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« Walmart,
Aldi et d'autres chaînes de supermarchés échouent au test décisif du rappel ; Kroger,
Target obtiennent des notes plus élevées », source
article
de Coral Beach paru le 12 février 2020 dans Food Safety News, adaptation par mes soins -aa.
Selon
des chercheurs indépendants, 22 des 26 principales chaînes de
magasins du
pays échouent lorsqu'il s'agit d'avertir le public des rappels
d'aliments. Parmi ceux qui figurent sur la liste des échecs figurent
Walmart et Aldi.
Les
consommateurs doivent lutter pour rester à jour sur les rappels
d'aliments, le manque d'effort de la part des distributeurs
s'avérant être une grande raison pour laquelle le public est dans
l'ignorance, selon un rapport
publié par des responsables du Fonds pour l'éducation
du PIRG
(Public Interest Research Group) américain.
L'échec épique de l'industrie des
supermarchés
est particulièrement inacceptable en raison de toute la technologie
et du traitement des données en place.
« Les
supermarchés devraient être notre meilleur système de notification
en
matière de rappels,
mais au lieu de cela, nous avons constaté que les acheteurs doivent
se lancer dans une chasse au trésor presque
impossible pour savoir s'ils ont acheté des aliments contaminés »,
selon un communiqué d'Adam Garber du US PIRG Education Fund.
« Les
magasins utilisent déjà une technologie moderne pour suivre les
clients, placer des produits et nous cibler avec des publicités. Il
n'y a aucune raison pour qu'ils ne puissent pas non plus nous garder
en bonne santé. »
L'organisation
de recherche à but non lucratif et non partisane a évalué les
supermarchés sur la base d'informations accessibles au public pour
savoir s'ils informaient les clients des rappels, des notifications
en magasin et des notifications directes aux clients. Les conclusions
du rapport de 29 pages comprennent:
- 22 magasins sur 26 n'ont pas informé adéquatement le public des efforts de notifications de rappel, comment s'inscrire aux notifications directes ou où trouver des affichages en magasin. Seuls Harris Teeter, Kroger, Smith’s et Target ont obtenu une note moyenne.
- 58% des magasins ont signalé un programme pour informer directement les consommateurs des rappels par courriel ou par téléphone. Sur ces 15 magasins, huit seulement ont indiqué clairement comment les clients pouvaient participer, comment le système fonctionne ou quelles informations sont incluses dans les avertissements.
- Pas un seul magasin n'a fourni d'informations en ligne pour savoir si des avis de rappel sont affichés aux comptoirs du service client, aux caisses ou aux rayons des magasins.
Les
chercheurs disent qu'ils savent qu'il pourrait y avoir des programmes
en place qui ne sont pas décrits dans le
champs
public,
mais ils disent également que les distributeurs
ne répondraient pas aux demandes d'informations sur les mesures de
rappel en
sécurité des
aliments.
« ...
la plupart ont refusé de répondre à l'enquête - et les
quelques-uns qui
ont accepté n'ont
répondu qu'à quelques
questions »,
selon le rapport PIRG. « Ce
manque de transparence était surprenant étant donné les impacts
potentiellement dangereux pour les clients des magasins qui se
considèrent comme faisant partie intégrante de tant de villes
américaines. »
Le
rapport cite une épidémie à
Salmonella
liée à
de la viande hachée
bovine
qui a rendu des
personnes
malades pendant des mois et a impliqué un
rappel de 5
443,1 tonnes.
Un scénario similaire, sinon identique, s'est répété à plusieurs
reprises, selon les chercheurs du PIRG, même si les agences de santé
publique émettent des avertissements qui sont publiés par les
médias.
Les
supermarchés
sont dans une position unique - au dernier stade de la chaîne
d'approvisionnement avant que le client ne prenne possession des
aliments
- et ont donc la possibilité d'avoir un impact puissant sur la santé
publique.
« Ils
ne sont peut-être pas responsables du rappel, mais ils peuvent faire
la différence. Nous sommes impatients de voir une transparence
accrue concernant les efforts de notification de rappel et les
programmes améliorés », selon un communiqué de Dylan
Robb du PIRG Education Fund.
Le
Fonds américain pour l'éducation PIRG (Public Interest Research
Group) est un groupe indépendant et non partisan qui travaille pour
les consommateurs et l'intérêt public. Par la recherche,
l'éducation du public et la sensibilisation, nous servons de
contrepoids à l'influence de puissants intérêts qui menacent notre
santé, notre sécurité sanitaire et notre bien-être.
Commentaires
Article très similaire à ce qui se passe en France, sauf qu'en France, les services réglementaires informent très peu des avis de rappels de produits alimentaires, heureusement Oulah! est là ...
A quend une telle étude qui montrera que les distributeurs et les chaînes de supermarchés en général n'aiment pas les avis de rappel, cela fait tâche, et donc renâclent à informer le consommateur ... l'affichette d'un avis de rappel dans un magasin étant le plus souvent synonyme de chasse au dahu ...
Pratiquement aucune entreprise alimentaire ne diffuse d'avis de rappel sur son site Internet, quant aux distributeurs, la publication sur leurs sites Internet respectifs est à géométrie très variable y compris dans le temps en antidatant les communiqués pour être dans les clous ...
Pour la France, j’avais qualifié cette chasse au trésor à une « chasse au dahu » dans cet article du 29 août 2013, « Aliments et rappels en France : les consommateurs ne sont pas vraiment informés ! ». On lira aussi la « Foire aux questions à propos des rappels d’aliments en France » du 23 mai 2016.
Depuis
cette date, les choses ont-elles changées, non pas vraiment !
Ainsi par exemple, la DGCCRF
avait arrêté en janvier 2020 de diffuser les avis de rappels de
produits alimentaires, les avis de rappels ont recommencés à
être publiés en février 2020 ...
Et
dans un avenir procche, les choses vont-elles changées, heu …,
peut-être, sauf
l’on croit cet extrait d’un article de la
revue PROCESS
Alimentaire,
L’Ania (Association Nationale des Industries Alimentaires), la FCD (Fédération du Commerce et de la Distribution), GS1 France et une quarantaine d’acteurs à se réunir dans un groupe de travail pour proposer de nouveaux outils digitaux. Une étude d’ampleur va être menée et les résultats seront dévoilés en juin prochain.
Voilà un frémissement, mais on ne jugera que sur pièces
...