samedi 16 novembre 2019

Comment se passe des contrôles en hygiène des aliments en Belgique ? Le contraire de ce qui se passe en France !


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.

Voici un exemple fourni par l'AFSCA sur comment se passe une action de contrôle annoncée en Belgique où la méthode est l'opposé de ce qui se passe en France, jugez plutôt ...
L’AFSCA accompagne les petites entreprises de la distribution à Raeren et à Eupen. Compte rendu de l’action de contrôle annoncée.
Du 23 au 27 septembre 2019, l’Agence alimentaire a mené une action de contrôle dans le secteur de la distribution à Raeren et à Eupen. Cette action spéciale a débuté en août, avec une formation gratuite destinée aux entreprises locales.
Une fois la séance d’information organisée en bonne collaboration avec les autorités communales de Raeren et d’Eupen, vingt contrôleurs de l’Agence alimentaire ont parcouru les rues de la localité entre le 23 et le 27 septembre pour contrôler 151 établissements du secteur de la distribution actifs dans la chaîne alimentaire. Parmi ceux-ci, 13 cuisines de collectivité (cantines scolaires, maisons de repos, …), 1 biberonnerie, 81 établissements HoReCa, 26 commerces de détail (épiceries, supermarchés, …) 5 boulangeries et 7 boucheries.

2 entreprises sur 3 obtiennent un très bon résultat.
97 entreprises ont obtenu un très bon résultat et 51 établissements contrôlés ont reçu des remarques pour des non-conformités mineures, formulées sous forme d’un avertissement. Pour 3 établissements contrôlés, un procès-verbal a été dressé pour manquements plus importants mais aucune fermeture d’établissement n’a dû être imposée. Une telle mesure est prise dès qu’il y a une indication de mise en danger directe de la santé du consommateur.

Parmi les manquements, ceux le plus souvent rencontrés concernaient un manque d’hygiène générale, une température de conservation trop élevée dans les zones réfrigérées ou congelées, un étiquetage incorrect, ainsi que la communication lacunaire des allergènes vers le consommateur.

Comme lors des contrôles non annoncés, toutes les entreprises ayant eu un avertissement ou un procès-verbal sont recontrôlées jusqu’à leur mise en ordre.

Pour rappel, cette action de contrôle annoncée a pour objectif de mettre en place une collaboration constructive entre les petites entreprises, les autorités locales et l’Agence alimentaire afin d’agir de concert pour la protection des consommateurs de la localité. Cette collaboration se traduit sur le terrain par une séance d’information/formation gratuite et par l’annonce d’une action de contrôle dans la commune.

La prévention, la sensibilisation et la vulgarisation font partie des missions de l’AFSCA. Son service formation organise en ce sens de nombreuses formations gratuites pour aider concrètement les professionnels sur le terrain en matière de sécurité alimentaire, d'hygiène ou encore d’étiquetage et traçabilité. Les entreprises alimentaires travaillant dans la distribution qui souhaiteraient suivre une formation donnée par l’AFSCA peuvent prendre contact avec les formateurs via http://www.afsca.be/cva/vulgarisation/


Commentaire. A l'heure où une Mission sur l’organisation des contrôles relatifs à la sécurité sanitaire des aliments est en cours, le blog a souhaité apporter sa contribution à son travail en présentant, par l'exemple,comment cela se passe en Belgique. 

En effet, cette mission doit faire une analyse de la situation 
Votre analyse présentera les avantages et inconvénients de chaque option, notamment en matière de coût pour les finances publique, les voies de financement, d’impact sur les synergies dans la conduite des contrôles et le maintien de la compétence des agents, y compris dans les laboratoire. L’impact sur l’efficacité de la gestion des alertes devra être évalué. Vous établirez un comparatif avec le système de sécurité sanitaire des aliments mis en place dans les différents Etats-membres en identifiant les bonnes pratiques permettant d’améliorer l’efficacité globale de notre système

Le réchauffement climatique est lié avec un taux accru de maladies infectieuses


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.

