produits finis ou de matières premières.

Je crois sans risque de me tromper que certaines entreprises ont dû avoir de fréquentes inspections ces derniers temps, mais sait-on jamais ?

Les cas évoqués ci-après concernent 12 rappels de différents produits laitiers à base de lait cru de chèvre en 6 mois pour cause de présence de Escherichia coli producteurs de shigatoxines (STEC).

Voici le détail,
- 21 octobre 2022, rappel de faisselle de chèvre au lait cru.
- 24 octobre 2022, rappel de faisselle de chèvre au lait cru.
- 8 novembre 2022, rappel de fromage de chèvre sec.
- 8 novembre 2022, rappel de chèvre frais.
- 8 novembre 2022, rappel de Cabrifrais.
- 8 novembre 2022, rappel de chèvre frais.
- 31 mars 2023, rappel de chèvre sec.
- 1er avril 2023, rappel de Cabrifrais.
- 1er avril 2023, rappel de chèvre frais.
- 1er avril 2023, rappel de chèvre frais.
- 1er avril 2023, rappel de faisselle de chèvre.

Personnellement, je suggérerais aux producteurs concernés de pasteuriser leur lait parce des rappels aussi fréquents, ce n’est pas bon signe pour la santé de leur entreprise.

Dans le cas contraire, je conseille fortement la lecture d’un document d’aide méthodologique : Surveiller STEC hautement pathogènes en filière de fabrication de fromages au lait cru de 2022 (source plateforme de surveillance de la chaîne alimentaire).

Par contre si vous voulez savoir en tant que consommateurs, si des inspections ont lieu sur site, contentez-vous des avis de rappel, le reste est secret défense !

Mise à jour du 4 avril 2023
Voici, le 4 avril, selon RappelConso, 7 nouveaux rappels de fromage de chèvre au lait cru pour cause de présence de Escherichia coli producteurs de shigatoxines (STEC).
On a eu droit enfin, ce 4 avril, à une notification au RASFF de l’UE, 2023.2283par la France de la présence de Escherichia coli producteurs de shigatoxines (STEC) dans du fromage de chèvre de France.

Cinq décès dans l'intoxication alimentaire à l'Ehpad du Lherm (Haute-Garonne). Quatre ans après les faits, toujours pas de procès en vue

«Intoxication alimentaire à l'Ehpad du Lherm : enfin des mises en examen après la mort de cinq pensionnaires»,
source La Dépêche du 1er avril 2023.

Dans la soirée du 31 mars 2019, cinq pensionnaires de l’Ehpad La Chêneraie au Lherm (Haute-Garonne) sont morts après une intoxication alimentaire. L’instruction s’accélère, enfin. «Enfin… ».
Comme un soulagement lâché par une famille de victime.

Quatre ans après une nuit d’horreur où vingt-cinq pensionnaires de l’Ehpad La Chêneraie à Lherm ont été subitement pris de maux de ventre, diarrhées et vomissements, l’instruction marque un pas en avant. Deux employés de l’établissement, affectés aux cuisines, ont été convoqués et devraient être mis en examen par le doyen des juges d’instruction de Toulouse, Benoît Couzinet.

Placés en garde à vue en janvier 2021 (!), ces employés de 52 et 61 ans avaient souligné face aux gendarmes que leurs tâches quotidiennes se heurtaient à des soucis de manque
La suite de l’article est réservé aux abonnés …

En janvier 2023, des proches d’une victime se plaignaient que le dossier n’avance toujours pas.

Quatre ans après la perte de leurs proches, les familles ne supportent plus la lenteur de l’enquête. Elles regrettent que les promesses de la ministre de la Santé n’aient pas été tenues. Source La Dépêche du 1er avril 2023.

«Depuis quatre ans, malgré des courriers envoyés par un député, nous sommes sans réponse. Ces convocations constituent un petit soulagement.»

Pour France 3 Occitanie, «Des mises en examen mais toujours pas de procès en vue quatre ans après le drame de l’EHPAD de Lherm».

Témoignage de M. Alain Lapeyre qui a perdu sa mère, «Quatre ans après le drame, Alain Lapeyre garde un souvenir précis de cette dramatique soirée du 31 mars 2019. «Elle a pris son souper le soir, à 18h30. Elle est morte à 21h30. Ça a été très rapide», raconte-t-il au micro de France 3 Occitanie.

