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La beauté de la recherche scientifique et de l'expérimentation est qu'elle ne dépend pas des politiques ou des médias et fonctionne selon les lois de la science, compte tenu des conditions physiques appropriées.
Le même triomphe vient avec le développement de vaccins de Pfizer, Moderna ou AstraZeneca, qui diffèrent par leur technologie, ou de l'un de ceux qui suivront.
Tous les vaccins sont basés sur le même principe: créer dans le corps humain la protéine qui permet au virus de pénétrer dans les cellules, incitant ainsi le système immunitaire à produire des anticorps pour contrer ses actions et prévenir l'infection.
Les nombreux mécanismes qui sont entrés dans les vaccins sont connus des scientifiques depuis des décennies: à commencer par les codes génétiques que nous avons hérités de nos parents, jusqu'à la création des milliers de protéines vivantes dont notre corps est composé (y compris les anticorps pour lutter contre les maladies, les protéines des globules rouges qui transportent l'oxygène vers nos organes, les capteurs de vision et bien d'autres.)
Le principe derrière les vaccins est également connu et a été testé avec succès dans de nombreuses autres techniques, notamment dans l'inoculation contre la polio, la variole, la rougeole, la scarlatine et plus encore.
Avec l'épidémie du nouveau coronavirus, ces technologies ont été rapidement fusionnées et incorporées avec la toute première utilisation d'ARNm par Pfizer et Moderna, en tant que messagers pour déclencher la réaction immunitaire.
Comme ce nouveau matériel génétique est sensible, on en savait peu sur sa capacité à réussir, mais la beauté de la recherche scientifique et de l'expérimentation est qu'elle ne dépend pas des politiciens ou des médias.
Au lieu de cela, elle fonctionne selon les lois de la nature, si on lui donne les conditions physiques appropriées, et progresse vers son but final et l'avancement de la médecine.
Cette technologie permet une modification rapide du vaccin, en cas de mutations et d'apparition de nouvelles souches du coronavirus.
Il deviendra également la base sur laquelle de nouveaux médicaments seront développés pour une multitude de maladies, même des tumeurs malignes, qui n'ont aucune corrélation avec le COVID-19.
Si la plus grande partie du public reçoit le vaccin, la pandémie et la crise qui l'a suivi disparaîtront.
Les anti-vaccins alimentés par la désinformation et la propagation de l'ignorance des réseaux sociaux, pourraient entraver le processus. Leurs fausses descriptions d'effets secondaires inexistants et leurs terribles avertissements sur les dangers associés au vaccin nuisent à la volonté de mettre fin à la pandémie.
Les plateformes des réseaux sociaux doivent agir de manière responsable et s'associer aux efforts pour sensibiliser le public aux faits et prévenir d'autres risques pour la santé publique.
Mais surtout, chacun de nous devrait répondre à lui-même à la question simple: avons-nous l'intelligence et la perspective historique pour juger de ce qui est vrai et de ce qui ne l'est pas?
Complément. On lira aussi de seppi, Vaccins à ARNm : deux décryptages dans le Monde (M. Gary Dagorn) et l'Opinion (Mme Emmanuelle Ducros).
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