« Le réchauffement climatique est lié avec un taux accru de maladies infectieuses », source CIDRAP News.

Dans la dernière mise à jour du Lancet Countdown visant à surveiller les effets du changement climatique sur la santé, les auteurs affirment que les problèmes météorologiques de plus en plus fréquents sont liés à des taux croissants de maladies infectieuses.

Le Lancet Countdown est une collaboration multidisciplinaire internationale dédiée à la surveillance de l'évolution du profil sanitaire du changement climatique et à l'évaluation indépendante du respect des engagements pris par les gouvernements du monde entier en vertu de l'Accord de Paris.

« Les tendances en matière d'aptitude du climat à la transmission de maladies sont particulièrement préoccupantes, dans ces neuf sur dix années les plus propices à la transmission de la dengue enregistrées depuis 2000 », ont déclaré les auteurs.

« De même, depuis le début des années 1980, le nombre de jours propices à Vibrio (un agent pathogène responsable d'une partie du fardeau des maladies diarrhéiques) a doublé et l'adéquation mondiale pour Vibrio cholerae côtier a augmenté de 9,9%."

L'année 2018 a été l'une des plus chaudes jamais enregistrées, avec plus de 220 millions d'expositions supplémentaires aux vagues de chaleur par rapport aux données climatologiques de base de 1986 à 2005. La hausse des températures est liée à une mortalité croissante due à la dengue, en particulier en Asie du Sud-Est. La hausse des températures augmente également dans les zones côtières propices à la bactérie Vibrio, qui a augmenté de 31% sur la côte baltique et de 29% sur la côte nord-est des États-Unis.

Dans un éditorial d'accompagnement publié dans The Lancet, les rédacteurs de la revue avertissent que le lien établi par les individus entre les problèmes de santé et le changement climatique est faible. Ils citent un nouvel indicateur qui utilise des recherches sur Wikipédia en langue anglaise, qui montre que seulement 0,18% du nombre total de clics sur la santé aboutit à un article sur le changement climatique et à 1,12% des co-clics d'un article sur le changement climatique sur un problème de santé.

« La santé et la crise climatique suscitant un tel intérêt, il existe une opportunité pour les professionnels de la santé de mettre en évidence les liens inextricables qui les unissent », écrivent les auteurs.

Le Pakistan et plusieurs pays africains signalent des cas de poliomyélite dérivés d'un vaccin


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.

« Le Pakistan et plusieurs pays africains signalent des cas de poliomyélite dérivés d'un vaccin », source CIDRAP News.

Le Pakistan, le Nigeria, la République Démocratique du Congo (RDC) et l'Angola ont chacun signalé de nouveaux cas de poliomyélite d'origine vaccinale, selon la dernière mise à jour hebdomadaire publiée par la Global Polio Eradication Initiative (GPEI), et le Pakistan a également confirmé des cas de virus de type sauvage.
Au Pakistan, deux cas de poliovirus sauvage de type 1 (WPV1) portent le total du pays à 82, soit une augmentation significative par rapport au total de 12 l'an dernier. Les nouveaux cas sont tous deux originaires de Lakki Marwat, dans la province de Khyber Pakhtunkhwa, et la paralysie a eu lieu le 21 octobre. Des responsables pakistanais ont également noté sept cas de poliomyélite en circulation provenant de poliovirus dérivés du vaccin de type 2 (cVPDV2). Quatre des cas de cVPDV2 sont dans la province de Gilgit Batistan, deux dans la province de Khyber Pakhtunkhwa et un à Islamabad.

Dans Morbidity and Mortality Weekly Reports (MMWR), des chercheurs ont déclaré que la forte augmentation de l’activité de la poliomyélite au Pakistan cette année était due à une combinaison de facteurs, notamment le refus de vaccination et les enfants qui n’ont pas été vaccinés de manière chronique. Ils notent également que le WPV1 a été largement détecté dans les eaux usées à travers le pays.

