lundi 21 décembre 2020

Repas de fêtes et risques microbiologiques

Pour les Fêtes de fin d'année, l'Anses nous propose un «rappel de nos recommandations», précisément pour les repas de fêtes, «toutes nos astuces pour limiter les risques d’intoxication» avec «Dix gestes simples pour prévenir les risques microbiologiques dans votre cuisine». Voir l'infographie en fin d'article.

Le service communication de l'Anses rapporte :

En 2017, 27% des foyers de toxi-infections d’origine alimentaire déclarés en France sont survenus dans le cadre familial. La méconnaissance des voies d’entrée, des transferts, de la multiplication et de la survie des micro-organismes dans la cuisine est réelle chez les consommateurs. Afin de l’’aider à limiter les risques de contamination dans sa cuisine, en particulier pendant les fêtes de fin d’année, retrouvez nos dix conseils à suivre.

Le service communication de l'Anses devrait mettre ses informations à jour ...

Selon Santé publique de France, pour 2018, 29% des foyers de toxi-infections d’origine alimentaire déclarés en France sont survenus dans le cadre familial, 39% en restauration commerciale et 31% en restauration collective.

L’augmentation du nombre de TIAC déclarées entre 2017 et 2018 est principalement observée pour les TIAC familiales (+35%) et les TIAC en restauration collective (+29%). Les TIAC en restauration commerciale ont également augmenté mais dans une moindre mesure (+14%).

La situation est donc devenue un peu plus à risque par rapport à 2017, le nombre de TIAC notifiées en 2018 est en augmentation de +24%.

Heureusement, la sécurité sanitaire des aliments en France est un axe stratégique de l'Anses ...


Sans être comique, cet avis indique tout de même que la communication sur les recommandations du HCSP doit être positive, engageante, responsabilisante mais rassurante envers la population pour limiter un effet anxiogène.

Ah bon !

Los Angeles signale 100 000 cas de COVID-19 en une semaine

Je ne sais pas si l'épidémie de COVID-19 est hors de contrôle au Royaume-Uni, mais à en croire l'OMS, Le nouveau variant du coronavirus découvert au Royaume-Uni, à la contagiosité plus élevée, « n’est pas hors de contrôle ». A suivre ...

Dans ces conditions, que dire de cette information, qui n'est hélas pas du cinéma, Los Angeles signale 100000 cas de COVID-19 en une semaine, selon Outbreak News Today.

Les autorités sanitaires du Comté de Los Angeles ont annoncé ce week-end que depuis le 11 décembre, plus de 100 000 nouveaux cas de COVID-19 ont été signalés.

À ce jour, la santé publique a identifié 610 372 cas positifs de COVID-19 dans toutes les régions du comté de Los Angeles et un total de 8 817 décès.

Il y a 5 424 personnes atteintes du COVID-19 actuellement hospitalisées et 21% de ces personnes sont aux soins intensifs. Le nombre actuel de personnes actuellement hospitalisées pour COVID-19 est à nouveau sommet et une augmentation de plus de 300 patients depuis hier.

Une décision récente de la Cour d’appel confirme l’obligation du comté de Los Angeles de prévenir la transmission des maladies et de protéger la santé publique par le biais des ordonnances existantes des agents de santé, et la suspension des repas en plein air reste en vigueur. La santé publique rappelle à tous les secteurs et entreprises que toutes les autres exigences, directives de sécurité et fermetures temporaires d'entreprises restent également en vigueur.

L'ordonnance relative aux agents de santé du Comté de Los Angeles sera modifiée aujourd'hui pour s'aligner sur les récentes décisions de la Cour suprême concernant les lieux de culte. Les lieux de culte sont autorisés à offrir des services confessionnels à l'intérieur et à l'extérieur avec une mise à distance physique obligatoire et des masques sur le nez et la bouche qui doivent être portées en tout temps sur place. Les lieux de culte doivent également garantir que la fréquentation ne dépasse pas le nombre de personnes pouvant être hébergées tout en maintenant une distance physique de six pieds (1,82 m) entre les personnes séparées.

La Santé publique recommande fortement que les lieux de culte continuent à organiser des services à l'extérieur, avec une distance physique et l'utilisation de masques pour empêcher la propagation du COVID-19 aux fidèles et à toute la communauté. Parce que le comté de Los Angeles connaît une épidémie sans précédent de cas, d'hospitalisations et de décès de COVID-19, tous les efforts pour empêcher la propagation du COVID-19 aux fidèles et à l'ensemble de la communauté sont essentiels.

Mise à jour du 28 décembre 2020. On rapporte le 27 décembre 2020 à Los Angeles, près de 30000 cas de COVID-19 au cours des deux jours.

Le régime végétalien ou végan vu par le BfR

Dans une étude précédente du BfR, il avait été question du régime végétalien: l'apport en vitamine B12 est bien complétée, l'iode est un sujet de préoccupation.

