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mardi 6 juin 2023

Des pesticides dans le bio ? Mais c'est connu depuis des années !

Le blog-botes d’Olivier Masbou traite d’une information un peu particulière, Elice Lucet «Alerte sur le bio».

«Alerte sur le bio !» : ce n’est pas le titre d’un journal productiviste, ou d’un organe dépendant de l’agro-industrie. Non c’est le titre du prochain numéro de ‘Cash investigation’ , diffusé ce 6 juin sur France 2.

«Bio ne signifie pas sans pesticide. Des centaines de produits d’origine naturelle sont autorisés en agriculture biologique pour les traitements. Et tous ne sont pas sans danger» peut-on lire dans le communiqué présentant l‘émission. Selon ce communiqué, l’équipe d’Elise Lucet fait des tas de ‘découvertes’. Ainsi, le pyrèthre (un biopesticide) ne serait pas « aussi naturel qu’il y paraît». Quelle surprise !
Le reportage sera suivi d’un débat avec notamment : Rémi Dumas, viticulteur, vice-président de Jeunes Agriculteurs ; Sophia Majnoni, déléguée générale de la Fédération nationale d’agriculture biologique (FNAB) ; Charles Hervé-Gruyer, co-responsable des programmes de recherches de la ferme du Bec Hellouin, professeur de permaculture ; Christian Huyghe, directeur scientifique Agriculture à l’INRAE ; Stéphane Marie, animateur de l’émission « Silence ça pousse » (France 5).
Une vidéo de Gil Rivière-Wekstein en parlait il y 7 ans déjà ... 

vendredi 19 mai 2023

Le sulfate de cuivre et les problèmes de santé. Que va faire l'agriculture bio ?

Le sulfate de cuivre est l'un des 10 pesticides associés à la maladie de Parkinson, à la fois à partir d'analyses épidémiologiques et in vitro. Personne n'appellera à l'interdiction des produits bio ; le CuSo4 est un protecteur clé des cultures. Ils ne devraient pas l’utiliser. Mais si cela avait été le cas du glyphosate ... Source Des chercheurs identifient 10 pesticides toxiques pour les neurones impliqués dans la maladie de Parkinson. L’article original est paru dans Nature Communications.

mercredi 17 mai 2023

“L’addiction française aux pesticides” est une légende urbaine

vendredi 5 mai 2023

Scènes au pays de la betterave, les pucerons sont arrivés !

mercredi 26 avril 2023

Pesticides dans les aliments au sein de l’UE : 96,1% dans les limites autorisées par la loi

«Pesticides dans les aliments : dernières données publiées», source communiqué de l’EFSA du 26 avril 2023.

Au total, 87 863 échantillons alimentaires ont été prélevés dans l'Union européenne en 2021. L'analyse des résultats montre que 96,1% des échantillons se situent dans les limites autorisées par la loi. Pour le sous-ensemble de 13 845 échantillons analysés dans le cadre du programme de contrôle coordonné par l'UE (EU MACP), 97,9% se situaient dans les limites légales.

Le MACP de l'UE analyse des échantillons prélevés au hasard sur 12 produits alimentaires. Pour 2021, il s'agissait d'aubergines, de bananes, de brocolis, de champignons cultivés, de pamplemousses, de melons, de poivrons, de raisins de table, d’huile d'olive vierge, de blé, de graisse bovine et d’œufs de poulet.

Parmi les échantillons analysés dans le programme coordonné :
- 58,1% (8043 échantillons) se sont révélés exempts de niveaux quantifiables de résidus.
- 39,8% (5507 échantillons) contenaient un ou plusieurs résidus à des concentrations inférieures ou égales aux niveaux autorisés (connus sous le nom de «limites maximales de résidus» ou LMR).
- 2,1% (295 échantillons) contenaient des résidus dépassant les niveaux autorisés.

La même sélection de produits est échantillonnée tous les trois ans, ce qui permet d'identifier des tendances à la hausse ou à la baisse.

Le taux global de résidus de pesticides dépassant les LMR est passé de 1,4% en 2018 à 2,1% en 2021. À l'exclusion des pamplemousses, le taux moyen de dépassement des LMR était de 1,4% en 2021, comme en 2018. En 2021, les États membres ont attiré l'attention sur la présence accrue de résidus de pesticides dans les pamplemousses importés de l'extérieur de l'UE et, la même année, la Commission européenne a renforcé les contrôles aux frontières.