« Le nombre de cas en 2019 à ce jour a été multiplié par quinze environ par rapport à la même période en 2018, et la répartition géographique des échantillons de surveillance de l'environnement positifs au WPV1 s'est étendue au-delà des réservoirs principaux », écrivent les auteurs.

Au Nigéria, des responsables ont enregistré un cas de poliovirus en circulation dérivé du vaccin de type 2 (cVPDV2) dans la province de Kogi. Il s'agit du 17ème cas de cVPDV2 enregistré au Nigeria cette année.

Huit cas de cVDPV2 ont été enregistrés en RDC la semaine dernière, portant le total de l'année à 42 cas de cVDPV2 en 2019, contre 20 pour 2018. En Angola, 3 nouveaux cVDPV2 portent le total du pays en 2019 à 41 cas de cVDPV2 sur sept foyers.

Dans un autre article paru dans MMWR sur les cas dérivés du vaccin, les auteurs indiquent qu'entre janvier 2018 et janvier 2019, 25 éclosions de cVDPV2 ont été signalées dans 13 pays, dont 12 en Afrique. En général, le nombre d'épidémies de VDPVc détectées dans le monde est passé de neuf pays dans six pays en 2017-2018 à 29 dans 15 pays en 2018-2019.

La stratégie Antibiorésistance porte ses fruits ... en Suisse


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.

Après des articles menaçants proposés au Canada et aux Etats-Unis, voici qu’en Suisse, « La stratégie Antibiorésistance porte ses fruits », source portail du gouvernement suisse du 15 novembre 2019.

Le développement de bactéries résistantes est l’un des problèmes de santé les plus graves de notre temps. En collaboration avec la communauté internationale, la Suisse est invitée à réduire au minimum l’augmentation de telles bactéries et à limiter leur transmission et leur propagation. La stratégie nationale Antibiorésistance (StAR) a été lancée à cet effet en 2015. Elle commence à porter ses premiers fruits. Afin de renforcer les résultats, le 18 novembre commencera une action de restitution des antibiotiques non utilisés.
L’utilisation excessive ou inappropriée d’antibiotiques peut contribuer au développement de résistances chez les bactéries. Or, le nombre d’infections par des bactéries résistantes augmente dans le monde entier, y compris en Suisse. Il devient difficile, parfois même impossible, de soigner de telles infections avec des antibiotiques.

La stratégie nationale Antibiorésistance (StAR) vise à garantir l’efficacité à long terme des antibiotiques dans le traitement administré à l’être humain et aux animaux par des mesures à différents niveaux. Ces mesures comprennent la promotion du bon usage des antibiotiques, la prévention des infections dans les hôpitaux, la surveillance des résistances et de la consommation d’antibiotiques, l’encouragement de la recherche, la diffusion des connaissances auprès du grand public et la sensibilisation. La stratégie est mise en œuvre par la Confédération en collaboration avec des médecins, des pharmaciens, des vétérinaires, des agriculteurs et d’autres partenaires.

Premiers résultats à l’actif de la campagne :
Dans le domaine humain, les sociétés médicales concernées ont formulé des directives harmonisées en matière de prescription, valables pour toute la Suisse. Le corps médical (médecins de famille et spécialistes) est invité à les appliquer lors des décisions thérapeutiques. Elles définissent à quel moment il faut utiliser des antibiotiques et comportent aussi des informations permettant de préciser le choix du médicament, son dosage ainsi que la durée du traitement. Ces directives, complétées régulièrement, peuvent être consultées sur www.ssi.guidelines.ch. Une nouvelle plateforme en ligne donne en outre aux médecins une vue d’ensemble des données régionales les plus récentes sur l’antibiorésistance (www.infect.info).

En médecine vétérinaire, la quantité d’antibiotiques vendus a pu être réduite de plus de la moitié ces dix dernières années grâce à différentes dispositions. Ainsi, la remise de certaines substances a été limitée, et des guides thérapeutiques ainsi que du matériel d’information ont été élaborés. La quantité totale d’antibiotiques vendue aux vétérinaires ne permet toutefois pas de déterminer comment sont effectivement utilisés les antibiotiques en médecine vétérinaire.