«Régime végétalien ou végan, une question de valeurs», source BfR 44/2020 du 15 décembre 2020.

Le thème principal du nouveau numéro du magazine scientifique du BfR, BfR2GO est le véganisme.

De plus en plus de personnes en Allemagne abandonnent les aliments d'origine animale.

Qu'est-ce qui les motive à le faire? Et quel impact cela a-t-il sur leur santé?

C'est le sujet principal du dernier numéro du magazine scientifique BfR2GO. L'Institut fédéral allemand pour l'évaluation des risques (BfR) a examiné à la fois les attitudes et les motivations, et a étudié les associations entre un régime végétalien et un apport en nutriments.

«La principale motivation du véganisme est l'éthique. Pour de nombreux végétaliens, il s'agit d'éviter la souffrance animale; ceci est suivi de près par des raisons sanitaires et écologiques, telles que la protection de l'environnement et le développement durable» déclare le professeur Dr. Andreas Hensel, président du BfR.

En ce qui concerne l'apport en nutriments chez les adultes, il semble que: «La vitamine B12 est bien complétée, l'iode est un problème chez l'enfant».

Autres sujets dans le nouveau numéro: un entretien avec un chercheur sur les risques, Gerd Gigerenzer, sur la façon de gérer l'incertitude pendant la pandémie de coronavirus, les défis liés à l'utilisation de désinfectants dans la production alimentaire et les projets de recherche en cours pour réduire les expérimentations animales.

Lisez aussi l'article sur 'Bye-Bye les pailles' en plastique pour tout savoir sur quel matériau est utilisé pour les remplacer ... il y en a au moins 7 !

Nous les avons tous vécues, ces discussions sur la saucisse de tofu au barbecue!

Notre alimentation fournit des matières pour des controverses passionnées. Les lecteurs du nouveau numéro de BfR2GO peuvent rassembler des faits scientifiques sur le véganisme pour leur prochain débat.

Le BfR a étudié le sujet sous différents angles dans plusieurs études. Bien que les considérations éthiques soient clairement prioritaires, le bénéfice perçu pour la santé est également un facteur décisif pour environ un quart des végétaliens. Cependant, il y a une différence d'opinion en ce qui concerne les aspects santé d'un régime végétalien. Jusqu'à présent, seules quelques études ont examiné en profondeur les risques et les avantages pour la santé d'un régime végétalien.

Les résultats de l'étude BfR menée auprès de 36 végétaliens et 36 personnes suivant un régime alimentaire mixte fournissent des indications initiales sur l'apport en nutriments chez les adultes végétaliens. Ils montrent une image mitigée. Les résultats de l'étude sont particulièrement remarquables en ce qui concerne l'iode, comme oligo-élément. La majorité des participants présentaient une carence. Cependant, la carence était beaucoup plus prononcée chez les végétaliens. À l'inverse, ils étaient généralement suffisamment approvisionnés en vitamine B12 malgré un très faible apport en vitamine par l'alimentation.

Les compléments alimentaires que les sujets de l'essai ont déclaré prendre en sont probablement la raison. Il y a encore un énorme besoin de recherche sur l'influence d'un régime végétalien sur l'apport en nutriments. Cela ne s'applique pas uniquement aux adultes. Des recherches supplémentaires devraient également être menées sur les groupes vulnérables, tels que les femmes enceintes, les mères allaitantes, les bébés, les enfants et les jeunes.

Complément. Comme le disait Georges Orwell, cité par Bernard Crick, Georges Orwell, une vie, Il y a des gens, comme les végétariens et les communistes, avec qui il est impossible de discuter.

Mise à jour du 6 février 2021. On lira cet article finlandais, Le régime végétalien chez les jeunes enfants remodèle le métabolisme et remet en question les statuts des nutriments essentiels.

La Norvège enquête sur une augmentation des cas d'infection à Yersinia

«La Norvège enquête sur une augmentation des cas d'infection à Yersinia», source Food Safety News, article adapté par mes soins -aa.

Les responsables de la santé en Norvège enquêtent sur une augmentation des cas d'infection à Yersinia ces dernières semaines.

Folkehelseinstituttet (Institut norvégien de santé publique) a signalé une augmentation de l'incidence de Yersinia enterocolitica O3, dans un communiqué du 18 décembre 2020. Jusqu'à présent, une infection a été détectée chez 10 personnes vivant dans plusieurs comtés.

Une enquête sur l'épidémie a été lancée avec les autorités locales compétentes, l'Institut vétérinaire et Mattilsynet (Autorité norvégienne de sécurité des aliments) pour déterminer si les personnes ont une source commune d'infection.

Les patients ont entre 11 et 59 ans et sont tous des femmes. Les personnes infectées vivent à Innlandet, Viken, Oslo, Vestfold et Telemark, et Vestland.

