Mieux
vaut tard que jamais et alors que « Les
activités sportives individuelles seront interdites à Paris entre
10h et 19h dès mercredi », l’Anses
nous propose un avis relatif à l’évaluation des risques liés à la réduction du niveau d’activité physique et à l’augmentation du niveau de sédentarité en situation de confinement.
Le
communiqué du 6 avril nous dit « Maintenir une activité
physique et limiter la sédentarité : l’Anses adapte ses repères
au confinement ».
Maintenir une activité physique quotidienne suffisante, même dans un petit espace
La pratique d’une activité physique quotidienne doit être adaptée aux possibilités offertes par l’espace disponible. A ce propos, l’Agence rappelle que l’activité physique ne se réduit pas à la pratique d’une activité sportive : se déplacer dans son logement et son jardin, porter une charge, monter ou descendre les escaliers, réaliser des tâches domestiques sont des pratiques qui sollicitent également le corps.
En situation de confinement, il est nécessaire de compenser la diminution d’activités quotidiennes qui incluaient notamment les déplacements actifs. Comparativement aux repères donnés par l’Anses en 2016, les fréquences et les durées des périodes de temps dédiées à l’exercice physique peuvent être augmentées, moyennant le respect des règles de progressivité et d’adaptation aux capacités de chacun. L’Agence livre des recommandations précises concernant les types d’exercice à pratiquer - renforcement musculaire, assouplissement et exercices cardiorespiratoires - en fonction des âges et des situations.
Avant toute pratique d’activité physique, l’Agence rappelle qu’il est essentiel de tenir compte de son état de santé, en incluant toute suspicion de contamination, ou état de fébrilité, imputable au virus SARS-CoV-2. Si l’on est malade ou qu’on pense l’être, il faut s’abstenir de toute pratique d’activité physique.
Et
en plus, l’Anses souhaite s’occuper des personnes de plus de 65 ans, aux enfants et aux adolescents, ça tombe bien, j'ai 71 ans,
Préserver la santé de tous en situation de confinement implique d’accorder une attention particulière aux personnes de plus de 65 ans, aux enfants et aux adolescents. Avec l’avancée en âge, les effets de la restriction des déplacements sur l’appareil locomoteur sont en effet difficilement réversibles.
Chez les enfants et des adolescents, les besoins d’activité physique plus élevés que chez les adultes sont plus difficiles à satisfaire en confinement. Autre point de vigilance concernant les adolescents : les risques découlant de mauvaises habitudes comportementales et alimentaires associées à l’augmentation des temps passés devant les écrans.
Cette attention est d’autant plus justifiée que d’une façon générale, la réversibilité des effets du confinement n’est à ce jour pas connue et devra faire l’objet de recherches spécifiques.
Je
ne souhaite en aucune façon participer à une quelconque recherche
spécifique sur les effets du confinement !
NB :
Si vous avez du temps de lecture entre « A
la recherche du temps perdu » et « La
tête contre les murs » ou bien encore « J’irai
cracher sur vos tombes », prenez le temps avant de vous
endormir de lire l’avis de l’Anses (22 pages) ou
bien la Sonate
au clair de lune, c’est au choix ... mais vous voilà prévenu !
Mise à jour
du 10 avril 2020.
On
lira aussi de l’Académie nationale de médecine, le
communiqué du 7 avril 2020, « Hygiène
à la maison : un rempart contre le Covid-19 pour se protéger du
SARS-CoV-2 » et les communiqués du
8 avril 2020,
« Covid-19,
accidents domestiques des adultes âgés »
et
« Covid-19,
confinement et accidents de la vie domestique chez l’enfant »
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