Un système d’information national visant à enregistrer les prescriptions d’antibiotiques en médecine vétérinaire a été créé début 2019 (SI ABV). Ainsi, la consommation d’antibiotiques est enregistrée en fonction des différentes espèces animales et des différents types de production (p. ex., veaux à l’engrais, vaches laitières), des exploitations d’élevage et des cabinets vétérinaires. Ces données nouvellement enregistrées fourniront des informations précieuses pour l’avenir. Elles permettront aux vétérinaires et aux éleveurs de tirer des conclusions sur la consommation d’antibiotiques dans leur cabinet ou leur exploitation.

Dans le secteur agricole, les éleveurs de bétail sont également sensibilisés au problème. Conjointement avec les vétérinaires et les paysans, plusieurs branches ont lancé des programmes de prévention qui visent à améliorer la santé animale ; en effet, des animaux en bonne santé n’ont pas besoin d’antibiotiques. Ces efforts se traduisent par une baisse de l’utilisation des antibiotiques depuis 2008.

Des bactéries antibiorésistantes ont été détectées par endroits dans les eaux suisses. Si une partie s’y trouve à l’état naturel, l’autre y parvient par le biais des eaux usées déversées dans les lacs et les rivières. Les stations d’épuration éliminent aujourd’hui déjà jusqu’à 99 % de ces micro-organismes. Elles ne cessent d’ajouter des étapes de traitement supplémentaires dans le but de réduire encore davantage ces organismes et, par conséquent, le risque de développement de résistances dans les eaux.
Campagne de restitution des antibiotiques du 18 au 30 novembre 2019
À travers la campagne de sensibilisation « Antibiotiques : quand il faut, comme il faut », la Confédération informe la population suisse sur l’utilisation prudente des antibiotiques.

Cette année, une opération nationale consistant à rapporter les antibiotiques devenus inutiles sera lancée le 18 novembre 2019, à l'occasion de la « Semaine pour un bon usage des antibiotiques » de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). La campagne durera jusqu'à fin novembre et sera mise en œuvre en collaboration avec l'Association des pharmaciens pharmaSuisse, l'Association des médecins FMH, la Société suisse d’odonto-stomatologie (SSO), la Société des vétérinaires suisses (SVS) et la Confédération (OFSP, OSAV, OFAG et OFEV).

La population est appelée à rapporter les antibiotiques anciens ou excédentaires à l’endroit où ils leur ont été délivrés, que ce soit à la pharmacie ou au cabinet du médecin. Toute personne peut ainsi contribuer à une utilisation à bon escient des antibiotiques et s'assurer que ces médicaments ne sont pas utilisés pour d'autres maladies et par d'autres personnes. Cela permet en outre d’éviter que les médicaments finissent dans les ordures ménagères ou polluent l’environnement via les eaux usées.

Le site web de la campagne énumère de manière brève et concise les principales informations sur l’antibiorésistance, et présente les spots TV ainsi que les affiches : https://www.quand-il-faut-comme-il-faut.ch

Peste porcine africaine : Après les rivières rouges, voici un cochon contaminé à la dérive à Taïwan


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.

« Un cochon contaminé à la dérive à Taïwan », source ATS/AGIR

Un cochon porteur de la peste porcine africaine a été découvert flottant près d'une île dépendant de Taïwan.
Le cadavre du cochon a été découvert le 6 novembre à proximité de l'île de Xiaojinmen, un territoire tout proche du continent chinois, a rapporté l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). Des analyses ont révélé que l'animal était porteur de la même souche de la peste porcine que celle qui fait des ravages en Chine depuis l'an dernier.

On lira cet article de l'AFP pour en apprendre plus sur ce porc flottant.

En Chine continentale, un million de porcs ont été abattus depuis l'apparition du virus en août 2018, selon des chiffres officiels considérés comme largement sous-estimés. Ces abattages ont entraîné une flambée des prix du porc, de loin la viande la plus consommée en Chine, et poussé en octobre l'inflation à son plus haut niveau depuis huit ans.