Des bactéries avec un profil ADN similaire ont été détectées chez 10 personnes, ce qui indique qu'une source commune est probable. Des échantillons ont été prélevés au cours des deux dernières semaines de novembre et la première semaine de décembre.

Les patients seront interrogés et Mattilsynet prélèvera des échantillons de nourriture dans les maisons de ceux qui sont infectés, si des restes sont disponibles, pour essayer d'identifier la source de l'épidémie.

Chaque année, entre 40 et 80 cas de yersiniose sont signalés au Folkehelseinstituttet, 60 à 80% d'entre eux étant infectés au niveau national.

Épidémie précédente cette année

Plus tôt cette année, le 12 juin 2020, les autorités norvégiennes ont signalé une autre épidémie de Yersinia enterocolitica O3 liée à une salade importée aux épinards ou à des pousses d'épinards.

Au total, 23 personnes sont tombées malades en mai. L'épidémie a impliqué 15 femmes et huit hommes âgés de 2 à 58 ans.

Cette source probable d'infection n'a pas été confirmée par les analyses microbiologiques dans aucun produit, mais 22 personnes sur 23 ont déclaré avoir consommé des produits de salade prélavés avec des épinards ou des pousses d'épinards dans la semaine avant de tomber malade.

Cela étant, 96% des patients avaient consommé un produit d'épinards prélavés.

D'autres épidémies de yersiniose sont intervenues en Norvège en 2000, 2006, 2011, 2013, 2014, 2017 et 2018.

La yersiniose est une infection causée par la bactérie Yersinia enterocolitica. Les symptômes les plus courants chez les enfants sont la diarrhée, la fièvre et les douleurs abdominales. Chez les enfants plus âgés et les adultes, des douleurs abdominales du côté droit et de la fièvre peuvent être les principaux symptômes. Ils se développent généralement quatre à sept jours après l'exposition et durent une à trois semaines.

Leçons de sécurité des aliments tirées de la pandémie COVID-19

Impact du COVID-19 sur la sécurité des aliments et la sûreté de la chaîne d'approvisionnement alimentaire. Les icônes virales représentent l'accumulation globale de particules virales dans des maillons discrets de la chaîne d'approvisionnement. Les flèches rouges indiquent que certaines parties de la chaîne d'approvisionnement alimentaire subissent des pertes et des gaspillages alimentaires, ce qui a finalement un impact sur la sécurité des aliments et la sécurité économique.

«Leçons de sécurité des aliments tirées de la pandémie COVID-19», source article paru dans Journal of Food Safety, article proposé en intégralité.

Résumé

La pandémie COVID-19 a inauguré une nouvelle ère de sécurité des aliments. À ce jour, il n'y a aucune preuve suggérant que la consommation soit associée au COVID-19. Néanmoins, l'impact du COVID-19  sur la sécurité des aliments a été grave. Le monde est actuellement confronté à plusieurs problèmes de chaîne d'approvisionnement en conséquence directe des confinements étendus et d'impacts sur la sécurité essentielle des salariés Cependant, la perturbation de l'approvisionnement alimentaire, bien que de nature catastrophique, a créé des opportunités pour l'avancement de la science médicale, du traitement des données, de la surveillance de la sécurité, sanitaire de la détection des pathogènes d'origine alimentaire et de la technologie liée à la sécurité des aliments.

Cet article abordera les éléments clés de la sécurité des alimentas pendant la pandémie COVID-19. La discussion tirera parti des leçons apprises au début de l'épidémie et analysera l'étiologie de la maladie dans une perspective de sécurité des aliments. À partir de là, nous discutons des équipements de protection individuelle, de la détection du SRAS-CoV-2, des substituts utiles pour étudier le SRAS-CoV-2, et du domaine en expansion de la science des données, du point de vue de la sécurité des aliments. À l'avenir, les scientifiques pourront appliquer les connaissances à l'endiguement du COVID-19 et proposé aux futures pandémies.

1. Introduction
2. Viral behavior in the food supply
2.1. Enveloped versus nonenveloped virus
2.2. Surrogates for SAR‐CoV‐2 studies on food
2.3. Emerging pathogens requirements and the EPA N‐list
La liste EPA N est une liste de désinfectants autorisés vis-à-vis du coronavirus
3. Detection of SARS‐COV‐2
4. Transmission of COVID‐19 through the food supply
4.1. Respiratory droplet
4.2. Occupational Safety and Health Administration (OSHA) guidance and PPE (EPI en Français)
4.3. Impact on essential workers
5. Economic impact and data science solutions
5.1. Data‐driven alternative markets for produce and other food products
5.2 Food security and waste
6. Conclusion

L'ère du COVID-19 a entraîné un changement de paradigme pour des pratiques alimentaires sûres et renforcé les habitudes de sécurité sanitaire des salariés et des consommateurs essentiels. Dans les années à venir, la communauté des sciences et technologies alimentaires sera en mesure de planifier stratégiquement et de contribuer à la reprise du secteur alimentaire. Cela nécessitera des collaborations avec d'autres disciplines et parties prenantes alliées pour façonner les politiques des gouvernements afin de garantir que la chaîne d'approvisionnement alimentaire est prête à répondre à toute future pandémie. Au fur et à mesure que l'épidémie se déroule et que les données sont collectées, il y aura plus d'informations sur l'efficacité des mesures d'isolement, des quarantaines et des interventions médicales potentielles pour les personnes infectées.