Les résultats détaillés des programmes de contrôle sont disponibles sur le site Internet de l'EFSA sous forme de tableaux et de graphiques, de façon à rendre les données plus accessibles à des non-spécialistes.

Référence 

Complément du 29 avril 2023

lundi 24 avril 2023

Les fruits et légumes, les pesticides et des médias

mardi 11 avril 2023

Bienvenue en Absurdisthan : Quand la France s’interdit à elle-même l’exportation de céréales

Le blog vous en avait parlé dans La France, l'un des principaux acteurs mondiaux, ne pourra plus exporter de céréales hors d'Europe. Merci qui ? Merci l'Anses !

Voici une suite avec «La France, interdite d'exportations de céréales à partir du 25 avril» source article de Keren Lentschner paru dans Le Figaro le 11 avril 2023.

C'est une situation ubuesque pour l'une des principales puissances agricoles mondiales. À partir du 25 avril, la France ne pourra plus exporter sa production céréalière en dehors d'Europe.

À cette date, l'utilisation de phosphine, un insecticide, sera, en effet, interdite en France pour traiter les cargaisons de céréales dans les cales des bateaux. Or la fumigation de ce produit, utilisé en tablettes, est obligatoire dans de nombreux pays clients de l'Hexagone, à commencer par l'Afrique du nord. Sans cela pas de certificat à l’arrivée au port et les grains risquent de repartir vers l’expéditeur … À la clef, 11,5 millions de tonnes de céréales sont concernées, selon L'Opinion qui a enquêté sur les coulisses de l'affaire. Les céréaliers sont vent debout. 

En cause une décision prise enoctobre 2022 par l'Agence nationale de sécurité sanitaire alimentaire française (Anses), à revers de la plupart des pays européens.

«C'est une situation absurde alors même que l'utilisation de cet insecticide figure dans le cahier des charges des pays à qui la France vend ses céréales», déplore Guillaume Kasbarian, député Renaissance, président de la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale, qui a saisi l'Anses sur ce sujet. «Cela interroge aussi sur la capacité de l'Anses à prendre une décision de cette importance sans concertation avec le gouvernement et sans tenir compte du contexte européen».

Dans L'Opinion, l'Anses rejette la responsabilité sur le principal fabricant de phosphine, le Néerlandais UPL Holdings, qui ne lui aurait pas transmis le dossier complet car il aurait lui-même renoncé à l'homologation du produit... Ce que le fabricant dément. Une nouvelle audition pourrait être organisée à la Commission des affaires économiques de l'Assemblée dans les prochaines semaines. 

Complément du 9 avril 2023 
Mise à jour du 27 avril 2024
«Pesticides : les vraies raisons du bras de fer entre l’Anses et le gouvernement», source article de Mme Géraldine Woessner du 22 avril 2023 paru dans Le Point.
Depuis que l’agence a le pouvoir d’homologuer les pesticides, l’affrontement avec le ministère de l’Agriculture est devenu permanent. Plongée en absurdie. 

La France pourra finalement continuer à exporter des céréales vers les pays qui exigent une fumigation des cargaisons (pour détruire les insectes) à la phosphine. Le problème qui a suscité bien des interrogations, débats et manœuvres : une modification des conditions d'utilisation du produit qui la génère, qui mettait fin à une procédure particulière à compter du 25 avril 2023. Une modification décidée par l'ANSES dans des conditions qui, en outre, posent question.

Cet article a été rédigé avant qu'une solution ne fût trouvée. Une version en a été publiée sur Contrepoints sous un autre titre.

samedi 8 avril 2023

Rapport de l'Anses sur l'eau potable. Merci d'éclairer le consommateur lambda !

Dans une nouvelle communication peu claire, l’Anses parle de polluants émergents dans l'eau potable : le point sur les principaux résultats de la dernière campagne nationale. Cela suscite des interprétations divergentes, notamme par M. S. Foucard, journaliste et militant, du journal Le Monde.

