Carl-Etienne et al. Evidence-based,
cost-effective interventions to suppress the COVID-19 pandemic: a
rapid systematic review.
Dans
le résumé, il est rapporté,
Une interprétation prudente de cet ensemble de preuves suggère que pour COVID-19: (1) la distanciation sociale est efficace mais coûteuse, en particulier lorsqu'elle est adoptée tardivement et (2) en adoptant le plus tôt possible une combinaison d'interventions comprenant le lavage des mains, le visage les masques, la recherche rapide des contacts et l'isolement des cas, ainsi que l'équipement de protection pour les travailleurs de la santé sont probablement la stratégie la plus rentable.
Dans
le texte de l’article, les auteurs indiquent,
Le lavage des mains et les masques étaient les seules mesures étayées par des preuves de meilleure qualité. Les autres interventions étaient étayées par des preuves de moindre qualité. Dans le cadre de COVID-19, une prudence dans l'interprétation suggère que (1) la distanciation sociale est efficace mais coûteuse, surtout lorsqu'elle est adoptée tardivement et (2) en adoptant le plus tôt possible une combinaison d’interventions comprenant le lavage des mains, le port du masques, la recherche rapide des contacts et leur isolement et des équipements de protection pour le personnel de santé est probablement la stratégie la plus rentable.
Est-ce
la voie que l’on suit en France ?
Selon
ce blog,
« Face au COVID, les
pays utilisant des antipaludiques depuis le début résistent
mieux. »
Dans une étude statistique, l’économiste Maxime Izoulet (CEMI-EHESS) suggère que les pays utilisant des médicaments antipaludiques (type chloroquine) comme traitement depuis le début de l'épidémie connaissent probablement moins de morts que ceux qui n'en utilisent pas.e étude économétrique temporelle
Résumé
de l’étude
Le COVID-19 est un problème de santé publique international avec un taux élevé de cas cliniques graves. Plusieurs traitements sont actuellement testés dans le monde entier. Le présent document se concentre sur les médicaments antipaludiques tels que la chloroquine ou l'hydroxychloroquine, qui ont été examinés par une étude systématique comme un bon candidat potentiel et qui ont été signalés comme le traitement le plus utilisé par une récente enquête auprès des médecins. Nous comparons la dynamique des décès quotidiens dus au COVID-19 dans les pays utilisant des médicaments antipaludiques comme traitement dès le début de l'épidémie par rapport aux pays qui n'en utilisent pas, le jour du 3ème décès et les 10 jours suivants. Nous montrons que le premier groupe a une dynamique beaucoup plus lente du nombre de décès quotidiens que le second groupe. Cette étude n'est bien sûr qu'un élément supplémentaire dans le débat sur l'efficacité des médicaments antipaludiques, et elle est également limitée car les deux groupes ont certainement d'autres différences systémiques dans la façon dont ils ont réagi à la pandémie, dans la façon dont ils déclarent les décès ou dans leur population qui expliquent mieux les différences de dynamique (différences systématiques qui peuvent également expliquer leur choix de recourir aux médicaments antipaludiques en premier lieu). Néanmoins, la différence de dynamique des décès quotidiens est si frappante que nous pensons que le contexte d'urgence impose de présenter les résultats avant d'approfondir l'analyse. En fin de compte, ces données pourraient constituer soit une preuve en faveur des médicaments antipaludéens, soit un tremplin pour mieux comprendre le rôle que jouent d'autres aspects écologiques dans la dynamique des décès dus au COVID-19.
Cette étude révèle des domaines d'amélioration potentielle de la surveillance génomique du SRAS-CoV-2 en France. Plusieurs régions sont encore mal représentées, probablement en raison de la lourde charge pesant sur les hôpitaux,qui ont rapidement pu effectuer des tests locaux car les outils de détection moléculaire ont été rapidement partagé par le Centre national de réfrence des virus respiratoires. Pour cette raison, et en raison de la surveillance basée uniquement sur le syndrome, nous avons probablement sous-estimer la diversité génétique du SRAS-CoV-2 circulant en France. En conclusion, notre étude met en lumière l'origine et la diversité de l'épidémie de COVID-19 en France avec des idées pour l'Europe, et met en évidence les défis des mesures de confinement quand une proportion importante de cas est asymptomatique.
Recherche-t-on
les
cas asymptomatiques
en France ?
Petite
curiosité, le Centre
national de réfrence des virus respiratoires en
France indique
sur sa page d’accueil, « ALERTE
CORONAVIRUS DE WUHAN (2019-nCov) ».
Je
croyais que l’appellation virus
de Wuhan ou coronavirus de Wuhan était une
expression stigmatisante
pour
la Chine ?
Dans
la rubrique, pourquoi il faut arrêter d’écouter le discours
anxiogène du directeur
général de la Santé tous
les soirs, et en particulier, quand il indique ce qui suit,
« Le coronavirus a un caractère exceptionnel qui peut être comparé à la pandémie de peste de 1347 », a estimé ce jeudi Jérôme Salomon, directeur général de la Santé, auditionné par les députés.
Voir
aussi sur
Twitter,
un historien a publié un laissez-passer établi au 18e siècle en
pleine épidémie de peste, qui présente d'intéressantes
similitudes avec les actuelles attestations de déplacement liées au
coronavirus. Source
Le
Figaro.
Voilà quelques éléments qui me font penser qu'on est pas encore sorti de l'auberge ...
Complément. On pourra lire « Dépistage du coronavirus : les raisons du fiasco français sur les tests », source Le Monde du 25 avril 2020. Article réservé aux abonnés.
Complément. On pourra lire « Dépistage du coronavirus : les raisons du fiasco français sur les tests », source Le Monde du 25 avril 2020. Article réservé aux abonnés.
Difficultés d’approvisionnement, atermoiements du gouvernement, corporatismes et blocages réglementaires ont fait perdre de précieuses semaines au pays.
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