Bien que l'élaboration de programmes de vaccination à grande échelle et le développement de l'immunité collective prenne du temps, ces informations guideront les politiques sur les meilleures pratiques dans l'intervalle.

En résumé, la pandémie COVID-19 a posé des défis sans précédent pour la sécurité sanitaire et la sûreté du secteur alimentaire, mais avec l'aide de scientifiques et de technologues, nous pouvons surmonter ces défis et réussir à fournir des aliments sains, nutritifs et suffisants au monde entier. population.

L'Anses, la DGAl, les bulots et la contamination en cadmium et autres éléments traces métalliques

En effet, l’Anses a été saisie en mars 2020 par la DGAl pour une expertise relative à la contamination en cadmium des bulots destinés à la consommation humaine.

Mais en mars 2020,

L’Anses a émis un avis en réponse à une saisine de la DGCCRF pour une expertise relative à la teneur maximale en cadmium dans les algues destinées à la consommation humaine (saisine 2017-SA-0070).

Merci à la DGAl et à la DGCCRF de bien vouloir, à l'avenir, se concerter avant de demander chacun dans son coin un avis à l'Anses ...

Comme souligné précédemment par l’Anses, le cadmium est un contaminant chimique pour lequel un risque sanitaire pour le consommateur ne peut pas être écarté au vu de la deuxième étude de l’alimentation totale (EAT2). Les experts ont recommandé de renforcer les mesures de gestion visant à limiter les expositions à ce contaminant pour la population générale. A cet égard, l’ajout d’apports qui peuvent être significatifs par l’insertion dans le régime alimentaire d’aliments venant accroître cette exposition est donc à intégrer dans cet objectif de limitation des expositions, ce qui passe en particulier par la recherche de concentrations aussi basses que possible.

S’agissant de la contamination en cadmium des bulots, qui était l’objet de la saisine, l’analyse des données transmises à l’Anses pour expertise permettent de conclure aux éléments suivants : la chair est significativement moins contaminée que le tortillon et la concentration maximale observée dans la chair ne dépasse pas 1 mg/kg. De plus, le facteur taille (coquille > 7 cm) et le facteur cuisson sont associés à un accroissement de la contamination mesurée dans la chair des bulots. Enfin, le niveau de contamination varie selon la zone de pêche.

Au vu de ces résultats et afin de limiter l’exposition alimentaire des consommateurs amateurs de bulots, il convient de recommander de ne pas consommer le tortillon.

Les données transmises à l’Anses pour expertise comportait également des résultats pour le plomb, le mercure et l’arsenic dans les bulots, qui ne font l’objet à ce jour d’aucune mesure de gestion dans cette matrice. Par rapport aux données disponibles dans la littérature, des concentrations élevées en arsenic total sont observées dans la chair et le tortillon.

L’Anses souhaite attirer l’attention de la DGAl sur l’importance de conduire dans leur ensemble les plans d’échantillonnage programmés afin de disposer de données suffisantes pour réaliser les expertises demandées.

Concernant plus largement la problématique du cadmium dans les denrées alimentaires, l’Anses rappelle qu’elle considère impossible de proposer de nouvelles teneurs maximales aliment par aliment sans stratégie de gestion des risques prenant en compte l’ensemble des aliments contributeurs et leur importance dans le régime des populations concernées.

Une fois cette stratégie arrêtée, des recommandations en teneurs maximales pour l’ensemble des aliments contributeurs pourront être formulées pour diminuer les expositions et optimiser la maîtrise du risque associé au cadmium dans l’alimentation.

Par ailleurs cette note traite aussi d'autres éléments traces métalliques (ETM),

D’autres ETM ont été analysés par le laboratoire concomitamment au cadmium : le mercure total, l’arsenic total et le plomb.

Les niveaux de contamination en mercure et en plomb dans la chair de bulot sont significativement inférieurs à ceux du tortillon viscéral, contrairement au niveau de contamination en arsenic significativement plus élevé dans la chair de bulot. La taille de la coquille, la cuisson et la zone géographique sont des déterminants des niveaux de contamination en mercure, en plomb et en arsenic.

Si j'ai bien compris, il faut préférer des bulots de petite taille de la coquille, consommer que la chair et non pas le tortillon viscéral ...