Un procès qui tarde 
Selon les premiers éléments de l’enquête, le personnel était en sous effectif. L’établissement était mal entretenu et les normes d’hygiène n’étaient pas respectées, y compris dans les cuisines. Résultat : les chaînes du froid et du chaud ont été rompues. Des bactéries ont donc pu proliférer dans les aliments. «Il y a des responsabilités», souligne l’avocat de plusieurs familles endeuillées. «Que ce soit les personnes qui étaient en cuisine ou les dirigeants».

Selon le directeur de l’ARS Occitanie, cité dans un article du blog,  «il n'y a pas de lien direct entre la question des effectifs et l'intervention de cette intoxication alimentaire.» 

À la suite de cette affaire, plusieurs mises en examen ont eu lieu. Mais quatre ans après, Alain Lapeyre est toujours en attente de la tenue d’un procès. 

NB : Le blog avait écrit trois articles sur le sujet du 1er avril 2019 au 29 novembre 2019. Hasard de l’histoire, c’est donc quatre ans après les faits que cette pénible affaire sort enfin de l’ombre.

Mise à jour du 4 avril 2023
Dans la nuit du 31 mars au 1er avril 2019, cinq personnes sont morte des suites d’une intoxication alimentaire à l’EHPAD de la Chêneraie à Lherm. Quatre ans après ce drame, les familles ne décolèrent pas. Seul le chef cuisinier de l'établissement a été mis en examen le vendredi 31 mars. 3 autres mises en examen devraient suivre. Source France3 Occitanie.

Mise à jour du 18 avril 2023
Après la mise en examen du cuisinier de l'Ehpad de Lherm, c'est au tour de son second de cuisine d'être poursuivi pour homicides involontaires, blessures involontaires et mise en danger de la vie d'autrui. Dans la nuit du 31 mars au 1er avril 2019, cinq personnes sont mortes des suites d’une intoxication alimentaire à l’Ehpad de la Chêneraie à Lherm (Haute-Garonne). Source France3 Occitanie.

Audits de l’UE afin d’évaluer les contrôles sur les produits de la pêche en Australie, Maroc et Finlande

«La DG Santé évalue les contrôles de poissons dans trois pays, source article de Joe Whitworth paru le 1er avril 2023 dans food Safety News.

La DG Santé et de sécurité de la Commission européenne a publié les résultats d'audits portant sur les contrôles des produits de la pêche en Australie, au Maroc et en Finlande.

Une évaluation sur dossier des contrôles australiens visant à vérifier que les exportations de produits de la pêche respectaient les exigences de l'UE a été réalisée en octobre 2022. Les exportations vers l'UE en 2021 comprenaient des filets de poisson, d'autres poissons et crustacés frais, réfrigérés ou congelés. Une liste des espèces exportées comprend celles qui peuvent accumuler la ciguatera.

L'audit a révélé que l'Australie dispose d'un cadre juridique solide, d'une structure d'autorité solide et de pouvoirs juridiques qui permettent au système de contrôleq de prendre en charge les attestations sanitaires dans les certificats officiels de l'UE délivrés pour l'exportation de produits de la pêche.

«Néanmoins, l'évaluation a également identifié certaines lacunes, notamment l'absence de contrôles officiels sur les produits de la pêche, ce qui a un impact sur la capacité de l'autorité compétente à attester de manière fiable les garanties sur ce point dans le modèle de certificat officiel de l'UE», a dit l’audit de la DG Santé.

L'Australie et l'Union européenne négocient actuellement un accord de libre-échange.

Certaines exigences nationales sont différentes de celles de la réglementation européenne. Par exemple, les limites pour les biphényles polychlorés (PCBs) de type dioxines n'ont pas été établies, mais il existe des limites pour les produits exportés vers l'Europe dans la norme européenne pertinente. Les établissements de la liste UE sont soumis à des contrôles dont la fréquence varie d'une à deux fois par an, selon la catégorie de risque.

L'Australie n'a pas mis en œuvre de programme d'échantillonnage officiel pour le secteur. Il ne teste pas les produits de la pêche et n'effectue pas de contrôles officiels portant sur les examens organoleptiques, les indicateurs de fraîcheur, l'histamine, les parasites ou les tests microbiologiques. Les auditeurs ont dit qu'e cela s'appuyait sur les résultats des contrôles effectués par les entreprises alimentaires.

Le ministère de l'Agriculture, des Pêches et des Forêts a déclaré qu'il allait élaborer un plan de contrôles officiels pour répondre aux exigences. Le plan proposé sera soumis aux responsables de l'UE en mai 2023. Une fois finalisé, il sera mis en œuvre à partir de juillet 2023 avec les programmes d'échantillonnage existants.

Améliorations du Maroc
Un audit au Maroc en septembre 2022 a fait suite aux recommandations formulées lors d'une précédente visite en 2017.