Maladie très contagieuse
Selon le rapport daté de jeudi, la FAO dénombre 163 cas de peste porcine en Chine, touchant désormais toutes les provinces et régions du pays. La vaste province du Yunnan, frontalière du Vietnam et de la Birmanie, est la dernière à avoir été touchée.

Le rapport révèle par ailleurs qu'un véhicule transportant illégalement des porcelets contaminés a été intercepté courant novembre sur une route de la municipalité de Chongqing (sud-ouest).

Un éleveur a déclaré le mois dernier que certains producteurs vendaient en cachette des animaux malades plutôt que de les déclarer à l'administration et de les abattre.

Un rapport de la Rabobank estime que la Chine pourrait perdre 200 millions d'animaux du fait de l'épizootie. Bien que non dangereuse pour les humains, cette maladie virale très contagieuse est mortelle pour les porcs.

NB : La photo illustre un porc flottant déjà découvert en janvier 2019.

Une autre raison de ne pas aimer les sushis, une étude identifie pour la première fois E. coli O157


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.

Les sushis sont des aliments réfrigérés prêts à consommer et cet article, paru dans le Journal of Applied Microbiology, indique qu’il s’agit de la première étude identifiant la présence de Escherichia coli O157:H7 dans les sushis.
Objectif
Le but de cette étude était d'évaluer la qualité microbiologique de sushis prêts à consommer préparés dans le commerce en recensant les bactéries aérobies mésophiles (BAM) et les coliformes thermotolérants (CT) et en détectant Escherichia coli et Salmonella spp. Un isolat a été identifié comme étant E. coli O157:H7 et son profil de virulence et de résistance aux antimicrobiens ainsi que sa capacité à former des biofilms sur de l'acier inoxydable ont été évalués.

Méthodes et résultats
Quatre types d’échantillonnages ont eu lieu dans sept établissements, totalisant 28 groupes d'échantillons de sushis.
Les teneurs moyennes en BMA se situaient entre 5,2 et 7,7 log UFC par gramme. Le dénombrement du CT variait entre 2.1 et 2.7 log MPN par gramme.
Salmonella spp. n'a pas été détecté et un échantillon était positif pour E. coli et a été identifié comme étant E. coli O157:H7.
À notre connaissance, il s'agit du première étude concernant la présence de E. coli O157:H7 dans des échantillons de sushi dans la littérature mondiale.
Cet isolat présentait les gènes de virulence stx1, stx2, eae et hlyA. Il était également sensible à 14 antimicrobiens testés et avait la capacité de former des biofilms sur de l'acier inoxydable.

Conclusions
Il est nécessaire d'améliorer les bonnes pratiques d'hygiène adoptées dans les établissements vendant des sushis dans la ville de Pelotas, au Brésil. De plus, E. coli O157:H7 isolé contient une série de gènes de virulence importants qui constituent un risque potentiel pour la santé du consommateur, car le sushi est un aliment prêt à consommer. Cet isolat présente également une capacité de formation de biofilm et peut donc déclencher une source constante de contamination dans la chaîne de production de cet aliment.

Signification et impact de l’étude
L’augmentation de la consommation de sushis dans le monde entier attire l’attention du point de vue microbiologique, car il s’agit d’un aliment prêt à consommer. À notre connaissance, c'était la première fois que E. coli O157:H7 était identifié dans des échantillons de sushis.

Canada : Une nouvelle ressource en ligne donne vie à des histoires scientifiques


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.