Mais attention, « L’état de cuisson est également associé de façon positive et significative à la concentration en cadmium dans la chair. Lorsque les bulots sont cuits, leur chair est plus contaminée (en moyenne). »

Par ailleurs, le facteur « zone de pêche » est autre facteur à prendre en compte,

Le facteur « zone de pêche » est associé significativement à la concentration en cadmium dans la chair. La chair des bulots prélevés dans la région de Calais est en moyenne plus contaminée que celle des bulots prélevés dans la région de Courseulles-sur-Mer. Aucune différence significative n’est observée entre les niveaux de contamination dans la chair des bulots provenant de la région de Calais et des Îles Chausey. Par contre la chair des bulots prélevés dans les Îles Chausey est en moyenne plus contaminée que celle des bulots provenant de la région de Courseulles-sur-Mer.

Enfin, last but not the least, préférez des bulots dont la taille est inférieur à 70 mm.

Difficile donc d'échapper à l'un de ces ETM, si l'on consomme régulièrement des bulots cuits …

Un très rapide examen de ce qui se dit dans la presse sur Internet donne ce qui suit,

ne pas abuser des glandes digestives («tortillon » des bulots, « matière brune » des crabes, etc.) qui reconcentrent 10 fois plus les micropolluants que la chair ;

... le problème des métaux lourds demeure, notamment du cadmium qui se fixe dans l’hépatopancréas (tortillon). La commercialisation des bulots est autorisée en frais jusqu’à 7 centimètres, quand aux plus gros spécimens, ils doivent être impérativement transformés pour être débarrassés de leur appendice. L’usine Granvilmer de Bréville-sur-Mer a mis au point un processus de cuisson qui permet de commercialiser le gastéropode de plus de 7 cm, en éliminant la zone dangereuse et satisfaire ainsi le marché nippon consommateur averti de bulots décortiqués.

  • En 2008, l'Afssa ancêtre de l'Anses, rapportait déjà :

Au niveau des plans de surveillance de la DGAl, mettre en œuvre plus rapidement de véritables mesures de gestion concernant les zones dans lesquelles des non-conformités sont relevées de manière récurrente, comme par exemple les teneurs en cadmium dans les pétoncles et les bulots.

dimanche 20 décembre 2020

Les incroyables et variables bactéries qui vivent dans votre bouche

Photomicrographie montrant des cellules Rothia (bleu clair) dans leur habitat d'origine, un biofilm bactérien raclé sur la langue humaine. Crédit photo Jessica Mark Welch, Laboratoire de biologie marine.

«Les incroyables et variables bactéries qui vivent dans votre bouche», source Department of Organismic and Evolutionary Biology de l'Univesité d'Harvard.

Les bactéries présentent souvent une biogéographie très forte - certaines bactéries sont abondantes dans des endroits spécifiques alors qu'elles sont absentes dans d'autres - conduisant à des questions majeures lors de l'application de la microbiologie aux thérapies ou aux probiotiques: comment les bactéries sont-elles arrivées au mauvais endroit? Comment ajouter les bonnes bactéries au bon endroit lorsque la biogéographie est devenue 'désordonnée'?

Ces questions, cependant, ont un gros obstacle, les bactéries sont si petites et nombreuses avec des populations très diverses et compliquées, ce qui crée des défis majeurs pour comprendre quels sous-groupes de bactéries vivent où et quels gènes ou capacités métaboliques leur permettent de prospérer dans ces 'mauvais' endroits.

Dans une nouvelle étude publiée dans Genome Biology, des chercheurs de l'Université Harvard ont examiné le microbiome oral humain et découvert une variabilité impressionnante dans les sous-populations bactériennes vivant dans certaines zones de la bouche.

«En tant qu'écologistes microbiens, nous sommes fascinés par la façon dont les bactéries peuvent apparemment diviser n'importe quel habitat en diverses niches, mais en tant qu'êtres humains nous-mêmes, nous avons également cette curiosité innée sur la façon dont les microbes se structurent dans notre corps», a dit l'auteur principal, Daniel R. Utter, candidat au doctorat au Department of Organismic and Evolutionary Biology, Université Harvard.

Les développements récents dans le séquençage et les approches bioinformatiques ont offert de nouvelles façons de démêler la complexité des communautés bactériennes. Utter et Colleen Cavanaugh, professeur de biologie, se sont associés avec des chercheurs du Marine Biological Laboratory, de Woods Hole, de l'Université de Chicago et du Forsyth Institute pour appliquer ces approches du séquençage et d'analyses de pointe pour obtenir une meilleure image du microbiome oral.

«La bouche est l'endroit idéal pour étudier les communautés microbiennes» selon le co-auteur A. Murat Eren, professeur adjoint au Département de médecine de l'Université de Chicago. «Non seulement c'est le début du tractus gastro-intestinal, mais c'est aussi un environnement très spécial et petit, suffisamment diversifié sur le plan microbien pour que nous puissions vraiment commencer à répondre à des questions intéressantes sur les microbiomes et leur évolution.»