De janvier 2018 à 2022, les membres du réseau du système d'alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF) ont émis 84 notifications pour des produits de la pêche en provenance du Maroc, principalement en raison de parasites et de problèmes de chaîne du froid.

Des lacunes ont été identifiées concernant les contrôles des navires congélateurs, en ce qui concerne les additifs et le calendrier des contrôles.

Les auditeurs ont dit que certains problèmes ont été détectés, ce qui a un impact sur la capacité du Maroc à fournir systématiquement toutes les garanties requises par le certificat officiel de l'UE lors de l'exportation de produits de la pêche vers l'Europe.

«Cependant, la réaction rapide de l'autorité compétente en présentant des mesures pour remédier immédiatement à plusieurs de ces lacunes identifiées, limite l'impact sur l'adéquation globale du système de contrôle officiel en place pour fournir les garanties requises», ont-ils ajouté.

Résultats pour la Finlande
L'audit réalisé en Finlande en mars 2022 a révélé que le système de contrôles officiels était organisé et soutenu par des instructions et des orientations écrites, mais 13 recommandations ont été formulées.

Les lacunes concernaient le respect de la fréquence d'inspection prévue, qui était liée à des ressources humaines limitées, ainsi que l'évaluation et la notation des lacunes entraînant une évaluation trop positive des problèmes identifiés lors des contrôles officiels.

«Il y a une nette tendance à noter les manquements constatés lors des contrôles de manière trop positive. Ceci, combiné à l'observation de lacunes importantes n'ayant pas été identifiées lors des visites de contrôle précédentes, remet en question à la fois la fiabilité et l'efficacité des contrôles ainsi que la confiance que l'on peut avoir dans les notes de smiley attribuées aux opérateurs», a dit le rapport d'audit.

Ruokavirasto (Finnish Food Authority) organise des formations autour du HACCP, des contrôles à la production primaire et des contrôles des produits de la pêche. L'agence a dit qu'elle fournirait plus de détails aux agences régionales sur l'évaluation des données des contrôles et le suivi des actions correctives et des notes.

Des inquiétudes ont également été soulevées concernant le manque de tests d'histamine dans les plans de contrôle. Les données fournies par un laboratoire officiel testant l'histamine dans les produits de la pêche ont montré qu'entre 2019 et 2021, le laboratoire a analysé 11 échantillons dans le cadre d'enquêtes sur une suspicion d'intoxication alimentaire. Cinq avaient des valeurs bien au-dessus des limites de la réglementation de l'UE.

Les autorités finlandaises ont promis une mise à jour des lignes directrices pour la surveillance de l'histamine et des instructions de contrôle des produits de la pêche. Ruokavirasto prévoit également des projets d'échantillonnage pour l'histamine et les parasites dans le cadre des travaux de surveillance en 2023.

A propos des tomates cerises

L'hiver plus froid a produit des tomates cerises qui retournent l'estomac, source The Korean Herald.

Selon des experts, une forte concentration de «tomatine» qui se développe à basse température dans certains produits

Suite à un nombre croissant de signalements de vomissements et de douleurs à l'estomac après avoir consommé des tomates cerises, les autorités locales de la santé et de l'agriculture ont désigné jeudi une substance contenue dans les tomates appelée «tomatine» comme principale cause de la détresse gastrique.

Produite naturellement au fur et à mesure de la croissance des plants de tomates, la tomatine se décompose normalement lorsque les tomates commencent à mûrir. La substance est un produit chimique qui permet aux plantes de résister aux changements négatifs de l'environnement, tels que les attaques d'insectes ou les variations de température.

Les services de recherche et de vulgarisation agricoles de la province du Chungcheong du Sud ont annoncé qu'une certaine variété de tomates cerises - HS2106 - est susceptible de contenir un niveau inhabituellement élevé de tomatine comme la température moyenne de fin janvier, qui a atteint -7,2°C le 25 janvier, était de trois degrés inférieur à l'année moyenne.

L'exposition à des conditions météorologiques plus froides a entraîné une surproduction de tomatine dans les tomates cerises HS2106, et les enfants et les familles qui ont consommé des produits à base de tomate avec les restes de tomatine ont fini par développer des symptômes gastro-intestinaux, a expliqué l'agence.

Les contrôles sanitaires dans le Val d'Oise se multiplient !

Ce n’est pas un 1er avril, voici donc de nouveaux contrôles sanitaires en Val d’Oise, avec une invitée en renfort …

Sous l’autorité de Philippe Court,  préfet du Val d’Oise, et en présence de Maud Faipoux, directrice générale de l’alimentation, intervention simultanée des agents de la direction départementale de la protection des populations, de la police aux frontières, de l’URSSAF et de la police nationale.