Mise à jour du 8 avril 2023

Mise à jour du 20 avril 2023
Dans une décision prise le 20 avril, l’Anses a décidé d’interdire dès le 20 avril l’autorisation de mise sur marché en intégralité pour quatre produits phytosanitaires à base de SMétolachlore : Camix, Deflexo-S, Dual Gold Safeneur et S-Metolastar Safeneur. Elle retire également certains usages pour cinq autres produits : Amplitec, Basar, Deluge 960 EC, Mercantor Gold et S-Metolastar.
Les principaux usages du S-métolachlore, un puissant herbicide agricole dont des dérivés chimiques ont été détectés au-delà des limites autorisées dans des eaux souterraines, sont désormais interdits en France, selon des décisions publiées jeudi 20 avril par l’Anses.  

vendredi 7 avril 2023

La France, l'un des principaux acteurs mondiaux, ne pourra plus exporter de céréales hors d'Europe. Merci qui ? Merci l'Anses !

Les faits - L’Anses, l’autorité sanitaire française compétente, a décidé, le 26 octobre 2022, de ne plus permettre l’usage d’un insecticide en contact direct avec les céréales. Celui-ci est pourtant homologué. Source L’Opinion du 7 mars 2023 par Mme E. Ducros.
Complément du 9 avril 2023 
Mise à jour du 27 avril 2024
«Pesticides : les vraies raisons du bras de fer entre l’Anses et le gouvernement», source article de Mme Géraldine Woesner du 22 avril 2023 paru dans Le Point.
Depuis que l’agence a le pouvoir d’homologuer les pesticides, l’affrontement avec le ministère de l’Agriculture est devenu permanent. Plongée en absurdie.

La France pourra finalement continuer à exporter des céréales vers les pays qui exigent une fumigation des cargaisons (pour détruire les insectes) à la phosphine. Le problème qui a suscité bien des interrogations, débats et manœuvres : une modification des conditions d'utilisation du produit qui la génère, qui mettait fin à une procédure particulière à compter du 25 avril 2023. Une modification décidée par l'ANSES dans des conditions qui, en outre, posent question.

Cet article a été rédigé avant qu'une solution ne fût trouvée. Une version en a été publiée sur Contrepoints sous un autre titre.

Quand l'INRAE nous propose un scénario cauchemardesque pour l'agriculture en France

Bien entendu cela est présenté de façon détournée et de façon masquée, voici ce que propose l’INRAE dans «Une agriculture européenne sans pesticides en 2050 ?».
Rassurez-vous l’Europe est citée et prise en compte mais la France n’est pas oubliée, triste constat pour notre pays !
C’est présenté comme un exercice de prospective, mais cela a toutes chances de devenir hélas une triste et pénible réalité, car si vous lisez bien le texte, vous observerez que le mot ‘cohérence’ est souvent cité, comme autant de constats autosatisfaisants pour les auteurs, vous voyez que l’expérimentation, le modèle que nous proposons peut marcher ...

Réduire drastiquement nos usages de pesticides, diminuer nos émissions de gaz carbonique, en particulier d’origine agricole, satisfaire la demande alimentaire, atteindre une souveraineté alimentaire, préserver la santé humaine, protéger notre environnement… autant d’impératifs concourant à notre bien-être commun et qui ne sont pas simples à atteindre ! Sont-ils seulement compatibles ? L’exercice de prospective «Agriculture européenne sans pesticides en 2050», réalisé par INRAE, aide à mieux cerner les leviers mobilisables et les trajectoires possibles pour supprimer les pesticides chimiques. Nous vous proposons d’en décortiquer quelques éléments pas à pas…

Le ver est dans le fruit de l'agriculture France et malheureusement, c'est l'INRAE qui s'y colle. Grosse erreur scientifique de toxicologie que de penser que les pesticides dit naturels sont moins dandreux que les vilains pesticides chimiques, Science où est-tu ?

mercredi 5 avril 2023

Pesticides : Faire peur ?

Voici payée par nos impôts, la revue 60 millions de consommateurs de ce mois d’avril qui tente de nous faire peur, houlala ...

mardi 4 avril 2023

Liens entre pesticides et cancers ?

Petite polémique à propos d'un message du ministre de l'agriculture qui s'est souvenu que le mot souveraineté était dans l'intitulé de son ministère, et qui a dit à propos des Pesticides : le ministre de l'Agriculture assume sa volonté de revenir sur l'interdiction d'un herbicide, au nom de «la souveraineté alimentaire». Dans une tribune publiée samedi sur son compte Twitter, Marcune tribune publiée samedi sur son compte Twitter, M. Fesneau appelle à «poser correctement le débat» et à «changer de méthode pour avancer.»