La bouche contient une quantité surprenante de microbes spécifiques sur site dans différentes zones. Par exemple, les microbes retrouvés sur la langue sont très différents des microbes retrouvés sur la plaque dentaire. «Les microbes de votre langue ressemblent plus à ceux qui vivent sur la langue de quelqu'un d'autre qu'à ceux qui vivent dans votre gorge ou sur vos gencives!», a dit Eren.

L'équipe a parcouru des bases de données publiques et téléchargé 100 génomes qui représentaient quatre espèces de bactéries couramment présentes dans la bouche, Haemophilus parainfluenzae et les trois espèces orales du genre Rothia, et les a utilisées comme références pour enquêter sur leurs parents échantillonnés dans des centaines de bouches de volontaires du Projet sur le microbiome humain (HMP ou Human Microbiome Project).

«Nous avons utilisé ces génomes comme point de départ, mais nous sommes rapidement allés au-delà d'eux pour sonder la variation génétique totale parmi les milliards de cellules bactériennes vivant dans notre bouche», a dit Utter. «Parce qu'en fin de compte, c'est ce qui nous intéresse, pas les quelques arbitraires qui ont été séquencés.»

En utilisant cette approche récemment développée appelée métapangénomique, qui combine les pangénomes (la somme de tous les gènes trouvés dans un ensemble de bactéries apparentées) avec la métagénomique (l'étude de l'ADN total provenant de toutes les bactéries d'une communauté), a permis aux chercheurs de mener une examen approfondi des génomes des microbes qui a conduit à une découverte choquante.

«Nous avons trouvé une énorme variabilité», a déclaré Utter. «Mais nous avons été choqués par la structure de cette variabilité à travers les différentes parties de la bouche, en particulier entre la langue, les joues et les surfaces dentaires.»

Par exemple, au sein d'une seule espèce microbienne, les chercheurs ont trouvé des formes génétiques distinctes qui étaient fortement associées à un seul site différent dans la bouche. Dans de nombreux cas, l'équipe a pu identifier une poignée de gènes qui pourraient expliquer l'habitat spécifique d'un groupe bactérien particulier. En appliquant la métapangénomique, les chercheurs ont également pu identifier les différences spécifiques entre les bactéries vivantes dans la bouche des gens et leurs parents cultivés en laboratoire.

«La résolution apportée par ces techniques - via la comparaison directe des génomes des bactéries «domestiquées» et «sauvages» - nous permet de disséquer ces différences gène par gène», note Cavanaugh. «Nous avons également pu identifier de nouvelles souches bactériennes liées, mais différentes de celles que nous avons mis en culture.»

«Après avoir identifié des candidats bactériens vraiment puissants qui pourraient déterminer l'adaptation à un habitat particulier, nous aimerions tester expérimentalement ces hypothèses», a dit Cavanaugh. Ces résultats pourraient potentiellement être la clé pour débloquer des probiotiques ciblés, où les scientifiques pourraient utiliser ce qui a été appris sur les exigences de l'habitat de chaque microbe pour concevoir des microbes bénéfiques pour venir dans un habitat spécifié.

«La bouche est si facilement accessible que les gens travaillent depuis longtemps sur les bactéries de la bouche», a dit la co-auteure Jessica Mark Welch, scientifique associée au laboratoire de biologie marine.

«Chaque environnement que nous avons examiné dans ces communautés de bactéries vraiment compliquées et complexes, mais pourquoi?» dit Mark Welch. «Comprendre pourquoi ces communautés sont si complexes et comment les différentes bactéries interagissent nous aidera à mieux comprendre comment réparer une communauté bactérienne qui nuit à notre santé, en nous indiquant quels microbes doivent être éliminés ou réintroduits.»

Cette étude et d'autres similaires peuvent fournir de nouvelles perspectives sur le rôle des microbes buccaux dans la santé humaine. «La capacité d'identifier des gènes spécifiques derrière l'adaptation de l'habitat a été en quelque sorte un 'Saint Graal' en écologie microbienne», a dit Utter. «Nous sommes très heureux de nos contributions dans ce domaine!»

Les maladies d'origine hydrique causent 6 600 décès par an aux États-Unis, selon le CDC

Dessin satirique de 1828 relatif à l'eau de la Tamise intitulé Soupe de monstres communément appelée l'eau de la Tamise (Monster Soup commonly called Thames Water). Source Wikipédia.

« Le CDC rapporte que les maladies d'origine hydrique causent 6 600 décès par an aux États-Unis », source CIDRAP News.

Les infections causées par 17 agents pathogènes d'origine hydrique causent environ 7,15 millions de cas de maladie et 6 630 décès (0,9% de mortalité par cas) à travers les États-Unis chaque année, rapportent les chercheurs du CDC dans Emerging Infectious Diseases. Les maladies les plus courantes étaient l'otite externe (65,3% des cas), les infections à norovirus (18,6%), la giardiase (5,8%) et la cryptosporidiose (4,5%).