La directrice de la DGAL sur le terrain, est-ce un signe du manque d'inspecteurs ou d'une future opération pilote ?

Bilan de l'opération :
- fermeture administrative de l’établissement
- constat de 2 personnes en situation de travail illégal
- plus de 80 kg de denrées sans traçabilités saisies
- présence de nuisibles

Dans ce contrôle la température de conservation était de 26,8°C, source page facebook de la préfecture du Val d’Oise.

Deux établissements de Franconville et de Garges-lès-Gonesse ont été fermés sur décision du préfet du Val-d’Oise pour des problèmes d’hygiène et de travail illégal.
À Franconville, c’est le restaurant La Maison bleue qui est fermé pour une durée indéterminée. 
A Garges-les-Gonesse, le nom du restaurant est AFC Chicken-N-Burger.

Lors de leur contrôle, les services de la préfecture ont relevé : des denrées animales dont les dates limites de consommation sont dépassées, des locaux et équipements sales, des denrées conservées dans des conditions inadéquates, une traçabilité des denrées non assurée, des bonnes pratiques d’hygiène non respectées et un personnel insuffisamment formé aux bonnes pratiques d’hygiène.

La température de conservation était de 44,9°C !!!

Commentaire
Les actions coups de poing, c'est bien et même très bien, mais un travail sur la durée avec des sanctions très dissuasives, c'est mieux ...

De la purée de pommes contaminée par Listeria a été livrée et consommée dans des crèches dans 10 départements, dont le Rhône et la Loire

Une crèche du 7e arrondissement de Lyon a identifié qu’une livraison de purées de pommes était contaminée par la listéria.
Problème : les résultats de l’analyse qui montrait la présence de la bactérie sont arrivés après la consommation des compotes par les enfants.

«Alertés, les services de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) du Rhône ont immédiatement demandé à la cuisine centrale de Mornant (Ansamble) d’avertir les 304 établissements ayant été livrés de ce lot et d’informer les parents avec les recommandations sanitaires prévues dans ce cas de figure», indique ce mercredi soir la préfecture du Rhône confirmant une information du Figaro. Un lot qui comprenait 2 300 portions de compotes distribuées sur 10 départements, dont le Rhône et la Loire.

Merci à Bruno Longhi de m’avoir communiqué cette information.

Selon Le Figaro,
Des traces de la bactérie ont été retrouvées dans une purée de pomme livrée par la cuisine centrale Ansamble de Mornant à une crèche du 7e arrondissement de Lyon. Le lot comprenait plus de 2000 repas distribués dans des centaines d'établissements. Les parents sont appelés à la vigilance.

Le lot concerné comprenait 2300 repas, fabriqués le 6 mars dernier, livrés le 7 et dont la date limite de consommation était fixée au 9 mars. Les traces de listéria ont été décelées dans les compotes reçues par une crèche du 7e arrondissement de Lyon, «dans le cadre le cadre des autocontrôles réglementaires», précisent les services de l'État. Les résultats d'analyse ayant été connus le 14 mars, les enfants ont donc pu en consommer entre le 7 et le 9.

La cuisine de Mornant a été fermée en attendant de connaître l'origine de la contamination, que les recherches effectuées à ce jour n'ont pas permis de déterminer. La préparation des repas a été transférée à Ternay, précise Ansamble, qui gère une quinzaine de cuisines centrales en France pour un total de 210.000 repas quotidiens distribués sur le pays. La DDPP précise qu'un «plan renforcé de nettoyage, de désinfection et de contrôle» devra être réalisé dans les locaux.

Les dix départements concernés par la livraison de ce lot se trouvent essentiellement en région Auvergne-Rhône-Alpes. Il s'agit de l'Ain, l'Isère, la Loire, le Puy-de-Dôme, le Rhône, la Savoie et la Haute-Savoie. Mais aussi, au-delà, de la Côte d'Or, du Doubs et de la Saône-et-Loire.

Commentaire
Des traces de Listeria, ça n’existe ou il y en a, et combien ?, ou il n’y en a pas !
L’idée sans doute véhiculée est de dire « c’est sans doute présent, mais il y en a très peu comme un résidu de contaminant chimique ».
Rappelons ici qu’un contaminant biologique et notamment une contamination par Listeria monocytogenes ne se mesure pas par des traces mais par un nombre de bactéries par gramme, quand la quantification est possible. En effet, les méthodes microbiologiques utilisées, pour l’analyse des aliments vis-à-vis de ce germe, sont soit des méthodes de recherche, soit des méthodes de dénombrement.