« Une nouvelle ressource en ligne donne vie à des histoires scientifiques » par l’Agence canadienne d’inspection des aliments
L'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) a lancé une ressource en ligne accessible à tous les Canadiens.
Les Chroniques 360 offrent des histoires scientifiques qui intéresseront les jeunes Canadiens, le public, l'industrie et le milieu académique.
Ces histoires intéressantes démontrent comment l'ACIA continue d'être un chef de file mondial en matière de salubrité des aliments, de protection des végétaux et de santé des animaux en utilisant la science et l'innovation et en soutenant l'accès de l'industrie aux marchés internationaux.
Les histoires des Chroniques 360 couvrent de nombreux sujets, comme la reconnaissance des signes et des symptômes de l'agrile du frêne, la façon dont l'ACIA collabore avec l'industrie pour protéger les consommateurs contre la fraude alimentaire et la façon dont les chiens détecteurs à l'aéroport aident à garder les produits alimentaires, animaux et végétaux interdits à l'extérieur du Canada.
Chroniques 360 est un centre multimédia en ligne qui présente des histoires qui couvrent l'ACIA sous tous les angles. Les articles, les vidéos, les vlogues et les balados offrent des points de vue uniques et novateurs provenant d'experts, de scientifiques et d'inspecteurs.
Le contenu des Chroniques 360 est disponible et représente une ressource aux médias et aux Canadiens. Le contenu peut être reproduit en tout ou en partie, conformément aux modalités de l'ACIA.
Bon nombre de nos experts sont disponibles pour accorder des entrevues devant ou sans la caméra. Les journalistes qui sont à la recherche de renseignements supplémentaires ou qui souhaitent être mis en rapport avec l'un de nos experts peuvent communiquer avec le bureau des relations avec les médias de l'ACIA.
Une vraie mine d’informations, et de plus, ce qui nous paraît chez nous complètement surréaliste, on peut dialoguer avec l’ACIA, « Vous avez une idée d'une histoire ou une rétroaction à partager? Communiquez avec nous»

vendredi 15 novembre 2019

Le houmous est-il le produit de l’année avec Salmonella en guest star


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.

Le houmous produit de l’année avec Salmonella en guest star …, c'est possible si l'on en croit ce qui passe outre Manche et en Irlande ... mais aussi au niveau de quelques cas à Listeria au Danemark ...
Chez nos amis britanniques, c’est le branle-bas de combat avec ce troisième rappel de différentes spécialités de houmous fabriquées par Zorba Delicacies Limited.

Ainsi la Food Standards Agency (FSA) a publié un premier avis de rappel le 29 octobre 2019 comportant 17 références), puis un second le 31 octobre 2019 (avec une mise à jour 1, avec 56 produits/distributeurs) et enfin un troisième le 3 novembre 2019 (avec mise à jour 2 avec 82 produits/distributeurs).

Ça fait beaucoup de houmous ...

La société indique que ces rappel sont fait par mesure de précaution …

Démarche similaire en Ecosse où la Food Standards of Scotland renvoie aux communiqués de la FSA.

La Food Safety Authority of Ireland (FSAI) a elle aussi publié un premier avis de rappel dès le 29 octobre 2019, puis plusieurs autres avis de rappel et enfin à la mise à jour 5 (le 4 novembre 2019), une liste complète des produits rappelés comportant 28 références …

Ça fait toujours beaucoup de houmous … et de salmonelles ...
Cliquez sur les images pour les agrandir

Seismo, le couteau suisse de la sécurité sanitaire des aliments


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.


Dans le « système de détection précoce pour la Sécurité des denrées alimentaires » de l’OSAV, Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires, présenté dans un précédent article,  figure les sismographes de la détection précoce ; on les nomme « Seismo » dans le présent concept. Les Seismo réunis forment le comité Seismo. Celui-ci peut consulter un conseil composé d’experts externes pour évaluer les informations recueillies.

Seismo, sorte de veille technologique, se présente sous la forme d’informations très courtes mais pertinentes avec les références pour aller plus, classées en cinq thématiques :
  • Nouvelles tendances alimentaires
  • Toxi-infections alimentaires: foyers inhabituels
  • Sécurité sanitaire des aliments
  • Fraudes alimentaires
  • Détection précoce: méthodes
Le tout classé en trois niveaux : information très importante ; information importante ; information intéressante

Le Seismo de septembre et octobre se trouve ici et le petit dernier de novembre, ici.

Quelques exemples ci-dessous, mais le plus simple est d’y aller par vous-même et je suis certain que Seismo sera désormais, pour vous, une aide très utile …
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