Les chercheurs ont exclu les maladies causées par des agents pathogènes adjacents à l'eau comme le paludisme, les toxines des algues et les expositions chimiques. D'autres maladies d'origine hydrique pour lesquelles les données sont insuffisantes, telles que les sapovirus et les rotavirus, n'ont pas non plus été incluses.

En utilisant des données de 2000 à 2015 et la population américaine de 2014, une modélisation statistique et un jugement d'expert structuré, les chercheurs ont constaté que l'otite externe était à l'origine de 94,3% des visites aux urgences pour les maladies transmises par l'eau. L'infection à mycobactéries non tuberculeuses (MNT), l'otite externe et la pneumonie à Pseudomonas ont provoqué respectivement 43,6%, 19,7% et 13,1% des hospitalisations pour maladies d'origine hydrique.

La septicémie à Pseudomonas avait le coût le plus élevé pour les séjours à l'hôpital (38 200 dollars), suivie de la maladie des légionnaires (37 300 dollars). Les coûts les plus cumulatifs ont été dus à l'infection à MNT (1,53 milliards de dollars), l'otite externe (564 millions de dollars) et la pneumonie à Pseudomonas (453 millions de dollars).

Les chercheurs ont également classé les maladies d'origine hydrique de l'étude en maladies principalement respiratoires et entériques, constatant que 5 530 (83,4%) des décès étaient dus à des maladies respiratoires, contre 131 (2,0%) à des maladies entériques. Par rapport à une étude de 2011 parue dans Emerging Infectieous Diseases les maladies d'origine hydrique pesaient moins lourdement sur le système entérique que les maladies d'origine alimentaire, peut-être parce que le traitement de l'eau est fait pour prévenir les maladies entériques.

Dans l'ensemble, les maladies d'origine hydrique causaient plus de maladies que les maladies d'origine alimentaire si les agents non spécifiés étaient exclus.

«Cette analyse met en évidence le rôle croissant des agents pathogènes environnementaux (par exemple, mycobactéries, Pseudomonas, Legionella) qui peuvent se développer dans les réseaux de distribution d'eau potable, la tuyauterie dans les hôpitaux, les maisons et les autres bâtiments, les installations de loisirs aquatiques et les systèmes d'eau industriels (par exemple, les tours de refroidissement)», écrivent les chercheurs du CDC.

Le vaccin contre le coronavirus est un triomphe de la science

Photo AP.

«Le vaccin contre le coronavirus est un triomphe de la science», source article du Professeur Aaron Ciechanover dans Ynet News. Le Pr Ciechanover a eu le prix Nobel de chimie en 2004.

La beauté de la recherche scientifique et de l'expérimentation est qu'elle ne dépend pas des politiques ou des médias et fonctionne selon les lois de la science, compte tenu des conditions physiques appropriées.

Le même triomphe vient avec le développement de vaccins de Pfizer, Moderna ou AstraZeneca, qui diffèrent par leur technologie, ou de l'un de ceux qui suivront.

Tous les vaccins sont basés sur le même principe: créer dans le corps humain la protéine qui permet au virus de pénétrer dans les cellules, incitant ainsi le système immunitaire à produire des anticorps pour contrer ses actions et prévenir l'infection.

Les nombreux mécanismes qui sont entrés dans les vaccins sont connus des scientifiques depuis des décennies: à commencer par les codes génétiques que nous avons hérités de nos parents, jusqu'à la création des milliers de protéines vivantes dont notre corps est composé (y compris les anticorps pour lutter contre les maladies, les protéines des globules rouges qui transportent l'oxygène vers nos organes, les capteurs de vision et bien d'autres.)

Le principe derrière les vaccins est également connu et a été testé avec succès dans de nombreuses autres techniques, notamment dans l'inoculation contre la polio, la variole, la rougeole, la scarlatine et plus encore.

Avec l'épidémie du nouveau coronavirus, ces technologies ont été rapidement fusionnées et incorporées avec la toute première utilisation d'ARNm par Pfizer et Moderna, en tant que messagers pour déclencher la réaction immunitaire.

Comme ce nouveau matériel génétique est sensible, on en savait peu sur sa capacité à réussir, mais la beauté de la recherche scientifique et de l'expérimentation est qu'elle ne dépend pas des politiciens ou des médias.

Au lieu de cela, elle fonctionne selon les lois de la nature, si on lui donne les conditions physiques appropriées, et progresse vers son but final et l'avancement de la médecine.

Cette technologie permet une modification rapide du vaccin, en cas de mutations et d'apparition de nouvelles souches du coronavirus.

Il deviendra également la base sur laquelle de nouveaux médicaments seront développés pour une multitude de maladies, même des tumeurs malignes, qui n'ont aucune corrélation avec le COVID-19.

Si la plus grande partie du public reçoit le vaccin, la pandémie et la crise qui l'a suivi disparaîtront.