Cette polémique a intervenue à la suite d'un message (fake news ?) d'un médecin très médiatique. Voici le fil twitter des arguments développés contre sa position ...

vendredi 31 mars 2023

Y aura-t-il des cerises cette année ?

«Des hypothèques sur le temps des cerises» par Emmanuelle Ducros de l’Opinion.
Les importations de cerises extra-européennes traitées aux pesticides interdits vont être suspendues.

mardi 28 mars 2023

Histoires vraies : Après plus d’un an de commercialisation, rappels de trois produits diététiques bio pour cause de présence de deux pesticides

Voici une histoire de rappels qui ne s’invente pas, car tout se trouve dans le recueil des rappels de RappelConso en France, édition spéciale 2023 !

En raison de la détection de 2 pesticides sur un produit «BIO», RappelConso, qui nous veut du bien, nous informe, certes un peu tardivement, le 28 mars 2023 de trois rappels de produits dans la catégorie Diététique et Nutrition. Voir les produits sur l’image ci-dessus.

Il y a eu 55 produits rappelés dans cette catégorie depuis le début de l’année 2023 pour cause principalement liée à la présence de pesticides, dont 49 pour le seul mois de mars 2023 (mois encore en cours).

L’autre particularité des trois rappels est que ces produits étaient sur le marché depuis plus d’un an. En efftet, ces produits étaient en vente depuis le 1er mars 2022 ! La fiche de rappel nous dit que la commercialisation a cessé le 31 octobre 2022.

Rassurez-vous, puisqu’au niveau du consommateur, on vous dit,
- Ne plus consommer
- Rapporter le produit au point de vente
- Contacter le point de vente
Contacter le service consommateur

Elle est pas belle la vie avec RappelConso ?

Un dernier point, les produits concernés par le rappel sont sensés «contribuer à la santé de la peau et du foie. La fumeterre est un amphocholérétique, qui régule le fonctionnement du foie et qui intervient sur la vésicule biliaire.» Ah bon !

samedi 25 mars 2023

France : Les rappels de produits alimentaires, ça vole souvent en escadrille. Nouvel épisode inédit

Dans la série des rappels de produits alimentaires qui volent souvent en escadrille, le blog vous en avait déjà donné quelques exemples.

Deux nouveaux exemples vont vous être rapportés, la charcuterie sèche d’une part, et les aliments diététiques ainsi que les thés, d’autre part.

Aujourd’hui donc, c’est autour de la charcuterie sèche d’être rappelée en escadrille pour cause de présence de Listeria monocytogenes. Eh oui, ça ne s’invente pas …

Mais commençons par le commencement, aujourd’hui, RappelConso a signalé 41 rappels, pas mal me direz-vous, c’est en tout cas nettement mieux que les 29 avis de rappels du 21 mars ...

Sur les 41 rappels signalés ce jour, 25 sont des produits issus de la charcuterie sèche, saucisson sec, saucisse sèche, chorizo. Il s’agit de produits bio exclusivement. Un rappel avait eu lieu aussi le 23 mars, ce qui porte à 26, le nombre de produits rappelés dans cette catégorie. Il va y avoir des remises en cause dans ces ateliers de charcuterie sèche.

Notons aussi que selon les avis de rappels par RappelConso, ces produits de charcuterie sont classés dans la catégorie ‘Viandes’ ou ‘Autres’.

Je ne sais pas si après cet épisode chargé de rappels, les femmes enceintes vont pouvoir continuer à consommer de la charcuterie sèche …

Santé publique France nous dit qu’une prévention repose sur l’information des personnes fragiles et notamment à éviter de consommer les aliments les plus fréquemment contaminés.

Mais le grand vainqueur de cette journée du 24 mars est sans contestation aucune Listeria monocytogenes, car hormis les 25 rappels déjà cités, on peut aussi additionner 5 rappels de fromages pour la même cause.

30 produits ont été rappelés ce jour sur 41 pour cause de présence de Listeria monocytogenes. Beau record !