Il faudra aussi se demander comment des plats distribués entre le 7 et le 9 mars ont -ils été détéctés que si tardivement, sachant que les résultats étaient connus depuis le 14 mars ? Encore un excellence exemple de l’absence de transparence et de communication de l’information !

La palme de la désinformation revient à ce site qui a titré, «Cas de listéria : une crèche et plusieurs établissements concernés dans la région».

Complément
Les informations contenues dans l’image ci-dessous sont issues du BEH n°7 (25 janvier 2000). Source article d’un ancien blog d’Albert Amgar.

Nestlé est exclu en tant que sponsor du prochain congrès européen sur l'obésité

«Une conférence sur l'obésité abandonne Nestlé en tant que sponsor après des manifestations», source BMJ du 31 mars 2023.

Le Congrès européen sur l'obésité a retiré Nestlé en tant que sponsor, suite à une large condamnation sur les réseaux sociaux.

Désormais, une lettre ouverte, publiée dans The BMJ , appelle l'organisation à aller plus loin et à supprimer tout parrainage d'entreprise et toute présence à ses événements scientifiques.

«Le parrainage par Nestlé d'un congrès sur l'obésité est exactement la même chose qu'une compagnie de tabac parrainant un congrès sur les maladies liées au tabagisme», a déclaré Christoffer van Tulleken, professeur associé à l'University College London et l'un des auteurs de la lettre, au BMJ . «Leur activité dépend de l'augmentation des ventes mondiales d'aliments associés à l'obésité. Ils ne peuvent pas faire partie de la solution.»

«Les institutions ne peuvent avoir un intérêt financier à causer un problème tout en prétendant avoir un intérêt à des solutions efficaces ; cela constitue un conflit», a déclaré Van Tulleken. «Et nous savons, grâce à une énorme quantité de recherches dans les secteurs industriels, mais plus particulièrement dans l'industrie pharmaceutique, que lorsque l'industrie s'implique dans la recherche, cela provoque des biais, également connus sous le nom de corruption.» 

Le 2023 European Congress on Obesity ou Congrès européen 2023 sur l'obésité (ECO2023), qui se tiendra du 17 au 20 mai à Dublin, est organisé par l’European Association for the Study of Obesity  (EASO) et son organe représentatif irlandais, l'Association pour l'étude de l'obésité en Irlande (ASOI pour Association for the Study of Obesity on the Island of Ireland).

L'un des cinq principaux sponsors initiaux d'ECO2023 était PronoKal, une marque de perte de poids appartenant à Nestlé. Après plusieurs plaintes sur Twitter, le logo Nestlé a été retiré de la liste des sponsors et la marque filiale PronoKal a disparu plus tard dans la même journée. Le parrainage valait plus de 35 000 £ (39 800 euros).

Dans un article sur le site Internet de l’ECO2023, l'ASOI a déclaré qu'elle n'était pas au courant que PronoKal avait été racheté par Nestlé. «Les entreprises qui produisent ou commercialisent des substituts du lait maternel ne sont pas conformes à la philosophie ASOI et sont exclues de notre cadre de collaboration. Nous n'étions pas au courant du lien lorsque nous avons accepté le parrainage, et ce partenariat de congrès a maintenant été annulé.»

Cependant, Mélissa Mialon, professeure assistante de recherche au Trinity College de Dublin et une des auteurs de la lettre, a dit «Ils sont un important producteur d'aliments ultra-transformés et d'autres produits dont la consommation entraîne des problèmes de santé, y compris des risques accrus d'obésité. Il est donc incohérent pour la conférence de les avoir comme sponsor alors que Nestlé est responsable du problème en premier lieu», a-t-elle déclaré au BMJ . Elle a ajouté qu'il existe d'autres problèmes éthiques associés à Nestlé, tels que sa commercialisation agressive des préparations pour nourrissons dans les pays en développement. «Cela donne une mauvaise image aux professionnels de la santé publique lorsque leur image est associée à de telles entreprises.»

Commentaire
Ce n'est pas un poisson d'avril.

Articles les plus lus par les lecteurs du blog en mars 2023

Le mois de mars a connu une fréquentation supérieure à janvier et février.
Les articles de ce mois ont donc été assez suivis par les lecteurs du blog. Une pensée toute particulière pour la ville de Laval en Mayenne, qui est la ville où j'ai le plus de lecteurs et aussi de très bons souvenirs. One Health a placé deux articles dans le top 10.
Sur le fil, l'article en deuxième position publié le 31 mars a fait un très bon score