Les anti-vaccins alimentés par la désinformation et la propagation de l'ignorance des réseaux sociaux, pourraient entraver le processus. Leurs fausses descriptions d'effets secondaires inexistants et leurs terribles avertissements sur les dangers associés au vaccin nuisent à la volonté de mettre fin à la pandémie.

Les plateformes des réseaux sociaux doivent agir de manière responsable et s'associer aux efforts pour sensibiliser le public aux faits et prévenir d'autres risques pour la santé publique.

Mais surtout, chacun de nous devrait répondre à lui-même à la question simple: avons-nous l'intelligence et la perspective historique pour juger de ce qui est vrai et de ce qui ne l'est pas?

Complément. On lira aussi de seppi, Vaccins à ARNm : deux décryptages dans le Monde (M. Gary Dagorn) et l'Opinion (Mme Emmanuelle Ducros).

samedi 19 décembre 2020

Quand la désinfection des surfaces devient plus efficace, et si la réponse était HaloFilm

Désinfection des surfaces, et la réponse était dans HaloFilm, à vous de voir ... 

«Halomine reçoit un financement fédéral de 600 000 dollars pour améliorer la sécurité des aliments», source Praxis Center for Venture Development.

2020 a été une année marquante pour un client du Praxis Center de l'Université de Cornell, Halomine.

En plus de recevoir un prix de la National Science Foundation pour sa technologie de revêtement antimicrobien de 256 000 dollars du programme COVID-19 Rapid Response Research (RAPID) pour accélérer le développement de produits et une subvention RAPID distincte de 225 000 dollars pour lutter contre les infections hospitalières liées au virus et gagner 250000 dollars dans le cadre du 2020 Grow-NY Food and Ag Competition, Halomine a reçu 600000 dollars de financement fédéral plus tôt ce mois-ci du National Institute of Food and Agriculture (NIFA) du Ministère américain de l'agriculture et du Small Business Innovation Research Program (SBIR) pour soutenir sa recherche révolutionnaire afin de moderniser la façon dont les usines de transformation des aliments désinfectent les équipements de transformation des aliments.

Quarante-huit millions d'Américains souffrent de maladies d'origine alimentaire chaque année. La recherche d’Halomine se concentre sur la création d’un produit rentable et accessible, hautement efficace contre les agents pathogènes, afin d’améliorer le processus de désinfection de la sécurité sanitaire des aliments.

«Au milieu du pandémonium de la pandémie, Halomine, basé à Cornell, mène des recherches vitales qui donneront aux New-Yorkais la tranquillité d'esprit que les aliments sur leur table soient sains à consommer», a déclaré le sénateur Charles Schumer dans un récent communiqué de presse sur le financement. «Les aliments contaminés rendent des millions de personnes malades et tuent des milliers d'Américains chaque année, ce qui rend la désinfection adéquat des équipements de transformation des aliments d'autant plus importante pour garder les consommateurs en bonne santé. Je me battrai toujours pour que la recherche sur la sécurité des aliments soit pleinement soutenue afin de renforcer notre approvisionnement alimentaire, en particulier en ces temps difficiles ».

Le produit phare de la startup, HaloFilm, peut être appliqué sur une large gamme de surfaces et de matériaux, y compris le plastique, le métal et même le tissu. Il fonctionne comme un liant, avec une molécule adhésive accrochée à la surface sur laquelle il est appliqué, et une molécule différente (N-halamine) formant une liaison covalente rechargeable avec le chlore.

Une fois que HaloFilm est pulvérisé sur une surface, tout nettoyant chloré ou désinfectant du commerce peut être appliqué dessus. Sans HaloFilm, ces désinfectants ne seraient efficaces que pendant environ une heure avant de s'évaporer, permettant ainsi aux agents pathogènes de prendre racine et de se propager. HaloFilm emprisonne le chlore, gardant les surfaces à fort contact exemptes de bactéries et de virus jusqu'à une semaine avant que le désinfectant ne doive être réappliqué. Les zones à faible contact restent protégées jusqu'à un mois.

«Halomine est un excellent exemple des avantages concrets et de l'impact commercial de la recherche Cornell. Il est membre de notre incubateur de startups Praxis, participant aux programmes NSF I-Corps, et a été soutenu par des subventions de Cornell's Technology Acceleration and Maturation ainsi que de subventions d’amélioration et de prototypage. Il est récipiendaire d'un prix par l'État de New York et fait partie d'une communauté grandissante de startups à fort potentiel du nord de l'État de New York basées sur les technologies Cornell», a déclaré Emmanuel P. Giannelis, vice-prévôt pour la recherche et vice-président pour la technologie de Transfert, propriété intellectuelle et politique de recherche à l'Université Cornell. «Nous sommes fiers de leur succès et nous attendons avec impatience leur croissance future soutenue par cet important financement de l'USDA.»