Deux autres catégories de produits sont concernés par des rappels en escadrille, les aliments diététiques et les thés et tisanes.

La particularité des nombreux rappels de ces produits est qu’ils étaient sur le marché depuis un certain temps, de plusieurs mois à presque une année.

L’autre particularité est liée à des rappels majoritairement dus à un dépassement des limites autorisées de pesticides. Le blog vous en avait parlé dans Quelques informations sur quelques rappels et Des rappels oui mais des rappels proactifs, ce serait mieux !

Depuis le début de l’année 2023, 48 rappels ont eu lieu dans la catégorie Aliments diététiques et Nutrition.

Pour les thés et tisanes, les rappels se sont accélérés au mois de mars 2023 avec 10 rappels, tous en raison d’un dépassement des limites autorisées de pesticides. Certains produits étaient commercialisés depuis mai 2020.

Voilà un état de ce qui peut se passer en France en termes de rappels en 2023, étonnant, non ?

lundi 20 mars 2023

Quelques informations sur quelques rappels

Une nouvelle spécialité de RappelConso, des rappels qui ont li
eu alors que le produit a été commercialisé depuis parfois plusieurs mois, très loin d’être des rappels de proactifs donc ... Le blog en a déjà parlé, ici, ici et ici.

Ce qui est intéressant avec ce type de rappel est que l’alerte consommateur a été bien tardive ...

Rappels du 20 mars 2023 en France
- thé vert de marque Gautama pour cause de dépassement des limites autorisées de pesticides. Produit commercialisé du 20/06/2022 au 17/03/2023.
- Echinacée de marque Herboristerie Larmignat pour cause de dépassement des limites autorisées de pesticides. Produit commercialisé du 21/11/2022 au 28/02/2023.
- Millepertuis de marque SEPHYTO pour cause de dépassement des limites autorisées de pesticides. Produit commercialisé du 01/11/2021 au 06/03/2023.
- Thé Un Parfum d'Orient de marque La Grande Épicerie de Paris pour cause de dépassement des limites autorisées de pesticides. Les dates de commercialisation ne sont pas indiquées. Le rappel n’est pas signalé sur le site de la La Grande Épicerie de Paris. Compte tenu de la date de fin de la procédure de rappel, le 17/04/2023, le produit devait être vendu depuis un certain temps.
- Thé Un Parfum d'Orient - étui 15 sachets individuels de marque La Grande Épicerie de Paris pour cause de dépassement des limites autorisées de pesticides. Les dates de commercialisation ne sont pas indiquées. Le rappel n’est pas signalé sur le site de la La Grande Épicerie de Paris. Compte tenu de la date de fin de la procédure de rappel, le 17/04/2023, le produit devait être vendu depuis un certain temps.

Rappels ailleurs
- Rappel le 17 mars 2023 en Belgique et au Luxembourg de petit camembert bio au lait cru 150g de marque Gillot en raison de la présence possible de E. coli (STEC). A propos de ces rappels, il y a eu une notification 2023.1882 au RASFF de l’UE le 20 mars 2023 par la Belgique.
Complément. RappelConso informe du rappel de petit camembert bio au lait cru 150g de marque Gillot le 21 mars 2023, soit quatre jours de retard. Toujours très avance RappelConso, même quand il s'agit de produits d'origine France ...

RASFF de l’UE
On notera enfin qu’il y a eu 11 notifications au RASFF de l'UE pour la présence de norovirus (9) dans des huîtres et de biotoxines marines dans des tellines de France au mois de mars 2023, eh oui, soit un total de 19 notifications depuis le début de l’année 2023. Voir l'article du blog ici.

Mise à jour du 22 mars 2023
89 rappels en 2022 pour les aliments diététiques et nutrition, composés de compléments alimentaires et de thés, mais déjà 41 rappels en 2023 (point au 22 mars 2023). La plupart de ces rappels ne sont pas proactifs.

jeudi 16 mars 2023

Crédibilité de l'expertise ou qui veut la peau de l'Anses ?

La France Agricole
publie un article de l’AFP, «La crédibilité de l’Anses de plus en plus contestée»

Un rapport scientifique remet en cause l’Anses à la suite d’expertises controversées. Ce dernier invite l’agence à revoir ses procédures.  

On lira Conseil scientifique : AVIS et RAPPORT relatif à la Crédibilité de l’expertise scientifique. Mieux vaut se faire un avis par soi-même ...

Vous lirez donc les recommandations du conseil scientifique, qui ont pris comme par hasard, trois exemples d’avis sur les produits phytopharmaceutiques ou pesticides : néonicotinoïdes, glyposate et SDHI (inhibiteurs de la succinate déshydrogénase), sans oublier le dossier des OGM. Etonnnat, non ?

Plusieurs recommandations
À l’issue des travaux, le conseil scientifique, «soucieux de limiter les risques de mise en cause de l’expertise», formule quatre groupes de recommandations :
- Améliorer les procédures ;
- Mieux éclairer le processus de décision ;
- Intensifier les interactions avec les parties prenantes ;
- Renforcer la séparation de l’évaluation et de la gestion des risques au sein de l’Anses.

Parmi ces recommandations, figure notamment le fait de «favoriser la diversité scientifique dans les travaux», «recourir autant que nécessaire au format des auditions quand une compétence ponctuelle est requise», veiller au renouvellement régulier du vivier d’experts, affiner le traitement des liens d’intérêt ou encore renforcer les liens entre l’Anses et les organismes de recherche.

Des expertises «violemment contestées»
Ces dernières années, «les expertises produites par l’Anses (et dans certains cas les experts y ayant contribué) ont été contestées, voire violemment attaquées, directement ou par médias interposés», constatent les auteurs du rapport. Leur analyse s’est concentrée sur trois études de cas passés : le glyphosate, les néonicotinoïdes et les fongicides SDHI.

«Cette situation pourrait, si elle n’est pas gérée attentivement, menacer la crédibilité de l’agence, notamment pour la gestion des dossiers pesticides et pour le transfert programmé de l’évaluation des organismes génétiquement modifiés (OGM), autre dossier très sensible ayant notamment trait à des produits réglementés», ajoute le groupe de travail.

Le conseil scientifique dit avoir relevé trois tensions fortes s’exerçant l’expertise scientifique» :
1. Tension entre la nécessité de cadres méthodologiques et les modalités d’intégration des connaissances nouvelles ;
2. Tension entre l’urgence sanitaire et les délais nécessaires à la réalisation d’une expertise collective de qualité ;
3. Tension entre l’impératif de séparation de l‘évaluation et de la gestion des risques et la traduction des avis scientifiques dans des mesures de gestion, en particulier en situation d’incertitude.

L’Anses a répondu au conseil scientifique dans une Note de positionnement de l’Anses suite à l’avis de son Conseil scientifique intitulé «Crédibilité de l’expertise scientifique : enjeux et recommandations».

L’Anses rappelle que les trois cas d’étude choisis par le conseil scientifique ont trait aux produits phytopharmaceutiques, dont il est notoire qu’ils font l’objet d’attentions voire de controverses.

Suite aux travaux du Conseil scientifique, l’Anses va s’efforcer de mieux rendre compte de ces différents leviers d’action, de leur articulation et des limites de ses compétences dans le champ de la gestion et de la réglementation en tant qu’agence nationale d’expertise scientifique.

L’Anses dit s’investir dans quatre pistes de travail :
- La prise en compte plus explicite des incertitudes et des niveaux de preuve dans les évaluations de risque, pour un éclairage le plus juste des décideurs en charge de leur gestion ;
- L’amélioration des méthodologies d’évaluation des substances et produits, généralement développées au niveau européen ;
- L’enrichissement du dialogue avec les parties prenantes ;
- La poursuite de l’intégration de l’économie et des sciences sociales dans l’expertise.


Mise à jour du 27 mars 2023

samedi 11 mars 2023

Voici des nouvelles des pesticides, de l'enrobage des semences et des abeilles, ailleurs ...

On lira, Les apiculteurs de l'Alberta s'opposent à l'interdiction des pesticides
Les agriculteurs et les apiculteurs de l'Alberta disent que le gouvernement de l'Ontario fait une erreur avec son plan visant à restreindre certains pesticides agricoles dans le but de lutter contre la mort des abeilles. Source Amanda Stephenson, Calgary Herald. 

mardi 7 mars 2023

Le cas des pommes en France : « On a le droit de manger ce qu’on n’a pas le droit de produire ! »